Ben voyons! L’Occident est invité à partager ses richesses au nom du réchauffement climatique

Albert Coroz: En 2018, le rapport estimait que 143 millions de personnes devraient se déplacer vers le Nord à cause du changement climatique. En trois ans, la Banque Mondiale, qui publie ce genre d'alarme, a revu ses prévisions à la hausse de 50%.
Les forces mondialistes, comme la Banque mondiale (que nous finançons), sous le couvert des "objectifs du Plan climat" et du "développement durable", veulent traire une fois de plus la vieille vache laitière usée.
Selon une saine logique, ces ONG devraient forcer les pays qui ont une explosion démographique insoutenable à réguler leur natalité, en conditionnant toute aide à une promotion de la contraception, pour les amener à ne pas faire plus d'enfants qu'ils ne sont capables d'en assumer.

Si un pays manque d'eau, ou de nourriture, la baisse de la natalité serait la solution raisonnable, au lieu de planifier l'invasion du Nord.
Mais l'idéologie progressiste qui domine ces ONG travaille à la dissolution des Blancs et elles n'ont qu'un seul projet pour résoudre le problème, à savoir, faire passer davantage à la caisse les peuples occidentaux.

Les experts de la Banque mondiale avisent que ce chiffre pourrait encore varier d'ici 2050, si les Occidentaux se mettaient à vivre "plus durablement", tout en continuant à financer les projets de la BM et des diverses ONG qui luttent pour la "justice climatique".

Or non seulement l’establishment ne veut pas de limitation des naissances dans le tiers monde, mais il favorise le remplacement des Occidentaux par une immigration majoritairement musulmane, prolifique, très différente par ses systèmes de valeurs, ses manières de penser et de vivre.

Alors que le sujet du réchauffement climatique est omniprésent dans les médias et dans l'espace public, le problème de la disparition programmée de notre civilisation millénaire ne peut même pas être évoqué, car ce serait catégorisé par l’establishment comme raciste, d'extrême droite, voir même fasciste. Jamais la réflexion ne va plus loin que le constat que les immigrés font plus d'enfants que les souchiens. Le fait même d'être incapable de renouveler sa population ne peut être considéré comme une catastrophe, car pour l'establishment, le Blanc, ce n'est pas dommage : si un jour il n'y a plus de Grecs en Grèce, de Portugais au Portugal, peu importe, il y aura des Turcs et des Africains à leur place.

Il est totalement prévisible que s'il n'y a pas une mise en place rapide d'une politique familiale qui inverse la courbe démographique en faveur des Occidentaux, nous allons disparaître. Il sera bien entendu indispensable de stopper toute immigration extra-européenne et d'encourager par la fermeture des robinets financiers les extra-européens à rentrer dans leurs pays d'origine. Pour pouvoir prendre ces mesures, les peuples tyrannisés devraient se révolter contre leurs élites, rompre la dictature du politiquement correct et remplacer leur soumission aux ONG qui dictent leur système de valeurs décadent par l'amour de nos racines.

L’establishment, qui programme et favorise la disparition des pays ouverts à l'islamisation, s’applique à culpabiliser et réprimer les remplacés, car il serait bien incapable de justifier pourquoi la disparition d'autres indigènes serait déplorable, mais la disparition des Blancs serait sans importance ou même souhaitable.

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Réchauffement climatique : 216 millions de réfugiés d'ici à 2050 ?

Le réchauffement climatique pourrait pousser 216 millions de personnes, principalement d'Afrique et d'Asie, à quitter leur région d'ici à 2050, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale.

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Vidéo: Les changements climatiques pourraient engendrer la migration de 216 millions d'individus d’ici 2050 (Le Devoir)

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Les changements climatiques pourraient engendrer la migration de 216 millions d'individus d’ici 2050

Dans le scénario le plus respectueux du climat, avec un faible niveau d'émissions et un développement inclusif et durable, le monde pourrait encore voir 44 millions de personnes contraintes de quitter leur foyer.

Les résultats « réaffirment la puissance du climat pour entraîner la migration au sein des pays », a déclaré Viviane Wei Chen Clement, spécialiste principale du changement climatique à la Banque mondiale et l'une des rédactrices du rapport.

- Par The Associated Press

source: https://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/banque-mondiale-plus-de-200-millions-de-r%c3%a9fugi%c3%a9s-climatiques-dici-2050/ar-AAOpiLj

Séance de culpabilisation par nos médias: la Suisse serait un pays égoïste

Forum, 26.07.2021 - La Suisse est-elle égoïste dans sa gestion des vaccins?

Interview de Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle des infections de l'OFSP.

RTS: L’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus a dénoncé l’égoïsme scandaleux de la Suisse, qui devrait exporter ses doses vers les pays dans le besoin plutôt que les administrer aux plus jeunes, les 12-16 ans.
Selon Ghebreyesus, directeur de l’OMS, la Suisse et d’autres pays riches freineraient la vaccination mondiale.

Virginie Masserey: On n’a pas plus de doses de vaccin en Suisse que ce dont on a besoin actuellement pour la vaccination des adultes, qui est  en cours.

Les vaccins que la Suisse a achetés sont encore chez les fabricants, sous contrat avec plusieurs fabricants de vaccins. Ils sont déjà payés et ne sont pas stockés en réserve. Il est normal que la Suisse veuille avoir assez de doses pour sa population.

La Suisse a dès le début favorisé une répartition équitable des vaccins dans le monde. Déjà donné des centaines de millions de francs pour le Covax.

Toutes les doses dont nous n’aurons pas besoin, nous allons les offrir, nous sommes déjà en train de nouer des contacts pour faire en sorte qu’elles puissent être mises à la disposition de ceux qui en ont besoin dans le monde.

On a déjà décidé de donner 4 millions de doses de vaccin Astra Zeneca à Covax, parce qu’on ne pense pas qu’on en aura besoin sur les 5,3 millions de doses qu’on a commandées.

RTS: Il ne serait pas plus utile du point de vue épidémiologiques de livrer/vacciner les populations plus touchées par la pandémie plutôt que les jeunes de 12-16 ans, sur le plan médical ?

Virginie Masserey: Le plus souvent, la maladie serait légère chez eux, mais elle peut aussi être sévère. En Suisse, on parle de 300'000 adolescents et on ne sait même pas encore si la moitié va être vaccinée. Ce qui est dérisoire par rapport aux centaines de millions que nous avons mis à disposition de Covax, en plus des dons d’Astra Zeneca.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/la-suisse-est-elle-egoste-dans-sa-gestion-des-vaccins-interview-de-virginie-masserey?id=12355336

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Coronavirus: le Conseil fédéral prié de revoir sa position sur l’accès aux vaccins

Le Nouvelliste, article réservé aux abonnés

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Le Courrier, 16 avril 2021, article réservé aux abonnés

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Pour un accès démocratique aux vaccins anti-Covid

Un collectif de vingt ONG, emmené par Public Eye et la section suisse d’Amnesty International, a interpellé le Conseil fédéral mercredi.

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Cenator: Tout d’abord, un grand bravo à Virginie Masserey, qui a défendu la Suisse face à ces accusations!

Cette histoire de vaccination des jeunes, par laquelle nos médias s’empressent de relayer les critiques venant du communiste Ghebreyesus, n’est qu’une nouvelle de plus qui essaye d’acculer notre pays, qui est déjà un des plus généreux du monde.

Le taux de vaccination n’a rien à voir avec le niveau économique d’un pays. Ainsi, la Hongrie n’est pas considérée comme un pays « riche », néanmoins sa population est la mieux vaccinée d’Europe.
La Hongrie n’a pas signé d’engagements avec l'OMS pour Covax, mais elle offre aussi ses vaccins à des minorités hongroises malmenées, ainsi qu’aux chrétiens des pays musulmans, derniers de liste pour la vaccination dans ces États. Et la nouvelle du 27.07.2021: la Hongrie vient d'offrir 200'000 doses d'Astra Zeneca au Portugal
Mais malgré ces dons, la Hongrie sert sa population en premier et c’est la saine marche du monde.

D’ailleurs, il n’y a pas de pays riches et pauvres, sinon des pays bénis ou moins bénis de richesses naturelles.
Ce sont les civilisations, les mentalités des peuples  qui sont différentes et il en résulte des conditions de vie différentes.
Les richesses durables des nations se bâtissent avec le travail, la cohésion nationale, le respect de la vie, de la bonne gouvernance, et la capacité de se défendre.

L'approche culpabilisante de la bienpensance et de son bras armé, les ONG, ne marche que sur les chrétiens occidentaux. Ces organisations, au nom de leurs estimations tout à fait idéologiques, décident de ce qui est "juste" et "équitable", elles mettent des peuples en esclavage pour donner leurs richesses aux autres qui s'habituent par là à la facilité au lieu de se prendre en charge.

Les aides ponctuelles en cas de catastrophe, c'est tout ce qu'il y a de plus juste et plus naturel. Mais la majorité des ONG internationales créent des peuples abonnés à l’assistance. Ce genre d'abonnement est surtout contre-productif dans les pays qui trouvent des moyens pour guerroyer, mais en manquent pour subvenir aux besoin élémentaires de leur population. Aider, dans ces cas-là, ne sert qu'alimenter leurs problèmes et à faire marcher les ONG redresseuses de torts.

Pour que le mécanisme fonctionne, la propagande médiatique fabrique le consentement au moyen d'une pression mentale, ce qui crée une population coupable et soumise, privée de sa capacité de résistance.
Chaque année, cela rapporte les milliards à des pays qui n'en ont rien à faire de la Suisse, et cela coûte des milliards pour entretenir sur notre sol une population inadaptable.

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Extrait de Wikipedia: COVAX (abréviation  de COVID-19 Vaccines Global Access)

Donateurs de l’AMC COVAX (état au 23 juin 2021, en millions de dollars US)

Donor Contributions
 United States 3,500
 Germany 1,097
 Japan 1,000
 United Kingdom 733
European Union European Commission 489
 Italy 470
 Canada 384
 Sweden 296
 France 244
Bill & Melinda Gates Foundation 206
  Switzerland 162
 Saudi Arabia 153
 Norway 141
 Spain 122
 South Korea 110
 Australia 100
 Netherlands 85
 Kuwait 50
Anonymous Swiss Foundation 40
Mastercard 32
Reed Hastings and Patty Quillin 30
KSRelief / Gamers Without Borders 26
Gates Philanthropy Partners 18
 Denmark 16
 Finland 15
 New Zealand 12
 Qatar 10
Shell 10
Twilio 10
 Iceland 6
 Austria 6
WHO Foundation-Go Give One Campaign 6
 Singapore 5
 Belgium 5
 Ireland 5
Cisco 5
Google.org 5
Procter & Gamble 5
TikTok 5
TransferWise 5
Visa Foundation 5
Soccer Aid 4
Thistledown Foundation 4
Analog Devices Foundation 3
 Greece 2
 Luxembourg 2
Anonymous Donor 2
Asia Philanthropy Circle 2
Portuguese Private Sector 2
UBS Optimus Foundation 2
Vaccine Forward Initiative 2
 The Philippines 1.1
Basque Government 1
 Colombia 1
 Oman 1
 Croatia 1
 Poland 1
 Portugal 1
 Vietnam 1
Coca-Cola Foundation 1
Salesforce 1
Seadream Family Foundation 1
Stanley Black & Decker 1
Spotify 1
Toyota Tsusho 1
Total 9,661

Suicide suisse: la Suisse débloque 300 millions de francs pour soutenir la sécurité sanitaire mondiale

Berne, 28.04.2021 – Le Conseil fédéral se mobilise pour garantir un accès équitable aux vaccins, tests et médicaments dans le monde entier et lutter ainsi efficacement contre la pandémie de COVID-19. À cet effet, il a décidé, lors de sa séance de ce jour, de soutenir l’initiative visant à accélérer l’accès aux outils de lutte contre le COVID-19 (Accélérateur ACT) à hauteur de 300 millions de francs. Cette initiative répond à un double objectif: améliorer l’accès aux vaccins, aux tests et aux médicaments dans les pays en développement et renforcer les systèmes de santé locaux.

La pandémie de COVID-19 continue de peser sur la situation sanitaire, économique et sociale des pays du monde entier. La lutte contre le virus constitue un défi de taille pour les pays en développement. Si des progrès considérables ont été accomplis dans la mise au point de tests, de traitements et de vaccins, l’accès à ces moyens n’est pas toujours garanti de manière équitable et à large échelle. Très contagieux, les nouveaux variants du virus suscitent de nombreuses inquiétudes et rendent encore plus difficiles les efforts déployés dans le monde en matière de diagnostic, de traitement et de vaccination. La Suisse a un grand intérêt à ce que la pandémie prenne fin rapidement et durablement. Or, le virus ne pourra être contenu véritablement que lorsque nous parviendrons à contrôler sa propagation et à réduire son impact – tant sanitaire qu’économique – dans le monde. Le Conseil fédéral entend dès lors s’associer à un appel international et soutenir l’initiative «Accélérateur ACT» en faveur des pays en développement à hauteur de 300 millions de francs. Les délibérations parlementaires sur le crédit supplémentaire requis auront lieu durant la session d’été.

Soutenir les objectifs de l’initiative «Accélérateur ACT»

L’initiative «Accélérateur ACT» a été lancée en 2020 par les pays du G20 et la Commission européenne. Elle vise à développer des vaccins, des médicaments et des moyens de diagnostic et à renforcer les systèmes de santé dans le monde entier pour lutter efficacement contre le coronavirus. Elle regroupe différents acteurs de la santé, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et la Banque mondiale. La Suisse estime qu’il est important de coordonner ses efforts avec des partenaires internationaux et de chercher conjointement à endiguer la pandémie dans le monde entier. C’est pourquoi elle a déjà soutenu l’initiative en 2020 avec un montant de 75 millions de francs.

Utilisation concrète des fonds accordés

Plus d’un tiers des 300 millions de francs prévus sera versé à la GAVI, sise à Genève, qui s’emploie à améliorer l’accès aux vaccins dans les pays en développement. À cet effet, cette fondation achète des vaccins contre le COVID-19 à bas prix et les distribue aux pays en développement qui lui ont soumis leur plan national de vaccination et de distribution. Une autre partie de la contribution est destinée à promouvoir la recherche et le développement et à favoriser l’accès aux moyens de diagnostic et aux médicaments. Les fonds restants seront utilisés pour renforcer les systèmes de santé locaux dans les pays en développement. L’accent portera notamment sur les aspects logistiques de la distribution de médicaments, de matériel de test et de vaccins sur place, afin que les personnes vivant dans des zones de crise ou des régions reculées puissent également en bénéficier et être protégées contre le virus.


Adresse pour l'envoi de questions

Communication DFAE
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Tél. Service de presse +41 58 460 55 55
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Auteur

Conseil fédéral
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Département fédéral des affaires étrangères
https://www.eda.admin.ch/eda/fr/dfae.html

sources:

https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-83300.html

https://www.who.int/fr/news/item/23-04-2021-act-accelerator-one-year-on

L’initiative «Accélérateur ACT» a été lancée, en 2020, par les pays du G20 (les plus riches) et la Commission européenne. Elle vise à développer des vaccins, des médicaments et des moyens de diagnostic et à renforcer les systèmes de santé dans le monde entier pour lutter efficacement contre le coronavirus. Elle regroupe différents acteurs de la santé, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et la Banque mondiale.

Organisation mondiale de la santé (OMS)

L'ACT-Accelerator rassemble des dirigeants de gouvernements, d'organisations de santé mondiale, d'entreprises et de philanthropies dans une réponse unie contre le COVID-19.
Une collaboration mondiale pour accélérer le développement, la production et l'accès équitable aux nouveaux diagnostics, traitements et vaccins contre le COVID-19. (traduction disponible, 1:34)

 

 

Moins de cadeaux financiers à l’étranger – plus de moyens pour aider la population suisse

De plus en plus d’argent public – donc de l’argent durement gagné par les Suissesses et les Suisses – est dépensé à l’étranger alors que la crise économique impacte durement la population suisse.
L’argent des contribuables doit d’abord être engagé ici, en Suisse, pour venir en aide à celles et ceux qui souffrent de la crise. L’UDC appelle donc à une réorientation de la coopération internationale.

La Suisse donne des milliards à l’étranger. Pendant la crise Covid-19, la majorité de centre-gauche au Parlement a même augmenté les dépenses de l’aide au développement.
À partir de 2021, un montant annuel record de 2’800 millions de francs suisses sera injecté dans ladite  Coopération internationale (CI) alors que les problèmes dans notre pays sont importants. Le fait est que ce montant augmente continuellement à cause d’un mécanisme astucieux que l’on pourrait nommer « taxe ONU ». C
ette taxe lie le montant des dépenses dédié à l’aide au développement au total des revenus de la population suisse.  Comme ce revenu total augmente avec les performances économiques, les contribuables suisses dépensent de plus en plus d’argent pour l’aide au développement à l’étranger.

Les mesures prises par la Confédération pour lutter contre la pandémie de coronavirus ont coûté jusqu’à présent au moins 38 milliards de francs aux contribuables suisses. Des branches économiques entières ont dû fermer leurs portes, et des milliers de salariés et d’indépendants se retrouvent ruinés.
À la fin du mois de mars, 157’968 personnes étaient inscrites au chômage. Par rapport au même mois de l’année dernière, cela représente une augmentation de 22’344 personnes ou un total de +16,5%. En janvier, 399’667 personnes et 47’460 entreprises ont été touchées par le chômage partiel.
La comparaison avec le même mois de l’année dernière montre clairement l’ampleur de la situation : En janvier 2020, seules 3’717 personnes dans 178 entreprises étaient en chômage partiel. Cela correspond à une augmentation supérieure à un facteur 100.

Malgré les milliards versés à l’étranger, le flux d’immigrés économiques ne s’arrête pas

Dans le même temps, la pression augmente sur notre système de protection sociale car, malgré les milliards versés à l’étranger pour l’aide au développement, des dizaines de milliers de personnes immigrent en Europe et en Suisse pour bénéficier de notre générosité sociale.

Le pacte de l’ONU sur les migrations renforce encore plus cette situation, car il introduit de fait une libre circulation quasi mondiale des personnes pour les immigrés économiques. C’est pourquoi l’UDC combat ce pacte migratoire, qui est dangereux pour notre pays, et demande une réorientation de la coopération internationale. Lisez notre position et nos revendications ici.

L’UDC a remporté ses premiers succès dans la lutte contre ce pacte migratoire : grâce à notre mise sous pression, la commission du Conseil des Etats a décidé hier de suspendre le pacte.

« Mais cela ne signifie pas que le danger est écarté », rappelle Yves Nidegger, conseiller national genevois, dans l’émission « UDC proche de vous ».

« La majorité de centre-gauche du Conseil fédéral et du Parlement aimerait signer le pacte immédiatement. C’est pourquoi nous devons continuer à nous battre. »

Regardez l’intégralité de l’émission ici.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/moyens-aider-la-population-suisse/

Manque de soutien du Conseil fédéral: «Notre vaccin aurait été protecteur»

Le refus fédéral de soutenir les projets de laboratoires suisses dans la recherche de vaccin est contre-productif, d’après Stéfan Halbherr, de la start-up bernoise Innomedica.

Par Thierry Jacolet  02.04.2021

Production locale et circuits courts? Très peu pour le Conseil fédéral, quand il s’agit de se fournir en vaccins. Au pays de la pharma, le gouvernement préfère passer commande à l’étranger pour garantir l’approvisionnement en doses contre le Covid-19. Faute de soutien financier fédéral, les laboratoires suisses ont été stoppés net dans leur course aux vaccins.

C’est le cas de la start-up bernoise Innomedica qui comptait produire à Marly un vaccin en stade avancé dont...

La suite de cet article est réservée à nos abonnés: https://www.lenouvelliste.ch/dossiers/coronavirus/articles/manque-de-soutien-du-conseil-federal-notre-vaccin-aurait-ete-protecteur-1063377

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rappel:

Rappels: Nos élus craignent que nous perdions des centaines de milliers de francs en récupérant notre autonomie sur l’immigration mais n’hésitent pas une seconde pour dilapider onze milliards lorsqu’il faut venir en aide aux pays [...]

Cassis en Albanie pour fêter 50 ans de relations diplomatiques… à nos frais

(ats/nxp) Le conseiller fédéral tessinois s’est rendu à Tirana pour ce jubilé, visitant le site d’un projet soutenu par Berne, visant à rénover des habitations détruites par un séisme en 2019.

[...]

Depuis 1996, la Suisse a investi près de 345 millions de francs dans le développement de l’Albanie et compte, avec l’Allemagne, parmi les principaux donateurs bilatéraux du pays, indique le DFAE.

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/cassis-en-albanie-pour-feter-50-ans-de-relations-diplomatiques-771752739812

L’aide au développement suisse a dû s’adapter à la crise : interview de Patricia Danzi, directrice de la DDC

Forum, 27.07.2020; lien vers l'audio:
https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/laide-au-developpement-suisse-a-du-sadapter-a-la-crise-interview-de-patricia-danzi-directrice-de-la-ddc?id=11478844

Esther Coquoz: La pandémie bouscule l'aide au développement, car il y a plus de pauvreté, la situation sanitaire et économique s'est dégradée dans de nombreux pays. Plus de pauvreté, plus d’instabilité. Conséquence: la Suisse réorganise et multiplie ses soutiens.

*

Étienne Kocher, en direct du Palais fédéral:

[…] La Suisse a augmenté son aide aux réfugiés palestiniens.
Du matériel médical pour le Venezuela, de la sensibilisation au covid en Syrie, ou l'aide d'urgence au Bangladesh, la liste est longue.

Esther Coquoz: Face à la crise, il y a un risque que les pays riches réduisent leur aide au développement?

Étienne Kocher: C'est une tentation lorsque l'économie va mal. Mais pour l'heure, la Suisse tente de faire l'inverse, aider plus, pour être fidèle à la tradition humanitaire. Les moyens restent limités (sic !), mais en avril dernier, le Conseil fédéral a débloqué 400 millions de francs, dont un prêt de 200 millions pour le CICR.

Du côté de la DDC, 1200 fonctionnaires travaillent à l'étranger pour l'Aide au développement.

La stratégie de la DDC a été élaborée par Ignazio Cassis avant l'arrivée de Patricia Danzi. Il y a un tournant, un recentrage sur les intérêts de la Suisse (sic!) : lutter davantage contre la cause des migrations (sic!) et contre le changement climatique. Le nombre des pays à aider va diminuer. Priorité à l'Europe, à l’Asie, à l'Afrique et au Proche-Orient. Les programmes en Amérique Latine seront abandonnés progressivement.

Par les temps qui courent, la pauvreté pourrait augmenter dans certaines régions du monde. Faudra-t-il alors adapter l'aide aux besoins?

*

Interview de Patricia Danzi, nouvelle cheffe de la DDC, l’aide suisse au développement:

Le coronavirus a montré l'importance de l'aide au développement et de l'aide humanitaire.

Il a fallu envoyer rapidement des masques à des pays comme le Népal au début de la pandémie.

Les femmes sont très vulnérables pendant le confinement. En Bolivie, on a lancé un projet pour sensibiliser les populations avec l'aide du gouvernement bolivien.

Les frontières se sont fermées avec  le virus mais les cœurs des Suisses et des Suissesses se sont ouverts.

Esther Coquoz: La DDC veut fortement se désengager en Amérique Latine après 2024 pour se concentrer sur d'autres zones comme l'Afrique. Au vu du contexte du covid-19, est-ce qu'il ne faudrait pas différer ce départ pour s'assurer de la durabilité, de tout ce que le DDC a mis en place dans ces pays?

Patricia Danzi: La Suisse se concentre sur les besoins, selon la stratégie adoptée en février, avant la crise sanitaire. Si la Suisse se retire d'une région, c’est que les indicateurs économiques le permettent, donc c'est une bonne nouvelle.

Esther Coquoz: Le recentrement sur l'Afrique, c'est aussi une façon de travailler dans l’intérêt de la Suisse, Ignazio Cassis ne l'a pas caché. Cela va permettre d'éviter une migration trop forte en direction de notre pays. Est-ce que cela va véritablement, est-ce que ça colle avec l'image d'une Suisse solidaire, désintéressée, comme notre pays aime à le montrer?

Patricia Danzi: Dans notre Constitution, il est écrit: lutter contre la pauvreté et soutenir le développement durable.

Nous avons la chance d'être un pays neutre; ainsi nous pouvons porter de l'aide partout dans le monde sans différence envers les communautés avec une grande flexibilité géographique, à toutes les populations dans le monde.

Mais Esther Coquoz n'a pas l'air rassurée concernant l'aide de la Suisse face aux besoin mondiaux dus à la crise du covid. Est-ce que le Parlement est suffisamment flexible pour modifier en septembre ce plan d’aide au développement ?

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TJ, 19h30: https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/portait-de-patricia-danzi-cheffe-de-la-direction-du-developpement-et-de-la-cooperation-?id=11494872

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Curriculum Vitae de Patricia Danzi

Directrice de la DDC (Direction du développement et de la coopération)

Patricia Danzi rejoint le Comité international de la Croix-Rouge en 1996, et y acquiert des responsabilités croissantes lors de missions réalisées en tant que déléguée dans les Balkans (Bosnie, Serbie, Monténégro, Kosovo), au Pérou, en République démocratique du Congo et en Angola.

Elle est ensuite nommée, au siège, cheffe adjointe du secteur de la Corne de l’Afrique et conseillère politique auprès du chef des opérations du CICR. De novembre 2008 à avril 2015, elle assure la direction des opérations sur le continent américain avant de devenir directrice régionale pour l’Afrique, en mai 2015, et ensuite directrice de la DDC, en mai 2020.

Patricia Danzi a étudié à Lincoln (Nebraska) et à Zurich, et elle est titulaire d’un master en agro-économie, géographie et sciences de l’environnement. Elle a également suivi des études de troisième cycle en coopération au développement à l’Université de Genève.

Née en Suisse, elle parle sept langues. Sa mère, suisse-allemande, était professeur dans un lycée, et son père diplomate nigérian. Elle est l’aînée d’une fratrie de six enfants. Pendant ses études, elle a donné des cours à des enfants souffrant de troubles mentaux et enseigné dans un township d’Afrique du Sud juste après l’élection de Nelson Mandela.

Patricia Danzi a représenté la Suisse en athlétisme aux Jeux olympiques d’été de 1996. Elle a deux fils désormais adultes.

source: https://www.eda.admin.ch/deza/fr/home/ddc/organisation/comite-direction/patricia-danzi.html

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Voir aussi:

Aide au développement: «salaires princiers» versés par la Suisse à des partenaires au Zimbabwe

Nos parlementaires ont voté pour financer un cessez-le-feu mondial et augmenter massivement l’aide au développement

L’UDC approuve l’adaptation de l’âge de la retraite et revendique de transférer à l’AVS le milliard de l’aide au développement et le milliard de francs prévus pour la cohésion de l’UE

Stephen Smith : « L’aide au développement ne résoudra pas le problème migratoire, ce ne sont pas les plus pauvres qui migrent »

Nouvelle orientation de l’aide au développement : bonne direction, mais toujours trop chère

Aide publique au développement: « Plus les autorités africaines faillissent, plus l’argent coule à flot. »

Aide au développement : 2 millions jetés par les fenêtres !

Aide au développement : un ancien ambassadeur vide son sac

L’aide publique au développement, levier de développement ou facteur pervers de dépendance?

Suisse: 11,11 milliards de francs entre 2017 et 2020 pour l’aide au développement.

Suisse: Le national libère 11 milliards pour l’aide au développement et met plusieurs propositions de baisse voulues par la droite en échec.

Développement : l’aide de la Suisse se mérite-t-elle ?

Aide au développement au Nigéria: La Confédération a jeté notre argent par la fenêtre

« L’aide au développement n’a jamais aidé un seul pays en Afrique »

Pour gérer l’afflux de migrants, la Suède veut réduire son budget d’aide au développement

La Finlande sabre la moitié de son aide au développement

Nos parlementaires ont voté pour financer un cessez-le-feu mondial et augmenter massivement l’aide au développement

Le National appelle à un cessez-le-feu mondial

Suisse Face à la pandémie, les députés ont adopté un texte enjoignant les pays en conflit à stopper les combats et à unir leurs forces

La communauté internationale et les Etats impliqués dans un conflit doivent déposer les armes et unir leurs efforts pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Par 129 voix contre 44, le National a adopté mercredi une déclaration en faveur d'un cessez-le-feu mondial.

Cette déclaration fait référence à celle du secrétaire général de l'ONU du 23 mars qui a aussi reçu le soutien du Conseil fédéral, a rappelé Laurent Wehrli (PLR/VD) au nom de la commission. Antonio Guterres a attiré l'attention sur l'absurdité de la guerre et des conflits armés dans le contexte de la crise du Covid-19.

Selon lui, un cessez-le-feu mondial est une condition sine qua non pour le succès de la lutte. [...]

Des centaines de millions

Seule l'UDC s'y est opposée. Le texte engendrera des dépenses de centaines de millions de francs, a averti Roland Büchel (UDC/SG). Le Conseil fédéral pourrait sur la base de cette déclaration augmenter massivement son aide au développement à l'étranger alors que l'argent est nécessaire d'urgence en Suisse, a-t-il critiqué. Le pays devra passer à la caisse au nom de la solidarité.

Cet appel à chacun pour soi a choqué Brigitte Crottaz (PS/VD). C'est aussi dans l'intérêt de la Suisse d'éviter l'effondrement de certains pays, a-t-elle soutenu .[...]

[...] Pour le groupe du centre, la crise ne pourra être surmontée que par des efforts communs, la Suisse peut montrer qu'elle mérite son rôle d'experte en bons offices et est à la hauteur du défi mondial.

«Nous sommes tous des citoyens du monde», a relevé Hans-Peter Portmann (PLR/ZH) en disant avoir honte des appels au chacun pour soi. La richesse de la Suisse est largement issue des contacts avec l'étranger, a-t-il rappelé. Il est temps de se serrer un peu la ceinture et d'abandonner un peu de luxe pour employer l'argent là où il est le plus nécessaire. (ats/nxp)

Créé: 06.05.2020

article complet: https://www.tdg.ch/monde/national-appelle-cessezlefeu-mondial/story/28053533

Famines : faut-il donner plus d’aides aux Africains ou les laisser se débrouiller ?

Publié le 20 septembre 2019 - par

Un enfant éthiopien assis sur les genoux de sa mère au camp de réfugiés de Wad Sherife au Soudan, près de la frontière éthiopienne, sur cette image du 13 mars 1985. Une grande partie de ce qui s’est passé en Éthiopie à cette époque n’a jamais été rapportée dans les médias occidentaux.

Cet article de Kevin Myers, journaliste et éditorialiste irlandais, publié le 22 juillet 2008, n’a pas pris une ride. Voilà pourquoi une petite traduction s’imposait en 2019.

L’Afrique contient une centaine de bombes démographiques qui menacent de provoquer de gigantesques tsunamis migratoires et d’engloutir le monde entier et en premier lieu l’Europe. Les premières déflagrations ont touché le Vieux Continent avec la crise des « réfugiés » qui dure depuis 30 ans, mais a connu une vive accélération en 2015 avec le « Migrants Welcome » et l’ouverture des frontières par Merkel.

Si le flux de tiers-mondistes n’est pas stoppé très vite ET si une remigration n’est pas mise en place, la France et toute l’Europe occidentale bisounours ethnomasochiste deviendront à leur tour des pays du tiers-monde violents et miséreux, incapables de progrès social, scientifique et technique, de beauté architecturale, de douceur de vivre et de grandeur civilisationnelle.

Ce que j’aurais dû écrire des années plus tôt sur l’Afrique

Le 10 juillet, alors que la famine approchait à nouveau, je me suis demandé s’il était sage d’acheminer encore plus d’aide à l’Éthiopie. (Voir l’article « À part le Sida, l’Afrique ne nous apporte rien » reproduit juste après). Depuis la grande famine du milieu des années 80, la population éthiopienne est passée de 33,5 millions à 78 millions.

Mais attention, je n’écris pas de rapports pour les Nations unies ; j’écris une chronique dans un journal et j’ai délibérément fait preuve d’une grande fermeté dans mon langage, comme je l’avais d’ailleurs fait lorsque j’ai rédigé des reportages en Éthiopie au plus fort de cette terrible famine.

J’étais sûr que ma chronique susciterait une certaine hostilité : mes inquiétudes se sont intensifiées quand j’ai vu le gros titre : « L’Afrique n’a donné au monde que le Sida. » Ce qui n’est pas tout à fait ce que j’ai dit – le fait que le mot « presque » a été enlevé a des conséquences ; et de toutes façons, mon article concernait l’aide au développement, pas le Sida.

Comme cette chère vieille Irlande peut assez souvent ressembler une foule prête au lynchage en place publique, je me suis préparé au pire : et bien sûr, les emails sont arrivés. Trois cents le premier jour, et bientôt plus de 800 : mais, étonnamment, plus de 90 % me soutenaient, et surtout de la part de personnes déconcertées, décentes et inquiètes. La minorité qui m’a attaqué était risiblement prévisible, s’exprimant avec une supériorité morale vindicative et sans appel. (Pourquoi tant de ceux qui prétendent aimer l’humanité détestent-ils tant les gens ?)

Il y a un quart de siècle, en Éthiopie, nous avons fait plus que sauver des enfants d’une mort terrible par famine : nous avons aussi sauvé un système social maléfique, misogyne et dysfonctionnel. En supposant que la moitié de la population (disons 17 millions) qui existait au milieu des années 80 soit aujourd’hui morte de causes non liées à la famine, la population ajoutée totale depuis cette époque est d’environ 60 millions, dont environ la moitié de femmes.

Autrement dit, l’Éthiopie a effectivement gagné l’équivalent de toute la population du Royaume-Uni depuis la famine. Mais au moins 80 % des filles éthiopiennes sont circoncises, ce qui signifie que pas moins de 24 millions de filles ont subi ce sort, généralement sans anesthésie ni antiseptique. L’Onu estime que 12 millions de filles meurent de septicémie, de « convulsions rachidiennes », de traumatismes et de pertes de sang après circoncision, ce qui signifie probablement qu’environ trois millions de petites filles éthiopiennes ont été massacrées depuis la famine, soit à peu près le même nombre que les femmes juives mortes pendant la Shoah.

Quelle est donc la justification morale pour sauver un bébé de la mort par la faim, afin de lui donner une mort encore plus douloureuse, presque sacrificielle, à huit ou treize ans ? Cette pratique aurait pu être éradiquée, avec une volonté politique suffisante, comme l’a déjà été le sati en Inde. Et les féministes occidentales n’auraient jamais permis qu’une telle aide inconditionnelle soit apportée à une société aussi méchante et brutale si elle avait été dirigée par des hommes blancs.

Mais, au lieu de cela, l’État était dirigé par des hommes noirs, auxquels s’applique apparemment une dispense spéciale de race et de sexe : ainsi les deux péchés les plus politiquement incorrects de notre époque – le sexisme et le racisme – par un processus moral mystérieux, semblable aux mathématiques du double négatif, s’annulent mutuellement, et produisent une vertu positive incontestée, appelée Éthiopie.

Je ne suis pas innocent dans tout ça. Le peuple irlandais est resté dans l’ignorance de la réalité africaine à cause de journalistes lâches comme moi. Lorsque je suis allé en Éthiopie il y a un peu plus de 20 ans, j’ai vu beaucoup de choses que je n’ai jamais rapportées, comme l’effet menaçant des gangs de jeunes hommes avec des Kalachnikovs partout, alors que les femmes faisaient tout le travail. Au milieu de la famine et de la mort, les hommes passaient leur temps à boire la gnôle locale dans des bistrots en tôle. À côté se trouvaient des bordels miteux, où les buveurs se rendaient de temps en temps, pour se soulager brièvement dans l’orifice cicatrisé d’une misérable prostituée (que Dieu préserve et protège).

J’ai vu tout cela et je ne l’ai pas rapporté, ni la colère des travailleurs humanitaires irlandais face à l’incontinence sexuelle et à l’insensibilité des hommes éthiopiens. Pourquoi ? Parce que je voulais écrire une prose violette, acclamée et tirant des larmes, sur des enfants aux yeux larges et infestés de mouches, et non des accusations froides, impopulaires et même « racistes » de culpabilité des hommes africains.

Suis-je capable de réfuter des gens bons et honorables comme John O’Shea, qui nous avertit maintenant qu’une fois de plus, nous devons nourrir les enfants éthiopiens affamés ? Non, bien sûr que non. Mais je suis émerveillé par les terribles options qui s’offrent à nous. C’est le plus grand dilemme moral auquel le monde est confronté. Nous ne pouvons pas laisser mourir les enfants affamés d’Éthiopie.

Pourtant, les enfants aux yeux écarquillés de 1984-1986, sauvés par les médicaments et les produits alimentaires occidentaux, ont contribué à déclencher la plus grande explosion démographique de l’histoire de l’humanité, qui portera la population éthiopienne à 170 millions en 2050. D’ici là, le Nigeria comptera 340 millions d’habitants (contre seulement 19 millions en 1930). Il en va de même pour une grande partie de l’Afrique.

Nous nous dirigeons donc vers un holocauste démographique, avec un potentiel de pertes en vies humaines prématurées dépassant de loin celui de toutes les guerres du XXe siècle. Cette terrible vérité ne peut être ignorée.

Mais de retour en Irlande, il y a des groupes d’activistes moralisateurs qui aspirent à empêcher la discussion, et même à emprisonner ceux d’entre nous qui tentent, même imparfaitement, d’exposer la vérité sur l’Afrique.

Traduction : Julien Martel

https://www.independent.ie/opinion/columnists/kevin-myers/writing-what-i-should-have-written-so-many-years-ago-26463692.html

source:

Aide au développement : 2 millions jetés par les fenêtres !

Par François Brélaz, ancien député

Les médias rappellent périodiquement que l’UDC et une partie des libéraux-radicaux sont favorables à une diminution de l’aide au développement et je ne peux que leur donner raison.

Par exemple en mai 2008 il était inauguré à Ouahigouya, au nord du Burkina-Faso, un abattoir gigantesque, bien trop grand pour une région où il n’y a que peu d’élevage. Cet abattoir a tourné au maximum à 15% de ses possibilités et après quelques années il y a eu des problèmes d’installations mécaniques et les tôles du toit qui s’envolent lors de forts vents.

Coût de l’opération : 1,3 millions à la charge du contribuable suisse…

Autre fiasco dans cette même ville de Ouahigouya : La construction d’une gare routière inutile et inutilisée pour 714'000.- francs. La raison est simple : les compagnies de bus ont chacune leur propre gare routière à l’intérieur de la ville et celle financée par la Suisse ne les intéresse pas car trop loin du centre.

Sur ces 2 sujets le conseiller national Jean-Pierre Grin a déposé les interpellations 11.3880, 15.4078 et 12.3364 et il ressort des réponses du Conseil fédéral une naïveté inadmissible : Pour les 2 objets l’exécutif affirme que « ces travaux ont réalisés suite aux demandes des autorités locales. »

La coopération, ce n’est pas dire « Oui Amen » à toutes les revendications, c’est réaliser des projets judicieux, indispensables, et pas n’importe quoi !

Dans ce contexte, le budget de la Direction du développement et de la coopération (DDC) peut être réduit sans scrupules !

 

François Brélaz

L’aide publique au développement, levier de développement ou facteur pervers de dépendance?

Par le Dr Dominique Schwander

« L’Aide publique au développement, c’est prendre l’argent dans la poche des pauvres des pays riches pour le donner aux riches des pays pauvres. » (Anonyme) 

Selon la sagesse populaire les inégalités entre des nations ne sont pas le problème; la pauvreté est le problème. D’où le proverbe chinois: « Lorsque les riches maigrissent, les pauvres meurent. » 

L’aide publique au développement (APD), aujourd’hui rebaptisée «développement solidaire », est, selon ses promoteurs et ses « Mitarbeiter », la réponse aux motivations suivantes:

- Renforcer l’image de marque de générosité, de noblesse et d’équité du pays donateur, ce qui est bon pour l’économie d’exportation mais ce qui, évidemment a, comme effet pervers, de développer naturellement un fort et impatient désir de migrer vers ce pays riche et généreux.

- Faire acte de repentance et demander pardon pour avoir favorisé la fuite de cerveaux vers leur propre pays occidental, ce qui appauvrit les pays en voie de développement et pour ce que les ascendants de certains peuples occidentaux, les colons occidentaux, auraient fait à leurs aïeux.

- Augmenter le bonheur des habitants du tiers monde en augmentant le développement mondialiste et en uniformisant les peuples, les consommateurs et les cultures.

- Faire de l’aide publique au développement le panacée utopique pour réduire l’immigration en contribuant au développement de certains pays ce qui freinerait le désir d’émigrer. Cela en faisant même l’erreur d’aider des pays qui ne luttent pas contre les filières d’immigration clandestine vers l’Europe ou même refusent la réadmission de leurs nationaux expulsés de nos pays.

- Développer l’industrie du social dans le pays donateur en créant des emplois bien payés, exotiques et émotionnellement valorisants pour des chercheurs d’emploi.

- Atteindre les objectifs idéalistes mais irréalistes du « Quinquennat du Millénaire pour le Développement » décidés par 189 pays en 2002: éliminer l’extrême pauvreté et la faim, assurer l’instruction publique pour tous, promouvoir l’égalité des sexes et l’indépendance des femmes, améliorer la santé maternelle, réduire la mortalité infantile, combattre le VIH, le paludisme, la tuberculose et autres maladies, mais préserver l’environnement et créer un partenariat pour le développement. En réalité, comme preuve a été faite, augmenter la population et porter atteinte à l'environnement, allonger l’espérance de vie, augmenter le chômage, ne pas diminuer la pauvreté, augmenter l’immigration en ayant l'illusion que les gouvernements vont créer des emplois et diminuer le chômage.

En 2011, l’aide publique au développement des pays de l’Union européenne fut en moyenne de 0,42 % du revenu national brut. En 2015, la France endettée et qui a des Français sans abris de plus en plus nombreux a consacré plus de 8 milliards d’euros à ce développement « solidaire ». A souligner que près de la moitié de cette aide des pays de l’UE est une propagande hypocrite puisqu’elle concerne des annulations de dettes. Ce qui fait que l’aide publique internationale au développement n’est pas ce que la gauche et certains élus suisses ont fait croire à leur peuple souverain pour qu’il permette d’augmenter le budget de cette aide étatique.

Ce serait l’Afghanistan qui reçoit le plus d’aide publique internationale, soit même plus que la Palestine.

En Suisse en 2015, l’aide publique au développement (APD) fut de 0,52 % du revenu national brut soit près de 3,5 milliards de CHF. Elle a augmenté à 0,54 % du RNB en 2016. A ce montant s’ajoute l’aide des communes et des cantons qui est loin d’être négligeable. La Direction du développement et de la coopération (DDC), qui compte plus de 1.500 collaborateurs salariés, est chargée des activités d’aide humanitaire et de coopération au développement. 18% des moyens de la DDC sont consacrés à l’aide humanitaire, 72% à la coopération au développement et 10% aux pays de l’Est ou à titre de contribution à l’élargissement de l’UE, c’est-à-dire au chantage de l’UE.

L’aide publique au développement n’est pas une potion magique pour diminuer la pauvreté, ni même pour diminuer l’immigration comme les idiots utiles et les angéliques veulent le faire croire aux contribuables. Bien au contraire, elle a des effets pervers; ces aides ni ne corrigent, ni ne compensent les dysfonctionnements systémiques du pays concerné soit-disant aidé. Au contraire, souvent, ces aides les amplifient. En introduisant des exigences de démocratie, d’évaluation, de bannir le paternalisme et de bonne gouvernance qui se révèlent inapplicables à court et moyen termes, l’APD est destructurante pour les pays aidés et transforme ces pays en sociétés assistées. Elles se révèlent destructurantes en matière de compétitivité et de recettes fiscales. Elles détournent les réformes nécessaires à une bonne gouvernance. Elles favorisent la corruption des dirigeants et la bureaucratie. Elles nourrissent la corruption plus que la stabilité du pays receveur, etc. C’est pourquoi, depuis une vingtaine d’années, cette aide publique au développement a été contestée dans son principe. Elle a été aussi remise en question pour sa répartition par des économistes et des organismes militants qui dénoncent ses détournements par des gouvernements corrompus et son inefficacité. Bien loin de freiner l’immigration, l’aide au pays d’origine globalement l’encourage.

En Europe, peu de sujets sont aussi tabous que celui de l’aide publique au développement. Mettre en cause le bien-fondé des 0,5 % du PNB suisse soit près de 3,5 milliards de CHF est sacrilège pour beaucoup d’élus et évidemment pour les 1500 salariés du DDC qui défendent leur fond de commerce. Pourtant, la Dr.Dambisa Moyo a publié un excellent ouvrage dénonçant l’inefficacité de l’aide publique internationale au développement, ses effets pervers et ses conséquences néfastes. (Dambisa Moyo: « L'aide fatale: Les ravages d'une aide inutile et de nouvelles solutions pour l’Afrique ». Editions JC Lattès. 2009). Elle est une économiste zambienne diplômée d’Oxford et de Harvard, qui a travaillé à la Banque mondiale avant d’entrer dans la banque d’affaires Goldmann Sachs.

A la lire, et comme tout un chacun ayant vécu et travaillé quelques années dans un pays en voie de développement le remarque, l’aide accordée directement aux gouvernements est facile à détourner, elle encourage la corruption, fragilise les institutions, sape l’esprit d’entreprise, décourage l’épargne, favorise le pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué et la centralisation. La très grande majorité des pays en voie de développement ont deux caractéristiques en commun, le paternalisme-présidentialisme (quand ce n’est pas une forme de dictature) et la dépendance envers l’aide internationale. Dès lors, leurs gouvernements toujours forts centralisés considèrent l’aide comme une source de revenus permanente et sûre; ils n’ont aucune raison de penser que ces flux ne vont pas continuer indéfiniment. Ils ne sont pas incités à établir des plans financiers à long terme, à chercher d’autres moyens pour financer leur développement, à diminuer l’Etat pléthorique, la bureaucratie et surtout pas la corruption. Le don mal maîtrisé des milliards de cette aide publique a pour effet de saper l’établissement d’institutions adéquates, la décentralisation, la subsidiarité, l’esprit entrepreneur, la recherche de financements et une croissance durable.

En général, l’aide humanitaire de courte durée ou aide d’urgence (par exemple lors d’une catastrophe naturelle) et tout particulièrement l’aide caritative dispensée par des organisations de bienfaisance à des institutions ou à des individus sur le terrain bien connus d’elles, n’ont pas les effets pervers de l’aide publique au développement. Sauf exception, ce ne sont pas aux Etats à donner cette aide caritative mais aux ONG. Rappelons qu’une organisation non gouvernementale (ONG) est une association non gouvernementale à but non lucratif. C'est une organisation d'intérêts publics qui ne relève ni de l’Etat, ni d'institutions internationales. Dans les démocraties, on réserve ce terme d’ONG aux personnes morales à but non lucratif, financées par des fonds privés, donc par des personnes qui choisissent leur charité pas par des Etats qui répartissent les recettes fiscales confisquées aux citoyens. Les principaux critères définissant une ONG sont les suivants: but non lucratif de son action, objectifs volontaires, indépendance financière, indépendance politique et notion d'intérêt public. C’est pourquoi il est difficile de trouver de vraies ONG dans la fraternité musulmane et en UE. Bien trop souvent on désigne les ONG comme de charitables fondations de bienfaisance et on les exempte de payer des impôts tant qu'elles sont non politiques. Mais le sont-elles si elles ne sont pas charitables? Par exemple, un hôpital disponible pour aider toutes les personnes dans le besoin est charitable et peut être une ONG de bienfaisance, à la condition que cette ONG ne reçoive pas des subsides de l’Etat ou de l’UE. Les organisations vouées à encourager les étrangers illégaux à enfreindre les lois ne sont, elles, pas des ONG de bienfaisance. Les donateurs n’ont que de bonnes raisons de limiter leurs dons à des organismes de bienfaisance, aux institutions telles que les hôpitaux, les services d’adoption, les aides qui existent pour le bénéfice de tous, par exemple lors d’une catastrophe. Les ONG qui se consacrent aux questions politiques, surtout que souvent elles font acte d’ingérence dans des pays étrangers, ne devraient évidemment pas recevoir de subventions des contribuables et ne devraient pas être exonérées d’impôts.

Quand une organisation comme l’ONU joue aux ONG l’argent est perdu: l’ONU a ainsi dépensé 1,4 milliards de USD pour un programme de prévention du SIDA en Afrique, sans aucun résultat (http://newobserveronline.com/1-4bn-wasted-africananti-hiv-program/). Même si les redresseurs de torts de l’aide publique au développement plaisent à de nombreux citoyens, beaucoup de ces fonctionnaires humanitaires professionnels du sauvetage et leurs déclarations vachement humanitaires font vomir d’autres citoyens, en particulier des citoyens qui ont travaillé et se sont assimilés dans un pays en voie de développement. Il faut beaucoup plus en débattre et plus faire preuve de réalisme.

Les transferts de fonds (par exemple les remesas des latinos des USA) est une autre amie de tous les déshérités mondiaux bien plus efficace que l’aide publique au développement qui elle coûte cher en personnel. C’est un moyen traditionnel familial, ponctuel et communautaire pour ceux qui ont émigré de faire parvenir de l’argent aux leurs qui sont restés au pays. Pour la Banque mondiale, ces transferts de fonds vers les pays en développement représentaient un peu moins qu’un demi trillion de dollars en 2015. Malheureusement tout cet argent des remesas des latinos des USA sont un coussin de paresse par exemple pour le gouvernement mexicain. En Europe, ces transferts de fonds n’augmentent guère depuis que l’immigrant préfère économiser pour profiter du regroupement familial et des allocations et faire venir ses proches. A ce montant conséquent d’un demi trillion s’ajoutent des transferts informels, échappant au contrôle de l’État, par exemple la compensation ou l’hawala des musulmans; l’immigrant verse à un commerçant compatriote qui a un correspondant ou une filiale dans le pays d’origine un montant que son correspondant remettra à sa famille en prélevant une commission.

Avec raison, la Dr. Dambisa Moyo milite pour un modèle de développement fondé sur le commerce et le marché. Par exemple, au cours des cinquante dernières années, le montant total de l’aide au développement transféré des pays « riches » et endettés vers l’Afrique a représenté plus d’un trillion de dollars. La pauvreté n’en a pas reculé, bien au contraire. L’Afrique reste un continent riche, mais peuplé de pauvres et de quelques très riches, souvent très corrompus, Elle souligne, preuves à l’appui, qu’entre 1970 et 1988, quand l’aide publique au développement à l’Afrique était à son maximum, le taux de pauvreté des populations concernées est passé de 11 % à 66 %. Selon elle, l’aide publique au développement encourage la corruption, permet à des régimes infréquentables de se maintenir en place artificiellement, pensons aux millions d’aide publique suisse au développement à Cuba des Castro et au pot de vin de 500.000 francs donnés à Hillary Clinton, et facilite une grande disparité entre les revenus. Vu les importants montants engagés, elle attise des convoitises, avive des tensions ethniques et parfois conduit à la guerre civile. Du point de vue économique, l’aide nuit à la compétitivité des secteurs productifs, réduisant leur capacité à exporter et contribue au maintien d’un secteur public pléthorique, corrompu, centralisé et bureaucratique, alors qu’il devrait être totalement réformé et décentralisé.

Le défaut fondamental et essentiel de l’aide publique au développement est qu’elle détruit les incitations à évoluer, à se réformer, à se développer, à faire des efforts, à innover et à trouver le chemin d’une croissance durable. Preuve en est que tous les pays qui ont connu un développement important, que ce soit en Europe, en Amérique et en Asie, doivent leurs performances non pas à l’aide publique venue de extérieur mais à leur propre capacité à créer des richesses. Il y a trente ans, le Malawi, le Burundi, le Burkina Faso et Haïti disposaient d’un revenu par habitant supérieur à celui de la Chine. Mais c’est la Chine qui a obtenu une croissance soutenue et a diminué ses pauvres parce qu’elle a réussi à gagner en compétitivité et à attirer à elle des investissements étrangers mais pas de l’aide publique au développement. Avec une vision à long terme, la Chine est le pays aux résultats les plus spectaculaires; en une génération, l'extrême pauvreté y serait passée de 60% à 12%. Les Chinois ont pourtant leurs milliardaires. Il est judicieux d’examiner la situation et les stratégies de la Chine qui, contrairement à nombre de pays musulmans, n’a pas profité et vécu sur l’aide publique au développement.

La république populaire de Chine croira-t-elle encore Mao Zedong qui affirma que « le pouvoir est au bout du fusil » ou choisira-t-elle la montée en puissance et un essor pacifiques? Est-elle déterminée à dominer à long terme par une guerre sans restriction? Les actions de la Chine au cours de la dernière demi-décennie rappellent les événements qui ont conduit à l'invasion de la Pologne en septembre 1939. La nature des régimes est différente, bien sûr, mais la dynamique de l’avant l’agression est assez similaire. En attendant de pouvoir répondre objectivement, notre politique « ne pas voire la Chine comme méchante » doit être armée, réaliste, ferme. Il ne faut pas la subsidier avec l’aide publique au développement. On devrait avoir la même attitude que à l’égard du réchauffement climatique. Les coûts de la non-prévention du changement climatique, s'il est réellement vrai, sont probablement bien supérieurs aux coûts que nous pourrions encourir pour le prévenir le freiner s'il s'avère être un canular. Dans cette perspective, toute action freinant le changement climatique représente une assurance prudente face à un phénomène que nous ne connaissons pas encore suffisamment. Comme pour le changement climatique, ce qui manque actuellement aux USA et à l’UE mais pas autant à l’islam, c’est la capacité de la Chine à se concentrer sur le long terme et à penser en termes de générations plutôt que d’individus de la génération actuelle. Prenant appui sur une civilisation de 4000 ans, les dirigeants et les planificateurs chinois envisagent les plans quinquennaux comme des plans à court terme. Ils pensent en décennies et siècles plutôt que trimestres et années. Ce qui manque aux citoyens occidentaux c’est de faire campagne et d’acheter, tant que possible, ce qui est fabriqué dans les vraies démocraties du monde libre. Chaque citoyen doit faire tout ce qu’il peut faire pour améliorer sa propre situation mais aussi celle de son pays.

La raison pour laquelle l’Organisation mondiale du commerce a été fondée est de promouvoir le vrai et juste libre-échange et faire progresser la croissance de tous les pays du monde, pas de les corrompre avec de l’aide publique au développement. Le libre-échange commercial et les soi-disants gains commerciaux de ce libre-échange dont nous devrions tous bénéficier ne profitent aux deux partenaires commerciaux que si toutes les nations partenaires sont fortes et respectent scrupuleusement les règles de l’accord de libre-échange. Il y a une différence essentielle entre le libre-échange bénéficiant à tous et le commerce déloyal bénéficiant principalement à un partenaire commercial d’un accord de libre-échange, que se soit les USA ou la Chine. De vrais accords de libre-échange, donc sans pratiques mercantilistes, protectionnistes et prédatrices, peuvent être une bonne chose pour notre pays, mais compte tenu de la morale déficiente d’élus et de dirigeants d’entreprise il nous faut toujours se méfier et constamment en revérifier l’application.

Le succès des diasporas chinoises dans d'autres nations plus démocratiques que la Chine est le résultat de la fierté, la forte éthique du travail et le grand respect pour l’éducation et l’instruction des Chinois. Les chinois de la République populaire de Chine ont ces qualités mais, comme les Américains du nord et les mondialistes de l’UE, ils ont aussi leurs mercantilistes, leurs prédateurs, leurs protectionnistes et leurs impérialistes. Leur politique industrielle vise à rien de moins que la domination totale de la production manifacturière mondiale, la pénétration totale des marchés mondiaux et la sujétion économique du monde à eux. Historiquement, les États-Unis et la Suisse ont toujours été en mesure de rivaliser avec les pays à bas salaires grâce à leur avantage de productivité, de développement et d’innovation supérieurs. Jusqu’où le pourront-ils et le pourrons-nous encore quand la Chine produit dix fois ou plus de scientifiques et d'ingénieurs que les États-Unis? Une nation ne doit jamais manquer de professionnels talentueux en STIM: Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques. Ce dont nous avons vraiment besoin maintenant sont des STIM (STEM en anglais) et leurs talents, pas d’aider d’autres pays, des immigrants envahisseurs et l’industrie du social. Nous avons besoin d’élus chefs de file à la fois avec un cerveau et une solide colonne vertébrale, un Winston Churchill, pas un Chamberlain de Neville, un Pétain, un Hollande, un Macron, un Burkhalter, une Sommaruga, un Berset, un Lévrat, un Darbellay, etc, tous couplés à une croissance de l’industrie du social et à une diminution de l’industrie productrice.

En conclusion nous ferions mieux d’utiliser le budget de l’aide publique au développement pour la Formation, l’aide en Suisse, notre Défense, reconstituer nos réserves d’or et diminuer la dette de la Confédération.

Que la Chine aide les USA et L’UE à financer des programmes de stimuli budgétaires et à ce que la Réserve Fédérale américaine et la Banque européenne impriment de l'argent facile n'est pas une ironie mais une réalité cruelle, décevante et attendue. Les pays qui n'épargnent pas et s’endettent s’obligent à « importer » des économies excédentaires de l’étranger, en particulier de la Chine communiste pour les USA et du Qatar pour la France.

Une monnaie flottante, pas des subsides de l’aide publique au développement, est fondamentale pour ajuster automatiquement les flux commerciaux et prévenir les excédents commerciaux chroniques que, en particulier la Chine a avec tant de ses partenaires commerciaux. Le rôle du processus de manipulation, que la monnaie chinoise joue en participant à supprimer artificiellement les taux d'intérêt de l’Amérique et de l’Europe et donc notre taux d’épargne à nous aussi, est important.

Ce processus de manipulation de la monnaie chinoise a conduit à une accumulation de plus de 4 trillions de dollars des États-Unis détenus par la Banque populaire de Chine. Après une importante baisse, elle a encore plus de 3,2 trillions de dollars en réserves officielles de devises étrangères. En plus la Chine a une gigantesque fortune non divulguée d'or secrètement acquise ces dernières années.

C'est précisément cette accumulation massive par la Chine de réserves de devises étrangères et d’or qui permettrait maintenant aux dirigeants communistes de la République populaire de Chine de menacer de faire exploser le système financier mondial. Il est extrêmement naïf pour tout Américain et Européen de croire que le chantage chinois au billet vert américain se limitera à des questions commerciales.

Nous devons tous inverser la vapeur, économiser drastiquement, diminuer drastiquement l’aide publique au développement et les dépenses pour les immigrés et rembourser les dettes de l’Etat, parce qu’à un moment donné, les autorités chinoises pourraient utiliser cette arme financière pour nombre de questions géopolitiques: visites de la Maison Blanche par le dalaï-lama, ventes d'armes à l’Inde et au Japon, conflit toujours présent sur la péninsule coréenne, soutien américain à Taiwan, îles et mer convoitées par la Chine, conflits en Afrique, sans oublier certaines ressources naturelles.

Malgré les déviances, les problèmes et les imperfections, comme l’a fait fort bien la Chine, un pays en voie de développement doit s’ouvrir par lui-même au commerce extérieur et aux investissements directs étrangers. Une réelle et idéale insertion dans le commerce international suppose:

- Un contexte politique et juridique stable, un Etat de droit, des droits de propriété garantis, une lutte efficace et victorieuse contre la corruption et une grande liberté économique.

- La suppression des subventions que les gouvernements américains et européens accordent à leurs agricultures. Ainsi seulement, les paysans des pays en voie de développement peuvent accéder aux marchés mondiaux et peuvent vivre de leur production, ce qui est beaucoup plus efficace que de leur octroyer des aides et qu’ils importent des légumes et des fruits moins chers des USA et d’ailleurs.

- Financement par émissions d’obligations sur les marchés de capitaux. Ce qui oblige à respecter une discipline financière plus stricte et à convaincre les investisseurs de la solidité financière des projets.

Respecter les droits de propriété, propager la liberté économique, ouvrir certains marchés à la concurrence internationale, protéger la production agricole sur place, pratiquer une politique monétaire non inflationniste et une pression fiscale modérée est plus bénéfique que l’aide publique au développement, comme l’illustre le Botswana qui a fait figure d’exception en Afrique.

L’aide publique au développement est gentille et attrayante mais illusoire. Il s’agit en réalité d’une intégration et de l’assujettissement d’une partie de l’économie d’un pays en développement à l’économie mondiale, jamais d’une maîtrise de l’émigration du pays en développement vers l’Europe.

Mais c’est pire et honteux puisqu’en Suisse cette aide publique au développement a été détournée puis utilisée par la Conseillère fédérale Calmy Rey pour tenter de corrompre la future candidate à la Présidence, Hillary Clinton. Le journal « Schweiz am Sonntag" a révélé en automne 2016 seulement que La Direction du développement et de la coopération (DDC), soit un organe du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) en charge de l’aide publique internationale au développement, a versé en 2011 près de 500'000 CHF des contribuables à la fondation Clinton alors que Hillary Clinton était Secrétaire d’Etat et que sa fondation, qui n’a en réalité pas grand chose de charitable, avait, par contrat avec le gouvernement Obama, l’interdiction de recevoir de l’argent de l’étranger

Autrement dit ce gros pot de vin a été, par quelque voie détournée, directement versé à la Clinton. Corrompre avec des pots de vin ne figure, ni dans la liste de motivations pour l’APD rappelées au début de ce chapitre, ni ne figurait dans les informations données au peuple suisse souverain avant sa création en 2011.

Ne faut-il pas plutôt supprimer toute l’Aide publique au développement corruptrice que juste la baisser à 11,11 milliards de francs pour la période 2017-2020 comme l’a décidé nos élus fédéraux?

Laissons chaque habitant choisir ses charités et décider à qui il veut donner les un peu plus de 4 billets de cent francs que l’APD représente pour chaque habitant.

Dominique Schwander

Suisse: 11,11 milliards de francs entre 2017 et 2020 pour l’aide au développement.

L'aide au développement devrait disposer de 11,11 milliards de francs entre 2017 et 2020. L'UDC veut couper 430 millions.

Dans le détail, la coopération technique obtiendrait 6,6 milliards de francs et l'aide humanitaire 2 milliards. Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) serait doté de 1,14 milliard, tandis que le crédit pour la transition des Etats d'Europe de l'Est totaliserait 1,04 milliard. Enfin, la promotion de la paix recevrait 230 millions.

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Suisse: Le national libère 11 milliards pour l’aide au développement et met plusieurs propositions de baisse voulues par la droite en échec.

Christian Hofer: Article de rappel qui démontre que le PLR Didier Burkhalter procède à une politique de gauche alors que les coûts explosent. Il dépense notre argent sans compter alors que la Suisse n'arrive plus à faire face à l'arrivée des migrants! Visiblement pour ce PLR, la destruction des finances cantonales à cause de l'asile n'a aucune importance.

Des cantons tels que Genève et Neuchâtel n'ont plus d'argent pour leurs propres citoyens mais notre gouvernement continue à dilapider notre trésorerie dans plus de 100 pays!

Et certains prétendent encore que nous avons un gouvernement de "droite" alors que le CF ne fait qu'une seule chose depuis de nombreuses années: privilégier les étrangers au détriment des autochtones!

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L'aide au développement pourra compter sur 11,11 milliards de francs pour la période 2017-2020. Le National a suivi jeudi le Conseil fédéral et mis en échec plusieurs propositions de baisse voulues par la droite. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

Dès l'entame du débat, le PDC et l'UDC ont remis en question la pertinence de la coopération helvétique. Les deux formations ont cherché à renvoyer le projet au Conseil fédéral, critiquant le manque d'orientation stratégique et la dispersion des fonds. La Direction de la coopération et du développement (DDC) liste 20 pays prioritaires, mais la Suisse distribue des fonds à plus de 100 pays, a lancé Kathy Riklin (PDC/ZH).

Pour Roger Köppel (UDC/ZH), les 3 milliards dépensés annuellement ne rapportent aucune contrepartie. «L'arrivée chaque jour de milliers de migrants africains traduit l'échec de l'aide au développement», a lancé le Zurichois. «Il faut avoir le courage d'abandonner l'Afrique pour qu'elle se développe elle-même». Le Parlement a passé outre, par 103 voix contre 85.

Coûts de l'asile à part

L'UDC voulait aussi renvoyer le projet arguant que les coûts de l'asile devaient être intégralement pris en compte dans le crédit-cadre de l'aide au suisse développement. Sans succès.

Le ministre des affaires étrangères Didier Burkhalter a rappelé que cela représentait 450 millions par an, soit 15% de l'aide suisse au développement. La requête de l'UDC aurait impliqué que ces fonds soient dépensés ici au lieu de servir à des programmes d'éducation ou de formation dans les pays qui en ont besoin.

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Augmenter l’AVS ? Oui en supprimant les près de trois milliards de l’aide publique au développement

Par Dr med. Dominique Schwander

« L’Aide publique au développement, c’est prendre l’argent dans la poche des pauvres des pays riches pour le donner aux riches des pays pauvres. » (Anonyme).  Selon la sagesse populaire les inégalités ne sont pas le problème; la pauvreté est le problème. D’où le proverbe chinois: «Lorsque les riches maigrissent, les pauvres meurent. »

En 2011, l’aide publique au développement des pays de l’Union européenne fut en moyenne de 0,42 % du revenu national brut. A souligner que près de la moitié de cette aide des pays de l’UE concerne des annulations de dettes! Ce qui fait que l’aide publique internationale au développement n’est pas ce que la gauche et certains élus suisses ont fait croire au Souverain suisse!

Ce serait l’Afghanistan qui reçoit le plus d’aide publique internationale, soit même plus que la Palestine.

En Suisse, depuis 2015, l’aide publique au développement (APD) est de 0,5 % du revenu national brut. La Direction du développement et de la coopération (DDC), qui compte plus de 1.500 collaborateurs, est chargée des activités d’aide humanitaire et de coopération au développement. 18% des moyens de la DDC sont consacrés à l’aide humanitaire, 72% à la coopération au développement et 10% aux pays de l’Est ou à titre de contribution à l’élargissement de l’UE, c’est-à-dire au chantage de l’UE.

L’aide publique au développement n’est pas une potion magique pour diminuer la pauvreté, ni même pour diminuer l’immigration comme les « useful idiots » veulent le faire croire aux contribuables. Bien au contraire, elle a des effets pervers; ces aides ni ne corrigent, ni ne compensent les dysfonctionnements systémiques du pays concerné soit-disant aidé. Au contraire, souvent, ces aides les amplifient. Elles se révèlent destructurantes en matière de compétitivité et de recettes fiscales. Elles détournent les réformes nécessaires à une bonne gouvernance. Elles favorisent la corruption et la bureaucratie. Elles nourrissent la corruption plus que la stabilité du pays receveur, etc. C’est pourquoi, depuis une vingtaine d’années, cette aide publique au développement a été contestée dans son principe. Elle a été aussi remise en question pour sa répartition par des économistes et des organismes militants qui dénoncent ses détournements par des gouvernements corrompus et son inefficacité. Bien loin de freiner l’immigration, l’aide au pays d’origine globalement l’encourage.

En Europe, peu de sujets sont aussi tabous que celui de l’aide publique au développement. Mettre en cause le bien-fondé des 0,5 % du PNB suisse soit près de 3 milliards de CHF est sacrilège pour beaucoup d’élus et évidemment pour les 1500 collaborateurs du DDC qui défendent leur fond de commerce. Pourtant, la Dr. Dambisa Moyo a publié un excellent ouvrage dénonçant l’inefficacité de l’aide publique internationale au développement, ses effets pervers et ses conséquences néfastes. (Dambisa Moyo: « L'aide fatale: Les ravages d'une aide inutile et de nouvelles solutions pour l’Afrique ». Editions JC Lattès. 2009). Elle est une économiste zambienne diplômée d’Oxford et de Harvard, qui a travaillé à la Banque mondiale avant d’entrer dans la banque d’affaires Goldmann Sachs.

A la lire, et comme tout un chacun ayant vécu et travaillé quelques années dans un pays en voie de développement le remarque, l’aide accordée directement aux gouvernements est facile à détourner, elle encourage la corruption, fragilise les institutions, sape l’esprit d’entreprise, décourage l’épargne, favorise le pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. La très grande majorité des pays en voie de développement ont deux caractéristiques en commun, le paternalisme-présidentialisme et la dépendance envers l’aide internationale. Dès lors, leurs gouvernements toujours forts centralisés considèrent l’aide comme une source de revenus permanente et sûre; ils n’ont aucune raison de penser que ces flux ne vont pas continuer indéfiniment; ils ne sont pas incités à établir des plans financiers à long terme, à chercher d’autres moyens de financer leur développement, à diminuer l’Etat pléthorique et la bureaucratie, etc. Le don mal maîtrisé des milliards de cette aide publique a pour effet de saper l’établissement d’institutions adéquates, la décentralisation, la subsidiarité, l’esprit entrepreneur et une croissance durable.

En général, l’aide humanitaire de courte durée ou aide d’urgence et l’aide caritative dispensée par des organisations de bienfaisance à des institutions ou à des individus sur le terrain bien connus d’elles, n’ont pas les effets pervers de l’aide publique au développement. Ce ne sont pas aux Etats à donner cette aide l’humanitaire mais aux ONG. Rappelons qu’une organisation non gouvernementale (ONG) est une association à but non lucratif. C'est une organisation d'intérêt public qui ne relève ni de l’Etat, ni d'institutions internationales. Dans les démocraties, on réserve ce terme d’ONG aux personnes morales à but non lucratif, financées par des fonds privés, donc par des personnes qui choisissent leurs charités pas par des Etats qui répartissent les recettes fiscales confisquées aux citoyens. Les principaux critères définissant une ONG sont les suivants: but non lucratif de son action, indépendance financière, indépendance politique et notion d'intérêt public et beaucoup de volontariat. Même si les redresseurs de torts de l’aide publique au développement plaisent à de nombreux citoyens, beaucoup de ces fonctionnaires humanitaires professionnels du sauvetage et leurs déclarations vachement humanitaires font vomir d’autres citoyens. Il faut en débattre.

Avec raison, Dambisa Moyo milite pour un modèle de développement fondé sur le commerce et le marché. Par exemple, au cours des cinquante dernières années, le montant total de l’aide au développement transférée des pays riches vers l’Afrique a représenté plus d’un trillion de dollars. La pauvreté n’en a pas reculé, bien au contraire. Elle souligne, preuves à l’appui, qu’entre 1970 et 1988, quand l’aide à l’Afrique était à son maximum, le taux de pauvreté des populations concernées est passé de 11 % à 66 %. Selon elle, l’aide publique au développement encourage la corruption, permet à des régimes infréquentables de se maintenir en place artificiellement (pensons à l’aide suisse à Cuba et à des pays musulmans) et facilite une grande disparité entre les revenus. Vu les importants montants engagés, elle attise des convoitises, avive des tensions ethniques et parfois conduit à la guerre civile. Du point de vue économique, l’aide nuit à la compétitivité des secteurs productifs, réduisant leur capacité à exporter et contribue au maintien d’un secteur public pléthorique, centralisé et bureaucratique, alors qu’il devrait être totalement réformé et décentralisé.

Le défaut fondamental et essentiel de l’aide au développement est qu’elle détruit les incitations à évoluer, à se réformer, à se développer, à faire des efforts, à innover et à trouver le chemin d’une croissance durable. Preuve en est que tous les pays qui ont connu un développement important, que ce soit en Europe, en Amérique et en Asie, doivent leurs performances non pas à l’aide publique venue de l’extérieur mais à leur propre capacité à créer des richesses. Il y a trente ans, le Malawi, le Burundi et le Burkina Faso disposaient d’un revenu par habitant supérieur à celui de la Chine. Mais c’est la Chine qui a obtenu une croissance soutenue et a diminué ses pauvres parce qu’elle a réussi à gagner en compétitivité et à attirer à elle des investissements étrangers mais pas de l’aide publique au développement! La Chine est le pays aux résultats les plus spectaculaires; en une génération, l'extrême pauvreté y est passée de 60% à 12%. Les Chinois ont pourtant leurs milliardaires.

Un pays en voie de développement doit s’ouvrir par lui-même au commerce extérieur et aux investissements directs étrangers. Une réelle insertion dans le commerce international suppose:

  • Un contexte politique et juridique stable, des droits de propriété garantis, un état de droit, une lutte efficace et victorieuse contre la corruption et une grande liberté économique.
  • La suppression des subventions que les gouvernements américains et européens accordent à leurs agricultures. Ainsi seulement les paysans des pays en voie de développement peuvent accéder aux marchés mondiaux et peuvent vivre de leur production, ce qui est beaucoup plus efficace que de leur octroyer des aides.
  • Financement par émissions d’obligations sur les marchés de capitaux. Ce qui oblige à respecter une discipline plus stricte et à convaincre les investisseurs de la solidité financière des projets.

Respecter les droits de propriété, propager la liberté économique, ouvrir des marchés à la concurrence internationale, pratiquer une politique monétaire non inflationniste et une pression fiscale modérée est plus bénéfique que l’aide publique au développement, comme l’illustre le Botswana qui a fait figure d’exception en Afrique.

Conclusion:

- les nôtres avant les autres

- laisser les Suisses choisir leurs charités

- augmenter les rentes AVS des retraités qui ont donné à la Suisse

- suspendre les près de trois milliards de l’aide publique suisse au développement

- ne plus dépenser des milliards pour des immigrants économiques et ou militants

 

PD. Dr. med. Dominique Schwander

 

Aide au développement au Nigéria: La Confédération a jeté notre argent par la fenêtre

La Confédération voulait former des apprentis au Nigeria. Elle a mis brutalement fin au programme après trois ans sur un bilan catastrophique.

Le bilan est désastreux. La DDC voulait initialement investir 1,5 million de francs mais l'association Nido s'est avérée incapable de diriger le projet, débouchant sur une absence de résultats et des objectifs qui n'ont pas été atteints. Une grande partie des fonds a été absorbée par les tâches administratives, souligne un rapport de contrôleur datant de décembre 2014.

Rien de visible dans le pays

Le choix du partenaire pour ce projet fait également l'objet de critiques car Nido ne compte qu'une douzaine de membres. La déception est également grande parmi les Nigérians en exil. L'un d'entre eux qui s'est rendu sur place a pu constater que le projet «était très mal mené» et que l'argent n'était pas utilisé au mieux. Il n'y a pratiquement aucun résultat dans le pays, a-t-il déploré.

En fin de compte, la Confédération a dépensé 340'000 francs, qui ont surtout provoqué la dissension au sein de l'association Nido, celle-ci se déchirant sur la répartition de cette manne.

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“L’aide au développement n’a jamais aidé un seul pays en Afrique”

Invité mercredi par la RTS à l'occasion de l'ouverture du sommet de La Valette entre l'UE et l'Afrique, l'expert béninois Francis Kpatinde a estimé que l'aide au développement "ne servait à rien".

Les dirigeants des 28 Etats membres de l'Union européenne et de 35 pays africains se réunissent dès mercredi en fin d'après-midi et pour deux jours dans la capitale maltaise de La Valette, pour s'attaquer à la crise migratoire. Celle-ci a vu 1,2 million de personnes entrer illégalement dans l'Union européenne durant les dix premiers mois de cette année, soit quatre fois plus qu'en 2014, selon des chiffres de l'agence européenne Frontex publiés mardi.

Lors de cette rencontre, les Européens devraient notamment demander aux Etats africains de faciliter le rapatriement des migrants économiques en contre-partie de moyens plus importants pour le développement. Le journaliste et ancien porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux réfugiés, Francis Kpatinde, doute de l'efficacité d'une telle solution: "La plupart des migrants africains qui sont en Europe envoie plus d'argent chez eux que l'aide au développement apportée par la France. L'Europe devra donc sortir son carnet de chèque et débourser fort.", a-t-il dit sur les ondes de la RTS.

"L'Afrique a sa propre partition à jouer"

Le spécialiste a toutefois estimé que l'aide au développement ne servait à rien: "L'argent ne règle pas le problème et n'a jamais aidé un seul pays africain". Selon lui, l'aide financier ressemble davantage à un dictat européen qu'à un véritable soutien: "Pour développer un pays, il faut acheter ses matières premières à leurs justes valeurs".

Et de relever que l'Afrique a sa propre partition à jouer pour son développement: "Des pays tels que l'Erythrée, le Soudan ou la Somalie sont fragilisés, avec des économies en berne et des guerres. Or, pour développer son marché intérieur, un pays doit d'abord rétablir les libertés individuelles et élire des dirigeants qui rendent des comptes à leurs populations".

"Rien ne peut arrêter la migration"

Pour Francis Kpatinde, rien ne peut arrêter la migration: "Il ne sert à rien d'ériger des barrières, car il y aura toujours des chemins de traverse pour atteindre l'Europe". Que peut-on alors attendre du sommet de La Valette? "Il ne débouchera sur rien de concret mais il a au moins le mérite de soulever le problème de la migration. Ca montre aussi que les dirigeants africains s'intéressent à ce problème, ce qui n'était pas le cas il y a quelques années".

Source

Suisse: Une initiative pour réduire de moitié l’aide au développement

Des politiciens de droite veulent restreindre considérablement l’aide suisse au développement en lançant une initiative. Selon eux, la Suisse ne devrait soutenir que les pays qui coopèrent avec elle – sur le renvoi des requérants d’asile déboutés – et ne poursuivent pas des minorités pour des raisons religieuse, ethnique et de langue. Les conseillers nationaux UDC Oskar Freysinger (VS), Verena Herzog (TG) et Sebastian Frehner (BS) figurent parmi les initiants, qui comptent lancer leur texte en septembre. Ils estiment que l’aide au développement pourrait ainsi être réduite de moitié.

Source: romandie.com

Pour l’instant la nouvelle ne circule guère que dans la presse alémanique et essentiellement sur papier. Voir par ex.: bernerzeitung.ch

Mais la Schweiz am Sonntag, qui a balancé le pavé (édition print), a aussi organisé un petit sondage en ligne:

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Via Réduit National

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