« Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » – Lettre à Ronald Reagan dans l’au-delà

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Oui, Monsieur le Président!

Je me souviens de votre expression : l'Union Soviétique est l'empire du mal. Et ce pouvait être vrai à l'époque. Mais vous avez réussi à chasser le mal avec votre politique mondiale et vous avez eu l'aide de la Première ministre britannique Margaret Thatcher, qu'un journaliste soviétique avait surnommée la "Dame de fer".
Cependant, votre véritable empire chrétien-conservateur américain fondé sur des principes a été lentement puis toujours plus rapidement repris par les démons en disgrâce de l'Union soviétique satanique après votre mort. Les agents dormants qui rôdaient jusqu'alors les attendaient à bras ouverts.

Aujourd'hui, avec l'aide du spéculateur né en Hongrie, le néo-marxisme s'est réconcilié avec le comportement dit libéral, vêtu d'arc-en-ciel et moralement intolérable. Le "garçon d'honneur" a donné beaucoup d'argent aux jeunes mariés. Ses agents, appelés ONG, couvrent le monde entier. Ils veulent suivre la loi d'Hérode, aller au-delà de celle qui dit que le fœtus peut être tué pendant neuf mois. Selon les informations, le trafiquant a acheté 75 procureurs aux États-Unis.

Pour écrire quelque chose d'encourageant : Viktor Orbán, né en Hongrie, ce pays à peine visible sur la carte, a récemment prononcé le discours d'ouverture de la conférence conservatrice CPAC à Dallas. Il a reçu de grands applaudissements lorsqu'il a déclaré: la mère est une femme, le père est un homme, et on laisse nos enfants tranquilles. Comme vous, Monsieur le Président, c'est un enfant de la campagne et il est presque devenu une personnalité influençant la politique mondiale. Au début de sa route, il s'est parfois perdu, jusqu'à ce qu'il trouve le seul vrai chemin, sous l’égide de la trinité Dieu-Foyer-Famille. Il a fait sienne la devise: "L'Europe sera chrétienne ou ne sera pas".

Je fais une pause dans ma lettre et j'écoute le chœur des oiseaux qui accueillent l'automne sous le noyer. Mes yeux se ferment et je m'endors. Dans mon rêve, je vois le Colisée romain, où règne un grand tapage. Dans les gradins, différents groupes scandent des slogans différents. Brandissant leur drapeau qui arbore la lettre A dans un grand cercle, des anarchistes mettent le feu à des bibles et des chapelets, avec de larges sourires sur leurs masques. Sous des bannières arc-en-ciel, des personnes de sexe indiscernable exigent une chaire à l'université. Le nombre 666 est inscrit sur de nombreux drapeaux. Un groupe est favorable aux États-Unis d'Europe, un autre veut un gouvernement mondial. Dans les gradins, le rusé profiteur tient un mégaphone. À côté de lui se tient un serviteur, tenant à deux mains un grand plateau noué autour du cou. Quand le chœur des ONG se fatigue, le spéculateur verse l'argent d'un sac sur le plateau. Aussitôt, les acclamations redoublent. Portant des tabliers ensanglantés et maniant le scalpel, les "chirurgiens du froid" trafiquants d'organes animent la migration illégale. Des banquiers en costume exigent la poursuite de la guerre russo-ukrainienne(-américaine) jusqu'à la dernière goutte de sang ukrainien. Sur une immense banderole, on peut lire: l'Ukraine doit être la 51e étoile du drapeau américain. Le rythme "We Want Chaos" se fait entendre à tue-tête.

Dans l’arène, des chrétiens, les persécutés, prient à voix basse. S'ils périssaient, ce sont la normalité, les idées conservatrices, l'État-nation et la culture représentant ces valeurs, ce sont notre christianisme et tout notre patrimoine national qui périraient avec eux. Le chœur gémissant des enfants massacrés monte vers le ciel.

Près des cages aux lions, la multitude des journalistes payés pour répandre de fausses nouvelles applaudit et excite les bêtes sauvages. Déjà les fauves à la gueule écumante soulèvent la porte de la grille. Alors le ciel s'assombrit sur le Colisée, puis la foudre déchire les nuages noirs ; la terre tremble de ce grand tonnerre, et cela me réveille en sursaut.

Je me souviens des paroles de Jésus aux 72 disciples à leur retour: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Je lève les yeux: aucune trace d'orage.Les étoiles brillent au-dessus de moi. Je cherche la lumière qui a conduit les trois rois à la crèche de Bethléem. Je ne la vois pas, mais en fait il n'y a pas besoin qu'elle soit là-haut, il faut surtout qu'elle brille dans nos âmes, car maintenant tout dépend de nous.

Cher Président, je vous demande pardon de vous avoir dérangé dans l'au-delà où vous attendez la résurrection. Je prends congé avec la dernière strophe d'un poème de Sándor Reményik:

"Le mendiant, le paria, / Le vagabond a aussi le droit / De prier Dieu à la manière de ses pères / Et dans sa propre langue. / Est-ce qu'on ne vous recommande comme temple / Que le bord de la route et la tente du ciel ? / Ne quittez pas l'église, / L'église et l'école !

Respectueusement, György Ország

source: https://internetfigyelo.com/lattam-a-satant-mint-villam-bukott-le-az-egbol-level-a-tulvilagra-ronald-reagennek/

traduction: Cenator

 

 

Un commentaire

  1. Posté par miranda le

    Merci pour cette lettre. Avec clarté, elle définit la situation actuelle.
    Combien de gens ignorent qui sont les vrais acteurs du chaos d’aujourd’hui? Une multitude et elle n’acceptera pas la réalité qu’on veut lui dépeindre.

    Aussi les naïfs ou les égoïstes d’aujourd’hui vont nous faire perdre les meilleurs hommes du moment qui devront se sacrifier pour nous sauver.

    Mais ma colère ne peut se calmer envers tous ceux qui ont eu la bêtise, l’audace ou la complicité de protéger les êtres les plus malfaisants, mettant ainsi en danger toute une planète.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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