Professeure d’écologie sociale à l’université de Lausanne, Julia Steinberger, l’une des responsables du 6ème rapport du GIEC, prône la fin du capitalisme

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Albert Coroz : Ces dernières décennies, les universités sont devenues les instruments privilégiés de la destruction de la civilisation occidentale.

Elles permettent, via le respect de plus en plus strict de la bienpensance, d'homogénéiser la pensée de la population.

À l’Uni de Lausanne, la professeure Julia Steinberger enseigne l’écologie sociale. Enseigner l'écologie constitue déjà un champ d'étude quasiment illimité, que dire alors de l'écologie sociale sinon que le n’importe quoi risque bien d'être de la partie.
Les poncifs habituels de la pensée unique sont au rendez-vous, à savoir:
- l'égalité
- les migrants
- le capitalisme responsable du réchauffement climatique
- la culpabilité des pays riches dans l’augmentation de la température
- la responsabilité des riches envers les pauvres,
- le devoir de partage des richesses,
- la théorie critique de la race,
- tout le programme du Great reset du WEF
- et comme les vidéos ci-dessus ont été enregistrées en pleine pandémie, l'utilisation de la crise sanitaire s'ajoute à leurs projets subversifs.
Et comme il fallait s'y attendre, Julia Steinberge occulte tous les problèmes dérangeants ne collant pas à ses théories, comme:
- la natalité explosive dans les pays "pauvres",
- la dépendance croissantes de ces derniers envers les biens vitaux produits exclusivement par les états capitalistes honnis,
- les catastrophes écologiques présentes, et en gestation, dans ces pays "pauvres",
- la violence croissante de certains musulmans à l'encontre de "la main qui les nourrit",
- la colonisation chinoise s'étendant peu à peu au monde entier.
- le déclin de l'Occident,autrefois leader mondial dans tous les domaines, résultant de la culpabilisation générale avec laquelle la "Gauche" l'a paralysé sans répit.
Le fait même qu'une telle activiste de Gauche puisse utiliser les facultés pour disséminer ses croyances mortifères en dit long sur les tendances suicidaires des sociétés capitalistes avancées dont la survie de milliards d'humains dépend.

Steinberger a obtenu un doctorat en physique (physique écologiste?) à l'institut IMT aux USA, ce qui lui assure de la crédibilité auprès des gogos incapables de penser par eux-mêmes et de repérer les imbécilités prétendument savantes. Pour faire court,il suffit de relever qu'elle s'inspire aussi des travaux de Greta Thunberg et des mouvements de jeunes pour le climat.

Notre époque avec ses "Steinberger" aurait tant besoin d'un nouveau Molière pourfendant ces précieuses ridicules et ceux qui les adulent.

Des générations moutonnières ont grandi avec des idées toutes faites par d'autres, de Gauche exclusivement, si bien que Steinberger peut affirmer que l'égalité des salaires (vidéo, 32:36) a une répercutions "très, très importante" pour la réduction du réchauffement climatique sans que cela déclenche des éclats de rire moqueurs.
 
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Contrechamp, - Antoine Chollet

«Il faut parier sur la colère des peuples»

Professeure d’écologie sociale à l’université de Lausanne, Julia Steinberger est l’une des responsables de la 3e partie du 6e rapport du GIEC, à paraître au printemps 2022. Dans un entretien accordé à la revue Pages de gauche, elle évoque quelques-uns des enjeux soulevés par ce rapport – «Le GIEC se positionne en fait au sein d’une lutte sanglante.» Ecologie

Entretien avec Julia Steinberger.

«Il faut parier sur la colère des peuples» 1

«Il faut se demander ce que nous souhaitons conserver de ce monde d’avant.» Julia Steinberger

[...] Quels sont les points cruciaux du 6e rapport du GIEC?

Julia Steinberger: [...] démontre, cette fois-ci de manière irréfutable, l’origine humaine du réchauffement climatique, alors que les précédents rapports se contentaient d’en signaler le caractère très probable. [...] Cette question est donc désormais considérée comme définitivement tranchée.

[...] 1,5° se dessinant aux alentours de 2030. [...]

Dans la troisième partie de ce rapport, dont je suis responsable et qui traite des mesures à prendre pour atténuer le réchauffement, [...]  la
[...] réduction de la consommation d’énergie, qui était naguère présentée comme conflictuelle, permet de respecter les chances de développement humain.

Quel rapport entre science et politique sous-tend le travail du GIEC?

Les rapports du GIEC reposent depuis le début sur une théorie du changement social qui veut que des informations scientifiques objectives permettent des transformations politiques. Il faut être «policy informative» et non pas «policy prescriptive», pour reprendre les termes officiels (ce qui signifie aider à la décision, mais se garder de l’orienter). [...]

Comment faire des prévisions dans ces conditions?

Dans les sciences naturelles et physiques, des prévisions restent possibles même si l’on évacue tout positionnement politique. [...]

Le problème devient plus délicat lorsque l’on s’intéresse aux modèles économiques, comme c’est le cas dans le groupe de travail 3. Le paradigme néo-classique y règne encore en maître, qui fait équivaloir consommation et bien-être, ainsi que croissance et progrès. Cette approche réduit drastiquement l’éventail des décisions possibles, et tend à protéger les inégalités entre pays riches et pauvres. [...]

Et pour les chercheuses·eurs qui travaillent pour le GIEC, comment cette tension entre science et politique est-elle vécue?

Dans le cadre du GIEC, les rôles sont très clairs. Les autrices·eurs peuvent dire ce qu’ils et elles souhaitent tant qu’ils et elles n’interviennent pas comme porte-parole de l’organisation ou de l’un des groupes de travail. [...]

Nous sommes parfois exposé·es à des campagnes de dénigrement extrêmement violentes pour lesquelles nous ne sommes pas préparé·es. Cela crée un inconfort chez beaucoup de collègues [...]

Dans ces conditions, est-ce qu’il ne faudrait pas plutôt mettre les scientifiques au pouvoir?

[...]
Il faudrait toutefois imaginer une démocratie accélérée, compte tenu de l’urgence. Un exemple intéressant est celui des assemblées citoyennes tirées au sort. [...]

Quelle place les délais et la question de l’irréversibilité occupent-ils dans les réflexions du GIEC?

[...]

La transformation globale du système économique et des sociétés que requiert le changement climatique présente ce paradoxe que nous n’avons à la fois ni le temps de la faire, ni celui de ne pas la faire. J’observe quand même qu’aujourd’hui le désenchantement à l’égard du capitalisme et les demandes pour l’établissement d’une démocratie plus radicale sont largement répandus, notamment dans les mouvements climatiques. Une contestation plus générale de l’organisation économique et de nos modes de vie est en train d’apparaître et de se diffuser de plus en plus largement.

[...]

Les perspectives dessinées par les rapports successifs du GIEC sont inquiétantes. Comment continuer à agir politiquement dans de telles circonstances?

[...] les industries extractives, les majors du pétrole, tous les secteurs économiques qui savent depuis 60 ans ce que les émissions de CO2 font à la planète et qui ont tout fait pour le cacher.Il faut communiquer sur cet adversaire, [...]

Interview publiée sur le site de Pages de gauche, périodique indépendant d’opinions socialistes, http://pagesdegauche.ch

article complet: https://lecourrier.ch/2021/09/19/il-faut-parier-sur-la-colere-des-peuples/

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SIE21- [VI/IX] . Crise climatique et crise sociale : défi commun ? - Part.1 (40:21 son biographie au début de la vidéo)

SIE21- [VI/IX] . Crise climatique et crise sociale: défi commun? - Part.2 (47:45)

La professeure a publié un rapport à l'ONU, sur la  privatisation des services publics est incompatible avec les droits humains.

 
6 mai 2021 - SIE Unil
Julia Steinberger Professeure ordinaire sur les enjeux sociétaux liés à l’impact des changements climatiques à l’Institut de géographie et durabilité, UNIL

part 2

13:41: Question: Comment diminuer le niveau de vie en Suisse pour obtenir une égalité au niveau mondiale, sans perdre la notion du bonheur?

19:48: Julia Steinberger: On nous avait dit que c'est la fin de l'histoire (concept  de Marx), que le capitalisme a gagné. Mais c'est faux, il suffirait de déconstruire le capitalisme pour vivre mieux grâce à l'économie écologique et pour cela, il faut éduquer la population.
Ce qu'on enseigne dans les écoles est faux et c'est très, très grave. Le but visé est le suivant, la fin du capitalisme.

Les générations moutonnières susmentionnées n'ont nullement conscience que Julia Steinberger est en train de "scier la branche sur laquelle elles sont assises" tout en s'en mettant plein les poches avec son salaire orwellien, à savoir, un salaire égal mais le sien est plus égal que les autres.

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https://ssp-vpod.ch/campagnes/greve-pour-lavenir-du-21-mai/

7 commentaires

  1. Posté par miranda le

    Les mondialistes n’ont jamais eu de préoccupation écologique puisque leur puissance ne pouvait être assurée que par l’argent des consommateurs . Maintenant que leur puissance financière semble assurée , ils aimeraient en fait être dans l’entre-soi de leur futur techno-féodalisme. En compagnie quand-même de quelques millions d’ esclaves, numérisés pucés, augmentés, robotisés.

    Les écologistes nouveaux missionnaires sauveurs de la planète aimeraient aussi être dans l’entre-soi et que les peuples soient peu nombreux. C’est pourquoi la volonté des élites mondialistes de « réguler drastiquement la population mondiale,  » par des moyens douteux  » ne les a pas indignés.

    Les deux idéologies ont certains points communs, réduire le nombre d’humains et réduire leurs moyens de subsistance. Pour les uns, il s’agit d’asservir les peuples, pour les autres de réduire leur consommation dangereuse pour la planète.

    On retiendra de 2020, qu’elle fût l’année où les écologistes ont assisté à des actions terribles faites contre les peuples et que leur silence a été très suspect, voire pesant.

    Pour les mondialistes les peuples sont trop nombreux et gênent leur désir immense de s’approprier la planète.

    Pour les écologistes, les humains sont trop nombreux et gênent leur désir immense de libérer la planète d’une « supposée dévoration-destruction  » de celle-ci par les peuples.

  2. Posté par Noel Cramer le

    Tout à fait d’accord avec Christian:
    L’éruption du volcan Pinatubo a rejeté 42 millions de Tonnes de CO2.
    L’activité humaine a produit 23 milliards de tonnes la même année (en 1991).
    Les éruptions volcaniques actuelles contribuent de manière insignifiante au bilan CO2 comparée à la production humaine.

  3. Posté par Christian le

    Tournebroche devrait s’informer un peu mieux avant d’écrire des énormités. Les émissions de CO2 liés aux éruptions volcaniques en une année sont plus de 100 fois inférieures au CO2 dus aux activités humaines pour la même période !!! Un peu de sérieux tout de même !

  4. Posté par Professeur Tournebroche le

    Une éruption volcanique, imprévisible par nature, suffit à annuler tous les efforts consentis par les populations planétaires pour réduire les émissions de CO2.
    C’est le Joker de Dame nature contre les escrocs du réchauffement climatique qui escamotent sciemment cette hypothèse incontournable.

  5. Posté par Co2naturel le

    Sans oublier que les pôles nord et sud s’inversent tous les dizaines de milliers d’années, SANS que l’homme ni fasse quoi que se soit. Ils peuvent toujours me raconter leurs histoires, les faits sont durs. No bullshit, please.

  6. Posté par antoine le

     »Julia Steinberger: […] démontre, cette fois-ci de manière irréfutable, l’origine humaine du réchauffement climatique, alors que les précédents rapports se contentaient d’en signaler le caractère très probable. […] Cette question est donc désormais considérée comme définitivement tranchée. »
    RIEN n’est définitivement tranché, actuellement il n’y a PAS de consensus scientifique concernant le réchauffement climatique.
    Le GIEC est un organe POLITIQUE créé par l’ONU.
    Le but du GIEC est de démontré que le réchauffement climatique est provoqué par les activités humaines … !!
    C’est comme prouvé que l’eau mouille … !?
    Toute cette comédie pour nous faire avaler des couleuvres, il y en a MARRE de nous prendre pour des naïfs juste dans le but de nous faire accepter n’importe quoi … de nouvelles lois restrictives sur l’énergie, les taxes et surtaxes des énergies fossiles (elles vont dans quelles poches ?), les contraintes administratives, etc …

  7. Posté par antoine le

    Encore un pas et on bascule dans le communisme à outrance … !!
    Tous les Pays de l’Est ont courbé l’échine pendant 40-50 ans et ont cassé les chaînes de cette dictature !

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