Covid 19 comme coup d’Etat idéologique et hold-up basés sur la peur et sur le projet du Grand Redémarrage.

Dominique Baettig
Dominique Baettig
Médecin, Ancien Conseiller national
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 Covid 19 comme coup d’Etat idéologique et hold-up basés sur la peur et sur le projet du Grand Redémarrage.

 

Il n'y a aujourd’hui plus aucun doute que le virus est bien le symptôme de diverses maladies de la mondialisation : rapidité d’échanges de masse et de circulation de biens et marchandises. Interconnexion et interdépendance globale de l’économie. Agriculture industrielle  intensive, recours massif à des antibiotiques et création de résistances. Création de réservoirs de virus par proximité homme/animal massive et consommation  d’ espèces exotiques. Il ne s’agit pas de contester l’existence d’un nouveau virus, quelle qu’en soit la provenance. Ce n'est pas  la première épidémie, ni la dernière sûrement. La lecture de l’œuvre de D. Raoult,  en particulier son excellent livre de vulgarisation « Arrêtons d'avoir peur ! » est très important pour connaître un discours scientifique empirique de praticien qui a une longue expérience des maladies infectieuses et la tête sur les épaules. Selon lui, la panique, très mauvaise conseillère, aggrave largement les effets d'une épidémie virale , toujours la conséquence d’un déséquilibre interne ou externe. Dans l'affaire de la pandémie actuelle, ce qui choque est l'absence d'un véritable débat neutre d'experts et l’information propagande à flux continu, unique et sans nuances. La vulgarisation dramatisée de statistiques alarmistes et de prévisions catastrophistes est manifestement instrumentalisée pour un agenda politico- économique globaliste.

 

Je ne peux plus souffler

 

Une épidémie virale  pas si différente de H1N1, MERS ou SARS, a été utilisée comme un gigantesque stress test qui a mis à l'épreuve les nations en compétition économique avec l’économie globale américaine/européenne. L'hypothèse d'une guerre économique menée à la Chine est bien probable. Il n’est d'ailleurs pas certain que cette dernière ait  vraiment perdu. Parmi les autres gagnants du confinement et du Lock-Down de l'économie réelle et de proximité, on voit distinctement la progression de la nouvelle économie numérique et les GAFAM ( Google,  Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). Ceux-là même qui ont conçu des programmes d'intelligence artificielle qui prédisaient l'apocalypse de la progression virale, qui développent des applications de surveillance et de maintien de la distance sociale, la facilitation de la récolte des informations sur la santé personnelle,  accélérée par la 5G. La centralisation, imposée par l'OMS de la gestion des politiques nationales de la santé publique  entre nations émergentes, pays du tiers monde, médecine  bureaucratique occidentale est redoutable de rigidité. Cette dernière est entièrement formatée par le médicalement correct (usage orwellien comme dans   1984, critique des utopies totalitaires) d’une novlangue qui interdit tout langage de vérité pour ne pas discriminer certains comportements ou certaines minorités, prise de risque zéro, dramatisation des risques. Le  bon sens remplacé par des objectifs moralistes et de contrôle social, médecine préventive visant à soigner, médicaliser, vacciner, des gens en bonne santé qui ne sont pas encore malades, monopole du Big Pharma dans le processus de reconnaissance du traitement et de son remboursement, basé sur des procédures contrôlées par des experts cooptés.

Parmi les autres gagnants, il ne faut pas oublier le capitalisme devenu total (Jean Peyrelevade, 2005) qui ne permet pas le naufrage d’ entreprises stratégiques, trop grandes pour faire faillite et dont la dette est rachetée, monétisée par les Banques Centrales, dorénavant sous le contrôle total de la finance globale, monétisée par les Banques Centrales.

 

Big Doctor is watching you

 

Dans cette crise, le discours médical a été utilisé pour légitimer, obtenir facilement une soumission (par peur et culpabilisation, imposition de gestes barrières et de distance sociale arbitraire, définition quasi hystérique de personnes vulnérables, définition de la santé comme plus importante que l’économie réelle, le PIB) , une auto-assignation à domicile quasiment sans résistance et sans questionnement.Après le choc et la sidération obtenue sous la peur et les injonctions contradictoires ( gardez la distance, restez chez vous pour sauver les autres, évitez les transports publics, attendez l’aide de l’Etat), les dégâts apparaissent : endettement, violences conjugales liées au confinement, vulnérabilisation du travail ( à domicile, en vidéo-conférence, le job peut être délocalisé sans autre, réduit à un temps partiel, dévitalisé du lien), troubles psychiatriques : psychose de la contamination, mécanismes obsessionnels de conjuration, angoisses  diffuses, empêchement de consulter, etc..

En termes d’ingénierie sociétale, la manœuvre apparait clairement. C’est la logique de la nouvelle réalité (plus rien ne sera comme avant), la grande remise à zéro du nouveau business vert, la mise à l’écart des seniors et de leur capacité économique, la promotion du Big Pharma et de l’OMS (où Bill Gates occupe une position importante) qui impose ses normes et médications coûteuses, scientifiquement correctes.

Le changement qui s’installe n’est pas un renforcement du citoyen et de la démocratie mais la dictature des minorités, de la bien-pensance, des Big Data et des multinationales qui privatisent et s’accaparent des tâches de l’Etat. Sous le couvert de l’idéologie « arc-en-ciel » des minorités clivantes (féministes, migrants, minorités sexuelles)   masquent ce hold-up politique et financier par une guerre civile pseudo-égalitariste. L’agenda sociétal qui s’accélère : mariage pour tous, rente-pont, censure sur Internet, féminisme comptable, antiracisme hystérique, est un leurre qui divise et empêche le constat du hold-up économique et financier imposé par les multinationales et les GAFAM. Au lieu de prendre de la hauteur et d’analyser l’accélérateur délétère de changement imposé par le Covid et son management, la gauche sociétale réclame la parité homme/femme dans l’Etat-major de conduite. Si vous aviez un doute sur le fonctionnement de cette propagande, vous voyez comment y échappent les frontaliers tellement indispensables aux hôpitaux, les militants cyclistes anti-bagnole qui manifestent en grand nombre, les manifestations sur l’urgence climatique, l’urgence antiraciste (et son droit subjectif délirant à se sentir humilié), l’urgence féministe, la libre circulation des gens du voyage et les migrants illégaux. Ne sont pénalisés que ceux qui acceptent les directives au pied de la lettre. La démocratie c’est pouvoir s’exprimer, même si ça ne plaît pas aux nouveaux bien-pensants qui utilisent la panique sanitaire pour avancer leurs projets. C’est faire valoir le droit à la critique, au bons sens, au libre arbitre, à la responsabilité individuelle.

 

Dominique Baettig, ancien conseiller national, militant souverainiste

15.06.2020

 

3 commentaires

  1. Posté par antoine le

    La peur, l’émotion, etc … des fake news à haute dose, le citoyen est déboussolé !
    Les médias nous abreuvent d’information  »politiquement correct » mais qui est contre nature !
    On nous fait prendre des vessies pour des lanternes et les anti-racistes sont des RACISTES !
    Les gentilles manifestations des infirmiers tournent aux affrontements violents à cause des Antifas (extrême-gôche) qui sèment le trouble et la désolation avec l’aval du gouvernement pourri et corrompu !
    Puis on diffuse sur les réseaux sociaux la séquence coupée de l’infirmière qui est tirée par les cheveux et qui souffre. On  »oublie » de publier toute la séquence où on voit cette même infirmière lancer des projectiles sur les forces de l’ordre et faire des signes d’injures …
    Tout n’est que manipulation !
    Il faut voir tout la séquence, pas juste la fin …
    https://www.youtube.com/watch?v=itcmP-Tdx90&feature=youtu.be

  2. Posté par Bussy le

    Le meilleur moyen de mettre à genou les états et donc leurs citoyens, c’est l’endettement, et là, le Covid a fait fort ! Et on nous fait croire que les milliards tombent du ciel !
    Ce qui va suivre ressemblera beaucoup à ce qui est arrivé aux Grecs.
    Et observons l’agressivité contre le Docteur Raoult, qui d’une part fait du tort au Big Pharma et d’autre part savait quoi faire pour réagir contre le virus sans arrêter l’économie.
    Quant aux GAFAM, ils font bien sûr tous partie de domaines qui ont tourné à plein régime pendant la crise.
    Les peuples commençant à réagir contre l’immigration massive…. vite on monte en épingles une affaire de racisme qui oblige tout le monde à la fermer voire encourage ces sales blancs de souche à pleurer des larmes de crocodiles sur des gens qui volent, brutalisent, incendient, pillent…..
    Petit espoir, la dose est tellement massive et tous azimuts que ça va finir par réveiller les veaux…..

  3. Posté par Frédéric Bastiat le

    « Parmi les autres gagnants, il ne faut pas oublier le capitalisme devenu total (Jean Peyrelevade, 2005) qui ne permet pas le naufrage d’ entreprises stratégiques, trop grandes pour faire faillite et dont la dette est rachetée, monétisée par les Banques Centrales, dorénavant sous le contrôle total de la finance globale, monétisée par les Banques Centrales. »

    Là l’auteur m’a perdu.

    Le capitalisme est la doctrine du versant économique du libéralisme. Le capitalisme conceptuellement relève de deux caractéristiques: (a) la propriété privé des moyens de production, et (b) l’échange libre et volontaire des biens et services sans entraves par les tiers, entendez par des gens qui useraient de violence pour prendre, interdire l’échange, ou contraindre à l’échange de force, que ce soit à titre personnel ou par l’intermédiaire de l’état. En d’autres termes, le capitalisme repose sur le droit de disposer du capital qu’on a amassé par son travail ou ses échanges. Au sens strict c’est la liberté d’investir son capital dans des activités pour la recherche du profit.

    Pour qu’une liberté soit effective, il faut qu’elle soit protégée. Corollairement, le capitalisme implique donc (c) la protection de la propriété ; et par extension (d) un état réduit dont les pouvoirs d’interférence sont limités au strict nécessaire pour assurer les tâches régaliennes, la principale étant la protection des personnes et des biens, donc de la propriété. En effet, s’il n’y a de protection de la propriété, il ne peut pas y avoir de libre jouissance de son capital.
    En d’autres termes, le capitalisme ce n’est pas juste l’existence d’une propriété privée, c’est aussi sa protection contre les interférences de l’état. S’il n’y a pas de liberté de disposer de son capital sans être spolié par des tiers, ergo s’il n’y a pas de protection de la propriété, alors il n’y a pas de capitalisme possible. Quand les rois au moyen-âge étaient propriétaires des trois quart de leur pays, c’était de la propriété privée. L’état -ou l’équivalent féodal- leur appartenait. Je n’oserais pourtant pas parler de capitalisme, puisque les rois pouvaient disposer du bien et même de la vie de quiconque comme ils l’entendaient.

    Le corporatisme encadré par l’état auquel on assiste et que décrit l’auteur du texte, c’est du fascisme, pas du capitalisme. « Le fascisme est le système de gouvernement qui cartelise le secteur privé, planifie l’économie en vue de subventionner les producteurs, exalte l’État policier comme source de l’ordre, nie les droits et les libertés fondamentales des individus, et fait de l’exécutif le maître sans bornes de la société. » a écrit si justement Llewellyn H. Rockwell.

    Partout en occident, on est beaucoup plus proche de ce qui relève de la doctrine fasciste de l’économie, où prétendument pour l’intérêt général l’état décide des gagnants et des perdants, dicte aux entreprises ce qu’elles peuvent faire ou pas, ponctionne et réglemente ad nauseam celles dans lesquelles il ne voit aucun intérêt, et renfloue avec l’argent du contribuable celles qu’il souhaite sauver. Quand on en est arrivé comme ce printemps : à ce que l’état décide de quel type d’activité est nécessaire ou pas, et qu’il puisse faire fermer complètement toute activité économique sur de simples décisions exécutives ; ou à ce que l’état puisse distribuer à peu près l’équivalent de la recette fiscale annuelle pour renflouer ceux qu’il veut; ou même à ce qu’il puisse utiliser la banque centrale et la planche à billet pour racheter massivement les dettes d’état ou les titres des entreprises ; c’est qu’il n’y a plus rien de capitaliste dans le système, mais qu’il y a tout du fascisme. Mussolini en a rêvé, l’occident l’a fait. Si cet étatisme effréné c’est du capitalisme, c’est qu’on attribue pas du tout le même sens aux mots. A ce point c’est qu’on ne parle même plus la même langue.

    Et là je prends peur. Si même très à droite, on commence à décrire cela comme du capitalisme alors que c’est clairement du fascisme, c’est qu’on s’est sérieusement fait influencer par la doctrine et l’agenda de la gauche. D’ordinaire c’est eux qui véhiculent en toute mauvaise foi ce genre de représentation du capitalisme sous la forme de propagande, et qui l’accusent d’être très exactement ce qu’ils ont tendance à mettre en place. Quand on en est arrivé à ce point de contrôle et de décision arbitraires centralisée par les instances étatiques, de parler de capitalisme (et donc de libre échange) qui est devenu total, c’est comme de dire que le très libertin conte de Rochester mort de la syphilis c’est l’équivalent des bonnes manières de la prude baronne Nadine de Rotschild. Si même à l’UDC le discours commence à suivre les conceptualisations mensongères et le narratif de la gauche, c’est que tout est perdu. Votre solution aux défauts du trop d’interventionnisme, c’est quoi ? Plus d’interventionnisme pour réduire encore plus le capitalisme et le libre-échange? Bon courage pour obtenir un résultat différent que le même mais en plus prononcé.

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