Au Vatican les langues se délient concernant le pape

Michel Garroté
Politologue, blogueur


Pape-François-1


Le National Geographic a mis en ligne son article vedette d'août 2015 sur le Pape François : Will the Pope change the Vatican ? Or will the Vatican change the Pope ? La valeur de l'article dérive des extraits d'interviews avec les amis proches du cercle du Pape. Ils clarifient ses plans et sa stratégie pour l'avenir de l'Église. Tout aussi importantes sont les affirmations que le Pape François, loin d'être spontané et naïf, planifie soigneusement les choses qu'il dit et fait. Du Synode pour la Famille, au célibat clérical, à l'attitude du Pape à l'égard de l'homosexualité, émerge le tableau clair d'une papauté qui, sans chercher explicitement à changer la doctrine, vise à une très réelle révolution à l'intérieur de l'Église. Ci-après, quelques points de vue et révélations sur le pouvoir du pape François et sur le contrôle indéniable qu'il exerce à l'intérieur du Vatican (extraits adaptés ; voir les trois liens vers sources en bas de page).

Lorsque Federico Wals - qui a été durant plusieurs années attaché de presse de Bergoglio - est venu de Buenos Aires à Rome l'an dernier pour voir le pape, il a d'abord rendu visite au Père Federico Lombardi, le fonctionnaire depuis longtemps responsable de la communication du Vatican et dont le job est un reflet de celui de Wals, quoique à une échelle bien supérieure. "Alors, Père - a demandé l'Argentin - comment vous sentez-vous avec mon ancien patron?". S'efforçant de sourire, Lombardi a répondu "Désorienté".

Lombardi a été le porte-parole de Benoît, auparavant connu comme Joseph Ratzinger, un homme de précision germanique. "Sortant d'une rencontre avec un leader mondial, l’ancien pape, m’aurait immédiatement livré un résumé incisif", me dit Lombardi avec une nostalgie manifeste : "C'était incroyable. Benoît était tellement clair. Il disait: « Nous avons parlé de ces sujets, je suis d'accord sur ces points, je discuterais ces autres points, l'objectif de notre prochaine rencontre sera celui-ci » - en deux minutes je connaissais parfaitement quels étaient les contenus. Avec François – « C'est un homme avisé ; il a eu des expériences intéressantes ». Avec un petit rire d’impuissance, Lombardi ajoute: "La diplomatie pour François n'est pas tellement une question de stratégie, mais plutôt, « J'ai rencontré telle personne, maintenant nous avons un rapport personnel, nous allons faire du bon travail pour les gens et l'Eglise ».

Assis dans une petite salle de conférences de l'immeuble de Radio Vatican, à deux pas du Tibre, le porte-parole du pape explique la nouvelle philosophie du Vatican. Lombardi porte un costume de clergyman froissé qui s'accorde avec sa mine de perplexité lasse. "Personne ne sait quoi que ce soit de ce qu'il fait", dit Lombardi. "Son secrétaire personnel ne le sait même pas. Je dois me renseigner. Une personne connaît une partie de son programme, une autre en connaît l'autre partie". Pour essayer de deviner les allées et venues de ce pape de 78 ans, l’intermédiaire le plus proche des responsables du Vatican était le Cardinal Pietro Parolin, le secrétaire d'État de François, ancien diplomate fort respecté et, ce qui est important, qui a la confiance de son patron, selon l'avis de Wals, "parce que il n'est pas trop ambitieux, et le pape le sait. C'est une qualité fondamentale pour le pape. "En même temps, François a réduit considérablement les pouvoirs du Secrétaire d'Etat, en particulier pour ce qui concerne les finances du Vatican. "Le problème avec cela," dit Lombardi, "est que la structure de la Curie n'est plus claire. Le processus est en cours, et personne ne sait ce que ce sera à la fin. Le Secrétaire d'Etat n'est pas centralisé, et le pape a beaucoup de relations qui sont gérées par lui seul, sans aucune médiation". Mettant vaillamment en avant le bon côté, le porte-parole du Vatican ajoute, "Dans un sens, c'est positif, car dans le passé il y a eu des critiques sur le fait que quelqu'un avait trop de pouvoir sur le pape. Ils ne peuvent pas dire que c'est le cas maintenant".

"Je pense que nous n'avons pas encore vu les vrais changements", affirme Ramiro de la Serna, un prêtre franciscain basé à Buenos Aires, qui a connu le pape pendant plus de 30 ans". Et je pense aussi que nous n'avons pas encore vu la vraie résistance". Les responsables du Vatican sont encore en train de prendre la mesure de l'homme. Il serait tentant pour eux de considérer les réactions franches du pape comme une preuve qu'il est une créature d'instinct pur. Selon Lombardi, les gestes si commentés de François lors de son voyage au Proche Orient sont "totalement spontanés".

Chaque mot de lui seront analysés pour leur charge symbolique. Cette prudence est totalement conforme au Jorge Bergoglio connu de ses amis argentins, qui se moquent de l'idée qu'il serait naïf. Ils le décrivent comme un "joueur d'échecs", quelqu'un dont chaque journée est "parfaitement organisée", où "chaque étape a été réfléchie". Le même Bergoglio a raconté il y a des années aux journalistes Francesca Ambrogetti et Sergio Rubin qu'il suit rarement ses impulsions, car "la première réponse qui me vient est généralement mauvaise."

Selon Wals, son ancien attaché de presse, l'entrée prudente de Bergoglio dans la papauté n'est pas du tout surprenante. Elle a en effet été préfigurée par la manière avec laquelle il a quitté son office précédent. Sachant qu'il y avait une chance que le conclave l’élise - après tout, il avait été le concurrent de Ratzinger après la mort de Jean-Paul II en 2005 - l'archevêque partit pour Rome, affirme Wals, "ayant achevé toute la correspondance, les comptes en ordre, tout en parfait état. Et le soir avant son départ il a appelé juste pour passer en revue tous les détails du bureau avec moi, et aussi pour me donner des conseils pour mon avenir, comme quelqu'un qui savait que peut-être il allait partir pour de bon".

Et bien qu'il soit parti pour de bon, et en dépit de la sérénité qu'il affiche, François a toutefois abordé ses nouvelles responsabilités avec une gravité tempérée pas son auto-dérision caractéristique. Il disait l'an dernier à un ancien étudiant, l'écrivain argentin Jorge Milia, "J'ai continué à chercher dans la bibliothèque de Benoît, mais je n'ai pas trouvé un manuel de l'utilisateur. Ainsi je me débrouille pour gérer au mieux".

"Le Cardinal Bergoglio était au départ inconnu à tous ceux qui étaient réunis ici", dit le Cardinal Turkson. "Mais après il a fait un discours - c'était une sorte de manifeste à lui. Il a recommandé à ceux d’entre nous qui étaient là de réfléchir à l'Église qui va vers la périphérie, pas juste dans le sens géographique mais dans le sens de la périphérie de l'existence humaine. Selon lui l'Évangile nous invite tous à avoir cette sorte de sensibilité. C'était sa contribution. Il a apporté une sorte de fraîcheur à l'exercice de l'accueil pastoral, une expérience différente du prendre soin du peuple de Dieu". En outre, le Synode préliminaire pour la Famille que François a convoqué en octobre dernier n'a pas produit de grands changements doctrinaux, ce qui a calmé les catholiques conservateurs qui avaient craint justement cela.

Mais le vrai Synode de cet octobre pourrait avoir une issue différente. Sur la question de lever l'interdiction à la Communion pour les catholiques divorcés dont le mariage n'a pas été annulé, Scannone, ancien professeur et ami du pape, rapporte: "Il m'a dit, 'Je veux écouter tout le monde'. Il attendra le second synode, et il écoutera tout le monde, mais il est certainement ouvert au changement". De même Saracco, le pasteur pentecôtiste, a discuté avec le pape de la possibilité de supprimer le célibat comme une obligation pour les prêtres. "S'il peut survivre aux pressions de l'Eglise aujourd'hui et aux résultats du Synode sur la Famille d'octobre - affirme-t-il – je pense après tout qu’il sera prêt pour parler du célibat". Quand je demande si le pape lui a dit cela ou s'il suit son intuition, Saracco sourit et dit : "C'est plus qu'une intuition".

Telle serait la mission du pape : allumer une révolution dans le Vatican et à l'extérieur de ses murs, sans renverser un tas de préceptes de longue date. "Il ne va pas changer la doctrine", insiste de la Serna, son ami argentin. "Ce qu'il fera, ce sera de ramener l'Eglise à sa vraie doctrine, celle qu'elle a oubliée, celle qui remet l'homme au centre. Pendant trop longtemps l'Eglise a mis le péché au centre. En ramenant au centre la souffrance de l'homme, et sa relation avec Dieu, ces attitudes dures envers l'homosexualité, le divorce et autres choses commenceront à changer" (fin des extraits adaptés ; voir les trois liens vers sources en bas de page).

Michel Garroté, 24 juillet 2015

http://ngm.nationalgeographic.com/2015/08/vatican/draper-text

http://rorate-caeli.blogspot.com/2015/07/a-pope-who-knows-and-carefully-plans.html

http://benoit-et-moi.fr/2015-II/actualite/le-pape-qui-va-changer-leglise.html

   

10 commentaires

  1. Posté par Antonio Giovanni le

    Quand Saint Augustin a inventé le péché originel , il croyait résoudre une contradiction entre Dieu bon et Dieu impitoyable à sa créature ; on n’a pas avancé depuis, mais l’idée a seule fait fortune et occupe ceux qui pensent résoudre la quadrature théologique… ce n’est évidemment pas un dogme, ni ne compte au Credo…

  2. Posté par Marker le

    @P.H.Reymond

    Le péché originel est de vouloir superposer son propre bien par-dessus le Bien.
    La désobéissance est le moyen et pas la finalité.

    Le livre de la Genèse raconte l’histoire de la Femme qui symbolise le côté psychique de l’homme ou son âme, séduite par ce qui lui parait précieux et désirable pour acquérir l’intelligence, (Gn 3,6) sauf qu’il s’agit de l’intelligence psychique et animale.

    L’homme qui est le récipiendaire du Souffle divin. Lui et son âme (son pychisme, son animalité, ses instincts, ses affects, etc…) se laisse entraîner à désirer ce qu’il est déjà, mais n’en a (peut-être) pas conscience.

    Le péché originel, n’est pas temporel, mais est la racine de tous les maux humains : le désir pour soi et en soi.

    Quand les hommes descendent au-dessous du niveau animal c’est qu’ils ont fait de leurs instincts, une idéologie, une morale…

    Les conséquences sont logiques, et elles sont devenues si apparentes qu’elles crèvent les yeux. Leurs yeux s’ouvrent et voient la supercherie de leur mental menteur, le Serpent.
    Ce qui arrive à la fin, c’est la crise ou le jugement (même étymologie)

    Le Christ a réparé l’Anthropos, en ne cédant pas à la tentation du pouvoir, de la gloire et des richesses humaines.
    C’est en cela qu’il a obéit à sa nature divine, il est le premier, le Prototype de l’homme nouveau, le nouvel Adam…

  3. Posté par Ave Verum le

    100% d’accord avec MF !
    Indigestion générale et absolue de Pierre-Henri Reymond!
    Gardez vos nerfs, ne le lisez plus!

  4. Posté par MF le

    Et moi je dis que la petitesse des arguments de Pierre Henri Raymond et son égo démesuré, sans oublier qu’il fait son intéressant en étalant sa vulgarité me commande de n’avoir pas davantage de temps a lui consacrer.

  5. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Dites, MF, vous avez déjà vu un type (vous par exemple) baiser parce que c’est écrit dans la bible? Vous a-t-on obligé à faire des gosses, pour autant que vous soyez père? Quant à ne pas en faire, l’achat d’une Porsche à crédit peut-être un motif plus puissant que la crainte de la surpopulation. Ceci dit, quoi-donc vous a fait réagir au point de convoquer la charité chrétienne pour ne pas me vomir dessus? Je parie qu’à partir de « meute » vous n’étiez plus capable de me lire. Relisez-donc.

  6. Posté par MF le

    @Pierre-Henri Reymond
    Donc vous faites partie des autruches qui prétendent que tout ce qui les contrarient n’est pas la réalité. Je note pour ma part simplement que la tradition biblique est porteuse d’une injonction calamiteuse menaçant l’avenir de l’humanité. La loi naturelle sait justement très bien réguler ses créatures…hormis l’être humain qui s’en est écarté! Je n’en fais nulle gorge chaude, scandale ou meute indignée.
    Libre a vous de défendre vos bondieuseries, mais mettez y au moins un soupçon de cohérence parceque là c’est a se demander ce que vous avez fumé! Et je ne relèverai pas le reste, par charité chrétienne!

  7. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Un propos de MF est représentatif des limites de l’information! Des limites constituées par son incapacité à mesurer la petitesse de son appréhension du réel! Elle fait gorge chaude d’un fait, l’érige en scandale, et la meute suit, indignée!
    Ainsi, il faut en finir avec « croissez et multipliez », qui est une scandaleuse injonction. D’emblée vous pouvez constater que nombreux sont ceux qui ont la prétention de faire mieux, disons que Dieu. Ce qui semble facile puisque l’esprit qui se prétend rationnel n’a aucune preuve de Son (la majuscule n’a rien de révérencieux, elle est là seulement pour signaler de qui il s’agit) intervention dans le cours des choses. Souvenons-nous que TOUS ceux qui se sont cru, dur comme fer, capable de faire mieux, on dérivé vers la tyrannie. On peut chiffrer la quantité d’ivraie qu’ils ont arraché de leurs champs, détruisant en même temps les épis porteurs de grains. Comme quoi la parabole est valable même pour un temps où on peut mettre le cochon dans une armoire frigorifique. Vous me suivez? Je poursuis. Par les temps qui courent le semeur de la parabole est immédiatement viré! En effet, il faut en avoir une couche pour semer sur un chemin fréquenté.
    Mais revenons à « croissez et multipliez »! Ces trois mots soulignent que tous on vu « faites l’amour pas la guerre », autrement dit, une affaire de galipettes! A jeter à la poubelle! Si vous y tenez, accrochez-vous y! Mais ce n’est pas ce genre de bouée qui sauve du déluge.
    Un petit coup de pouce? OK. Alors sachez que cette fameuse injonction a aussi été adressée aux cétacés, aux êtres animés qui se meuvent dans les eaux, à tout ce qui vole…! Heureusement, dira-t-on, qu’on bouffe les poissons, sinon il n’y aurait plus de place pour l’eau. Alors pourquoi pas l’anthropophagie? Si c’était le cas, gageons que nous ne tarderions pas à élever des sous-hommes en batterie.
    Pour ne pas conclure j’invite MF à peser une de ses défécation. A multiplier ce poids par un nombre moyen d’années, en tenant compte qu’il varie de la naissance à la mort. Qu’il multiplie ensuite le résultat par 7 milliards, puis par un nombre d’années suffisant pour inclure la descente du singe en l’homme. Ensuite, compte tenu d’une densité moyenne, calculer le volume. Et constater, effaré, que nous sommes dans la merde jusqu’au cou, et même au dessus du sommet de l’Everest.

  8. Posté par MF le

    Je pense qu’au delà de la famille, le Pape a une responsabilité politique et qu’il est urgent de révoquer le « croissez et multipliez-vous » du créateur biblique pour cause de surpopulation.
    De gré ou de force, si possible en respectant un périmètre pour chaque population et en cessant de s’illusionner sur la vertu d’un vain métissage qui ne fait que multiplier les difficultés.
    Il reste en effet, au niveau mondial, à tordre le cou au monstrueux « croissez et multipliez vous » biblique que personne ne veux regarder en face sinon avec des arrières pensées malhonnêtes comme celles des musulmans ou d »ex-colonisés qui veulent se venger en colonisant à leur tour jusqu’à l’anéantissement ceux qu’ils haïssent et qui pourtant les font vivre. Comme si cela ne suffisait pas, voilà en effet qu’une épidémie, profitant de la mauvaise santé de l’humanité pour se développer, nous ravale à la plus méprisable et la plus primitive des idéologies…l’univers abject de mahomet. Celle qui nous ravale à une mentalité ne valant sans doute pas même celle de ces néolithiques inventeurs de ce patriarcat autoritaire et d’une idole à l’image de leurs potentats. Promotrice d’une société aussi liberticide que celle des forces de l’Axe, avec en plus le crétinisme pour dogme et le crime comme règle ordinaire de vie sociale. Andouilles soixantes-huitardes et socialopes, réveillez-vous! Cessez de jouer les Big Other et de faire le jeu de ceux qui veulent détruire une liberté qu’ils haïssent ou veulent une égalité qui s’appelle injustice! Et le bonheur n’est pas dans la surpopulation, la vraie fraternité n’est pas générée par la foule.

  9. Posté par Anne Lauwaert le

    N’oublions pas que Bergoglio est un jésuite. Il me rappelle une petite histoire qui date des années 60.
    Une grosse BMW refuse la priorité à une petite 2CV et l’écrabouille. Il en sort un père franciscain complètement hagard tandis que de la BMW sort un jésuite paternellement souriant qui dit au franciscain pendant qu’ils attendent l’arrivée de la police “Mon cher ami vous voilà bien secoué, mais attendez j’ai là un petit calvados qui va vous retaper” Il lui en sert un p’tit godet et puis un deuxième et au bout du troisième le franciscain demande au jésuite “Mais vous mon père vous n’en buvez pas un p’tit coup?” ce à quoi le jésuite répond: “Ah, non, non, moi, jamais avant la prise de sang…”

  10. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Une fois de plus je demande à l’auteur de distinguer clairement les propos qu’il reproduit de leur introduction et de ses propres commentaires.
    Ceci écrit, je relève le fait que l’église, qui avait mis le péché au centre, y remet l’homme et ses souffrances. C’est mal barré. D’abord cela rappelle, étrangement, « l’élève au centre ».
    Ensuite, je le rappelle de mémoire, que si « le péché est la transgression de la loi », « la loi a été donnée à cause du péché ». Ce qui est confirmé par « la loi n’est pas pour le juste ». Si nous continuons dans la foulée, nous arrivons à « par un seul homme le péché est entré dans le monde » (il y avait donc un monde). Or quelle est l’acception quasi millénaire de ce péché originel? La désobéissance! Cette acception a conduit aux principes de la pédagogie noire, mise ne évidence par Alice Miller dans, par exemple, « C’est pour ton bien ». Mais ce n’est pas si simple que cela, et c’est beaucoup plus simple.
    Je ne vous raconte pas cela pour donner des explications! Mais juste pour qu’une petite puce vous gratte l’oreille, afin qu’elle soit en éveil. Le reste viendra en son temps.
    Mais voici un petit indice. admettons que le péché « originel » soit la désobéissance. Mais alors qui voit la relation entre le fait de manger du fruit de l’arbre, alors que c’était la consommation l’arbre qui était prohibée, et les conséquence de cet acte?

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