Des frictions au PS: si jeunesse savait, si vieillesse pouvait!

Thomas Mazzone
Enseignant, écrivain

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Anciennement ‘co-présidente’ de la jeunesse socialiste genevoise, conseillère municipale en Ville de Genève pour le PS, Olga Baranova se permet d’insulter le bon sens de son collègue socialiste Rudolf Strahm. En effet, une nouvelle génération de filières ayant envahi le cadre de l’université, on ne sait pas très bien quelles sont les perspectives d’avenir d’une telle politique. La grande fête estudiantine bat son plein, mais les acquis se désagrègent. Se sentant ouvertement visée, l’élève en ‘sciences PO’, filière souvent considérée par la droite radicale comme école de propagande gauchiste, décide de laisser de côté l’élégance et l’argumentation au profit d’une attaque un peu lâche et hystérique sur Facebook. Espérons que cette jeunesse rétrograde, accrochée aux prétendus acquis de 1968, avec pour seul projet politique, un contresens philosophique - “Il est interdit d’interdire!” - , soit peu représentative de la génération qui s’apprête à affronter un avenir s’annonçant plutôt sombre.

Thomas Mazzone, le 10 août 2014

12 commentaires

  1. Posté par Ueli Davel le

    Oui, Comme le tonitruant Bastia Frederic.
    Pierre Dac, éminent philosophe ne disait-il pas  » parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs de ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir », coco.
    De quelle liberté parles-tu coco, la tienne ou celles des autres?
    Ta prose dont tu est si fière semble t-il, n’est qu’un pet dans l’ocean, coco.
    Avec toute mon inamitié non rentenue, bien á toi coco

  2. Posté par Frederci Bastiat le

    @Ueli Davel
    « Basta Frederic! Vous mangez à tous les râteliers, un vrai opportuniste, une girouette mais c’est votre gauche/droit, c’est votre marque! »

    Si j’explicite le fonde de ta tirade, tes arguments sont au nombre de deux. Le premier avec un tonitruant « basta », s’apparente à une volonté de censure parce que tu supportes mal de prendre comme une gifle la vérité d’un autre qui n’est pas prisonnier du même carcan mental que toi. le second est une attaque ad personam, consistant à dire que l’autre est une girouette et un opportuniste, comme si en lui attribuant par cet artifice une connotation négative ou péjorative tu allais gagner quoi que ce soit dans le débat. C’est court coco, c’est même intellectuellement très faible. Tu viens d’utiuliser les deux outils principaux de la panoplie de rhétorique du gauchiste. Si nous n’étions pas sur « les observateurs » j’aurai pu me tromper et penser que tu es bien-pensant socialiste.

    Manger à tous les râteliers ça consiste à changer de principe quand change le contenu. C’est exactement ce que font les partis politiques de droite comme de gauche. Il en arrivent même à utiliser sur certains contenus des arguments qu’ils réfutent ou feignent de ne pas comprendre sur d’autres. Par exemple les socialistes et les verts qui veulent des taxes incitatives pour changer les comportements mais qui tombent des nues lorsqu’on leur explique qu’au-delà d’un certain seuil d’impôt, augmenter à la marge le taux décourage l’activité économique et fini même par réduire la recette. Ou l’UDC qui souhaite extraire le remboursement de l’avortement de l’assurance maladie en invoquant le droit à ne pas financer de force quelque chose que leur morale réprouve et qui regardent ébahis celui qui refuse de payer des allocations familiales aux autres parce qu’il n’adhère pas à la conception traditionnelle de la famille et que sa philosophie de vie consiste à faire d’autres choix de vie. Des exemples comme ceux-là je peux t’en écrire une encyclopédie tant le discours politique moderne se résume à faire le grand écart entre des principes contradictoires. Les girouettes, c’est tous ces gens comme toi, qui votent toujours d’un côté de l’échiquier politique alors que sur des contenus différents cela implique d’adopter simultanément des principes complètement inconciliables.

    Moi, je ne mange qu’à un seul râtelier: c’est celui de la liberté. Moi, il n’y a qu’un principe qui m’anime et je n’en change pas au gré des contenus. Par opposition aux gens comme toi, les gens comme moi ont un avantage intellectuellement: c’est la cohérence car le principe qui détermine les prises de position est toujours le même. C’est d’autant plus ridicule de prétendre que je suis une girouette. Si tu ne comprends rien à mon discours au point de penser que je suis une girouette, ça ne dénote qu’une chose: tu n’arrives pas à raisonner au niveau des principes sous-jacents indépendamment des contenus ou des personnes.

    Le seul râtelier auquel je mange, c’est celui des textes de Vittoria, Suarez, De las Casas, Locke, De Wolf, Puffendrof, Becharria, Kant, Smith, Hume, , Condillac, Turgot, Lord Acton, Stuart Mill, Franklin, Jefferson, Bastiat, Tocqueville, Constant, Molinari, Pareto, Menger, Bohm-Baverk, Von Mises, Nozick, Röpke, Eucken, Rand, Hayek, Schumpeter, Friedman, Coase, Aron, Buchanan, Stiegler, Hoppe, Rothbard, etc…etc…etc….

    Puisque les gens comme toi sont sensibles à l’argument d’autorité, en voici un: comme je ne fais que répéter le discours des plus grands philosophes politiques et des plus grands économistes de ces quelques derniers siècles, c’est eux que tu accuses de manque de cohérence et d’opportunisme intellectuel lorsque tu dis que je suis une girouette. Commence par aller lire ne serait que le tiers d’entre eux, déjà ça te permettra de comprendre les principes qui ont fondé le système dans lequel tu vis aujourd’hui, et surtout coco, après revient nous dire si je suis une girouette.

  3. Posté par Ueli Davel le

    Basta Frederic! Vous mangez à tous les râteliers, un vrai opportuniste, une girouette mais c’est votre gauche/droit, c’est votre marque!
    Votre « coco » est vraiment le point sur le i. Là vous êtes impressionant….

  4. Posté par Frederic Bastiat le

    @Pascal Legendre:

    Tu me comprends très mal. Ce n’est pas parce que j’appouvre telle ou telle position d’une personne que cela veuille dire que j’approuve le reste de ce que cette personne dise ni même que j’apprécie la personne. Réciproquement, ce n’est pas parce que j’éxècre le plus souvent les positions d’une personne que je devrais en conséquence être en désaccord avec elle quoi qu’elle dise.
    Je considère toujours les positions indépendamment de qui les énonce. Peu m’importe la source de l’idée, c’est l’idée qui compte. Si c’était Lénine qui avait fondé l’association dont tu fais mention, ça ne changerait rien à mon propre positionnement. Hitler aimait Wagner, dois-je détester Wagner pour cette raison? Ce sont les imbéciles qui fonctionnent avec ce genre d’heuristiques qui voudraient qu’il faut constamment être en désaccord ou en accord avec une personne particulière. Ce n’est pas mon cas, et je t’invite à en changer parce qu’être sensible à la source c’est une règle de décision adoptée par les imbéciles conformistes qui ne traitent pas le fond. C’est d’ailleurs pour cela que je suis devenu libertarien et que je ne me laisse pas enfermer dans un carcan droite/gauche classique.

    Ma patrie est là où est la liberté disait un des père fondateur américain. C’est ma devise. La seule position que tu trouveras récurrente chez moi, c’est dans la défense de la liberté. Ainsi, tu me trouveras contre les musulmans pour défendre la liberté des autres de consommer du porc et avec eux lorsqu’il s’agit de leur liberté de porter le voile. Je suis athée, pourtant, si tu me trouveras contre les catholiques qui veulent organiser la société selon leur morale et contraindre de ce fait les autres, tu me trouveras aussi avec eux contre les femen qui désacralisent leurs églises.

    Une petite phrase de Frédéric Bastiat, le vrai, que tu devrais méditer si tu veux comprendre mes propos et surtout mes positionnements: « J’ai voté avec la droite contre la gauche, quand il s’est agi de résister au débordement des fausses idées populaires. J’ai voté avec la gauche contre la droite quand les griefs légitimes de la classe pauvre et souffrante ont été méconnus. »

    D’autres commentaires coco?

  5. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Chère Olga, assurément experte en droits, vous m’envoyez, amicalement il est vrai, me faire foutre. Forte que vous êtes du droit de voir reconnus vos talents en sciences politiques sans la moindre contestation. Vous m’enjoignez d’aller me faire foutre, à l’impératif. Ce faisant vous me refusez un droit que pourtant vous défendez, permettez-moi d’en être certain. Car enfin, ce que l’on impose est-il un droit? Ou serait-ce un devoir? Commencez-vous à comprendre, chère Olga?
    Ce n’est pas tout! Car « se faire foutre »(au sens « propre ») exige un partenaire, et un partenaire consentant. Au même titre que « se faire mettre ». Me reprocherez-vous de sombrer dans la vulgarité? Je vous dirais que je descend à votre niveau et que qui peut beaucoup peut peu.
    Vous dirais-je encore que, cédant à votre péremptoire invitation, j’aille me faire foutre, et qu’en revenant je vous retrouve au contour? Où vos dispositions ne manqueront pas de vous conduire.

  6. Posté par Ueli Davel le

    Frederic Bastiat, comme vous avez raison. Votre conclusion est si vrai. Assez de ces parasites qui font des études au forceps. Le plus grave, comment peut on élire une telle nulité?

  7. Posté par Frederic Bastiat le

    Chère Olga Baranova,
    Mutais mutandis, je suis désolé de vous embêter avec ma petite entreprise de futur employeur première génération peu encline à employer les étudiants sortant de science PO qui ne me sont d’aucune utilité. Je m’excuse également d’engager qui me convient et de ne pas engager qui ne me convient pas sans vous consulter.

    Même si vous avez certainement raison concernant la nécessité de laisser les gens libres de choisir leurs filières d’étude, vous vous abaissez à prétendre que les conséquences de vos choix vont devoir être assumés par d’autres notamment au travers de l’assurance chômage sur le dos de ceux qui travailleront puis au travers de l’hospice générale financée sur le dos des contribuables comme moi. Et dans ce sens là, que vous soyez citoyenne ou pas, je n’ai qu’une chose à vous dire, allez vous faire foutre.
    Amicalement,
    Un entrepreneur

  8. Posté par Géo le

    Pathétique, oui, mais comme 995% de ses contemporains étudiants. Génération « crétin », en quelque sorte…

  9. Posté par Ueli Davel le

    Elle remonte le temps, on va arriver au stalinisme, introduction du marteau marteau et de l’enclume sur le drapeau genevois. D’ou c’est qu’elle vient la Dame, sont accent vient il du valais ou de la rive, bien sûr gauche du Rhône. Et dire que des genevois votent pour une sale… (elle en est fière)!!! Le tiers monde guette Geenéééeeeve, domage une si belle ville!

  10. Posté par Caïus Maximus le

    Olga pourra exprimer toute sa compassion à la classe laborieuse lorsqu’elle terminera ses études inutiles: non pas une pioche à la main mais comme serveuse dans un bar.

  11. Posté par Böse Birgitt le

    Consternant de constater que des réactions épidermiques se multiplient parmi des gens sensés avoir une once de réflexion. Gravissime. La gauche n’est plus que le parti des secundos ou des invités… qui défend nos ouvriers et nos paysans ?

  12. Posté par john Simpson le

    Merci pour cet article. Cette Olga Baranova est pathétique…

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