Eclairage UW: les professeurs d’université sont tous de gauche

… ou presque.

Professeur honoraire de l'université de Genève et rédacteur en chef du site lesObservateurs.ch, Uli Windisch réagit à l'actualité.

L'avènement du populisme serait une conséquence de ce que la gauche s'est détournée des besoins des classes populaires.

"Il faut être très clair, il en va des milieux de la recherche, je dis bien en sciences sociales et politiques et humaines, comme dans les médias: une large majorité de personnes politiquement correctes et de gauche."

 

Eclairage UW, les Observateurs, 20.02.2014

13 commentaires

  1. Posté par Jeuneétudiant le

    Tout a fait d’accord avec ce sociologue, cela me fait plaisir d’entendre cela de la part d’un prof. J’ai moi même relevé durant mon parcours universitaire des problèmes liés à une orientation des facultés (notamment en migration, sociologie, géographie, démographie). Mon esprit critique ne fut étonnement pas du tout apprécié, mes notes se sont laisser ressentir, et même mes années supplémentaires suite à de grandes déceptions dans certaines des branches citées plus haut. J’ ai donc eut le temps de relever ( certes après des lectures mais bien trop souvent en dehors des bibliographie proposées) un déni important au niveau théorique, un déni selon moi de tout un pan du marxiste dont celui de Harvey (D’ailleurs complètement ignoré dans le fameux dictionnaire de Levy. Je relève plus généralement dans ces approches un constructivisme (avec une tendance au nihilisme) emprunt d’un déterminisme technique ( stimulus- réponse de pavlov) à la sauce Mc Luhan qui prophétisa le monde globale. Le comble selon moi, c’est qu’avec ces théories de gauchistes, il serait très facile d’aborder le rôle de diffusion des modèles par l’institution, nos universités, nos professeurs.

  2. Posté par dominique degoumois le

    je viens d’écouter à la radio, dans *A vois nue* Françoise Chandernagor, elle se plaint de l’attitude de certains politiciens, dont Taubira, qui tentent de réécrire l’histoire, pour la rendre plus lisse, moins dérangeante, à écouter dans les archives de France Culture toute cette semaine! Ces propos sont sans appelle, *on veut manipuler l’histoire*!

  3. Posté par dominique degoumois le

    populiste à droite et démagogue à gauche! On ne fume plus de gauloises, dans les cafés genevois depuis bien longtemps!

  4. Posté par dominique degoumois le

    Une multitudes de recherches ne seront jamais faites en sociologie par exemple, par peur du non politiquement correcte, et pas pression de la direction de ce département! Le français parlé en banlieue, le fameux parlé *racaille* qui a fait ou qui osera faire une étude dessus? Personne! Sur youtube Je tombe sur une vidéo du rappeur mysa, qui insulte d’autres rappeurs! je n’ose même pas prononcer ici tout ce qu’il dit dans sa chanson, tellement c’est incorrecte politiquement! Pourquoi peut il le dire lui et pas moi?

  5. Posté par Eleonore le

    Déformez les propos des autres, Vincent, c’est ça qu’on vous enseigne dès que vous n’êtes pas d’accords ? Ce que ça me fait qu’ils soient presque tous de gauche ? A moi, personnellement, rien. Mais ça me gonfle qu’ils donnent des leçons, une fois les bancs de l’université derrière, à travers les médias. Voilà. ça me dérange. Qu’ils fassent du lavage de cerveau, pas tous heureusement, à l’intérieur des établissements grand bien leur fasse, ils en ont le droit, on est en démocratie.
    Par contre, que les médias les prennent chaque fois en référence, eux ou leurs anciens élèves, ça c’est plus que rageant ! Il y a d’autres classes, justement à qui la presse ne donne quasiment jamais la parole sur les grandes questions politiques nationales ou fédérales. Comme si seul l’avis des pseudo-élites auto-proclamées compte. Stop.
    Le boulanger, le pharmacien, l’ouvrier, la caissière, bref, les travailleurs de tous les secteurs devraient pouvoir avoir leur mot à dire. Avec vos sarcasmes Vincent, de nouveau cette attitude hautaine, la même que certains de nos dirigeants et ceux de Bruxelles qui aimeraient tellement fermer la bouche (pour être polie) de la population qui n’a pas toujours raison.
    Les observateurs.ch ne fait pas le poids, face à l’oligarchie médiatique de la presse papier. Rassurez-vous, vos lectures, l’Hebdo, le Matin ou le 20 minutes, le Temps ont plus d’impacte sur les gens qui sont arrosés tous les jours de leurs articles politiques de votre orientations ainsi que de vos professeurs , que ce site….. Mais cela ne suffit pas toujours à faire gagner des élections. Car le reste de la population vit, elle, des choses différentes…..

  6. Posté par Vincent von Siebenthal le

    Erratum: ne s’en laissent pas conter (et non compter 😉

  7. Posté par Vincent von Siebenthal le

    Félicitations Mme (Mlle ?) Eléonore, pour votre franchise et la fougue avec laquelle vous défendez la pensée unique, consistant à dire qu’en Suisse, il n’y a que deux catégories de personnes: « l’élite », par définition arrogante, coupée des classes populaires, qu’il s’agit a priori de faire taire, ou du moins de ne pas écouter, et le bon « peuple », les pieds sur terre et la tête sur les épaules, qui a toujours raison, en toutes circonstances. C’est d’autant plus pratique d’affirmer cela que chacun d’entre nous s’imagine faire partie du peuple, bien-entendu. Mais quel manque de respect envers les étudiants sur les bancs de l’université ! Qu’est-ce que cela peut-il bien faire que tous les professeurs soient « de gauche » (encore faudrait-il m’expliquer ce que signifie exactement être « de gauche »…) ? Les étudiants (dont je fais partie) sont des adultes désormais, et ne s’en laissent pas si facilement compter. D’ailleurs, il semblerait que l’influence des ces affreux professeurs, tous gauchistes comme il se doit, soit proportionnelle aux succès électoraux qu’ils engrangent ! Heureusement qu’un site comme Lesobservateurs.ch est là pour remettre les gens sur le droit chemin…

  8. Posté par Elénore le

    Marie-Claire, heureusement que vous êtes là pour relever le niveau. Vous êtes tellement mieux que les autres, vous détenez la Vérité absolue, merci pour votre Grandeur intellectuelle. Soyez l’égérie de la classe populaire qui mérite beaucoup mieux que l’avis de ceux qui ne pensent pas comme vous. Non, car critiquer l’autre en disant qu’il est médiocre, ça fait tellement avancer le débat, ça relève le niveau très haut !
    Vous pensez avoir le monopole de la pensée ? Vous proférez des insultes déguisées car vous vous croyez au dessus des autres (des sous-hommes, comme à l’époque?), mais par contre, des exemples concrets, des arguments (à part dire que les autres sont pas biens) rien, le néant.
    Bon nombre d’exemples d’anciens universitaires devenus, grâce à leurs professeurs quasi tous du même bord politique, journalistes, politologues ou politiciens nous servent la même rengaine encore et toujours car ils pensent détenir l’Intelligence Suprême et veulent censurer, faire taire la « basse populace » se prenant pour l’élite qu’il faut suivre . Il n’y qu’à lire la presse pour s’en rendre compte. Je ne suivrais jamais, et heureusement nous sommes nombreux, aveuglément, comme un brave mouton, comme si c’était des Paroles d’Evangiles, ceux que les autres me disent. Je préfère la réflexion…
    Bonne lecture.

  9. Posté par Marie-Claire le

    Et le derrière de ma grand-mère est une tasse à café …
    On pourrait s’attendre de la part de personnes éduquées qu’elles aient un esprit un peu plus critique et ne passent pas par des raccourcis et des affirmations aussi simplistes. Comment peut-on prétendre qu’une personne est de gauche ou de droite si on ne la connaît pas et si on ne l’a pas personnellement entendu l’affirmer. Je trouve le traitement de ce sujet et les commentaires que j’ai lu affligeants et de niveau plus que médiocre. Je ne pense pas qu’avec ce genre de commentaires on va faire avancer la cause des classes populaires.

    [La Rédaction: Nous sommes désolés pour votre grand-mère, ce doit être très handicapant.]

  10. Posté par Andrea le

    Les classes polpulaires en ayant assez de de faire prendre en otage par la gauche et ses positions qui les enfoncent dans la misère, il ne reste plus que les fonctionnaires pour croire a ses ballivernes.

  11. Posté par Yan le

    A suivre des professeurs ordinaires et assistants pour la plupart gauchistes (mais situés dans les classes les plus élevés des salaires de l’Etat de Fribourg pour l’UniFr), cela ne m’étonne guère que le positionnement des étudiants, du moins en Lettres, soit fortement marqué à gauche. Ah, le bon souvenir des affiches pro-révolutionnaires syriennes soutenant des groupuscules d’extrême gauche posées partout dans les couloirs de l’UniFr par un obscur regroupement d’hippies.
    Cependant, selon mon expérience cela dépend aussi du positionnement géographique. A l’Uni Fribourg, les étudiants de droite semblent plus nombreux qu’à Lausanne. Seulement, ils ne le crient pas sur tous les toits, sous peine d’être très mal vus par leurs pairs.

  12. Posté par von Siebenthal Vincent le

    Quelle surprise ! Et tous les professeurs d’HEC comme de Droit sont tous à droite. Etonnant, non ?

    [La Rédaction: Pas dit… nous craignons même de devoir vous contredire… Sprumont, Quéloz, Kuhn… que de souvenirs]

  13. Posté par Ermersson le

    Ma belle-soeur finit l’université cette année. Après avoir beaucoup parlé avec elle, de ses cours, ses profs, ce n’est plus un secret pour personne paraît-il: il suffit de voir leurs pages Facebook et autres réseaux sociaux, ils sont tous à 98% de gauche. A les lire, c’est exactement, mot pour mot, ce qu’écrivent les journaleux de l’Hebdo, du Matin et le reste de la presse romande ou européenne. La même ligne, qui ne sort pas des sentiers battus d’un iota. Des donneurs de leçons au sens propre et figuré.

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