Boycotter l’accord US

post_thumb_default

Marie-Hélène Miauton dans Le Temps.

 

"«On peut vivre avec!» s’était exclamée Mme Widmer-Schlumpf, après avoir signé l’accord de régularisation des banques suisses avec le fisc américain. Plus le moment approche d’y souscrire ou non, plus les banquiers en doutent. Certains sont même sûrs d’y laisser la vie et non pas seulement quelques plumes, comme semblait le prétendre la conseillère fédérale avec un aplomb frisant le mépris. Malheureusement, les établissements bancaires n’ont pas su, jusqu’ici, faire front commun ni parler d’une seule voix.

Se dénoncer, c’est acheter très cher une sécurité juridique illusoire. En effet, les Etats-Unis n’ont pas tout dit sur les conditions de l’accord, et c’est en demandant des précisions que les intéressées découvrent l’étendue des exigences qui leur seront faites. Il faut croire que les négociateurs suisses se sont fait rouler dans la farine, eux qui affirmaient que les petites banques locales pourraient s’en tirer sans audit ni amende. Au contraire, il apparaît maintenant que tous les établissements doivent se dénoncer, poussés par la Finma qui joue un bien vilain rôle dans cette affaire…"

Suite

Un commentaire

  1. Posté par Le pragmatique le

    J’en pense que j’ai dans ma veste des formulaires de référendum stopfatca dans mes poches; que je récolte des signatures ou donne un formulaire au gré de mes rencontres.

    Non à l’impérialisme américain en Suisse.

    http://www.mcge.ch/pdf/referendum_fatca.pdf

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.