Notre indépendance versus Schengen

Comme précédemment annoncé, je vous fais part de questions que je vais déposer lundi 29 février à Berne afin d'interroger le Conseil fédéral sur notre indépendance versus Schengen. Il est indispensable de garantir la pérennité de l'une de nos plus anciennes traditions.

 

Question 1
Au vu des nouvelles velléités interventionnistes de Bruxelles à l'encontre de notre démocratie directe s'agissant des armes, je prie le Conseil fédéral de répondre à la question suivante : Dans une note de février 2016, la Direction des affaires européennes précise que "Schengen n'interfère donc pas avec l'usage traditionnel des armes dans le cadre de l'armée de milice suisse". Cette précision est-elle toujours d'actualité, tout particulièrement au sujet de l'arme à domicile?
Question 2
Dans sa note de février 2016, la Direction des affaires européennes précise que les experts suisses participant aux comités mixtes Schengen-Dublin disposent non d'un droit de codécision formel mais d'un "droit de participation à la prise de décision, particulièrement significatif puisque celle-ci repose sur le consensus". Au vu de cette indication, je prie le Conseil fédéral de répondre à cette question. Quelle est l'influence réelle de quelqu'un qui a le droit de s'exprimer mais non de voter?
Question 3
Le 13.02.2011, l'initiative pour la protection face à la violence des armes a été rejetée par 56,3% de la population et la plupart des cantons. Compte tenu du développement prévisible de l'acquis Schengen, je prie le Conseil fédéral de répondre aux questions suivantes :
La décision populaire sera-t-elle défendue à Bruxelles grâce au fameux "droit de participation à la prise de décision"?
Si oui, en cas de désaccord, le Conseil fédéral est-il prêt à engager la procédure visant à le résoudre?

 

Céline Amaudruz

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L’UE fait un pas de plus vers la suspension de Schengen

En fixant à Athènes des objectifs quasiment inaccessibles en matière de renforcement des frontières, l'Union européenne a ouvert vendredi la voie à une suspension formelle dans trois mois de l'application des accords de Schengen.

Principale porte d'entrée dans l'Union européenne pour les migrants et réfugiés venant du Proche-Orient, la Grèce a vu plus d'un million d'entre eux transiter par son territoire en 2015 au grand désarroi de ses partenaires européens qui lui reprochent son inaction.

Plusieurs membres du bloc communautaire, dont l'Allemagne, qui est aussi la destination privilégiée des migrants, ont mis en avant les difficultés de la Grèce pour justifier le rétablissement temporaire des contrôles aux frontières intérieures de l'espace Schengen.

Ces mesures transitoires expirant en mai, les Etats de l'Union ont donné à Athènes un délai de trois mois pour régler les "défaillances sérieuses" à ses frontières, notamment en matière d'enregistrement, de surveillance des zones maritimes ou encore de contrôles aux frontières.

"L'ensemble du fonctionnement de la zone Schengen est menacé", a estimé le Conseil européen après avoir préconisé à la Grèce d'appliquer une série de 50 recommandations.

La mise en oeuvre de ces recommandations paraissant inenvisageable, l'appel lancé par les Européens ouvre la voie à l'application de règles autorisant les Etats membres à instaurer des contrôles à l'intérieur des frontières de l'espace Schengen pour une durée pouvant atteindre deux ans.

Le gouvernement grec, dans une déclaration, a assuré vendredi soir qu'il avait fait tout son possible pour tenter de contrôler l'arrivée des migrants venus de Syrie et d'ailleurs.

 

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L’espace Schengen en grand danger

La situation n’est plus tenable : face à l’invasion migratoire subie par l’Europe l’an passé, la Commission Européenne a été contrainte de réagir en se retournant contre la Grèce. Celle ci constitue le trou béant par lequel transite la marée humaine. Un rapport de l’organisme Frontex, destiné à protéger les frontières, pointe du doigt la négligence des autorités grecques dans les contrôles aux frontières. Une procédure a été enclenchée le 2 février par la commission européenne ; le gouvernement grec dispose de 3 mois pour reprendre le contrôle des frontières.

En cas d’échec, la Grèce ne sera pas directement exclue de l’espace Schengen : mais l'article 26 du code de Schengen sera appliqué : il prévoit le rétablissement du contrôle frontalier dans certaines zones de libre circulation pour une durée de deux ans. Cela voudra dire que le pays sera isolé pendant toute cette durée.

Il est manifeste qu’il est impossible pour un pays harcelé par les créanciers de mettre en place le dispositif sécuritaire nécessité par le contrôle des frontières, la reconduite des clandestins, etc. Les milliers d’îles ioniennes constituent un obstacle infranchissable au contrôle de l’immigration. Bernard Cazeneuve est hier venu visiter un hotspot : ce dispositif permet de prendre les empreintes, et d’examiner la situation des immigrés. Il en existe 5 pour l’instant, que le gouvernement grec s’est engagé à rendre opérationnels.

L’espace Schengen semble donc vivre ses derniers mois : pourtant, dans une tentative de sauvetage désespérée, la grande presse publie unanimement une étude publiée mardi de façon fort opportune : réalisée par France Stratégies, elle fixe le coût de départ de l’espace Schengen à 10 millions d’euros par an.

Le problème, c’est que personne ne désigne les avantages potentiels octroyés par un départ de l’espace Schengen : notre politique actuelle d’immigration, par exemple, représente un coût exorbitant. Or, dans un budget, on compare toujours les coûts avec les recettes ; ici, il n’y a que les coûts de la sortie de l’espace Schengen qui semblent dignes de l’attention de nos économistes et, partant, des journalistes.

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Schengen se fissure, les frontières reviennent

Lundi, les représentants des pays européens réunis à Amsterdam ont exprimé leur volonté d’activer une clause leur permettant d’étendre jusqu’à deux ans le rétablissement des contrôles aux frontières. Appliquée strictement, cette mesure ne serait pas sans conséquences économiques, pénalisant le transport à travers l’Europe. Ce n’est qu’un scénario, mais la Commission européenne a pris acte de cette volonté des Etats membres, se disant prête mardi «à étudier toutes les possibilités». Le processus pourrait se déclencher dans vingt petits jours, lors du prochain Conseil européen.

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A l’origine de ce coup de frein possible à la liberté de circulation, pilier de la construction européenne, se trouve la crainte que Schengen ne se démantèle complètement sous le poids des tensions générées depuis des mois par la crise migratoire, et dans son sillage, par la montée en puissance des courants xénophobes et europhobes.

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L’espace Schengen risque la mort clinique (Vidéo)

L'espace Schengen bat de l'aile depuis qu'une demie douzaine de pays ont rétabli les contrôles aux frontières. L’Autriche a renforcé ses contrôles avec le soutien de ses voisins bavarois. Pourtant plus de 2.000 migrants sont entrés chaque jour en Europe, pendant la période de Noël. Jean-Claude Junker, le président de la Commission européenne voit quant à lui dans la fin de Schengen, la fin de l'euro.

https://youtu.be/7vNGLPnvpcc

Le compte à rebours avant la possible « mort » du traité de libre circulation Schengen a bel et bien commencé. Depuis quelques jours, les dirigeants européens dramatisent leur discours concernant ce que beaucoup considèrent comme le principal acquis de la construction communautaire. « Il ne nous reste plus que deux mois pour sauver Schengen », affirmait ainsi le président du Conseil européen, Donald Tusk, mardi 19 janvier, devant le Parlement deStrasbourg. Pour Mark Rutte, le premier ministre néerlandais, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union européenne (UE), il reste « de six à huit semaines ».

La Commission et le Conseil européens devraient donc agir en urgence, en activant une procédure exceptionnelle permise par le « code frontières Schengen », qui régit les accords de libre circulation éponymes. Un texte délicat à mettre en œuvre, alors que l’Allemagne risque, aux alentours de début mai (le 12 mai, selon les calculs), de se retrouver en infraction avec ce code. Une telle violation des règles communes, surtout de la part de Berlin, équivaudrait, estime t-on à Bruxelles, à la mort clinique de Schengen.

De quelle procédure exceptionnelle s’agit-il ? Depuis septembre 2015, débordé par l’afflux de migrants, Berlin a demandé à la Commission de pouvoir rétablir temporairement les contrôles à ses frontières. Le « code frontières » Schengen le permet, quand est constaté un risque immédiat pour la sécurité intérieure d’un pays signataire. Mais c’est pour une durée maximale de deux mois. Un pays peut toutefois prolonger ces contrôles de six mois supplémentaires, s’il argue de la survenue d’un événement prévisible (rencontre sportive, réunion internationale à haut risque, manifestations), propre, selon lui, à menacer sa sécurité intérieure.

Evaluation aux frontières extérieures de l’UE

Au-delà de ces deux mois plus six mois – donc huit en tout –, le « code Schengen » permet encore de prolonger les contrôles jusqu’à deux ans. Mais la procédure à activer est relativement lourde et politiquement délicate : il s’agit de faire jouer l’article 26 du code.

Que dit cette disposition, adoptée par la Commission Barroso, qui avait déjà identifié le problème des frontières grecques ? Que « dans des circonstances exceptionnelles mettant en péril le fonctionnement global de l’espace sans contrôle aux frontières intérieures, du fait de manquements graves persistants liés au contrôle aux frontières extérieures (…), des contrôles aux frontières intérieures peuvent être réintroduits pour une durée n’excédant pas six mois. Cette durée peut être prolongée, trois fois au maximum, pour une nouvelle durée n’excédant pas six mois si les circonstances exceptionnelles persistent ».

Pratiquement, il faut que la Commission procède à une évaluation aux frontières extérieures de l’UE (en l’occurrence, en Grèce, où arrivent toujours la plupart des demandeurs d’asile) et qu’elle y constate que « malgré les mesures adoptées (envoi d’équipes d’interventions rapides etc.), (…) la menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure dans l’espace[Schengen] persiste ». Une fois cette preuve apportée, la Commission doit proposer au Conseil (les Etats) une « recommandation » (de prolongation du rétablissement des contrôles aux frontières intérieures) dans un ou plusieurs Etats membres. Le Conseil statue à la majorité qualifiée et un éventuel refus de la Grèce n’aurait donc aucun effet.

Selon nos informations, lors d’une réunion à Bruxelles, le 15 janvier, du Comité stratégique sur l’immigration, les frontières et l’asile (Scifa), une émanation du Conseil regroupant des experts des institutions communautaires et des Etats, certains ont poussé en faveur de la mise en branle de la procédure « article 26 ». Notamment des représentants de l’Allemagne, la Suède, l’Autriche et le Danemark, concernés au premier chef par les arrivées de réfugiés. Le déclenchement de la procédure requiert plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Ce jour-là, la Commission n’aurait toutefois pas pris position.

« Effets négatifs sur l’activité touristique grecque »

La question sera au menu d’un conseil informel (sans prise de décision) des ministres de l’intérieur et de la migration, lundi 25 janvier, à Amsterdam. Selon une source diplomatique, la Commission voudrait cependant attendre le Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement, les 18 et 19 février, pour se prononcer. De fait, la procédure d’activation de l’article 26« pourrait être lourde de conséquence, notamment pour la Grèce, explique Yves Pascouau, spécialiste des migrations au sein du think tank European Policy Center. Dans les faits, les contrôles aux frontières aéroportuaires avec d’autres Etats membres seraient maintenus pendant une longue période (2 ans maximum), ce qui pourrait avoir des effets négatifs sur l’activité touristique grecque ».

Mort de Schengen ou sauvetage in extremis de ce dernier ? « Cet article est une soupape, il a été mis au point pour éviter que l’Europe dans son ensemble paie un prix trop élevé pour les problèmes d’un seul Etat », affirme un haut fonctionnaire de Bruxelles. Il vise, en quelque sorte, à redessiner la frontière extérieure en aidant, pratiquement et financièrement, un pays àrétablir la situation ».

La Suède, membre elle aussi du trio des grands pays d'accueil, avait tiré le signal d'alarme dès l'automne. La défection de l'Autriche est trois fois plus parlante. Elle prive la politique d'ouverture de Merkel de son dernier vrai soutien dans l'UE. Elle installe une barrière à la sortie du couloir des Balkans, emprunté par plus d'un million de réfugiés et migrants depuis le printemps. Pour finir, elle risque de sceller le sort d'une zone de circulation de moins en moins libre. L'entonnoir se resserre au Nord et, coup sur coup, la Macédoine puis la Serbie ont annoncé qu'elles fermeront leur porte aux réfugiés qui se destinent à d'autres pays que l'Autriche et l'Allemagne. Les Balkans, eux non plus, ne veulent pas être submergés. Au sud-est de l'Europe, les écoutilles se referment automatiquement comme celle d'un navire en perdition.

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«Un nouveau déferlement au printemps»

La Grèce, plaque tournante de l'exode, pourrait se transformer en impasse, à défaut d'être exclue de la zone de «libre circulation» comme le souhaitaient certains de ses détracteurs. Pour la bonne mesure, le gouvernement Tsipras parle maintenant de contrôler les sorties vers la Macédoine, mais c'est un peu tard. Le cul-de-sac grec aurait tout d'une mauvaise solution: à une crise tous azimuts, l'UE ajouterait un désastre humanitaire centré sur le pays le plus affaibli du club.

Le constat s'impose. Neuf mois après le premier sommet «de crise» sur les réfugiés, les vingt-huit capitales n'ont accouché d'aucune solution viable et l'Europe s'apprête à revivre la même tragi-comédie qu'en 2015. À Davos, Manuel Valls s'inquiète d'un danger de «dislocation dans les mois qui viennent». Au nom de la présidence tournante de l'UE, le Néerlandais Mark Rutte juge qu'il «reste deux mois pour maîtriser la situation, avant un nouveau déferlement au printemps». Depuis Strasbourg, Jean-Claude Juncker et Donald Tusk fixent eux aussi des lignes rouges et des derniers délais. Angela Merkel espère des résultats dès la mi-février, au prochain sommet européen.

Chou blanc pour les «hotspots»

L'ennui? Depuis le printemps, les Européens comme les demandeurs d'asile ont entendu bien d'autres ultimatums et calendriers, jamais respectés. En juin, les 28 ont promis de se partager 40.000 réfugiés, objectif rehaussé à 160.000 en septembre. À ce jour, seuls 331 ont ainsi été «relocalisés» à travers l'UE.

Chou blanc aussi pour les «hotspots», ces centres d'accueil censés enregistrer les nouveaux arrivants: quatre sont ouverts (dont 3 en Italie) avec une capacité totale d'à peine 2.000 personnes. De son côté, l'agence européenne Frontex devait prendre le taureau par les cornes et orchestrer l'expulsion à grande échelle des recalés du droit d'asile. Il n'y a eu que 4 vols de «retour» depuis l'Italie (153 personnes), le dernier fin octobre, d'après les chiffres de la commission. Et aucun depuis la Grèce…

L'idée de quotas nationaux refleurit

Faute d'une gestion décente des réfugiés de guerre, l'Europe parie désormais sur un coup d'arrêt à l'exode. Les outils annoncés en novembre, lors d'un autre sommet ad hoc à Malte, sont jusqu'ici décevants. L'UE a promis 3 milliards d'euros afin de «fixer» 2 millions de Syriens réfugiés en Turquie. Mais avec Ankara, c'est la course de lenteur, sur l'argent comme sur le résultat concret. L'autre parade voulue à Paris comme à Berlin - la mobilisation d'un vrai corps européen de gardes-frontières - soulève d'intraitables questions de souveraineté. Elle va prendre des mois, sinon des années.

La question des réfugiés emprunte désormais à la quadrature du cercle. La Suède, l'Autriche et bien sûr l'Allemagne ne peuvent plus supporter seules le fardeau. La question d'un partage revient, comme un boomerang, au plus mauvais moment, après les attaques à Paris et les violences à Cologne. L'idée - qui avait déchiré les Vingt-Huit tout l'été - refleurit de quotas nationaux, permanents cette fois. Faute de mieux, l'UE tourne en rond.

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L’Autriche suspend temporairement les règles de Schengen

Le chancelier autrichien Werner Faymann a annoncé qu'en raison de la situation avec les réfugiés, les règles de Schengen en Autriche ont été "annulées temporairement".

Les autorités autrichiennes ont décidé de restreindre temporairement l'accord de Schengen et imposent une surveillance accrue à toutes les personnes arrivants dans le pays, a déclaré le chancelier autrichien Werner Faymann.

"Le contrôle de toute personne venant dans notre pays, a été renforcé", a-t-il déclaré dans un entretien au journal autrichien Oesterreich.

D’après M. Faymann, les autorités du pays ont l’intention de suivre l’exemple de l’Allemagne qui "a renforcé le contrôle de ses frontières et qui refoule des réfugiés". Ainsi, selon le chancelier, les gens qui ne possèdent pas le statut officiel de réfugié, ou qui ne font pas de demandes appropriées en Autriche, seront expulsés.

"Chaque personne qui passe le contrôle aux frontières doit avoir une carte d'identité valide et doit la présenter à la demande des autorités autrichiennes. Et si l’UE ne le fait pas, si elle ne protège pas les frontières extérieures de (l’espace) Schengen, c’est l’existence de l’accord, lui-même, qui est caduc", a-t-il ajouté.

Plus tôt, un certain nombre de pays européens, dont la Norvège, la Suède et le Danemark, avaient rétabli temporairement des contrôles à leurs frontières nationales afin de limiter l'afflux de réfugiés dans leur pays.

Selon les données actualisées de l'agence européenne Frontex, dans les dix premiers mois de 2015, environ 1,2 million de migrants sont arrivés dans l'UE. Ainsi, l'Allemagne a accueilli environ 1,1 million de migrants en 2015. Près de 250.000 réfugiés y sont arrivés clandestinement. La Commission européenne a reconnu que la crise migratoire actuelle était la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale.

Berlin admet une hausse du nombre de migrants refoulés vers l'Autriche

La police allemande a admis mardi une légère hausse du nombre de migrants refoulés vers l'Autriche tout en assurant qu'il n'y a pas de nouvelles directives pour leur renvoi.

"Il est vrai que le nombre personnes refoulées se situe à un niveau un peu plus élevé ces derniers jours", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police.

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Interview du Général de Gaulle sur l’Europe de Schengen

 

Cet entretien posthume, critique et fondé sur des questions imaginaires posées au Général de Gaulle, à propos des dérives de l'Europe de Schengen, a été tiré d'une très libre adaptation du livre d'Alain Peyrefitte : "C'était de Gaulle" © Fallois / Fayard, 1994, extrait du tome 2 du Livre de Poche, pp 292-297).

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Question :

Angela Merkel a voulu faire absoudre les fautes de l'Allemagne de la Stasi, en ouvrant les frontières de l'Europe de manière irresponsable, à tous les migrants. De là, une vague migratoire sans précédent est en train de submerger les pays européens. Ceux, les plus conscients, qui ont essayé de se protéger, ont été durement et ouvertement désavoués par les bureaucrates nantis de la Commission Européenne. Devant cette cacophonie bureaucratique minable de la Commission Européenne, ne voyez-vous pas les limites de l'Europe de Schengen ? Et le mythe de la supranationalité, qui prive les nations du droit de protéger leurs frontières, n'est-il pas en train de voler aujourd'hui en éclat ?

Général de Gaulle

"Vous savez ce que ça veut dire, la supranationalité ? La domination des Américains.  L'Europe supranationale, c'est l'Europe sous commandement américain.  Les Allemands, les Italiens, les Belges, les Pays-Bas sont dominés par les Américains.  Les Anglais aussi, mais d'une autre manière, parce qu'ils sont de la même famille.  Il n'y a que la France, en Europe, qui ne soit pas dominée. Pour la dominer aussi, on s'acharne à vouloir la faire entrer dans un "machin supranational" aux ordres de Washington.

De Gaulle ne veut pas de ça. Alors, on n'est pas content, et on le dit à longueur de journée, on met la France en quarantaine. Mais plus on veut le faire, et plus la France devient un centre d'attraction. Vous nous voyez avaler la supranationalité, nous ? La supranationalité, c'était bon pour les (socialistes)… Il y a des arrière-pensées derrière tout ça. Les Italiens, les Belges, les Hollandais, sont en train de déclarer qu'ils ne sont pas contre…  Mais aujourd'hui, ils ne peuvent pas le dire comme ça, sans perdre la face. Alors, ils vont sûrement demander en contrepartie quelque chose qu'ils savent que nous ne voulons pas.  Par exemple, qu'on élise au suffrage universel l'Assemblée européenne… Ça n'a aucune portée pratique. Il y a des gens qui jouent les utilités dans le monde…Adenauer en est un, grandiose, mais (les autres font) également partie des utilités, à un échelon très inférieur. Alors, ce n'est pas la peine de perdre beaucoup de temps avec eux. "

Question :

Que pensez-vous des aléas catastrophiques de l'Europe de Schengen ?

Général de Gaulle :

" L'Europe intégrée, ça ne pouvait pas convenir à la France, ni aux Français… Sauf à quelques malades (les socialistes), qui sont avant tout soucieux de servir les États-Unis.  Ou alors à tous ces personnages lamentables de la IVème République.  Ils trouvaient ainsi un moyen de se décharger de leurs responsabilités ! Les donner à d'autres !  Ils n'étaient pas capables de les saisir, alors, il fallait les repasser à d'autres.  Tenir leur rang dans le monde ? Pas question !Remettre le pays debout et servir d'exemple au monde ? Pas pour eux !  Mettons-nous sous le parapluie (de l'Europe intégrée soumise aux États-Unis).  Cette Europe-là, ça ne représente pas grand-chose !  L'alibi tout trouvé, c'était l'Europe.  L'excuse à toutes les dérobades, à toutes les lâchetés… C'est une poignée de phraseurs qui font la roue dans des conférences interminables, qui ne savent pas ce qu'ils veulent. Ils font des propositions avec l'espoir qu'elles n'aboutiront pas.  Ils comptent sur d'autres pour les torpiller.  Mais entre-temps, ils se seront donné des airs avantageux…

Prenez le problème de plus haut ! En quoi consistent les projets européens ? (Faire de l'Europe intégrée une sorte d'abstraction des nations totalement soumises aux États-Unis !)….........   Mais, parce qu'on n'osait pas le faire directement, de peur de braver l'opinion publique, on le faisait derrière un paravent, d'une manière cauteleuse.  Et puis, l'Europe, c'était un moyen de faire des petits pays, Belgique, Hollande, ne parlons pas du Luxembourg, les égaux des grandes puissances. Dans un Conseil européen, (le belge) Spaak vaut le général de Gaulle, et même davantage : dans une réunion de ces gens, qui font partie du même club, il aura toujours raison. Il connaît les mots de passe. Il sait ce qui fait plaisir à tous ces petits messieurs."

Question :

Hollande, le président de la gabegie socialiste est addicted à la dette et aux dépenses publiques. Il est en mal de trésorerie et les caisses de la république socialiste sont désespérément vides. En état de faillite à court terme, il espère utiliser la COP 21 pour inventer de nouvelles taxes et de nouveaux impôts en catimini. C'est un militant activiste de la "confiscalisation", pour contrer le ras-le-bol fiscal des familles, de la population qui travaille, et des classes moyennes en tant que telles, de manière dissimulée, mais pas "pour tous".

Général de Gaulle :

"Il faut dire carrément les choses ! Il faut être catégorique ! Il faut mettre les points sur les i !   Ce qui est important, c'est d'être soi-même et de ne pas hésiter à s'affirmer !  Les apparences sont éphémères, les réalités restent. S'agiter dans le monde des apparences, ça veut dire sacrifier ce qui compte à ce qui ne compte pas. Ca veut dire faire de la démagogie.  Pourquoi craindre de dire les choses ? On nous respecte d'autant plus que nous les disons.   Si le monde admire la France, ce n'est pas parce qu'elle est un partenaire veule.  C'est parce qu'elle est un partenaire qui sait ce qu'il veut et qui ose le dire."

Question :

Hollande, le président normal est normalement au plus bas dans les sondages. Il veut croire en sa ré-élection re-présidentielle en 2017. Pour cela, il croit pouvoir rehausser une image complètement dévalorisée et misérable, grâce à la propagande réchauffiste et écolo-fiscaliste pour l'organisation de la COP 21. Après le pape François et le président afro-américain en déroute Hussein Obama, la COP 21 devrait effacer les dégâts politico-économiques désastreux de l'incompétence, de l'impuissance et de l'amateurisme de Hollande, l'audacieux inutile. Le Casanova en scooter de la rue du cirque, à la poursuite des sondages et des starlettes, les intermittent(e)s profiteurs du miteux cinéma français, veut pouvoir crever l'écran !

Général de Gaulle :

" Ça n'est pas impossible. Il ne sait que faire pour asseoir son autorité. Il lui arrivera de rêver à une reprise (de notoriété publicitaire). Il ne serait pas mécontent de reprendre ce plan (l'organisation de la COP 21) à son compte pour se parer des plumes du paon. Ça fait partie de la vie (politique).  Des conférences, des commissions se mettront à pérorer là-dessus ! Ils ne se complaisent que dans le bavardage ! Naturellement, il n'en sort jamais rien… (Il faudrait que) la coopération politique (ait réellement) un sens, sinon, (la COP 21) n'est qu'une occasion de bavarder… (Peyrefitte : Pour le Général, la multiplication des conférences internationales, c'est beaucoup de temps perdu et de moyens gaspillés.)"

Question :

Que pensez-vous des gesticulations stériles, et des déclarations médiatiques, dans le vide absolu, du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, l'idiot utile au service d'Obama et de l'impérialisme des États-Unis, pour l'accueil des migrants en Europe, propagande relayée par le FMI et la planquée Christine Lagarde ?

Général de Gaulle :

"Assez d'organisations internationales !  Ensuite, on ne peut plus s'en débarrasser ! Que voulez-vous que j'en attende ?  (L'ONU) ne sert à rien, il ne peut rien s'y passer !  Tout ça, c'est zéro, zéro, zéro.  Ces organismes internationaux sont bons (à rien).  Nos représentants oublient le devoir d'obéissance à l'État. Ils y perdent le sentiment national. C'est fait pour faire vivre des fonctionnaires internationaux, qui se font payer grassement à ne rien faire, sans verser l'impôt.  (C'est encore et toujours plus) des fonctionnaires internationaux, qui ne paieront pas leurs impôts, et qui bénéficieront de privilèges. Ça suffit comme ça ! C'est injustifiable ! Ce sont des gens placés hors de la règle qui s'impose aux nationaux ! C'est ça qui est exorbitant ! "

Une dernière question :

Que pensez-vous de la ministre socialiste de l'Outre-Mer, qui aime voyager en jet privé ?

Général de Gaulle :

" Mais à quoi ça sert ? Un ministre (de l'Outre-Mer) n'a-t-il rien de plus utile à faire ?    (Réponse du ministre du Général de Gaulle concerné : C'est pour assurer la mobilité !)

Général de Gaulle :

"Ça assure surtout la mobilité des ministres ! "

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Fin de l'interview imaginaire du Général de Gaulle sur les dérives de l'Europe de Schengen

Thierry-Ferjeux MICHAUD-NÉRARD

 

 

 

Certains pays européens voudraient créer un “mini-Schengen” entre eux

The Dutch government has debated internally and with its allies a plan to introduce passport checks at the borders of several Western European countries in a bid to control an influx of migrants and refugees.

The idea of carving out a "mini-Schengen" within the Schengen area would seem to violate the treaty guaranteeing free travel within 26 European countries.

The European Commission, the EU's executive arm, has received no formal proposals regarding the creation of a "mini-Schengen" zone within the existing passport-free area, a Commission spokeswoman said on Thursday.

Europe is struggling to cope with its biggest migration crisis since World War Two.

German Interior Minister Thomas de Maiziere told a news conference in Berlin on Thursday that his Dutch counterpart had raised the idea with him, but Germany was not enthusiastic.

"Our political goal must be that the Schengen area as a whole functions," he said. "Everything else would just be supplementary considerations."

The Dutch plan is separate from a French plan to introduce systematic border checks within the Schengen area as a security measure after the attacks in Paris last week.

The "mini-Schengen area" would include Austria, Germany, Belgium, Luxembourg and the Netherlands, and would involve setting up transit camps for migrants outside those borders, a report in newspaper De Telegraaf said.

Foreign Minister Bert Koenders confirmed those details in part to the paper, but said other measures were also under consideration.

"The Netherlands and other countries are talking about many different solutions," said spokeswoman Janet Takens of the Justice Ministry, which oversees immigration policy.

"We are talking with like-minded countries on a regular basis," she said, declining to provide details.

The leader of Prime Minister Mark Rutte's conservative People's Party for Freedom and Democracy in parliament said on Wednesday he supported the idea of a mini-Schengen, while the leader of junior coalition partner Labour said he sees "complications and obstacles" to the plan.

Marit Maij, a member of parliament for Labour, told Reuters her party could support the plan only if European border policy "continues to fail."

(The story was refiled to show 26 European countries are members of Schengen area, not 26 EU members.)

(Additional reporting by Paul Carrel and Thomas Escritt; Editing by Janet Lawrence)

Source

 

Merci à Pierre H.

Un ancien haut responsable de la DGSE : « Schengen est une passoire »

La présence aux portes de Paris, où il est soupçonné d’avoir organisé le massacre du 13 novembre, du djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, tué mercredi dans un raid policier, révèle des défaillances majeures dans le système de contrôle aux frontières de Schengen, estiment des experts.

D’autant que le jeune homme, condamné, recherché, omniprésent dans des vidéos de propagande du groupe État islamique (EI) tournées en Syrie, s’était déjà vanté, dans Dabiq, le magazine en ligne de l’EI, de s’être rendu en Belgique cet hiver pour y monter une opération qui a avorté après un raid de la police belge, puis d’être rentré en Syrie sans être repéré.

« Il faut l’admettre, Schengen est une passoire », assure un ancien haut responsable de la DGSE, qui demande à ne pas être identifié. « Ce gars, avec un CV et des antécédents pareils, où qu’il soit entré dans Schengen cela aurait dû provoquer un drapeau rouge. Qu’un client pareil puisse se balader comme ça sans que personne ne s’en aperçoive, ça montre qu’on a un problème, un gros… »

Abdelhamid Abaaoud, dit Abou Omar al-Baljiki (le Belge), 28 ans, était un djihadiste endurci, récemment monté dans la hiérarchie de l’EI. Selon la lettre confidentielle Intelligence online, généralement bien informée, il avait été chargé en juin, lors d’une réunion des principaux chefs de l’organisation, de monter des opérations d’envergure dans la zone France/Espagne/Italie.

« Mon nom et ma photo étaient partout à la une et je suis parvenu à rester chez eux, à planifier des opérations puis à partir sans problème et à rentrer en Syrie quand ça a été nécessaire », plastronne-t-il dans les colonnes de Dabiq. « Allah avait brouillé leur vision, et j’ai échappé à tous leurs services de renseignements. »

Autre raté dans le dispositif de contrôle de l’espace Schengen (zone de libre circulation actuellement composée de 26 pays européens) : la présence, parmi les tueurs du Bataclan, de Samy Amimour. Ce Français de 28 ans avait été mis en examen en octobre 2012 pour « association de malfaiteurs terroristes » et placé sous contrôle judiciaire. Ça ne l’a pas empêché de rejoindre un an plus tard la Syrie, provoquant l’émission d’un mandat d’arrêt international. Malgré cela, il est parvenu à rentrer en France incognito pour prendre part au pire attentat jamais commis en France.

« Contrairement à ce qu’on pense, il est très facile d’entrer et de sortir de l’UE sans se faire repérer », assure le criminologue Christophe Naudin, spécialiste de la fraude documentaire. « On peut considérer les contrôles à l’entrée de Schengen comme quasi inexistants. » « Le plus probable, c’est que ces djihadistes ont recours à des substitutions d’identité : c’est la méthode dite du look-alike. Il suffit de substituer au passeport de quelqu’un de recherché celui de quelqu’un qui ne l’est pas et qui lui ressemble. Il va passer les contrôles sans problème », dit-il. [...]

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Rappel:

Quand la socialiste Calmy-Rey promettait plus de sécurité grâce à Schengen

Le 19 mars 2005 à La Chaux-de-Fonds, à l’occasion de l’assemblée des délégués du Parti socialiste, la Conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey prononçait ces fortes paroles: « Schengen nous apportera plus de sécurité ».

Calmy-Rey très heureuse du vote en faveur de Schengen et d'avoir gagné contre les "méchants isolationnistes" qu'elle provoque lors de l'interview sur la RTS: http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/schengen-dublin-reaction-de-micheline-calmy-rey-cheffe-dpt-affaires-etrangeres-en-direct-de-berne?id=125422

Schengen et la force de l’histoire

Nos lecteurs nous proposent (merci à Lucie)

 

Par Maxime Tandonnet,   ancien conseiller à la Présidence de la République française,  auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…

Après le séisme européen auquel nous assistons, rien ne sera plus jamais comme avant. Le règlement européen du 15 mars 2006, ou code frontière Schengen, est en réalité un texte extrêmement contraignant pour les Etats. Dans l’hypothèse d’un afflux migratoire massif tel que celui qui vient de se produire, il n’autorise le rétablissement des contrôles frontières intérieures que sur la base d’une procédure précise, prévue à l’article 26. Cette mesure doit être impérativement autorisée au préalable par Bruxelles, le Conseil des ministres statuant sur une proposition de la Commission européenne:

« 1. Dans des circonstances exceptionnelles mettant en péril le fonctionnement global de l’espace sans contrôle aux frontières intérieures du fait de manquements graves persistants liés au contrôle aux frontières extérieures et dans la mesure où ces circonstances représentent une menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure dans l’espace sans contrôle aux frontières intérieures ou sur des tronçons de cet espace, des contrôles aux frontières intérieures peuvent être réintroduits pour une durée n’excédant pas six mois. Cette durée peut être prolongée, trois fois au maximum, pour une nouvelle durée n’excédant pas six mois si les circonstances exceptionnelles persistent.

2. Lorsqu’aucune autre mesure ne peut effectivement atténuer la menace grave constatée, le Conseil peut, en dernier recours et à titre de mesure de protection des intérêts communs au sein de l’espace sans contrôle aux frontières intérieures, recommander à un ou plusieurs États membres de décider de réintroduire le contrôle aux frontières à toutes leurs frontières intérieures ou sur des tronçons spécifiques de celles-ci. La recommandation du Conseil se fonde sur une proposition de la Commission. Les États membres peuvent demander à la Commission de présenter une telle proposition de recommandation au Conseil. »

Face à l’urgence, poussés par l’événement, les Etats, à commencer par l’Allemagne, ont bafoué cette disposition en réinstaurant de manière spectaculaire leurs contrôles aux frontières intérieures européennes, sans tenir compte de cette procédure et en l’absence de tout accord préalable de Bruxelles. Face à la force de l’histoire, les constructions humaines, les plus tatillonnes, les plus bureaucratiques volent comme des fétus de paille.

Charles Péguy écrit dans Clio: « C’est ici le plus grand mystère peut-être de l’événement, mon ami, c’est ici proprement le mystère et le mécanisme même de l’évènement, historique, le secret de ma force, mon ami, le secret de la force du temps, le secret temporel mystérieux, le secret historique mystérieux, le mécanisme même temporel, historique, la mécanique démontée, le secret de la force de l’histoire, le secret de ma force et de ma domination… »

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Les dirigeants politiques et les eurocrates n’ont pas lu Péguy.
Ils ne connaissent pas l’histoire, sauf exception, n’en ont sans doute pas la moindre idée.
Ils fonctionnent au jour le jour, le nez dans leurs règlements, noyés dans leurs dogmes, leurs routines et leurs procédures, sans la moindre idée de ce grand monstre tragique qui sort parfois de sa torpeur, l’histoire, et alors emporte tout sur son passage.
Ils se réveillent alors dans la panique et l’improvisation.
L’histoire est une force que l’on ne dompte pas, n’apprivoise pas.
Encore faut-il cesser de l’ignorer, de vivre comme si elle n’était qu’une grande endormie, la connaître et la sentir pour l’anticiper au mieux et tenter d’en canaliser la violence en évitant de s’enfermer dans des logiques débiles à l’image de cet article 26.

 Maxime Tandonnet

 

Maxime Tandonnet pour https://maximetandonnet.wordpress.com

Source : l'Observatoire du mensonge

L’Autriche reprend aussi le contrôle de ses frontières

Emboîtant le pas à l'Allemagne, Vienne annonce vouloir suspendre la libre circulation. La Hongrie a, quant à elle, fermé le principal passage serbo-hongrois.

Cette mesure est intervenue au lendemain d'une décision similaire par l'Allemagne.

«Nous allons procéder comme l'Allemagne, à savoir que les contrôles provisoires aux frontières sont autorisés dans le cadre de Schengen et que nous allons donc les introduire», a déclaré Johanna Mikl-Leitner, avant une réunion des ministres européens de l'Intérieur.

Source

Accord de Schengen, la belle illusion

Editorial de Jacques Nicolet, député, municipal, président du Grand Conseil vaudois  2014/2015
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Voilà dix ans que le peuple suisse a approuvé les accords de Schengen et de Dublin.Les partisans promettaient un gain sécuritaire et une baisse conséquente des demandes d'asile. Les opposants que nous étions déjà à l'époque prédisaient une augmentation de la criminalité et une politique migratoire incontrôlable.
Dix ans après ce vote et six ans après l'entrée en vigueur des accords, où en sommes-nous ?
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