Propos recueillis par Le Monde sur l’élection de Joe Biden : “Le gentil a gagné.”

« Ça a été quatre ans de souffrances, c’est un homme odieux, vraiment odieux, Je suis si heureuse qu’il s’en aille, même si maintenant on va devoir se soucier de tous les gens qui ont voté pour lui, car eux sont toujours là », dit Jacqueline Brown, 58 ans, professeure d’université venue à vélo rejoindre la foule à Columbus Circle.

« Je suis submergé par la joie, dit aussi Bernie Jacobs, 84 ans, qui prenait ses bagels et son café à côté de la Trump Tower. Tous les matins, on vient ici et on critique Trump, ça durait depuis quatre ans, c’était trop. On le détestait dès le premier jour où il est arrivé au pouvoir (…). Il a été un président de rien du tout, avec un ego surdimensionné et zéro talent. »

Emmi Braselton, 37 ans, graphiste indépendante d’Atlanta, se promène avec sa fille Sylvie, âgée de 2 ans, qui lui a demandé : « C’est quoi, tout ça, maman ? » « Je lui ai dit : “Le gentil a gagné.” Et aussi : “Il y a désormais une femme à la vice-présidence”. Elle m’a répondu : “Je veux être présidente” », raconte-t-elle.

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Le Monde

Présidentielle US : Trump dénonce “l’apparition de bulletins surprise”dans la nuit

« Des bulletins surprise » arrivés dans la nuit ?

« Hier soir j'avais une bonne avance, dans de nombreux Etats-clés. Puis, un par un, ils ont commencé à disparaître magiquement avec l'apparition et le comptage de bulletins surprise », a indiqué sur Twitter Donald Trump. Comme le précise BFMTV, il s'agit en réalité du dépouillement de bulletins arrivés par courrier, qui pourraient mettre plusieurs jours à être comptés dans certains Etats.

 

 

A noter que trois des quatre derniers posts de Donald Trump sur Twitter ont été signalés par la plateforme pour désinformation.


Les Républicains gardent le Sénat

Les démocrates n'ont visiblement pas réussi leur pari de remporter la majorité au Sénat. Selon les dernières chiffres communiqués, ils ont récupéré deux sièges, mais en ont perdu un. La nouvelle majorité serait donc à 52 pour les Républicains et 48 pour les Démocrates.


En attente de huit Etats

Le résultat de l'élection présidentielle américaine dépend maintenant de huit Etats : l’Alaska, l'Arizona, la Caroline du Nord, la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Pennsylvanie, le Wisconsin. Les bulletins ne sont pas encore tous dépouillés. Cela pourrait même continuer demain, mercredi 5 novembre au vu du grand nombre d’électeurs qui ont voté par correspondance.


Les démocrates gardent le contrôle de la Chambre des représentants

La Chambre des représentants reste démocrate. Il s’agit d’une bataille importante pour les démocrates et Joe Biden. Ils espèrent aussi reprendre le Sénat, dont le sort n’est pas encore connu à l’heure actuelle.

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Valeurs Actuelles

Marine Le Pen élue présidente. Et si c’était vrai ?

FRANCE-POLITICS-FN-YOUTH

   
Michel Garroté  --  Certains affirment que le Brexit ayant été plébiscité et Trump ayant été élu, ce que les médias considéraient comme totalement impossible, alors il n'est pas non plus exclu que Marine Le Pen soit élue présidente. Je peux comprendre ce raisonnement, même si je ne le fais pas mien (je suis citoyen suisse, je vis en Suisse et je ne vote donc pas en France). En fait, ce qui éveille ma curiosité, ce n'est pas tant de savoir, si oui ou non, Macron va gagner. Ce qui éveille ma curiosité, c'est plutôt de savoir quel sera son score et quel sera le score de Marine Le Pen.
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Gauche-caviar ou droite patriotique :
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Comme je l'ai déjà écrit sur ce blog, les électeurs vont devoir choisir, le dimanche 7 mai 2017, entre la gauche-caviar ou la droite patriotique. A ce propos, il est parfaitement exact, de dire ou d'écrire, que le FN et une partie des électeurs de la droite républicaine (LR) ont exactement la même vision de l'identité de la Nation, de l'indépendance nationale, de la mise en avant des racines judéo-chrétiennes de la France, de la volonté de lutter contre le terrorisme islamique et de la volonté de restreindre l'immigration.
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Droite républicaine et droite patriotique :
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Et, il tout aussi exact, de dire ou d'écrire, qu'une nette progression de Marine Le Pen s'est effectuée au lendemain du 1er tour, une fois que les électeurs de la droite républicaine se sont rendus compte de la trahison de leur leaders, qui, eux, ont annoncé, sans rougir, qu'ils voteraient pour Macron au second tour. En clair, le nombre de Français qui pourraient voter pour Marine Le Pen est plus élevé que ce qu'en disent la plupart des médias français. Et ceux d'entre les médias français qui annoncent un score plus élevé pour Marine Le Pen, ne font cela que pour "alarmer" les abstentionnistes et les pousser à voter Macron le dimanche 7 mai.
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Les médias roulent pour Macron :
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A ce propos, l'Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique (OJIM) signale que, contrairement à la presse étrangère, les médias français ne font pas leur boulot. Dans une toute récente analyse, l'OJIM note (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ce qui frappe à la consultation des médias français, c’est la très faible place accordée aux sujets de fond par rapport à l’espace démesuré voué aux petites phrases, aux futilités, aux mesquineries, aux ragots de concierges, aux sujets extraits des caniveaux et aux petites histoires complètement en marge des enjeux du siècle, alors même qu’il semble bien que l’histoire, la grande, avance à grands pas.
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Or il semble que la volonté la plus élémentaire d’informer sérieusement et de sonder les grands événements de l’époque ait complètement déserté des médias français concentrés entre quelques mains largement liées au pouvoir, sans aucun pluralisme, et qui ne vivent plus de leurs lecteurs ou spectateurs, mais surtout des subventions d’État – avec la dépendance politique et l’absence de pluralisme que cela implique, conclut l'OJIM (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Le scénario dans lequel Marine Le Pen l'emporte :
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A ce sujet, le chroniqueur Alexis Feertchak écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Selon le physicien Serge Galam, un phénomène d'«abstention différenciée» pourrait entraîner la victoire de Marine Le Pen sans que les sondages se trompent sur l'estimation des intentions de vote. Ce scénario illustre les forces et faiblesses du front républicain. Serge Galam n'est pas sondeur, mais physicien et chercheur au CEVIPOF, le centre de recherches politiques de Sciences Po.
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Alexis Feertchak : Inventeur de la sociophysique, il a prédit l'élection de Donald Trump et la défaite d'Alain Juppé à la primaire de la droite. Alors que les sondages annoncent une large victoire pour Emmanuel Macron, malgré un léger resserrement, le scientifique estime que Marine Le Pen peut l'emporter. Marine Le Pen aurait une alliée de poids, l'abstention, qui pourrait retourner la situation. Serge Galam met en évidence ce qu'il nomme l'«abstention différenciée», qui rend compte d'une forme d'abstention cachée ou honteuse et qui lui fait dire que la victoire de Marine Le Pen est possible.
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Alexis Feertchak : Si 90% des électeurs du FN se déplacent le jour du vote, mais seulement 65% de ceux d'En Marche!, alors Marine Le Pen l'emporte à la fin avec 50,07%. Pour Macron, le seuil de mobilisation pour atteindre les 50% est alors de 65,17%. L'hypothèse d'une si faible mobilisation des électeurs d'En Marche ! peut paraître improbable, mais le physicien démontre que plus les intentions de vote en faveur de Le Pen sont fortes, plus l'abstention différenciée joue en sa faveur.
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Alexis Feertchak : Ainsi, toujours dans l'hypothèse où 90% de l'électorat de Marine Le Pen vote, le seuil de mobilisation nécessaire pour qu'Emmanuel Macron franchisse les 50% n'est plus de 65,17% mais de 70,71% quand les intentions de vote sont de 44% pour Marine Le Pen et non plus de 42%. Pour 2 points d'intentions de vote de plus en sa faveur, le seuil de mobilisation nécessaire pour lui augmente de 5 points.
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Alexis Feertchak : Il y aurait ainsi une forme d'«abstention inavouée» comme il existait un vote honteux pour le FN. Serge Galam estime que l'absence de position de Jean-Luc Mélenchon et l'apparition du hashtag #Sansmoile7mai sur les réseaux sociaux «donne un socle de solidité important» à son hypothèse. D'autant que Marine Le Pen pourrait en user: elle peut favoriser l'aversion pour Emmanuel Macron pour augmenter encore l'amertume de la pilule, conclut Alexis Feertchak (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Marine Le Pen n’a aucune chance d’être élue. À moins que :
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De son côté, le chroniqueur Yves-Marie Adeline écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La gauche modérée proprement dite disparaît peut-être avec le Parti socialiste. Pour l’instant, le projet de Macron, consistant à réunir des gens de droite et de gauche, semble avoir échoué : à part quelques personnalités centristes, Macron a surtout mobilisé des socio-démocrates du Parti socialiste, et personne véritablement classable à droite. Le risque, pour lui, est évidemment de se laisser enfermer dans une posture centriste de type giscardien, qui le conduira bientôt à devoir subir les attaques et de la gauche et de la droite, dans un climat socio-économique tendu.
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Yves-Marie Adeline : D’ailleurs, sera-t-il en mesure d’obtenir une majorité parlementaire, alors même qu’il est menacé d’échouer à donner à la politique française les « nouvelles têtes » promises, lui qui jusqu’à présent n’a pu que sortir de leur retraite de vieux chevaux de retour (Bayrou, Cohn-Bendit, etc.) ? En principe, Marine Le Pen n’a aucune chance d’être élue. Cela dit, un chercheur éminent, Serge Galam, a formulé le concept « d’abstention différenciée », donc de niveau différent d’un camp à l’autre, qui, s’il est valide, provoquerait une victoire de la candidate, conclut  Yves-Marie Adeline (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Les chances de succès de Marine Le Pen en hausse :
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Enfin, le chroniqueur Roland Hureaux, quant à lui, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le second tour de l’élection présidentielle se présente de mieux en mieux pour Marine Le Pen. Parler de défaite retentissante à son sujet est donc exagéré. Dans un contexte national et européen d’effondrement des partis de gouvernement, Les Républicains s’en sont même bien mieux tirés que les socialistes.
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Roland Hureaux : Imputer l’échec de Fillon à Sens commun est absurde. Le ralliement à Macron d’électeurs du centre a précédé de beaucoup l’intervention de ce mouvement, d’ailleurs très exagérée. C’est à gauche que, dans la dernière ligne droite, Macron a gonflé son score, par la volonté de Hollande et de son entourage. Pour le second tour, le résultat est plus serré qu’on ne pense : Macron + Hamon + ¼ de Fillon + ¼ de Mélenchon + Arthaud = 40,91 %. Le Pen + NDA, Lassalle, Asselineau, Cheminade + 50% Fillon + 10% Mélenchon = 40,21%.
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Roland Hureaux : Le silence pesant de Mélenchon laisse supposer qu’une partie de ses voix manqueront à Macron. Les jeunes en recherche de radicalité que le brillant tribun de la France insoumise a attirés dans les derniers jours de la campagne au point d’approcher, lui aussi, les 20% semblent plutôt attirés par Marine Le Pen. Combien de mélenchonistes s’abstiendront est une variable cruciale. Les contorsions sociales de dernière minute n’y changeront rien : ils suivront leur propre logique.
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Roland Hureaux : L’expérience de terrain montre que, par le bouche-à-oreille, ils virent facilement d’Emmanuel Macron à Marine Le Pen, dont ils partagent – les sondages le montrent – à peu près toutes les idées. Au total, 90% des électeurs de Fillon peuvent basculer vers Marine Le Pen dans les derniers jours, pour peu qu’ils soient travaillés au corps à cet effet. Or, il semble bien que beaucoup de militants, issus de LR, s’en chargent, conclut Roland Hureaux (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.ojim.fr/dossier-les-medias-allemands-sont-ils-plus-serieux-quen-france-lexemple-trump/
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http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/27/35003-20170427ARTFIG00376-le-scenario-dans-lequel-marine-le-pen-l-emporte.php
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http://www.bvoltaire.fr/principe-marine-pen-na-aucune-chance-detre-elue-a/
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http://www.bvoltaire.fr/chances-de-succes-de-marine-pen-hausse/
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Au second tour ce sera la gauche-caviar ou la droite patriotique

   
Michel Garroté  --  Les résultats, pour ainsi dire définitifs, concernant les deux vainqueurs du premier round sont : Emmanuel Macron (En Marche) à 23,86% ; et Marine Le Pen (Front National) à 21,43%, ce qui représente tout de même 7,5 millions de voix pour la droite frontiste [avec un taux d'abstention à 22,7% ; soit plus d'un électeur sur cinq].
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A noter que la gauche communiste -- Mélenchon, Poutou, Arthaud -- réalise un résultat total impressionnant, et, impensable, dans la très grande majorité des autres Etats occidentaux. En France, le communisme reste très tendance au 21ème siècle et l'on croit rêver, ou, plutôt, cauchemarder [autour de 20% : soit un électeur sur cinq].
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Fait révélateur, en additionnant les abstentionnistes, les frontistes et les communistes, on obtient 64% des électeurs inscrits, en clair, presque les deux tiers des Français en droit de voter, soit une très forte majorité.
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A noter, également, que pour la première fois dans l'histoire de la Cinquième République, les deux partis généralement dominants (LR et PS) seront absents au deuxième round. Sur le mode ironique, on peut encore souligner, que le richissime libertarien gauchiste Pierre Bergé, a bien compris, le rôle de François Hollande, dans la déroute, que dis-je, dans la pantalonnade du PS.
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En effet, Pierre Bergé écrit, je cite : "Merci à François Hollande qui a appelé Macron auprès de lui, qui l'a nommé ministre et qui en a fait un futur président de la République". Au moins c'est limpide.
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Hier soir déjà, certains racontaient, notamment du côté de LR, que "l'essentiel ce n'est pas le second tour, mais les législatives". Ce qui ne les a pas empêchés de déclarer, qu'il faudra, au second tour, "faire barrage à l'extrême-droite en votant Macron". Cela dit, 23% des électeurs de Fillon et 12% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon déclarent qu'ils voteront pour Marine Le Pen.
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Et puis, la majorité des 54% d'électeurs qui n’ont voté ni pour Marine Le Pen, ni pour Emmanuel Macron, cette majorité de 54% s’abstiendra-t-elle le 7 mai prochain, au second tour ? Ou bien se rendra-t-elle aux urnes et votera pour Marine Le Pen, ce qui - du reste - est précisément le calcul, un brin risqué, effectué par la principale intéressée ?
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L'un des nombreux faits majeurs de ce scrutin est donc que le LR rejoint le PS et l'extrême-gauche pour voter Macron au second tour ; et ce même LR se voit, ou croit déjà se voir, cela ne fait pour lui aucun doute, convenablement représenté à l'Assemblée nationale.
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Et, tant qu'à faire, membre du futur gouvernement, sous le quinquennat du candidat d'En Marche devenu président marchand. Formulé différemment, Emmanuel Macron disposera d’une majorité parlementaire faite de ralliés de la gauche, de la "droite" et du centre.
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Un autre fait majeur est que côté LR, il y aura en réalité deux votes au second tour : tous les politicards LR voteront pour Emmanuel Macron ; mais comme déjà mentionné plus haut, les électeurs LR voteront, pour une partie d'entre eux (23%), en faveur de Marine Le Pen.
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Parmi les politicards fillonnistes et centristes devenus macronniens, on compte déjà François Baroin, Jean-Pierre Raffarin, Christian Estrosi, Laurent Wauquiez, Hervé Mariton et d'autres encore, qui, se projettent ainsi, député, voire ministre, dans la constellation Macron.
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Certes, celui-ci a tenté - et tente encore - de vendre aux électeurs l'idée qu'il n'y aura pas "d'anciens" au futur gouvernement, mais ce n'est qu'une promesse électorale parmi tant d'autres. Les LR ralliés à Macron lui demanderont - ou lui ont déjà demandé - un petit cadeau en échange de leur soutien. On ne se prostitue pas gratos ; surtout en politique.
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Côté bling bling, soulignons qu'Emmanuel Macron a réuni, dimanche soir, ses potes mondains à La Rotonde, une brasserie du quartier Montparnasse (rive gauche bien-entendu), avec notamment Daniel Cohn-Bendit, Pierre Arditi, Eric Orsena, Jacques Attali et Stéphane Bern.
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C'est donc aussi cette caste-là (coupée des réalités et imbue d'elle-même), que valident le LR et les centristes, en se ralliant à Macron. Le peuple français "appréciera" ; ou n'appréciera pas, et, le fera savoir, en votant FN le 7 mai.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Présidentielles françaises – Tous les candidats aiment l’islam

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Prélude : Le poète kabyle Feyrat Mehenni a dit : "L’islam, c’est l’islamisme au repos, l’islamisme, c’est l’islam en action". Jean-Pierre Brun a écrit : "C’est une fracture du myocarpe qui est à l’origine de la mort d’Horace Tignac, le Secrétaire national du MPCP (Mouvement Pendulaire des Centristes Périphériques). Le nom de l’agresseur qui aurait asséné le coup fatal avec un marteau de chaudronnier, serait déjà connu des services de police. Il s’agirait d’un certain François Fillon, derviche tourneur sur métaux dans l’entreprise « Bordel-Chéneau » numéro un mondial de la merguez sarthoise". Intéressant, Feyrat Mehenni. Rigolo, Jean-Pierre Brun. Bon. Venons-en aux faits.
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Présidentielles françaises - Tous les candidats aiment l'islam :

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Dans la série « Sachez pour qui vous allez voter », voici, résumée, sur le site Internet Euro-Califat (lien en bas de page), en une citation qu’ils ont prononcé, la position des candidats à l’Elysée sur l’islam. Les candidats sont cités par ordre alphabétique :
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Benoit Hamon : « L’islam n’est que paix, amour et progrès; Je souhaite être le premier président de France à m’y convertir pour combattre le fascisme ».
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Emmanuel Macron : « Il n’y a en France, aucun monothéisme, aucune religion qui soit un problème. L’islam est compatible avec la République ».
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Francois Asselineau : « Il y a une stigmatisation insidieuse de nos compatriotes de confession musulmane. Le terrorisme se réclamant du djihadisme a représenté zéro pour cent des attentats en Europe ces 5 dernières années ».
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Francois Fillon : « Quand je vois, mesdames et messieurs, cette Grande Mosquée, ouverte sur la cité, familière et admirée des Parisiens, quand je vois musulmans et non-musulmans se côtoyer chaleureusement dans ce lieu de prière, ce lieu de culture et d’enrichissement mutuel, je sais que l’Islam que vous incarnez a toute sa place dans la République. Je sais qu’il contribue à cette nation diverse mais unie et fraternelle dont le président de la République et moi-même voulons redessiner le visage ».
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Jean-Luc Mélenchon : « Il n’y a pas de problème avec l’islam dans ce pays. L’Islam n’a rien à voir avec ça ». [« ça » ce sont les attentats de Paris en novembre 2015].
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Marine Le Pen : « Je crois que l’islam est compatible avec la République ».
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Nathalie Arthaud : « En mettant de l’huile sur le feu et en stigmatisant les musulmans, ils contribuent au contraire à étouffer les aspirations des femmes ». [« ils » ce sont « les politiciens » à l’origine de la loi sur le voile musulman].
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Nicolas Dupont-Aignant : « On peut tout à fait réconcilier la religion musulmane avec la République ».
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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https://eurocalifat.wordpress.com/2017/03/13/islam-la-position-des-candidats/
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Marine Le Pen comme moindre mal ?

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Michel Garroté - Pourquoi un tel spectacle - ridicule et dégradant - auquel participent tous les prétendants à la Présidence (au trône ?) de la République française ? Bonne question, pas vrai... A ce propos, je lis avec amusement, que Hollande se donne comme « ultime devoir » (tu parles...) d’empêcher la victoire de Marine Le Pen. Ah oui ? Et comment ? En mobilisant la caste politico-médiatique parisienne de gôche (CPMPG pour les intimes) au profit de Maqueron ? Bref, laissons de côté Flanby-la-fraise-des-bois et sa Scooter-stupidity et - hop - parlons d'autre chose (écrivons sur autre chose...).
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Je suis "plutôt d'accord", avec le billettiste chrétien de droite Philippe Maxence, lorsqu'il écrit, dans le média catho conservateur L'Homme nouveau (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La politique repose sur la vertu de prudence, sur ce discernement pratique au regard des circonstances par rapport au but à atteindre. Mais la prudence n’est pas la pusillanimité. Il ne faudrait pas que cette dernière nous entretienne en fait dans un état permanent de noyé, toujours sauvé in extremis, sur un certain nombre d’aspects concrets - des impôts à l’école en passant par la liberté d’entreprendre - qui empêchent de poser les fondements d’une véritable politique de civilisation, explique Philippe Maxence.
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Philippe Maxence précise : Les dernières affaires qui ont touché la vie politique française, les derniers épisodes de la montée en puissance de certains candidats ou le flot incessant de mensonges qui se déversent constamment depuis ces bouches d’égout que sont, hélas, certains journaux, ne sont réellement importants que dans le cadre d’un système politico-médiatique qui pourrait être en train de sombrer, ajoute Philippe Maxence (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Mais venons-en au thème de la présente analyse :
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"Marine Le Pen comme moindre mal ?".
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A ce propos, le chroniqueur et auteur catholique-conservateur français Bernard Antony  --  qui considère Marine Le Pen comme un moindre mal et c'est son droit  --  estime, dans le cadre des présidentielles (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page), que la vie de chacun est souvent remplie d’occurrences où s’impose le choix d’un « moindre mal ». Cela arrive fréquemment en politique, et quelquefois douloureusement. Ainsi notre grand ami, Jean-Baptiste Biaggi, grand héros de la guerre de 1940 et de la résistance, disait-il : « Il y a des moments de l’histoire où le plus difficile n’est pas de faire son devoir mais de savoir où est son devoir ».
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Jean-Baptiste Biaggi évoquait là les dilemmes terribles qui avaient assailli bien des patriotes en 1940 dont beaucoup optèrent pour ce qu’ils ne jugèrent pas toujours comme la voie la meilleure mais, tout au moins, la moins mauvaise. Le choix du moindre mal en politique nécessite évidemment au préalable de savoir où est le plus grand mal, où est le pire pour notre pays, pour nos valeurs, pour les nôtres. Ce qui j’ai m’amène à considérer deux très grandes menaces.
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Premier "pire" :
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La plus facilement et immédiatement discernable est la menace de l’islam, théocratie totalitaire et même en quelque sorte quintessence du totalitarisme, tant, dès la création du concept de l’oumma par Mahomet, l’islam a réalisé une société où tous les domaines de la vie s’enchevêtrent.
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Chacun y est à la fois observateur et observé, dans la conformité à l’orthopraxis individuelle et collective. Bien avant « Big Brother », l’islam avait inventé « l’oumma ». À bien des égards, l’islam totalitaire, en pleine expansion par-delà ses divisions, représente ce que j’appellerais « le pire, le plus immédiat ».
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Deuxième "pire" :
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le racisme anti-humain sous couvert "d'antiracisme" :
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« Transgression » et « dépossession » sont les maîtres-mots du néo-totalitarisme du racisme anti-humain qui aura sans cesse progressé sur l’entre-deux siècles sous le couvert du grand mensonge de l’idéologie nihiliste dite « antiracisme ». Ainsi, une deuxième très grande et récente menace pèse sur notre civilisation (l'antiracisme et en réalité le racisme anti-humain) et sur l’humanité. Après le nazisme, après le communisme, surgit et enfle sans cesse une nouvelle monstruosité totalitaire déjà suffisamment avancée (le racisme anti-humain) mais dont le plus grand nombre ne peut prendre conscience.
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Car le fondement même du racisme anti-humain est dans la plus grande invisibilité possible, et il n’a donc - évidemment - pas sécrété un « Coran », un « Manifeste du parti communiste », un « Mein Kampf » ou un « petit livre rouge ». Certes il n’est pas théorisé en tant que tel et il a d’abord été au fil des ans développé par une conjonction de faits économiques, de réalisations scientifiques et techniques, et, selon le vocabulaire marxiste, par une superstructure idéologico-utopique, ajoute le chroniqueur et auteur catholique-conservateur français Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.hommenouveau.fr/1934/editorial/notre-quinzaine---ne-nous-laissez-pas-brsuccomber-a-la-tentation--.htm
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/elections-bernard-antony-consid%C3%A8re-marine-le-pen-comme-le-moindre-mal.html
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Bazar (présidentiel) intégral et Front National

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Michel Garroté  --  C'est le bazar intégral. "Et si la présidentielle était reportée ?", peut-on lire, sans rire, dans Causeur. Et puis -- accrochez-vous -- 70% des Français penseraient, parait-il, que Farid Fillon aurait tort de rester candidat à l'élection présidentielle, selon un sondage Odoxa, sondage qui vaut ce qu'il vaut, soit pas grand chose, comme tous les sondages (cela dit, pour Fillon, c'est quand même très mal barré là). Attendez. Ce n'est pas tout : Ali Juppé « se prépare », prévient, en Une, Le Parisien, qui évoque un « plan J comme Juppé », pour remplacer -- au débotté -- François Fillon, mais oui, Fillon (je viens de vous en parler alors réveillez-vous), vous savez, le mari de la britannique Lady Pénélope, qui envisage de rentrer dans son royaume, son pays brexité quoi. Ce qui n'est pas vrai du tout. Ce n'est qu'un nouveau complot ourdi par la gôche. Ploum, ploum, tralala. Alors, Bazar intégral et Front National ? Hop, lisez ci-dessous ce qui se raconte à Paris, entre autre lors des dîners mondains et dans les salons eux aussi mondains (bon, d'accord, ils ne sont pas tous mondains).
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Sur Le Salon Beige, Michel Janva, qui note (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Après la perte d'influence de Florian Philippot au FN au profit du courant de droite avec Marion Maréchal Le Pen, c'est au tour des plus à gauche soutiens de François Fillon de quitter le navire. L'européiste pro-loi Taubira Bruno Le Maire, le LGBT Franck Riester, député-maire LR de Coulommiers, l'UDI (dont une partie des membres a déjà rallié Emmanuel Macron), Yves Jégo, les juppéistes Béchu, Keller, Benoist Apparu, mais encore Georges Fenech (hostile à la liberté scolaire) ou l'européiste Pierre Lellouche (liste complète ?) se sont désolidarisés de François Fillon. Ne restera-t-il bientôt plus que des personnalités de droite autour de François Fillon ?
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Dans Valeurs Actuelles, 380 jeunes LR critiquent les lâches : "Ce sont souvent les mêmes qui, avant cette affaire, émettaient des doutes sur le projet de François Fillon et lui demandaient d’infléchir ses positions, de revoir sa copie. Nous nous interrogeons sur ces élus qui peuplent les instances dirigeantes de notre parti politique et qui, à moins de 60 jours d'une élection présidentielle si décisive pour notre génération ne sont pas capables de mettre la France et son avenir au-dessus des guerres picrocholines qu'ils mènent pour satisfaire leurs égos démesurés. Un deuxième tour avec François Fillon entouré uniquement de Sens commun et du PCD, tous les juppéistes et autres UDI l'ayant courageusement lâché, face à une Marine Le Pen, défendant la ligne Marion. Là, au moins, la victoire idéologique de la droite serait claire et nette, précise Michel Janva sur Le Salon Beige (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Marie-Christine Tabet, dans le JDD, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Et si l'indispensable ­Florian Philippot était de moins en moins indispensable ? Début février à Lyon, le vice-président du Front n'avait pas écrit le discours de lancement de campagne de la candidate, pas plus que son frère Damien, pourtant chargé depuis le mois de décembre du pôle rédaction au QG. C'est ­Philippe Olivier, le mari de Marie-Caroline, la sœur de Marine Le Pen, qui avait choisi les mots de la candidate et affûté les formules droitières, célébrant l'héritage chrétien de la France et ses valeurs. Au sein du FN, Philippe Olivier, le patron de la cellule "idées-image", devenu l'un des pivots de la campagne, ­défend une ligne identitaire, privilégiant les thèmes de l'immigration, de l'islamisation et de la culture plutôt que ceux de l'économie, de la sortie de l'euro et du social chers au souverainiste Philippot.
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Et c'est Philippe ­Vardon, conseiller régional en Paca, ancien patron de Nissa Rebela et issu de la mouvance identitaire, qui a conçu le clip de la candidate… L'influence de ces deux hommes très proches de Marion Maréchal-Le Pen – l'un est son oncle, l'autre sa recrue ­niçoise – illustre le changement de cap de la candidate. La popularité au FN de ­Marion Maréchal-Le Pen n'explique cependant pas à elle seule le ­virage idéologique de sa tante. La primaire de la droite a montré l'existence d'un électorat foncièrement conservateur, nourri des valeurs de La Manif pour tous, mobilisé et antisystème. En novembre, ces électeurs avaient choisi François Fillon. Mais fin janvier, le "Penelopegate" a ­rebattu les cartes. L'idée défendue par Marion Maréchal-Le Pen et les "Sudistes" du FN, selon laquelle il fallait désormais aller chercher des voix à droite et non à gauche, s'est imposée.
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La désignation de Benoît Hamon au PS et le maintien de Jean-Luc Mélenchon, ont achevé de convaincre Marine Le Pen que l'espace était trop occupé de ce côté-ci de l'échiquier politique. Enfin, le soutien de Philippe de Villiers, obsédé par le "grand remplacement" de la population, lui laisse espérer que la bourgeoisie effrayée par l'islamisation de la France pourrait enfin la rejoindre. Une vision désormais partagée par une autre famille du FN, celle des "populistes" du Nord comme le député européen et maire ­d'Hénin-Beaumont Steeve Briois, ou Bruno Bilde, conseiller régional du Pas-de-Calais, longtemps pro-Philippot. mais aussi par les anciens du MNR, parti fondé par Bruno Mégret et des dissidents du FN à la fin des années 1990, qui appelaient déjà à une fusion des droites et qui sont aujourd'hui proches des identitaires, à l'instar de Nicolas Bay, secrétaire général du Front national.
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Personne n'ose pourtant critiquer trop ouvertement ­Florian Philippot : le vice-président est loin d'être en disgrâce auprès d'une présidente toute-puissante avec laquelle il partage une réelle complicité et des convictions politiques. "Au fond, elle pense comme lui, mais elle croit qu'elle peut gagner. Cela la rend… pragmatique", poursuit un de ses proches. Et pour l'instant, c'est la petite musique de Marion ­Maréchal-Le Pen que l'on entend. Lors d'un comité interne, cette dernière a clairement donné le ton : "Je me fiche de savoir si ma fille un jour devra payer sa burqa en francs ou en euros". Sans ambiguïté, ajoute Marie-Christine Tabet, sur le JDD (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Enfin, côté journaleuse gauchisante à lire avec des pincettes, voici dame Anne-Laëtitia Béraud, qui, sur 20minutes.fr (purée...), remet ça, avec ses histoires de "fachos", ce qui me fait plutôt marrer (lisez donc, c'est du "roman noir fiction" ; et puis, si ça vous chante, allez voir le lien vers la source en bas de page, encore que je n'en vois pas l'intérêt, mais bon). Anne-Laëtitia Béraud écrit donc : Vous ne les verrez pas sur la photo aux côtés de Marine Le Pen lors de cette campagne présidentielle. Mais la présidente du Front national cultive des liens avec des personnes controversées, malgré la « dédiabolisation » entreprise par le parti depuis 2011 et l’exclusion des profils les plus radicaux, tels Yvan Benedetti ou Alexandre Gabriac, ce dernier ayant été photographié en faisant un salut fasciste. Parmi ces hommes passés souvent par la case « GUD », le syndicat étudiant radical Groupe union défense né du mouvement d’extrême droite Occident, figure Frédéric Chatillon.
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Copain de fac à Assas de Marine Le Pen, proche des polémistes Alain Soral et Dieudonné, l’homme a fait de juteuses affaires avec le FN via sa société Riwal, longtemps prestataire de la communication du parti. Ce « consultant » cosmopolite, dont les affaires le portent jusque dans la Syrie du dictateur Bachar al-Assad, se rend régulièrement aux événements organisés par le FN. Il était notamment présent aux « assises présidentielles » du FN à Lyon les 4 et 5 février, ou, en 2011, en Italie où il réside, lors d’un déplacement de la dirigeante FN. Cet adepte de la provoc et de la gomina intéresse la justice à plusieurs égards : il a été mis en examen le 15 février dans une des enquêtes sur le financement des campagnes électorales du Front national. Il est soupçonné d’« abus de biens sociaux » dans une information judiciaire sur les élections municipales et européennes de 2014 ainsi que sur les départementales de 2015.
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Frédéric Chatillon a par ailleurs été renvoyé devant le tribunal correctionnel pour répondre du financement de la campagne des législatives de 2012. Autre ami proche de Marine Le Pen et de Frédéric Chatillon, l’ancien « rat noir » Axel Loustau. Conseiller régional FN d’Ile-de-France, trésorier du micro-parti « Jeanne » de Marine Le Pen, l’homme est patron d’une entreprise de sécurité qui travaille avec le FN. Ce proche a bénéficié de contrats laissés vacants par l’interdiction faite à la société Riwal de travailler avec le parti via son entreprise de communication Presses de France. Il a été mis en examen en 2015 dans l’enquête sur le financement présumé frauduleux de la campagne du parti en 2012. Et il intéresse le parquet de Paris qui a ouvert le 9 novembre une enquête préliminaire visant l’entreprise Presses de France sur des soupçons d’escroquerie dans le financement de la campagne des régionales de décembre 2015 du FN.
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L’homme a par ailleurs été filmé en compagnie de Frédéric Chatillon faisant un salut fasciste, une séquence isolée en 2014 par un documentaire « Spécial Investigation » sur Canal +. Ces amitiés peuvent-elles pénaliser Marine Le Pen ? « Non », répondent plusieurs enseignants-chercheurs spécialistes du Front national. Pour Sylvain Crépon, maître de conférences en science politique à l’université de Tours, « Marine Le Pen entretient des liens du cœur avec Frédéric Chatillon et Alex Loustau. Et avec ces amitiés, elle donne des gages à tout ce qui compose non seulement son parti -les cadres, les militants, les adhérents- mais, au-delà, à toute la mouvance de l’extrême droite », ajoute le chercheur au Laboratoire d’étude et de recherche sur l’action publique (Lerap).
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Ces liens laisseraient en outre des indices aux plus radicaux du parti, leur signifiant que le FN reste, « dédiabolisation » ou non, une organisation aux racines d’extrême droite. « Ces amitiés peuvent donner une valeur ajoutée en interne, pour donner des gages aux radicalités. C’est toujours bien, en interne, de montrer que pour une frange, on reste toujours des radicaux », souligne Sylvain Crépon. « Ces personnes ne sont pas des anciens miliciens, des anciens Waffen SS ou des anciens de l’OAS comme cela a pu être le cas de la création du FN en 1972 », relativise encore Cécile Alduy, professeur de littérature et de civilisation française à l’Université de Stanford et chercheur associée au Cevipof. « Ils ont 40-50 ans, la petite bedaine, ils n’ont pas le look crâne rasé et brassard nazi.
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Et puis les jeunes de 18-25 ans n’ont aucune mémoire de ce qu’est le GUD, de ce que sont les combats fascistes des années 1970 contre l’extrême gauche, ou encore des manifestations du FN dans les années 1990 durant lesquelles il y a eu des morts ». Cependant, remarque la chercheuse, « Marine Le Pen évite de s’afficher avec eux en photo. Marine Le Pen joue comme toujours sur une ligne de crête : elle s’affiche juste assez pour que les gens le sachent mais pas assez pour créer un esclandre », continue-t-elle. Une histoire de cœur, et de raison, raconte encore, Anne-Laëtitia Béraud, sur 20minutes.fr (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/03/cette-campagne-%C3%A9lectorale-commence-%C3%A0-nous-plaire.html
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http://www.lejdd.fr/Politique/Front-national-Florian-Philippot-perd-de-son-influence-850337
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http://www.20minutes.fr/elections/presidentielle/2022211-20170228-front-national-marine-pen-amis-sulfureux-interessent-justice
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Fausse Affaire Théo, Présidentielles et Fin des Zélites politiques

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Michel Garroté - Théo, un individu violent, était déjà connu des services de police, pour son implication dans le trafic de produits stupéfiants. Alors, des coups de matraque, mais pas de pénétration ? Fausse Affaire Théo ? Lors de son audition, le policier mis en examen pour "viol" dans l'affaire Théo s'est défendu d'avoir gravement blessé le jeune homme.
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L'Express et Europe 1 avaient publié, mercredi 15 et jeudi 16 février, des extraits du procès-verbal de l'audition du policier. Ci-dessous, je publie une analyse de Franceinfo, qui revient sur ce qu'il faut retenir de ce procès-verbal (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) :
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Cette première audition a eu lieu le 2 février à 19h09, tout juste plus de deux heures après l'arrestation de Théo dans la "cité des 3000" d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Le policier explique que la situation a dégénéré après le contrôle dans ce quartier d'un "individu déjà connu de nos services pour son implication dans le trafic de produits stupéfiants". Une altercation débute après la "palpation" d'une deuxième personne. La patrouille de police tente alors d'interpeller Théo.
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Le policier ajoute : "J’ai compris à ce moment-là, que l’individu serait prêt à tout pour se soustraire. Il se débattait, portait des coups-de-poing à tout-va, gesticulait en tous sens, même des jambes", continue le gardien de la paix. Il raconte que l'un de ses collègues parvient toutefois à conduire le jeune homme au sol, mais est entraîné dans sa chute "de manière très brutale".
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Le policier ajoute encore : Théo devient alors "encore plus virulent" et envoie plusieurs coups de pied à destination des policiers, selon lui. "J'usais alors de ma matraque télescopique et lui portais des coups en visant l'arrière des cuisses. L'individu continuait de se débattre, il se retournait, gesticulait en usant de son gabarit musclé, et il parvenait à se relever", continue le policier. Une fois debout, Théo se met alors à "piétiner" l'un de ses collègues, ajoute-t-il.
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Et le policier dit alors avoir de nouveau porté des coups de matraque au jeune homme, mais ne fait jamais mention de frappes au niveau des fesses : "Je décidais de porter à l'individu des coups de matraque télescopique en visant ses membres inférieurs dans l'espoir de lui faire perdre l'équilibre et de l'amener au sol".
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Après un autre coup "au niveau d'une de ses jambes", Théo est menotté. Contrairement à ce qu'affirmait le jeune homme à son avocat, le policier dit n'avoir remarqué "une plaie saignante" qu'une fois arrivé au commissariat. "Je n’ai aucune idée de la façon dont cette plaie a été faite", conclut le policier dans sa déposition. Au commissariat, Théo, pourtant blessé, refuse dans un premier temps de se faire examiner par un médecin. Alertés, les pompiers l'emmènent à l'hôpital où la "gravité" de sa blessure est constatée. Le soir même, l'Inspection générale de la police nationale est saisie (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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"Affaire Théo", alors que l'élection présidentielle française approche, le pays est-il dans une période complexe marquée par un changement irréversible de génération politique, comme l'estime Iouri Roubinsky, chef du 'Centre d'études françaises de l'Institut de l'Europe' au sein de 'l'Académie russe des sciences' ? Voici ce qu'en pense Iouri Roubinsky (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Ce qui se passe et ce qui influence les résultats des élections en France, c'est, en quelque sorte, un "génocide" des élites politiques françaises" (ndmg - le mot "génocide" est mal choisi et on va plutôt dire : "la fin" des élites politiques).
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Iouri Roubinsky : "Il est très frappant que les deux derniers présidents aient quitté complètement la scène. De plus, au moins trois Premiers ministres et des députés importants sont partis, et, aucun d'eux, n'a d'avenir politique. Cela concerne, par exemple, Alain Juppé, Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls", a signalé le spécialiste lors de la présentation de son rapport intitulé "France : les forces en présence avant l'élection présidentielle 2017".
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Iouri Roubinsky souligne qu'il ne s'agit pas d'une simple rotation de fonctionnaires, mais d'un grand changement de génération : les personnalités de l'âge d'Alain Juppé (71 ans) quittent complètement la scène politique française : "Avec ce changement de génération, les règles du jeu établies sous la Ve République disparaissent, nous voyons une crise extrêmement profonde des deux partis piliers du système, socialiste et républicain, dont la rotation était, depuis 1981, à la base de la stabilité du système dans le cadre des institutions constitutionnelles actuelles".
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Le premier tour de l'élection présidentielle française se déroulera le 23 avril prochain. Le deuxième tour est prévu le 7 mai. Selon un récent sondage Opinionway / Orpi publié par les médias, le fondateur du mouvement 'En Marche !', Emmanuel Macron, et, la présidente du Front national, Marine Le Pen, arriveraient en tête du premier tour de la présidentielle. Au second tour, Marine Le Pen serait battue par Emmanuel Macron, informe Iouri Roubinsky (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Clément Menet, dans Valeurs Actuelles, écrit notamment, dans une chronique intitulée "Emmanuel Macron : le plus sûr chemin vers Marine le Pen", (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : A la fin d’un quinquennat catastrophique qui discrédite la gauche et après le Penelope Gate qui a récemment affaibli François Fillon, les sondages d’opinion prévoient un affrontement entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle. Ces deux impétrants s’apprêtent à danser un tango endiablé car ils sont en réalité leurs meilleurs alliés. A eux deux, ils peuvent effacer le clivage gauche / droite, en le remplaçant par un clivage « progressistes vs conservateurs » d’irait l’un,  ou « mondialistes vs. patriotes » dirait l’autre.
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En réalité, ils se trompent tous les deux, car le véritable clivage qu’ils sont en train de façonner, c’est l’opposition entre le peuple et l’élite. Cette opposition a malheureusement déjà pris corps dans notre pays comme le montrent les analyses de Christophe Guilluy. La France des métropoles mondialisées et la France périphérique se sont séparées : des niveaux de vie très éloignés, des moeurs contraires, des territoires cloisonnés, des visions du monde, de la France et de l’avenir contrastées.
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Marine Le Pen l’a bien compris et a choisi de s’adresser à cette deuxième France, celle des oubliés et des laissés pour compte: ce qu’elle appelle le Peuple. Son objectif est de transformer le FN en « parti du peuple »: ce n’est pas un hasard si son slogan de campagne est « Au Nom du peuple ».
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Pour réussir son pari, elle a besoin d’avoir comme contradicteurs un « parti de l’élite », du système. Emmanuel Macron, en s’adressant principalement aux vainqueurs de la mondialisation, est en train de lui faire ce cadeau. L’ « UMPS » qu’elle dénonce depuis des années existe désormais : il s’appelle 'En Marche !'.
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La nouveauté qu’est supposé incarner Emmanuel Macron n’est en effet qu’un simulacre. En réalité, il défend l’ordre ancien, celui des libéraux libertaires de 1968. La preuve en est qu’il est soutenu par tous les caciques de cet establishment: Pierre Bergé, Alain Minc, Daniel Cohn-Bendit et Jacques Attali en tête. Il est leur créature, l’ambassadeur dont ils rêvaient au moment où leurs corps ne leur permettent plus d’apparaître comme modernes et séduisants. C’est Tancredi dans Le Guépard de Visconti : « Il faut que tout change pour que rien ne change », ajoute Clément Menet (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/arrestation-violente-a-aulnay-sous-bois/affaire-theo-ce-que-dit-la-version-du-policier-mis-en-examen-pour-viol_2062445.html
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https://fr.sputniknews.com/france/201702101030038167-course-presidentielle-francaise/
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http://www.valeursactuelles.com/politique/emmanuel-macron-le-plus-sur-chemin-vers-marine-le-pen-66922
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Juifs de France – Pour ou contre Marine Le Pen ?

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Michel Garroté - A deux mois du premier tour des présidentielles françaises, les médias parisiens (gauchisants et pas gauchisants) agitent le drapeau (pour les gauchisants, drapeau rouge évidemment) : Marine Le Pen pourrait devenir présidente (pour la caste politico-médiatique de la capitale française, cette option est décrite comme l'apocalypse, le fukushima hexagonal, bref, la fin du monde). Dans ce contexte, une question est actuellement posée par ces mêmes médias : les Juifs de France sont-ils pour ou contre Marine Le Pen ? Cette question n'est pas anodine.
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Car en effet, une partie des Juifs de France réagissent comme les autres Français : ils en ont assez de la caste politico-médiatique ; ils en ont assez de l'antisémitisme franco-musulman ; ils se déclarent prêts à voter pour Marine Le Pen et ils le font savoir. De plus, ils ne se reconnaissent pas (ou plus) dans le Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF) qu'ils considèrent comme une organisme gauchisant non-représentatif des Juifs de France.
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Ci-dessous, je reproduis les extraits de diverses prises de position sur ce thème controversé (pour ce qui me concerne, ce thème ne devrait pas être sujet à controverse, les Juifs de France étant libres de voter pour qui ils veulent, sans avoir à s'en justifier...).
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Juifs de France - L'antisémitisme musulman :
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Sur le site Internet 'Résistance républicaine', le chroniqueur Daniel Pollett rappelle, à juste titre, qu'aujourd’hui (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page), "l’antisémitisme revient en force, mais pas là où les innombrables sous-informés regardant les chaînes classiques de télévision ou la presse aux ordres le croient. Ce regard d’un autre âge, des âges barbares, porté sur les Juifs en dehors de toute raison ou logique, par qui l’est-il aujourd’hui ? Qui le propage, le véhicule, l’emploie, prétend le justifier ?".
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Daniel Pollett : "On l’a vu dans l’affaire Mérah, on l’a vu dans des manifestations où l’on criait « mort aux Juifs », on le voit dans l‘interdiction faite aux citoyens israéliens d’entrer dans certains pays arabes et musulmans –mais sur ce sujet on préfère reprocher à Trump de protéger son pays. On le voit dans ce gauchisme institutionnalisé se prétendant antisioniste. On en voit le résultat par tous ces Juifs français émigrant vers Israël faute qu’ils se sentent en sécurité en France", précise Daniel Pollett, sur 'Résistance républicaine' (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Juifs de France - CRIF ou Front National :
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Benoît Rayski, Juif français de droite (et absolument pas d'extrême-droite, que ce soit clair) expert, historien, écrivain et journaliste, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Le Front national estime que -- ce qui est prioritaire en France -- de son point de vue, et là-dessus je ne peux pas lui donner tort, c’est l’immigration massive arabo-musulmane, c’est l’islam".
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Benoît Rayski : "Les Juifs, on les laisse de côté, aujourd’hui l’antisémitisme n’est plus du tout, officiellement parlant, un socle identitaire au Front national. Il y en a au Front national des antisémites, un peu plus qu’ailleurs, mais ils sont résiduels et marginaux", ajoute Benoît Rayski (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Michel Thooris, président de l'Union des Patriotes Français Juifs écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Aujourd’hui, un certain nombre de nos compatriotes français juifs sont justement en attente d’une victoire Marine Le Pen, précisément pour les protéger aujourd’hui des nouvelles menaces contemporaines, et ces nouvelles menaces contemporaines sont, notamment, la montée de l’islamisme radical et du terrorisme".
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Michel Thooris : "Je pense qu’aujourd’hui vous avez beaucoup de Juifs qui ne croient plus au CRIF. Le CRIF véhicule au sein de la société française l’idéologie politique de la gauche israélienne et américaine et à ce titre, je pense que le CRIF ne représente que les Juifs qui sont politiquement de gauche", ajoute Michel Thooris (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Juifs de France - Double nationalité franco-israélienne :
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Tout récemment, le député français Meyer Habib a déclaré, à propos de la double nationalité franco-israélienne (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Suite aux propos de Marine Le Pen contre la double nationalité extra-européenne (à l’exception de la Russie) et sa volonté de supprimer notamment, celle des 150'000 Français que je représente à l’Assemblée Nationale, je rappellerai à Madame Le Pen, outre le caractère anticonstitutionnel de sa mesure, la dette imprescriptible de l’Europe à l’égard du peuple juif ; je rappellerai à Madame Le Pen que l’Etat d’Israël est le certificat d’assurance-vie des Juifs du monde entier ; je lui rappellerai que si Israël avait existé, jamais la Shoah ne serait arrivée", a ajouté Meyer Habib (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Par ailleurs, Qualita, une organisation représentant les Franco-Israéliens habitant en Israël, a critiqué, vendredi 10 février 2017, Marine Le Pen pour avoir déclaré, qu’elle chercherait, par tous les moyens, à interdire aux citoyens français de détenir une double-citoyenneté dans des pays non-européens, tels qu’Israël.
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A ce sujet, Ariel Kandel, directeur de Qualita, a déclaré (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Ces propositions sont inacceptables pour les Juifs de France. Elles marquent une nouvelle étape dans la volonté de Marine Le Pen de détruire l’identité des Juifs Français, qui repose, à la fois sur leur Judaïsme et sur leurs liens souvent viscéraux envers Israël », a ajouté Ariel Kandel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://resistancerepublicaine.eu/2017/02/09/lantisemitisme-il-nest-ni-au-fn-ni-dans-le-programme-de-marine-tout-le-monde-sait-ou-il-est/
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https://fr.sputniknews.com/france/201702091030012050-france-le-pen-juifs/
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http://www.desinfos.com/
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Marine le Pen est-elle étatiste ?

FRANCE-POLITICS-FN-YOUTH

   
Michel Garroté - Nombre d'analystes reconnus, et, nombre de chroniqueurs de droite, affirment, que le programme économique de Marine Le Pen serait "étatiste", voire, même, "socialiste". J'aurais plutôt tendance à leur donner raison. En effet, je n'ai pas le sentiment que le programme économique de Marine Le Pen soit libéral-conservateur. Et je suis mal à l'aise, lorsque Marine Le Pen, utilise, des formules militantes, telles que "ultra-libéralisme", ou, encore, "haute finance internationale".
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Cela dit, je juge opportun, de publier, ci-dessous, les extraits d'un article intitulé "Le programme économique de Marine le Pen : concilier liberté et souveraineté", article de Jean Messiha, coordinateur du Projet Présidentiel de Marine Le Pen, qui tente, ainsi, de défendre, le point de vue du Front National. L'article de Jean Messiha a été publié sur Boulevard Voltaire (voir lien en bas de page).
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Dans un article intitulé "Le programme économique de Marine le Pen : concilier liberté et souveraineté", Jean Messiha, coordinateur du Projet Présidentiel de Marine Le Pen, défend, sur Boulevard Voltaire, le programme économique de Marine Le Pen, et, conteste - à tort ou à raison - que celui-ci soit étatiste (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La volonté de libérer les entrepreneurs du carcan administratif et fiscal français est clairement formulée : alléger la complexité pesant sur les TPE/PME par la création d’un guichet unique dédié, remplacer le compte pénibilité par un nouveau dispositif reposant sur une évaluation médicale, simplifier les procédures de représentativité du personnel pour les PME, supprimer le prélèvement à la source sont autant de mesures - et la liste n’est pas exhaustive - qui répondent aux attentes du monde entrepreneurial.
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Jean Messiha : Outre la restauration de la monnaie nationale et son pilotage au service de notre commerce extérieur, Marine Le Pen défend la compétitivité des entreprises françaises et s’engage à les soulager des charges et lourdeurs qui pèsent sur elles en fusionnant l’ensemble des dispositifs d’allègement des charges sociales pour les salaires ; le niveau dispositif allant jusqu’à trois fois le SMIC. Il propose également de baisser le taux d’imposition des PME à 24% (contre 33% aujourd’hui). Il encourage les entrepreneurs et les investisseurs en fluidifiant la transmission d’entreprise grâce à une exonération totale des plus-values de cession des actions et parts sociales des PME-PMI au bout de sept ans.
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Jean Messiha : Le Front national, légitimement, peut se réclamer du parti des entrepreneurs, avec la claire conscience que défendre nos entreprises, c’est défendre nos emplois et, donc, le pouvoir d’achat des Français. Une défense du pouvoir d’achat qui passe aussi par un allègement de la pression fiscale sur les classes moyennes, si maltraitées par les gouvernements Sarkozy et Hollande. Baisser de 10% le taux des trois premières tranches de l’impôt sur le revenu, c’est une mesure de justice sociale, mais aussi un signe de confiance envers le dynamisme des classes actives de la société qui forment l’armature de l’économie nationale, ajoute Jean Messiha (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.bvoltaire.fr/jeanmessiha/programme-economique-de-marine-pen-concilier-liberte-souverainete,312359
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Ils ne veulent pas de Fillon ? – Ils auront Macron

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Michel Garroté - Emmanuel Macron, jeune dandy pommadé, est-il le futur Président de la République française ? C'est ce qu'allèguent, sans savoir de quoi ils parlent, les médias parisiens -- presque tous de gauche et d'extrême-gauche -- dans leur immense majorité. Une immense majorité des médias parisiens, certes ; mais pas une immense majorité des électeurs ; et pas non plus une immense majorité  des médias régionaux.
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Dans ce contexte, il faut donc être conscient du fait que, si les Français ne veulent pas de Fillon, ils auront -- effectivement -- le messie temporel Macron. Ils choisiront -- en effet -- le candidat des médias parisiens et d'une certaine finance libertarienne.
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J'ignore si, en dépit de ses déboires médiatico-judiciaires, Fillon restera candidat, et, dans ce cas, j'ignore s'il gagnera. Et si tel était le cas, j'ignore, étant donné son passé "islamophile", s'il mettra fin à l'islamisation de la France. J'ignore également si -- comme l'affirment certains -- Marine Le Pen à des chances de passer au premier tour et de gagner au second tour. Ce que je sais, en revanche, c'est qu'une éventuelle victoire de Macron serait une catastrophe pour la France.
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A ce propos, sur Causeur, Régis de Castelnau écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Non, Emmanuel Macron n’est là que parce qu’il sert de roue de secours à un système aux abois, qui rassemble des grands intérêts économiques et financiers, auxquels se joignent tous ces serviteurs de l’oligarchie qui profitent depuis des années d’un capital financier et symbolique qu’ils souhaitent  à tout prix conserver.
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Régis de Castelnau : Il y a là quelques grands industriels mais surtout des banquiers, des politiciens de la fausse gauche qui appréhendent les conséquences de la catastrophe Hollande, des hauts fonctionnaires sans morale, une caste médiatique qui ne veut rien lâcher, et la petite collection d’imposteurs baby-boomers qui nous pourrissent la vie depuis près de cinquante ans. Ce n’est pas un hasard si la troupe des insupportables, Kouchner, Cohn-Bendit, Minc, Attali, BHL, Bergé se sont précipités au soutien du Justin Bieber de la politique, le chéquier probablement ouvert pour ceux qui en ont les moyens.
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Régis de Castelnau : Mais il y a pire dans la façon dont est organisée l’opération Macron. Nous sommes confrontés à des défaillances institutionnelles très graves qui lui donnent un tour très préoccupant. La presse nationale, qui tire à l’arme lourde sur François Fillon, a des pudeurs de violette dès qu’il s’agit d’aborder la question du financement de la campagne électorale de la starlette. Celui-ci dispose manifestement de moyens considérables.
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Régis de Castelnau : Une campagne de cette envergure coûte très cher. D’où vient l’argent ? Qui finance tout cela et à quelles hauteurs ? Il y a pourtant des règles très strictes non seulement sur les plafonds que l’on ne peut pas dépasser, mais également l’origine des fonds. Tout le monde se pose la question mais personne ne la pose. Hou hou les « journalistes d’investigation », cela ne vous gêne pas que Macron refuse de communiquer la liste de ses donateurs ?, ajoute Régis de Castelnau sur Causeur (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, sur Boulevard Voltaire, Nicolas Gauthier écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse ». Telle est la dernière sortie d’Emmanuel Macron, lors de son meeting dominical, tenu dans la capitale des Gaules. La culture française, selon Emmanuel Macron ? Celle de ses puissants soutiens industriels et médiatiques : Patrick Drahi, patron de BFM TV, RMC, Libération, L’Express ; Pierre Bergé, actionnaire quasi majoritaire du Monde, de Courrier international et de Télérama.
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Nicolas Gauthier : Et de ces humoristes involontaires que sont Jacques Attali et Alain Minc, sans compter les deux ineffables Bernard que sont Kouchner et Tapie. [Et aussi] Pierre Bergé [qui dit] : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux » [dixit l'ayatollah Bergé], ajoute Nicolas Gauthier sur Boulevard Voltaire (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Egalement sur Boulevard Voltaire, Nicolas Kirkitadze, quant à lui, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Même le député [et avocat] Gilbert Collard et l’avocat Dupond-Moretti – peu suspects de sympathie filloniste – ont été étonnés par la célérité de l’institution judiciaire et par la surprenante saisine du procureur de la République pour une affaire relevant, en toute logique, du domaine d’un juge d’instruction.
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Nicolas Kirkitadze : D’autres ont critiqué l’attitude des médias, qui ont largement occulté les révélations du Canard sur Macron : celui-ci, en plus d’avoir « sous-estimé » son patrimoine, aurait utilisé l’argent de Bercy pour des réceptions privées. On parle de plusieurs centaines de milliers d’euros. Ce n’est pas être « complotiste » d’affirmer que Fillon est traité par la presse française comme Trump le fut [et l'est encore] par la presse états-unienne.
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Nicolas Kirkitadze : Il semble que les soutiens de Fillon préfèrent se tourner vers Emmanuel Macron, le grand gagnant de ce scandale. On imagine, en effet, qu’en cas d’un second tour opposant Le Pen à Macron, gauche et droite rallieront ce dernier pour « faire barrage à l’extrême droite ». L’ami de Drahi et des Rothschild se retrouverait alors à l’Élysée pour achever son œuvre d’ubérisation et de déstructuration de la société. Atlantisme et néolibéralisme économique couplés au sociétalisme de gauche : un programme aux antipodes du libéral-conservatisme pro-russe de Fillon.
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Nicolas Kirkitadze : Voilà qui explique le soutien qu’Alain Minc, Jacques Attali, Pierre Bergé, Daniel Cohn-Bendit et d’autres figures de cette gauche libéral-libertaire ont apporté au candidat Macron [l’insupportable suffisance des petits marquis de la finance, écrit, avec humour, Marie Delarue, à leur sujet, et, plus particulièrement, au sujet du nain Alain Minc]. Songeons donc – avant de hurler avec les loups et de réclamer la tête du Sarthois – que la chute de ce dernier signifie la victoire de Macron, conclut Nicolas Kirkitadze sur Boulevard Voltaire (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.causeur.fr/macron-fillon-elites-campagne-favori-medias-42572.html
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http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/macron-culture-francaise-nexiste,312367
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http://www.bvoltaire.fr/nicolaskirkitadze/ne-voulez-de-fillon-aurez-macron,311493
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Le New York Times s’excuse et reconnaît avoir été malhonnête avec Trump

Dans une lettre à ses lecteurs, l’éditeur du New York Times Arthur Sulzberger Jr. s’excuse que l’icône emblématique du journalisme de gauche ait été malhonnête dans sa couverture de la campagne de Donald Trump.

«Nous entendons nous recentrer sur la mission fondamentale du journalisme du Times promet Sulzberger, et qui consiste à rapporter honnêtement ce qui se passe en Amérique et dans le monde, sans crainte ni faveur.» [...]

Dans sa lettre, Sulzberger le reconnaît, en promettant à ses abonnés que désormais son «journal va s’efforcer de comprendre toutes les perspectives politiques». [...]

La lettre aux abonnés est signée par Sulzberger et le directeur exécutif du journal, Dean Baquet, car le quotidien new-yorkais a été durement touché dans sa réputation et au portefeuille lorsqu’il a, par exemple, inventé les premières histoires de femmes se plaignant de Donald Trump, lesquelles, dès le lendemain, téléphonaient aux radios du pays pour dire qu’elles n’avaient jamais dit ça au journaliste, et qu’au contraire avaient couvert Trump de compliments !

Sulzberger conclut en promettant «vous pouvez comptez sur le New York Times pour couvrir avec honnêteté et indépendance le nouveau président et son équipe.» [...]

Dreuz.info

Réaction de Donald Trump :

Le président élu des Etats-Unis Donald Trump s’est abondamment exprimé dimanche sur Twitter, malgré sa promesse d’utiliser plus modérément les réseaux sociaux, pour y critiquer notamment le «New York Times», qu’il juge «malhonnête». [...]

« Ouah, le @nytimes perd des milliers d’abonnés à cause de sa couverture très mauvaise et hautement imparfaite du « phénomène Trump » », a-t-il écrit. [...]

Le directeur du quotidien Arthur Sulzberger a promis de couvrir «de manière juste» et «impartiale»la présidence de Donald Trump, ce que ce dernier a considéré sur Twitter comme des «excuses pour leur MAUVAISE couverture» de sa campagne.

ajoutant: « je me demande s’il va changer – Vous en doutez ? »

 

Direct Matin via Fdesouche.com

Diplomatie française : Lorsque Hollande et Anne Hidalgo insultent Donald Trump

Le 15 octobre, le chef de l'État assurait qu'"aux États-Unis, une présidente serait élue". Encore un couac et une "pensée magique" sans lendemain !

Parfois, mieux vaut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant d'émettre un pronostic. Surtout quand on est président de la République et que l'on s'exprime devant des caméras. « Il y a des élections qui vont se produire aux États-Unis, une présidente va être élue », prédisait François Hollande le 15 octobre dernier, lors d'un discours sur l'Europe prononcé à Paris dans le cadre d'une conférence. À peine a-t-il prononcé cette phrase qu'il est interrompu par une salve d'applaudissements. Visiblement content de son effet, le chef de l'État prend quelques secondes avant d'enchaîner...

Source

 

https://youtu.be/2T34wXRGXfM

 

De telles âneries, souvent énoncées avec une arrogance inouïe, sont visiblement la marque de fabrique des socialistes puisque Anne Hidalgo avait affirmé que Donald Trump est "très stupide" lors de sa visite à Londres le 10 mai 2016. Le tout dans un anglais qui ferait honte à un écolier, spécifiquement pour la maire d'une ville internationale comme Paris.

“He is stupid. He is very stupid. And I think the example… are all the people Muslims, Catholics, Athée (sic) , and I am athee (re-sic) . We are in the life, we are in our mission. Mister Trump is so stupid, my God, my God.”

Cela démontre à loisir le niveau de compétence des politiciens français actuels: des gens qui ne se privent pas pour critiquer Donald Trump alors qu'ils ne sont pas en position de le faire.

https://youtu.be/d1EpJt8FmZY

Lorsque la RTS se ridiculise: “L’EPFL donne Clinton gagnante grâce à son outil d’analyse”

Hillary Clinton est la candidate la mieux placée pour remporter la présidentielle américaine mercredi, selon un outil d'analyse des opinions publiques sur les réseaux sociaux développé par l'EPFL.

La plateforme Deeption récolte les opinions des internautes sur le web et les réseaux sociaux: "Sur les élections américaines, des dizaines de millions de messages ont été analysés, notamment sur Twitter", explique à la RTS Jean-Luc Jaquier, l'un des concepteurs de l'outil.

Selon les derniers chiffres, c'est la candidate démocrate qui est dans la meilleure position pour remporter l'élection mercredi, avec 46,7% d’opinions favorables contre 44,5% pour son rival républicain, en amont du calcul de la majorité des grands électeurs.

Source

Pour l’Allemagne, l’élection de Trump doit servir «d’avertissement» pour l’Europe contre le chauvinisme

«Trump est le pionnier d'un nouveau mouvement autoritaire et chauviniste, a estimé le vice-chancelier allemand, Sigmar Gabriel. C'est un avertissement pour nous. Notre pays et l'Europe doivent changer si nous voulons contrer ce mouvement international.»

De son côté le chef de la démocratie allemande, Frank-Walter Steinmeier, a expliqué que «rien ne va être plus simple, beaucoup de choses vont devenir plus difficiles», expliquant s'attendre à ce que les États-Unis «prennent plus souvent des décisions seuls» sur les questions internationales.

Source

Les Clinton accusés de pédophilie

Nos remerciements à Yann Merkado et 

 

https://youtu.be/q0NECKLELi4

 

Gros titres : des sources confirment l'enquête du FBI sur Clinton impliquant des liens avec la pédophilie
*** Note : J'ai volontairement refusé de publier cette histoire jusqu'à ce que je sois convaincue que l'information fournie par ma source soit valable. Bien que la spéculation concernant cette information a été publiée par d'autres médias, je ne propage pas quelque chose que je ne peux pas examiner de près et entièrement remonter. Il est important de noter que jusqu'à aujourd'hui, ni Bill, ni Hillary Clinton n'ont été inculpés de délit. ***

Source Facebook (traduction automatique de Facebook)

L’ex directeur du FBI qui a déclaré : « Les Clinton sont une famille de criminels. »

 

« C’est comme du crime organisé. Je veux dire, la Fondation Clinton est une fosse septique. »

L’ex directeur a aussi critiqué la conduite du FBI dans l’enquête des emails de la candidate démocrate, affirmant qu’elle a été empêchée par le procureur général Loretta Lynch – un allié de Clinton.

James Kallstrom a dit, « Le souci c’est que cette enquête n’a jamais été une vraie enquête. »

Il a ajouté : « Dieu nous en garde, nous avons mis quelqu’un comme ça à la Maison Blanche. »

Il a aussi déclaré : « Les agents sont furieux de ce qu’il se passe, je le sais personnellement. »

En ce qui concerne le scandale, M. Trump a déclaré lors d’un rassemblement dans le Michigan : « Pourquoi est-elle autorisée à participer à la présidentielle? Hillary Clinton est inapte et non qualifiée pour être la présidente des États-Unis, et elle est susceptible d’être l’objet d’enquêtes criminels pendant un très, très long moment. »

Source – Traduction : Le Nouvel Ordre Mondial

Steve Pieczenik: Le coup d’État d’Hillary Clinton

Nos remerciements à Yann Merkado pour la vidéo et la traduction

 

https://youtu.be/uw5Vw9yBEO4

 

La vidéo de Pieczenik est sortie hier à peine et totalise pourtant déjà plus de 650 000 vues. Les informations qui sont présentées sont choquantes (et à la fois pas totalement nouvelles pour ceux qui suivent les informations non relayées par les médias de masse). Ce qui est vraiment nouveau, c'est le fait que des agences de renseignement US auraient collaboré avec Wikileaks pour mettre à mal la campagne présidentielle de Clinton et la mettre enfin à sa place: en prison. C'est également ce qu'évoquait le lanceur d'alerte de la NSA William Binney il y a quelques jours au sujet du piratage du DNC. Cela vient d'être confirmé par l'ancien ambassadeur Craig Murray: ces emails viennent de cercles officiels à Washington.

Source

Hollande monte une “cellule riposte” pour contrer la droite

Selon "Le Parisien", des parlementaires PS vont bientôt activer une structure pour défendre le bilan du quinquennat, en vue de 2017.

Si Hollande n'est pas encore officiellement candidat à la présidentielle de 2017, en coulisses, ses proches s'activent. Car si le chef de l'État n'a pas l'intention de rendre sa décision avant le mois de décembre, au sein du Parti socialiste, ses soutiens –Stéphane Le Foll en tête – entendent bien occuper le terrain politique face à la droite. Pour ce faire, le site internet collaboratif et participatif notreideedelafrance.fr devrait bientôt voir le jour. Piloté par l'association Répondre à gauche avec François Hollande, il vise à mobiliser les troupes derrière une potentielle candidature du chef de l'État.

Mais les proches de Hollande ne s'arrêtent pas là. Le Parisien annonce qu'ils préparent une "cellule riposte pour répliquer à la droite." La structure – qui verra le jour après le prochain Conseil national du parti – sera confiée à trois parlementaires PS. Leur objectif ?  "Défendre le bilan du quinquennat et démonter le programme de la droite", apprend-on dans les colonnes du Figaro.

"Défendre le bilan du quinquennat"

Une initiative qui "s'inscrit dans le vaste dispositif qui est en train de se mettre en place autour de la campagne à venir", précise l'un des membres de la cellule au quotidien alors qu'un autre évoque une "très claire montée en puissance de la mobilisation de ceux qui veulent pousser François Hollande à se représenter".

Et pour emmener un potentiel candidat Hollande vers la victoire, l'équipe de cette nouvelle structure travaille dur : une conférence téléphonique a lieu tous les matins, week-end compris, afin de cibler les sujets à aborder sur les réseaux sociaux ou dans les médias, détaille Le Figaro. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Marisol Touraine a fait sa grande annonce sur le trou de la Sécurité sociale, ce vendredi. Selon l'un des membres de la structure, cité par Le Figaro, ce type d'action est le fruit même des récentes discussions au sein de la cellule. À partir du 3 octobre, ils passeront la vitesse supérieure : l'équipe diffusera quotidiennement des argumentaires détaillés aux élus PS.

Source et article complet

Hillary Clinton ne savait pas que C signifiait «confidentiel». Elle a détruit ses smartophones au marteau pour cacher ses emails au FBI!

Christian Hofer: La vidéo de Twitter relève que Hillary Clinton a aussi détruit au marteau ses smartphones pour cacher ses emails au FBI. Elle est totalement disqualifiée pour devenir présidente.

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Le FBI publie des notes embarrassantes sur les e-mails de l'ancienne secrétaire d'Etat américaine.

Les accusations de négligence fragilisant Hillary Clinton dans sa campagne présidentielle ont été renforcées vendredi par des notes d'enquête inédites du FBI, révélant que la candidate a jonglé avec les données confidentielles et les téléphones portables quand elle était secrétaire d'Etat.

https://youtu.be/2DuGFlccS6o

13 téléphones portables

Selon les 58 pages de documents publiés vendredi, elle a expliqué à la police fédérale qu'elle «faisait confiance» à ses interlocuteurs afin que ceux-ci fassent attention à ne pas lui envoyer d'informations sensibles par email. Et elle a confié ignorer que l'annotation «C» figurant sur certains documents signifiait «confidentiel».

Hillary Clinton a aussi utilisé 13 téléphones portables susceptibles d'avoir envoyé des emails par son serveur personnel clintonemail.com.

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La France qui dort encore

France-Rioufol-2

   
Michel Garroté - C'est vrai que la France dort et dort encore. Depuis les années 1990, certains analystes prédisent la guerre civile imminente. Nous sommes en 2016 et cette guerre civile n'a pas eu lieu et n'aura peut-être jamais lieu précisément parce que la France dort, dort encore et se prépare à la soumission, à l'esclavage. Ci-dessous, des extraits du point de vue d'Ivan Rioufol.
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Dans le Figaro, mon ami Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La carnage de Nice (86 morts) le soir du 14 juillet, par un djihadiste sorti de l’ombre; l‘égorgement du père Jacques Hamel dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet, par deux autres fanatiques de la haine coranique; des violences vengeresses un peu partout en Europe, dont en Allemagne, etc. Parti en vacances pour tenter d’oublier, un moment, la guerre de civilisation que l’islam totalitaire a déclaré à l’Occident somnolent, je n’ai eu de cesse d’observer d’où j’étais, quelque part dans la France atlantique, les mêmes déchaînements sectaires des soldats d’Allah, les mêmes sophismes victimaires des islamistes pyromanes, les mêmes discours d’apaisement des "pacifistes" déjà soumis.
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Ivan Rioufol : Plus d’une fois dans mes rencontres, j’ai eu à entendre des personnes, affables et avisées, me soutenir que ces faits ne constituent pas une "guerre", que l’islam est "multiple", que la Bible aussi contient des textes violents, que le chômage des cités est l'explication, et autres banalités du même tonneau servies par le système médiatique. Même les provocations du burkini, cet uniforme qui fait publiquement allégeance à l’idéologie qui nous combat, ont eu droit à leurs soutiens au nom de la liberté de s’habiller, des droits de l’homme, de l’antiracisme, de la bienveillance. SOS Racisme a dévoilé, s’il en était besoin, sa nature de collaborateur du fondamentalisme en laissant croire que l’interdiction de ce maillot de bain enfermant le corps de la femme était un "acte de malveillance envers les populations arabo-musulmanes".
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Ivan Rioufol : Les musulmanes adeptes du bikini auront apprécié, j’imagine, la posture paternaliste et machiste de ce mouvement qui a vendu son âme. Je ne veux pas faire une généralité de ce que j’ai vu ou entendu. D’autant que beaucoup d’autres personnes rencontrées m’ont dit, bien sûr, avoir pleinement conscience des dangers qui menacent la France. Je constate d’ailleurs que la perspective d’une guerre civile, que j’ai évoquée début mars (La guerre civile qui vient), est aujourd’hui reprise comme hypothèse par de nombreux hommes politiques. Dimanche, c’est Arnaud Montebourg, annonçant sa candidature à la présidentielle, qui a évoqué à son tour "une forme de guerre civile larvée que nos ennemis ont programmé pour nous abattre".
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Ivan Rioufol : Pour autant, je constate que ce qui devrait crever les yeux, c’est-à-dire l’offensive tous azimuts de l’islam politique contre notre République bonasse, est encore loin d’être une évidence pour une partie des Français, qui s’agacent d’être dérangés dans leur sommeil. Montebourg, qui a dressé des odes à l’immigration, est aussi peu convaincant dans sa Nouvelle France que le sans-frontiériste Jean-Marie Le Clézio, pleurant dans Le Point sa "douleur et sa colère" après la tuerie de Nice, commise par un tunisien. Ces belles âmes narcissiques sont co-responsables des malheurs qu’elles dénoncent mais dont elles chérissent les causes.
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Ivan Rioufol : S’y ajoutent tous ceux qui, imprégnés de marxisme, cherchent paresseusement à expliquer les problèmes par les inégalités économiques et sociales, reléguant toujours plus loin les passions liées à l’identité, à la culture, à la religion. C’est, par exemple, ce que soutient Christian Estrosi, président de la région Paca, quand il explique (dans le JDD) vouloir combattre le "populisme" par une réponse qui doit être "aussi économique et sociale" et non pas seulement "sécuritaire". Je pense que ces analyses sont insuffisantes. C’est la question musulmane qui est aujourd’hui posée prioritairement à la République laïque. Ce sujet doit être déterminant dans le choix d’un futur président, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/08/rencontre-avec-la-france-qui-d.html
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