Jacques Julliard : « Contre le parti collabo du ‘pas d’amalgame’ »

Texte de Jacques Julliard, journaliste et essayiste, publié dans Marianne.

Chaque fois que la France est menacée dans son existence et dans ses raisons d’être, il se forme dans ses marges un parti collabo. Bourguignons de la guerre de Cent Ans, frondeurs du début du règne de Louis XIV, émigrés de Coblence sous la Révolution, vichystes et pronazis de la Seconde Guerre mondiale. D’ordinaire, ce parti est d’extrême droite et se confond avec la réaction. Aujourd’hui, il est d’extrême gauche.

C’est le parti du «pas d’amalgame» à tous crins ; du «vivre ensemble» à tout prix ; de «la faute aux cathos» quand les islamistes égorgent ; c’est le parti de la minimisation («quelques actes isolés sans signification»), de la psychiatrisation («une poignée de déséquilibrés»), de la contextualisation («des victimes du racisme ambiant»), de la diversion («les fruits du colonialisme»), de la banalisation («le burkini est un vêtement comme un autre»). Tout est bon pour suggérer que ces crimes ne sont pas des crimes, mais des conséquences.

C’est surtout le parti de la France coupable. Cette façon de faire son procès quand l’ennemi la calomnie, cette manière de lui tirer dans le dos quand elle est attaquée de face ; ce chauvinisme inversé qui l’accable quand elle est affaiblie ne porte qu’un nom, quels qu’en soient les auteurs : lâcheté ! lâcheté !

Quand la France connut en 1940 les jours les plus noirs de son histoire, le parti de la soumission, avec à sa tête le maréchal Pétain, ne trouva qu’une explication : la France est dans le malheur parce que la France est coupable ! Coupable du Front populaire, coupable de son esprit de jouissance, coupable de son esprit d’insubordination. [...]

Marianne via Fdesouche.com

Attentat Nice – Pas d’amalgame

   
Michel Garroté -  L'auteur de l'attentat de Nice hier soir, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, abattu par la police, était sous contrôle judiciaire et il avait été condamné notamment dans une affaire de violence en mars dernier (cinq faits de délinquance au total). Le Franco-Tunisien de 31 ans était connu pour des affaires de droit commun. Il serait inconnu des services de renseignement. Les enquêteurs devront déterminer s'il y a eu des complicités en amont. Le camion a parcouru une distance de 2 km. Le poids lourd a changé de trajet au moins une fois durant sa course de deux kilomètres. Il a clairement cherché à faire un maximum de victimes. Moins d'une heure après les faits, la préfecture des Alpes-Maritimes avait évoqué un attentat et demandé à la population de rester cloîtrée chez elle.
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François Hollande a annoncé le recours à la réserve opérationnelle. Au 31 décembre dernier, la réserve opérationnelle, en intégrant la gendarmerie nationale, comptait 54'860 personnes. La réserve opérationnelle est composée de volontaires : des citoyens français issus de la société civile. Pour intégrer le corps des réservistes, ils doivent respecter certaines conditions : être âgés d'au moins 17 ans et avoir reçu une formation ainsi que des entraînements spécifiques.
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Ces derniers jours, des menaces avaient été mises en ligne sur les réseaux Twitter et Telegram avertissant de l’imminence de nouveaux attentats. Ces menaces terroristes provenaient essentiellement de membres ou partisans de l’Etat islamique, mais aussi Al-Qaida et Aqmi. Ci-dessous, je publie les extraits de deux analyses, celle d'Olivier Bault (parue sur Nouvelles De France), et celle de Christian Vanneste (parue sur son blog).
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Olivier Bault sur Nouvelles De France (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Cela fait un an qu’on nous dit que la France est en guerre, mais la France ne mène qu’une drôle de guerre. Car si nous faisions vraiment la guerre à nos ennemis, nous ferions notamment ce qui suit : nous nommerions clairement l’ennemi : l’État islamique, mais aussi l’idéologie qui est derrière, qui est partagée, entre autres, par l’EI, l’Arabie saoudite et plusieurs États du Golfe et encore l’Iran ainsi que par une partie des musulmans dans le monde entier. Cette idéologie puise sa source dans le Coran et a été instaurée par Mahomet au VIIe siècle ; nous surveillerions les lieux de diffusions de cette idéologie totalitaire et guerrière, c’est-à-dire en premier lieu les mosquées, et nous couperions net tout financement étranger de ces lieux à la fois religieux et politiques.

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Nous ne nous acoquinerions pas avec l’Arabie saoudite et le Qatar dont l’islam wahhabite est la source de ce qu’on appelle aujourd’hui l’islamisme, tout en gardant à l’esprit que Mahomet lui-même, le plus grand et le dernier des prophètes pour les musulmans du monde entier, était un islamiste et que le wahhabisme n’est rien d’autre qu’un retour aux sources de l’islam ; nous fusillerions tous les traîtres qui ont la nationalité française et qui ont rejoint les rangs de l’ennemi (et notamment tous les traîtres qui reviennent de Syrie après avoir lutté aux côtés de l’EI et ceux qui recrutent pour l’EI).
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Nous internerions pour la durée de la guerre toutes les personnes fichées S pour cause de radicalisation ; nous stopperions nette toute immigration musulmane et nous expulserions les musulmans qui n’ont pas la nationalité française, car si tous les musulmans ne sont pas des djihadistes ou des terroristes islamistes, tous les djihadistes et terroristes islamistes sont des musulmans.
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Mais pour commencer à faire la guerre contre l’ennemi qui nous attaque, il faudra d’abord faire tomber ce gouvernement et ce président qui font semblant de faire la guerre et qui ont contribué à l’émergence de l’État islamique en Syrie par leur volonté de renverser el-Assad, comme le gouvernement et le président précédents y ont contribué en Libye en renversant Kadhafi.
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C’est le moment de rappeler le cri d’avertissement lancé par l’archevêque de Mossoul aux Européens : « S’il-vous-plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais l’Islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d’un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison », conclut Olivier Bault, citant l’archevêque de Mossoul (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Christian Vanneste sur son blog (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le drame a eu lieu. Il a eu lieu à Nice, lors d’une autre fête, notre Fête nationale du 14 Juillet. A la fin du feu d’artifice, un camion a foncé sur la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais. On déplore au moins 80 morts. Le chauffeur a été abattu. Il s’agirait d’un habitant de Nice, originaire d’Afrique du Nord, connu des services de police pour des antécédents de droit commun. La France est à nouveau frappée. On ne pourra plus dire que c’est la liberté d’expression, ni le Paris festif qui ont été visés. C’est notre pays. La portée symbolique de l’événement est donc considérable. On pourra une fois encore relever que la France contrairement à l’Espagne ou au Royaume-Uni touchés par des attentats il y a plus de 10 ans, et qui n’en ont plus connus depuis, subit une série meurtrière qui ne cesse pas. Une fois encore, l’auteur avait un passé judiciaire et était manifestement sorti de l’écran-radar de la police. Les mesures de sécurité dont l’efficacité a récemment été contestée ont été inutiles.

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Certes, après la fin du championnat d’Europe de football, on a pu relâcher la surveillance autour de manifestations très habituelles comme les festivités du 14 Juillet. Mais celui qui était encore Maire de Nice voici peu, Christian Estrosi a voulu faire de sa ville un modèle : la police municipale est puissante, la video-protection est omniprésente. En fait, il est probable que le bouclier est inadapté au glaive. On a pensé à une organisation terroriste qui en s’appuyant sur une logistique se serait attaqué à l’un des matchs de l’Euro, voire à plusieurs. Et on se trouve face à un individu qui emploie le moyen que les Israéliens connaissent déjà : un véhicule qui fonce sur la foule. Le terrorisme est une forme de la guerre. En terrorisant une population, on peut pousser un gouvernement à cesser une intervention militaire. Le gouvernement socialiste espagnol avait cédé à une telle pression en 2004. La France fait face à une menace d’un autre ordre, où l’intention stratégique cède la place à une haine massive. Il est difficile d’imaginer qu’un petit délinquant même fanatisé soit motivé par la volonté de mettre un terme aux opérations militaires de notre pays.

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Ce franco-tunisien qui est d’abord un délinquant, a surtout exprimé une détestation forcenée du pays dans lequel il vit, et en cela réside le problème qui est beaucoup plus profond que celui du terrorisme et des plans mis en oeuvre par l’Etat islamique, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.ndf.fr/international/15-07-2016/petites-reflexion-sur-la-nouvelle-attaque-terroriste-dhier-a-nice-et-sur-la-drole-de-guerre-contre-le-terrorisme-islamique/
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http://www.christianvanneste.fr/2016/07/15/nice-la-france-a-nouveau-frappee-par-la-haine/
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Le Belgistan est-il musulman ?

Belgique-1

   
On nous raconte que les frères El-Bakraoui, les deux kamikazes des attentats de Bruxelles, "n'étaient pas connus pour terrorisme, mais étaient fichés pour grand banditisme". Ils ont fourni "une aide logistique aux commandos de Paris" (mais ils "n'étaient pas connus pour terrorisme"...). En clair, les frères El-Bakraoui, étaient des logisticiens le 13 novembre à Paris et de la chair à canon le 22 mars, comme on peut lire dans la presse. L'aîné a été l'auteur du carnage de l'aéroport, et le cadet a perpétré l'attentat dans le métro.
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Leur nom est apparu sur les radars médiatiques il y a une dizaine de jours, dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris. Donc, ils étaient fichés pour grand banditisme, mais en même temps ils sont apparus sur les radars médiatiques il y a une dizaine de jours, dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris (mais ils "n'étaient pas connus pour terrorisme"...). Bien.
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Ibrahim et Khalid El-Bakraoui sont morts en kamikazes lors des attaques de Bruxelles, qui ont fait au moins 31 morts et 270 blessés mardi à Bruxelles, nous dit-on. Bien. Ibrahim El-Bakraoui, 29 ans, de nationalité belge, est l'un des deux kamikazes de l'aéroport de Zaventem. Son frère cadet, Khalid El-Bakraoui, 27 ans, lui aussi de nationalité belge, est le kamikaze de la station de métro Maelbeek, dans la capitale belge, nous dit-on. Bien.
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Un ancien agent des services belges de renseignement résume très bien la situation et celle-ci vaut d'ailleurs pour tous les pays européens, notamment la France : J’accuse les responsables politiques de n’avoir jamais voulu comprendre la montée de l’Islam radical et de l’avoir délibérément ignorée pour cause d’électoralisme et de 'politiquement correct'. Je les accuse d’avoir laissé plusieurs communes belges développer un radicalisme djihadiste depuis des années, au point qu’un responsable socialiste m’avait un jour dit 'nous connaissons le problème de Molenbeek mais que voulez-vous, c’est un électorat qu’on ne peut négliger'.
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L'Observatoire de l'islamisation, quant à lui,  fait le point sur les auteurs des attentats : "ce sont tous des multirécidivistes radicaux et fichés, déjà condamnés, mais qui frappent après de trop courts passages en prison, bénéficiant souvent des remises de peine".
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De son côté, l'avocat Thibault de Montbrial déclare au Figarovox : "Nous sortons d'une période de soixante-dix ans de paix. Ce temps est aujourd'hui révolu, nous sommes attaqués sur notre territoire et il faut totalement réorganiser sa défense à l'aune de cette nouvelle donne. Cela implique en amont de rompre avec l'angélisme récurrent de nombreuses élites, notamment politiques et médiatiques, encore réticentes à nommer l'ennemi. Il faut aussi revoir l'organisation de la sécurité à l'échelle européenne. L'espace Schengen a en effet été pensé comme un espace économique, de libre-échange et de libre circulation de temps de paix".
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Thibault de Montbrial : "Les questions de sécurité n'y ont quasiment pas été prises en compte. Ce n'est pas le terrorisme qui nous fait la guerre. Ce sont les islamistes radicaux, qui utilisent le moyen du terrorisme pour faire triompher l'islamisme politique. C'est une guerre de conquête. La situation n'a plus rien à voir avec les vagues d'attentats qui nous ont frappés dans les années 1980 ou 1990. Aujourd'hui, les attaques sont perpétrées par des ressortissants européens, nés et élevés ici, et qui nous haïssent".
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Thibault de Montbrial : "Ils ne sont plus quelques dizaines, mais des milliers. Ils bénéficient d'un soutien significatif d'une partie de la population, notamment sur le plan logistique. En France, on trouve des dizaines de Molenbeek, comme le rappelait dimanche dernier Patrice Ribeiro, le Secrétaire Général de Synergie-officiers. Ce n'est qu'en ayant une lucidité totale sur ce phénomène que nous pourrons mener les politiques de sécurité et de reconquête de nos valeurs qui s'imposent", conclut Thibault de Montbrial.
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Sur l'islam proprement dit, c'est le chroniqueur catholique conservateur Bernard Antony qui ose aller au fond du problème : "Le secret de ce que certains appellent la radicalisation n’est pourtant pas bien difficile à trouver : il suffit de parcourir le Coran et aussi les hadîths (faits et gestes du prophète) en vente dans toutes les librairies musulmanes et dans bien d’autres. Ce sont les livres sacrés de l’islam".
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Bernard Antony : "C’est dans ces textes qu’est enseigné le modèle du prophète Mahomet que jusqu’ici l’islam a présenté comme devant être imité en toutes choses : dans la paix, dans la guerre, dans l’amour et ce jusqu’aux détails de mœurs les plus intimes. On y lit les récits, avec les chaînes de témoignages (isnad) concordants, des égorgements, lapidations, crucifixions, amputations, tortures, distributions des femmes et des enfants des ennemis massacrés comme butin de guerre", conclut Bernard Antony, qui prône une réforme de l'islam.
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En résumé et en conclusion, on nous raconte que les frères El-Bakraoui étaient fichés pour grand banditisme, qu'ils étaient de nationalité belge et qu'ils étaient à la fois logisticiens le 13 novembre à Paris et chair à canon le 22 mars à Bruxelles. On nous dit tout sauf qu'ils étaient musulmans. Pas d'amalgame... Au fait, le Belgistan est-il ou n'est-il pas musulman ? Pas d'amalgame, vous dis-je !
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Michel Garroté, 24 mars 2016
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LE DELIT D’AMALGAME, INSTRUMENT DE COERCITION MENTALE

Après chaque massacres perpétrés par des adeptes du djihad islamique revendiqué sous des avatars aussi divers que nombreux dans la galaxie du combat coranique, «Daesch», «Al-Nosra», «Boko-aram», «Al-Quaïda», «Hamas» etc... ou encore à l'issue de crimes commis par des «déséquilibrés-tenant-des-propos-incohérents» qui égorgent ou décapitent des passants dans la rue aux cris de «Allah huakbar !», nos médias s'empressent de faire témoigner des imams, des «savants» de l'islam et toute sortes de bons musulmans modérés et d'innocentes ménagères voilées pour déclarer haut et fort, la main droite sur le coeur ou sur le Coran que: «Non, ces terroristes ne sont pas des musulmans ! Non l'islam ce n'est pas ça, bien au contraire, ces crimes sont commis par des fous qui trahissent le message d'Allah le clément et miséricordieux.» Aussitôt ces propos sont repris en coeur par nos champions du «vivre-ensemble», laïcards de la globalisation, athées existentialistes et autres adeptes de la mixité culturelle obligatoire. «Pas d'amalgames !» répètent-ils comme un mantra. «Non, l'islam ce n'est pas ça !» professent ces perroquets savants emplumés en théologie et nouveaux spécialistes de la "corânerie."

Il est savoureux de relever au passage la duplicité de ces mêmes belles âmes vides lorsqu'elles relatent avec un enthousiasme vengeur les «crimes» de «leur» christianisme; Jésus ultra-violent flagellant les gentils marchands du Temple, croisés pataugeant dans le sang mauresque au pied de Jérusalem, inquisiteurs à tonsure torturant de nubiles hérétiques, conquistadors sous la bannière catholique massacrants des bons sauvages à coups de canons et de crucifix, pères missionnaires en casque colonial convertissant de pauvres nègres à coups de sermons et de trique, phalanges chrétiennes libanaises massacrant des réfugiés palestiniens à Sabra et Chatila, serbes chrétiens et coupables contre kosovars musulmans et innocents et bien sûre curés pédophiles égarés entre les fesses de leurs petits catéchumènes.

Pour les adeptes du "Padamalgam" il n'y a pas à tergiverser, ni à évaluer dans la nuance, ces générations de «criminels" issus de l'occident chrétien et auteurs de ces crimes contre l'humanité était bien des chrétiens, de bons croyants, pas de doute, pas d'excuses, pas de pardon. Ces templiers, ces inquisiteurs, ces conquistadors, ces colons, ces esclavagistes, ces pédophiles, ces «cathos intégristes» intolérants sexistes et homophobes qui manifestent contre le mariage des homos, l'avortement et l'euthanasie, ces arriérés superstitieux d'un autre âge  sont bien des chrétiens aveuglés par les messages haineux des évangiles distillés par un Vatican réactionnaire corrompu et hypocrite.

Les pharmaciens de la nouvelle morale immigrationniste-libérale qui délivrent le «Padamalgam» sans ordonnances ne font aucune nuances et pataugeant sans vergogne dans l'amalgame vengeur lorsqu'il s'agit de dénoncer les crimes de leur propre culture judéo-chrétienne.

Pour les mahométans, pas de doute par contre, les siècles de razzias sur les côtes européennes, les conquêtes sanglantes en Asie et en Afrique, les génocides contre les assyriens, les arméniens et autres infidèles de toute obédiences, 14 siècles d'esclavagisme arabo-musulman exercé principalement sur des millions de noirs, traite négrière assortie de castration systématique pour les «marchandises» mâles, les décapitations de masse, les exécutions par flagellation, les attentats innombrables commis par des cohortes de «Martyrs» enivrés à l'idée de gagner un paradis peuplé de vierges lascives, les massacres de chrétiens d'orient et d'occident, de juifs, d'hindouistes, de bouddhistes, le mépris des infidèles, des femmes asservies comme des esclaves, le viol des fillettes mariées de force et voilées contre la convoitise lubrique des frères, des cousins et des pères,  l'exécution des apostats, la lapidation des épouses adultères, la mise à mort des homosexuels, le créationnisme enseigné comme vérité absolue dans les écoles du crime coraniste. Toute ces horreurs ne seraient donc pas le fait de l'islam ? Tout ces assassins et bourreaux, chefs de guerre sadiques, imams pédophiles, machos incultes et fanatisés noyant leurs frustrations dans le viol et les coups, toute ces engeances que l'islam a fécondé pour faire triompher son idéologie n'auraient donc pas été inspirés par les actes du prophète Mahomet ?

Tout ces crimes sont justifiés dans les sourates et la biographie d'un prophète guerrier et sanguinaire usant de fourberies et de meurtres pour asseoir son pouvoir sur ces adversaires politiques et même sa propre famille. Tout est englobé dans le Coran. Tout y est relaté et codifié, les menaces, les avertissements, la législation juridique des châtiments. Les règles de comportement avec les esclaves, les règles alimentaires, vestimentaires, l'art de mener la guerre aux juifs comme aux chrétiens. Le pardon pour les crimes de guerre et les viols. L'art de vaincre les impurs par la ruse quand on ne peut le faire par la force et cela pour les confondre et finalement les asservir. De cet art est né le pieux mensonge qui consiste à faire croire aux imbéciles et aux naïfs infidèles que les crimes de l'islam ne sont pas l'islam, car l'islam vient en paix chez les infidèles. Que les islamistes sanguinaires et belliqueux ne sont que faux prophètes et ennemis du vrai islam, qui lui, n'est bien sûr, que paix et amour.

Allez circulez et croissez en paix, braves musulmans modérés, vous ne risquez rien, nous ne faisons pas d'amalgames entre la jeune tête voilée et la ceinture d'explosifs. Pas d'amalgame entre le fusil et la balle, pas d'amalgame entre le discours du Coran et son application dans le monde. Nous préférons rêver à nos chimères égalitaristes parfumée à l'eau de rose des droits de l'homme, nous préférons nous draper dans la jupe de nos si féminines aspirations pacifistes. Nous jouissons à nous mettre les «doigts de l'homme» dans l'oeil jusqu'au coude nous assurant ainsi une cécité apaisante et pacificatrice. Nous préférons la soumission paisible plutôt que la résistance belliqueuse. Nous sommes les enfants du verseau, «nous sommes Charlie », «nous sommes Paris» nous ripostons à vos fusils d'assaut en jouant du pipeau et en revendiquant notre droit à la fête, la sacrée fête ou notre spiritualité peut s'exalter dans l'alcool au son des rythmes binaires. Nous sommes sous la bannière des pacifistes, citoyens et béats. Homo festivus ne mourra pas ! On nous a inculqué la non-violence et la haine de notre culture, de notre histoire, de notre religion, de notre civilisation et même de notre couleur de peau. Plutôt que nous égarer sur le champs des batailles que vous avez mené jusqu'au sein de notre quotidien. Nous préférons nous soumettre car nous avons tant à expier. Tout ce mal que nous vous avons fait pour jouir de notre confort hédoniste de citoyens-consommateurs.

Vous êtes plus d'un milliard et demi dans le monde, mais nous continuons, dans notre aveuglement coupable, à vous voir comme une minorité d'opprimés faibles, stigmatisés, paisible et tolérants égarés sur nos terres judéo-chrétiennes par la faute de quelques tyrans belliqueux et corrompus par nos moeurs colonialistes et qui vous ont poussé à l'exil et qui ne représentent surtout en rien cet islam que nous nous apprêtons à adopter de guerre lasse dans nos contrée stériles et nos vies sans idéaux.

Quand un jour vous viendrez faire glisser vos lames acérées sur nos tendres gorges blanches et délicates, nous murmureront, agenouillés devant vos bourreaux, dans un dernier et doux sanglot de compassion: «Pas d'amalgame, surtout pas d'amalgame !»

Dominique Bianchi, 22 novembre 2015

ITélé : Si le FN n’était pas à 30 %, la France n’aurait pas été frappée…

Par Marcus Graven

 

Le «pas d’amalgame» est à la peine. Il est bien sûr repris en boucle par la caste (médias, pseudo intellectuels, politicards, show-biz), mais il n'a plus l'impact de janvier.

Le bain de sang du 13 novembre a levé quelques tabous.

Les djihadistes n’étant pas spécialement des Français de souche ayant flingué une foule de jeunes arabo-musulmans avec des fusils Manufrance aux cris de «Christ-Roi», certains commencent à deviner la supercherie du «pas d’amalgame».

Ils supputaient déjà qu’entre population immigrée et insultes dans les rues, qu’entre primo arrivants et harcèlement des jeunes femmes dans les transports en commun, il y avait une connexion.

Ils sont maintenant de plus en plus convaincus que la stratégie du «pas d’amalgame» est une intrusion mentale, une manipulation psychologique, visant à transformer une vision saine d’une situation (Les Merah, Kouachi, Coulibaly, Salah Abdelslam n’ont pas surgi du néant) en pensée prétendument polluée par le racisme, la xénophobie, l’islamophobie.

Par ailleurs, l’évitement systématique des mots «islam», «islamisme», «Etat islamique», «musulman» pour désigner les djihadistes qui appliquent «spontanément» (les journaleux adorent cet adverbe en ce moment) le Coran  pour massacrer les mécréants, est tellement apparent qu’il en devient ridicule.

«Dash» par ci, «terroriste» par là, qui s’y trompe encore ?

Même l’emploi du mot «Français» pour désigner les tueurs passe de plus en plus mal. Quand on l’entend, on pense «Français de papier». Des journalistes, même si, pour l’instant, ils le réservent aux «Belges», ajoutent «d’origine marocaine», «tunisienne», «algérienne»…

La caste a de plus en plus de difficultés à métamorphoser les coupables en victimes. Le lien entre immigration et islam, islam et islamiste, islamisme et terrorisme n’a plus l’épaisseur d’un cheveu blanc mais d’un câble d’amarrage.

Par contre, ce qui marche en ce moment, c’est le «pas de haine», la bougie, le peace and love, le bisou.

Des autels sont dressés à la va-vite et on s’y épanche à coups de petits mots pathétiques gribouillés sur des morceaux de carton ou des feuilles de brouillon.

On baise la main du musulman ou on l’étreint à la chaîne pour montrer comme l’on est bon. Se mentir à soi-même est une caractéristique de la lâcheté.

https://youtu.be/y9kks-V39hQ

Devant les caméras, des pères disent qu’ils ne ressentent aucune haine envers les assassins de leurs enfants, des maris, aucune haine envers les meurtriers de leurs femmes…

Il doit bien y avoir quelques parents et époux qui éprouvent un peu de haine, mais ceux-là sont interdits de radio et de télévision.

La caste espère nous contrôler collectivement en manipulant les émotions infantiles de quelques individus privés de toutes défenses immunitaires, déjà en position du dhimmi couché.

Mais réponses bisounours et soumission ne suffisant pas, la caste cherche une réponse politiquement correcte au «pourquoi» des massacres.

Une intervenante sur iTélé l’a trouvée : les musulmans de l’Etat islamique n’ont pas frappé notre pays parce qu’il bombarde la Syrie, mais parce que l’extrême droite xénophobe est à un niveau très important. L’Etat islamique en profite, espérant que les attentats provoqueront des heurts entre musulmans et identitaires. S’en suivra une guerre civile de laquelle l’islam sortira vainqueur. La dame nous dit donc en filigrane que si le Front national ne représentait pas 30% de la population, les islamistes s’intéresseraient moins à la France. CQFD.

Avec ce genre d’arguments, la caste montre surtout qu’elle n’est plus au meilleur de sa forme. Le «pas d’amalgame», le «pas de stigmatisation» ont mal vieilli.

Il faut qu’elle renouvelle très vite son stock d’outils à décerveler si elle ne veut pas être balayée par la tempête qui vient.

Marcus Graven

Riposte Laîque le 18.11.2015

Les Suisses, bons à décapiter?

"Les Suisses ne sont bons qu'à être décapités", proclame un certain Oussama M., Irakien incarcéré en Suisse. Les autorités fédérales, décidément très remontées, ont décidé de "prolonger une nouvelle fois sa détention", explique le Matin. Pas de jours-amende avec sursis ni de réhabilitation aux petits oignons pour le vilain petit canard du vivre-ensemble métissé et festif - en tout cas, pas pour l'instant.

daesh.jpgPadamalgam™, double dose

Sans doute pas au courant que l'islam-ce-n'est-pas-ça (on attend avec impatience le débat télévisé entre un frère Ramadan et ce genre d'olibrius) l'individu explique au Tages Anzeiger qu'il n'y a pas lieu de perdre du temps à essayer de convertir les infidèles: "Les chrétiens suisses ne sont bons que pour la décapitation, pas pour le prosélytisme". On a beau être promis au paradis, il faut utiliser son temps efficacement. D'ailleurs Oussama se préparait à joindre le geste à la parole:

Pour les autorités suisses, Oussama M. était clairement en train de préparer une action en Suisse pour le compte de l'organisation terroriste avec l'aide de deux complices. L'Irakien «est totalement en phase avec les activités de l'Etat islamique et se considère comme un de ses membres», écrit le Tribunal pénal fédéral. Il se décrit comme un combattant respecté qui a participé à des batailles.

Heureusement, c'est probablement un loup solitaire, le genre de type qui devient méchant à coup de vidéos sur Youtube alors qu'avant il était gentil comme tout et disait bonjours à ses voisins lorsqu'il les croisait dans l'escalier... Rien qui justifierait, par exemple, une remise en question de la politique d'asile habilement conduite par notre conseillère fédérale socialiste Mme Sommaruga... Oups!

Oussama M. a été accueilli en Suisse après une grave blessure en Irak. Il souhaite retourner dans son pays une fois sur pied. Actuellement, il se déplace en chaise roulante. Et même s'il a été soigné et qu'il touche l'aide sociale, il est virulent (sic) avec la Suisse. Selon les autorités fédérales, l'accusé a apporté son soutien à l'Etat islamique, notamment pour des transferts de fonds. Il aurait aussi eu des contacts avec un membre influent Abu al-Muhajir Akkab, recherché par Interpol. Oussama M. était aussi chargé de mettre en place une cellule terroriste en Suisse chargée de préparer des attentat ici ou en Allemagne.

padama10.jpgLa Suisse est tellement accueillante qu'elle soigne et entretient des gens qui avouent ouvertement leur souhait de décapiter ses habitants! A-t-on jamais vu plus merveilleuse démonstration d'hospitalité? Mais ne vous inquiétez pas outre mesure des propos tenus! Force restera à la loi:

L'Irakien, comme ses deux complices, clame leur innocence depuis des mois. Aucune de ses demandes de libération ne lui a été accordée. En fait, sa détention préventive vient même d'être prolongée jusqu'au 20 septembre au moins.

Prend ça, vil islamiste! Ça calme, hein? Face à un type qui a probablement vu (et commis) des atrocités sans nom en Syrie et en Irak, la perspective d'être incarcéré "jusqu'au 20 septembre au moins" dans une confortable cellule helvétique - à la superficie scrupuleusement conforme aux Droits de l'Homme - doit probablement être terrifiante, faisant vaciller toutes ses convictions.

Ce triste entrefilet de la presse locale n'est qu'un exemple parmi tant d'autres d'une guerre qui gagne en intensité non seulement en Suisse mais dans l'ensemble du monde occidental, et ce d'autant plus que le flot de réfugiés "syriens" que Mme Sommaruga accueille à bras ouverts avec l'argent des contribuables comporte son lot de combattants de l’État Islamique.

La myopie ordinaire

Sans transition, prenons l'exemple imaginaire mais très réaliste de Martine. Martine se définit elle-même comme une amoureuse de la nature ; Martine concrétise cet amour dans un respect scrupuleux des directives officielles édictées par les écologistes et religieusement retransmises par les médias de masse. Martine mange Bio autant qu'elle peut, consomme local, recycle, ne laisse pas ses appareils en veille quand elle y pense, et se maudit intérieurement plusieurs fois par semaine lorsqu'elle est contrainte d'utiliser sa voiture.

Naturellement, Martine vote écolo - les mêmes qui réclament l'accueil de 100'000 réfugiés syriens dans le pays.

Bernard, lui, est fonctionnaire. Employé dans la prestigieuse administration cantonale de Fribourg, son travail est routinier mais finalement confortable. L'argent rentre, il a droit à ses vacances, ses chèques Reka, l'accès à la cantine du personnel. Il ne se foule pas trop mais s'entend bien avec son supérieur, ça compense. Sa progression salariale est garantie et chaque année ses copains syndicalistes réussissent à grappiller un petit plus par-ci ou par-là.

Depuis quelques temps, Bernard dort mal. Sa petite commune de Chevrilles a été sélectionnée par Mme Sommaruga pour implanter un nouveau (et énorme) centre d'accueil pour requérants. Il se demande quel effet cela aura sur la valeur de sa maison et les trajets qu'effectuent quotidiennement ses deux filles. Naturellement, cela ne l'empêchera pas de continuer à voter socialiste.

Thomas, enfin, est un rebelle. Il ne supporte pas les normes sociales rigides. Il se plaint sans arrêt que la Suisse "ne bouge pas assez", qu'elle est trop "réactionnaire" et que sa vie est un carcan. Il rêve d'un revenu universel qui lui permette une vie tranquille avec son copain, bière à volonté et un peu de deal d'herbe au noir comme complément. Il en fume aussi, tant pour oublier ses études qui ne décollent pas que pour mieux planer avec sa musique où on rêve d'un monde ouvert, beau et généreux où tous les humains se tendent la main.

Si Thomas est homosexuel, il ne s'en vante pas - et encore moins depuis vendredi dernier, où il s'est laissé submerger par l'émotion en embrassant son ami devant la gare de Zurich. Il était tard, ils devaient se quitter, mal leur en a pris. Une douzaine d'individus désœuvrés et visiblement étrangers les a vigoureusement houspillés. Les baffes ont commencé à pleuvoir et la situation manquait de dégénérer jusqu'à l'arrivée providentielle d'une patrouille de police qui dispersa l'attroupement. Depuis, Thomas s'efforce de ne plus penser à cet incident troublant, de peur de remettre en question sa vision du monde où l'UDC est le principal obstacle sur le chemin du bonheur.

Responsabilité électorale et priorités

La vie est faite de choix. Nous nous faisons une fierté de proclamer que ces choix sont l'écho de nos valeurs, de notre époque et de notre histoire personnelle ; ce n'est pas toujours vrai. Souvent, ces choix sont aussi les conséquences de notre conformisme, de nos habitudes ou de notre refus d'admettre un problème.

Les exemples de Martine, Bernard ou Thomas n'ont rien de particulier - on pourrait les décliner à l'infini. Mais chacun d'eux aura un petit souci: définir l'ordre de ses priorités face à la menace islamique incarnée par exemple par Oussama. Il y a les choix qu'on fait, mais aussi ceux qu'on refuse de faire.

  • La Suisse est-elle menacée davantage par l'islamisme ou par le réchauffement climatique?
  • La Suisse doit-elle privilégier l'accueil de faux réfugiés ou le respect de son cadre de vie?
  • Comment la Suisse peut-elle promouvoir le respect des homosexuels ou l'égalité homme-femme face à des populations allogènes totalement hostiles à ces concepts?
  • Que vaut la loi des hommes, la démocratie, la liberté d'expression, face à ceux pour qui la seule loi qui vaille est la loi d'Allah? Quel sens y a-t-il à les laisser s'installer sur notre territoire?
  • Quel sens y a-t-il à vouloir renvoyer les criminels étrangers dans leur pays, refuser l'accès à un flot de faux réfugiés, instaurer des quotas pour l'immigration lorsque les autorités élues par ces mêmes citoyens refusent par principe tout contrôle des frontières?

Ces interrogations dérangent - tant et plus que trois-quart des électeurs, et je suis généreux, s'efforcent surtout de ne pas se tourmenter avec des questions de ce genre.

La politique de l'autruche est aussi décriée qu'elle est pratiquée. Si nombre d'élus suisses ont clairement choisi leur camp, la responsabilité finale de leur accès au pouvoir incombe à l'électeur et à nul autre.

« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime, il est complice ».

George Orwell

Pas besoin d'être devin pour comprendre qu'en Europe la situation va aller en s'aggravant: hordes de requérants d'asile, crise économique, islamisation, guérillas urbaines. L'ère de l'insouciance heureuse est terminée et chaque jour il devient plus dangereux de continuer à faire comme si.

L’État Islamique n'a pas encore un an

Voyant l'évolution des crises dans la période 2010-2015 et leur accélération stupéfiante rien que depuis le début de l'année, on s'effraie à penser à ce que sera devenu le monde en 2020 à ce rythme. Bien avant, nous aurons sans doute d'autres chats à fouetter que l'organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse.

La Suisse n'a plus guère les moyens de continuer à ignorer les problèmes, ou ceux-ci finiront par l'emporter. Mais la prise de conscience requiert le réveil des citoyens, une vision claire des enjeux, et un engagement fort pour appliquer des solutions concrètes. Nous reste-t-il, en tant que peuple, assez d'énergie et de volonté pour organiser notre propre survie? Ou les réglementations sur le ramassage des déchets sont-elles l'aboutissement de notre projet de civilisation?

Nous aurons les réponses à ces questions lors des élections fédérales de cet automne. Je ne vais pas vous mentir, les perspectives ne sont pas bonnes. Si au bout du compte nous nous destinons à n'être que du bétail pour islamistes, c'est aussi parce que nous en aurons décidé ainsi.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur Lesobservateurs.ch, 20 mai 2015

Islamophilie et terrorisme : situation schizophrénique

Bernard Antony (président de l'AGRIF et de Chrétienté-Solidarité, auteur de plusieurs ouvrages sur l'islam), sur son blog, dénonce le « grand détournement » opéré depuis les attentats islamistes à Charlie Hebdo et à l'hyper-cacher.

D'abord, dit Bernard Antony, on nous empêche d'ouvrir les yeux sur l'islam, comme ce qu'il est : une « idéologie théocratique totalitaire faisant sans cesse surgir depuis ses origines des courants de conquête jihâdiste par la terreur, des massacres et des exterminations ». Nos gouvernants se retrouvent alors dans une situation extrêmement paradoxale : d'un côté ils doivent protéger le pays des islamistes, de l'autre, il veulent lutter contre l'islamophobie pour éviter le « pas d'amalgame ».

Le pire, continue Bernard Antony, c’est « qu’en réaction dialectique à ce que j’appelle « l’islam mains rouges », on encourage sans discernement ce que j’appelle « l’islam pattes blanches » ; sous ce dernier pourtant s’épanouit un islamisme prudemment non jihâdiste ou terroriste mais qui encadre de plus en plus, avec l’appui gouvernemental à ses aumôneries et à ses institutions « culturelles », l’ensemble des populations d’origine musulmane ».