Je ne suis pas catholique, pas plus d’ailleurs que croyant en tout autre dieu, même si, souvent, on me traite de sioniste parce que je suis assez admiratif d’Israël. Nul n’est parfait !
Mais je ne décolère pas depuis les sorties du pape François. Tout le monde à gauche le trouve sympathique et, pour ma part, je m’en tapais le coquillard allègrement. Mais là, j’avoue qu’il me gave sérieusement et particulièrement depuis ses réflexions sur Donald Trump. Je ne suis pas le seul si j’en crois Robert Ménard qui partage en partie mon opinion.
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Voilà un Pape de gauche, élevé sans doute au biberon de l’évangile de la libération revendicative qui s’est développée en Amérique latine. L’Argentine, ce n’est pas le monde, et les invasions mexicaines qui déferlent sur les États-Unis ne sont pas celles qui arrivent à Lampedusa. En clair, si j’avais à choisir culturellement, entre les Mexicains et les Africains du Nord et du Sahel, mon choix serait vite fait. Il se trouve que le pape François n’envisage pas de mettre à son compte financier les millions de déserteurs-migrants à Rome, et encore moins à les prendre au Vatican.
Que fait-il? Son boulot, nous disent certains, à savoir donner la bonne parole chrétienne, celle de la charité, de la main tendue, de la compassion tous azimuts, etc. C’est facile, c’est socialiste, ça coûte pas cher, mais ça emmerde les budgets sociaux de tous. Parce que pendant qu’il fait des leçons de morale chrétienne, il ne sort pas un sou de sa poche. Tandis qu’il fait ses reproches à ceux qui sont en charge des réalités sociales et financières, des invasions, des budgets et doivent rendre des comptes à leurs citoyens, lui, il voyage… Belle planque, finalement.
J’avais, au tout début de son accession à la papauté, de la sympathie pour le bonhomme, mais là j’avoue que ce pape me casse les pieds.
Pourquoi ne s’attaque-t-il pas à l’islam ? Pourquoi ne fait-il aucune remarque à ces roitelets du désert qui dépensent des fortunes pour faire la fête en France. Pour se faire soigner dans les hôpitaux chics de la capitale, picolent de l’alcool dans des tasses à thé du Lido et autres, se pavanent et s’envoient en l’air avec leurs esclaves sexuelles dans leurs palais en bord de mer ou dans les palaces parisiens.
Pourquoi ne dit-il rien sur les dépenses indécentes du Qatar pour avoir une équipe de foot si peu française, pour construire chez lui des stades à la sueur des esclaves philippins, monter des pistes de ski en plein désert à deux doigts des « morts de faim » de Somalie, d’Éthiopie et du Soudan.
Pourquoi ce pape ne s’élève-t-il pas contre ces pétromonarchies qui financent des mosquées en France et partout en Europe?
Pourquoi ce pape a-t-il peur d’évangéliser les cités de nos banlieues, de donner la bonne parole dans les cages d’escaliers, de soutenir la misère en Europe, plutôt que de faire son cinéma aux Amériques.
Pourquoi ne pousse-t-il pas une beuglante envers les complicités des arabo-musulmans qui massacrent les chrétiens d’Orient ?
Pourquoi ne soutient-il pas les Russes et tous ceux qui luttent contre un Califat qui signifie la mort des Chrétiens?
Pourquoi ne proteste-t-il pas ouvertement contre la mise en esclavage des femmes, des enfants, des non-musulmans, et mis en vente comme du bétail ? Contre les dizaines d’exécutions sur les places publiques en présence d’enfants? (Même questions à nos associatifs qui ne disent mot également).
Il vient à Lampedusa et accuse, derechef, les pays européens de ne pas accueillir à bras ouverts des millions de bouches affamées, et autres demandeurs d’allocations diverses et variées. Sans compter les résultats comme la violence, les sexes en érection, les femmes violées, les agressions, etc. Combien a mis le Vatican dans le panier de la générosité ?
Ce pape me fait penser à ces bobos de France, ces artistes du showbiz, ces acteurs, ces chanteurs pétés de thunes, vivant à Los Angeles, aux Caraïbes, sur des îles paradisiaques, chantant une fois par an chez les enfoirés, et comme des enfoirés nous font la morale au passage, entre deux avions en première classe. À vomir.
Ce matin, j’ai écouté Mourad Boudjellal qui, tranquillement, a affirmé à un auditeur estomaqué qu’un chômeur français était un nanti à côté d’un migrant Syrien. Plus loin dans la culpabilisation des Français, je n’avais pas entendu. Donc, nos chômeurs sont des chanceux. Ils ne s’en étaient pas aperçus. Désormais, ils sont priés de partager leur pain, mais surtout de fermer leur gueule. Qu’en dit le pape? J’en suis à me demander s’il ne pense pas comme Mourad, finalement.
Ce pape se fiche de l’islam parce qu’il ne se sent pas concerné en tant qu’Argentin. L’islam c’est quoi ? Une religion avec laquelle on devrait pouvoir trouver un accord, n’est-ce pas ! Il suffit de voir les prises de territoires autrefois chrétiens pour s’en convaincre ! Et pourquoi pas partager le Vatican, n’est-ce pas ? Un coup, les cloches, et puis le muezzin.
Je sais qu’en disant cela, des chrétiens vont me sauter à la gorge! Mais, de grâce, avant de me jeter la première pierre, demandez-vous si dans toute l’histoire de l’Église, vous avez vu un pape embrasser le Coran, comme l’a fait Jean Paul II. Avez-vous vu un pape renoncer à sa mission première, l’évangélisation et la diffusion du message christique.
Aimez-vous les uns les autres ne veut pas dire, donnez la main et laissez-vous manger le bras ! Tendre l’autre joue ne signifie pas se mettre à genoux ! Partager ne veut pas dire tout abandonner ! La compassion ne veut pas dire abandonner sa culture pour adopter celle de l’occupant.
Posez-vous la question sur le message qui consiste à rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui lui appartient, car en terre d’Islam, tout appartient à Allah le goinfre, et principalement les libertés individuelles, le spirituel et le temporel ainsi que le libre arbitre. L’islam ne comprend aucune de ces valeurs portées par la culture judéo-chrétienne.
Le pape ferait bien de comprendre qu’il se trompe d’adversaire. Ce n’est pas un candidat américain, qu’il soit républicain ou démocrate, ce ne sont pas les dirigeants de tous les partis de France et d’Europe, ce n’est pas les souverainistes qui sont les ennemis de l’humanité ! C’est l’islam et son système totalitaire qui ne trouvera d’adversaire à sa hauteur, à sa mesure qu’à travers une religion puissante et forte. La religion chrétienne. Nous avons besoin d’un pape chevalier et seigneur et non d’un vulgaire droit-de-l’hommiste supplémentaire.