Macron incite à soutenir les manifestants pacifiques en Biélorussie, Zakharova évoque les Gilets jaunes

L’appel d’Emmanuel Macron adressé aux Européens pour «se mobiliser aux côtés des Biélorusses qui manifestent pacifiquement» a fait réagir la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Maria Zakharova a ainsi voulu savoir quand le Président français allait exhorter l’UE à soutenir les Gilets jaunes...

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a qualifié d’«hypocrisie» l'appel d’Emmanuel Macron adressé à l'Union européenne pour soutenir les participants aux manifestations pacifiques en Biélorussie.

«Quand demandera-t-il à l'Union européenne de continuer à se mobiliser pour les centaines de milliers de Gilets jaunes qui, lors de manifestations pacifiques, cherchent à faire respecter leurs droits, leurs libertés et leur souveraineté? Quand l'Union européenne cessera-t-elle d'attendre les requêtes des Présidents des États membres et commencera-t-elle à se mobiliser de manière proactive pour soutenir les actions de protestation dans son espace?», a écrit Mme Zakharova sur sa page Facebook.

Il s’agit d’«hypocrisie telle qu'elle est», a déclaré la diplomate.

Macron appelle à soutenir les Biélorusses qui manifestent pacifiquement

Afin de soutenir les «centaines de milliers de Biélorusses» qui «manifestent pacifiquement pour le respect de leurs droits» dans plusieurs villes du pays contre les résultats de la présidentielle, Macron a appelé sur son compte Twitter dimanche 16 août les Européens à se mobiliser.

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article complet: https://fr.sputniknews.com/

Le petit empereur Macron et la gestion suicidaire de la pandémie

Michel Garroté -- J'ai déjà eu l'occasion de dénoncer la caste des politicards et des journaleux parisiens (cette bande d'arrivistes sans scrupules, notamment dans l'audiovisuel public), qui ont -- encore et toujours -- un comportement indigne et irresponsable face au Coronavirus. Ils parlent, tout le temps, de tout, alors qu'ils ne savent rien. Ils sont, ainsi, coupables d'avoir créé une psychose collective, une "coromania", qui vient s'ajouter aux ravages causés par le virus lui-même. Le tout, dans une gestion suicidaire de la pandémie. Quant aux semi-guerres civiles dans les zones de non-droit, c'est le livre de la jungle, version non-confinée, macronisée, narconisée et coranisée.

A force de chercher du peu banal, j'ai tout de même fini par trouver quelques chroniques - pertinentes et mordantes - sur l'échec du petit empereur Macron et de son clan, chroniques dont les lecteurs trouveront, ci-dessous, quelques extraits adaptés (avec les liens vers les sources ad hoc en bas de page).

741 milliards de prestations sociales par an :

A propos de la gestion calamiteuse, voire suicidaire, de la pandémie, j'aime bien Marion Maréchal lorsqu'elle déclare (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : “Peut-on continuer avec cet Etat inapte à remplir ses missions fondamentales, alors qu’il prélève 50% de la richesse nationale ?”. "Comment un Etat qui dépense près de 200 milliards pour sa branche maladie et distribue 741 milliards de prestations sociales par an, peut-il être incapable de fournir des masques aux soignants et forces de l’ordre ou de tester massivement sa population ?", conclut Marion Maréchal (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source au bas de la présente analyse).

Le déconfinement (encore lui) s'ouvre avec une période bien étrange : le gouvernement offre aux européens (UE) la libre circulation partout en France, sans contrôle sanitaire et sans attestation. Mais les Français, eux, seront "tenus en laisse" à 100km de leur domicile et verbalisés.

Les bouseux du Cantal et les ploucs du Berry :

L'éditorialiste gauloise Gabrielle Cluzel commente la mesure en question (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "(...) Édouard Philippe ayant précisé qu’il fallait absolument éviter les 'brassages de population' (...). Une déclaration aux relents réactionnaires et même ségrégationnistes tout à fait contraire au vivre ensemble, poncif un peu moins à la mode, il est vrai, ces temps derniers, le mourir seul ayant pris le dessus. Rassurez-vous cependant, le politiquement correct est sauf, puisqu’il ne s’agit là que d’exclusion franco-française : interdiction est faite aux bouseux du Cantal de se mélanger aux ploucs du Berry", ajoute Gabrielle Cluzel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source au bas de la présente analyse).

Dans un clip de l’Oréal intitulé "Agissons ensemble contre le harcèlement de rue", seuls les Blancs sont des agresseurs. Maintenant que j'y pense, dixit Charlotte d'Ornellas, journaliste française non-l'oréalisée (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Je me réveille le matin, je suis Française, pas républicaine. Je mange une gastronomie française, pas républicaine. Je parle français, pas républicain. La république n'est qu'un cadre. Ce n'est pas un mode de vie, ni une civilisation", ajoute Charlotte d'Ornellas (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source au bas de la présente analyse).

Il y a donc la République cosmétique du racisme anti-blanc ; et la France de Charlotte. Vous, je ne sais pas. Mais moi, je choisis Charlotte : "parce que je le vaux bien".

La criminelle incurie gouvernementale :

Le militant catholique Bernard Antony écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Le temps doit se terminer de la suffisance, de la vanité, de l’orgueil manifesté par cet insupportable donneur de leçons en toutes choses qu’est l’actuel président de la République. Il est, au plus haut niveau, le responsable de la criminelle incurie gouvernementale. Le confinement imposé totalitairement pour pallier aux manques de moyens sanitaires a entraîné la mort dans la solitude et le désespoir de milliers de personnes âgées".

Bernard Antony poursuit : "Il entraîne d’ores-et-déjà un immense effondrement économique et donc social qui n’a eu de pire que les ravages des derniers conflits. Monsieur Macron s’est indécemment campé dans une posture flambarde de chef de guerre. Mais sa politique de santé, mise en œuvre par des incompétents ajoutant leur incompétence à la sienne, a bel et bien causé un désastre", ajoute Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source au bas de la présente analyse).

"On va réinventer notre été" :

Le chroniqueur chrétien conservateur Michel Janva écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "L’exhibitionnisme macronien, sa mise en scène, sa théâtralisation sont bien connus. Il y a l’occasion des grands discours, celle des face-à-face avec les Grands de ce monde et qui permettent de figurer en bonne place ; celle des petits impromptus si agréables pour l’ego (même au prix d’un irrespect des consignes sanitaires pourtant serinées à longueur de programme télévisuel) sans même parler bien sûr de tous les épisodes du Grand Débat".

Michel Janva poursuit : "Et puis, peut-être le summum pour un Président français qui se pique de culture : la conclusion (en trente-et-une minutes de soliloque quand même) d’une visio-conférence organisée depuis l’Elysée avec des artistes de différents champs de la création, sur le sujet 'Comment protéger les acteurs de la création culturelle en cette période difficile ?'. Les idées crépitent, la bienveillance est totale, l’écoute est religieuse (le ministre de la Culture, Franck comme le nomme avec camaraderie Macron, prend attentivement en note les paroles présidentielles). On va faire couler l’argent à flots et les aphorismes pleuvent, ne craignant pas l’oxymore : 'les utopies concrètes ; les vrais idéalistes sont des grands pragmatiques. On va réinventer notre été. On doit en faire un été apprenant et culturel ; on va devoir mettre du sport et de la culture à l’école' ", conclut Michel Janva, citant les bobards à Macron (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source au bas de la présente analyse).

La misère, la révolte et le chaos :

Et maintenant, pour conclure, voici un désaveu cinglant à propos de Macron et du gouvernement français : alors qu'une majorité d'Européens estime que leur gouvernement a été "à la hauteur" de la situation durant la crise du Covid-19, les deux tiers des Français (66%) pensent l'inverse. Avec deux français sur trois franchement agacés par la bande à Macron, avec deux français sur trois estimant que Macron et le gouvernement français n'ont pas été "à la hauteur", c'est la Cinquième République toute entière qui risque de bientôt sombrer dans la misère, la révolte et le chaos.

Michel Garroté pour lesobservateurs.ch

https://www.atlantico.fr/decryptage/3588215/que-ferons-nous-de-la-france-post-coronavirus--marion-marechal

https://www.bvoltaire.fr/pas-plus-de-100-km-pour-eviter-les-brassages-de-population-et-si-on-reparlait-des-frontieres/

https://www.facebook.com/watch/?v=2405142579734339

https://www.lesalonbeige.fr/le-plus-grand-scandale-de-la-republique-macronienne/

https://www.lesalonbeige.fr/la-culture-preferee-demmanuel-macron-cest-celle-du-moi-je/

Coronavirus : Emmanuel Macron appelle à “aider” l’Afrique en “annulant massivement” sa dette

Lors d'une allocution télévisée consacrée à la lutte contre le coronavirus, Emmanuel Macron a déclaré que la France et l'Europe allaient devoir aider l'Afrique à lutter contre l'épidémie,  en "annulant massivement sa dette". 

La France et l'Europe vont devoir aider l'Afrique à lutter contre le coronavirus en "annulant massivement sa dette", a déclaré lundi le président de la République Emmanuel Macron.

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Europe1.fr

Coronavirus : Macron promet des masques «grand public» et des tests pour le 11 mai

Les Français ont désormais la tête au 11 mai. Emmanuel Macron l'a annoncé ce lundi soir : c'est ce jour-là, un lundi, que devrait prendre fin le confinement qui dure depuis le 17 mars. Une journée que beaucoup attendent déjà avec impatience, mais qui ne signifiera pas la fin des mesures de précaution, a prévenu le président de la République.

S'il avait été question du port obligatoire du masque ces derniers jours, Emmanuel Macron ne compte visiblement pas l'imposer à tous les Français en toutes circonstances. Mais il entend faciliter leur accès. A partir du 11 mai, en « lien avec les maires, l'Etat devra permettre à chaque Français de se procurer un masque grand public » pour se protéger du coronavirus, a-t-il ainsi indiqué lors de son allocution ce lundi soir.

« Pour les professions les plus exposées et pour certaines situations comme dans les transports en commun, son usage pourrait devenir systématique », a-t-il toutefois précisé.

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Le Parisien

Macron, la stratégie du chaos au service de sa réélection

Les musulmans auraient-ils un traitement de faveur?

par Yves Mamou- 27 janvier 2020

Emmanuel Macron compare la guerre d’Algérie à la Shoah. Le président de la République mène-t-il une stratégie de chaos ethnique pour assurer sa réélection ? Quel bien peut-il sortir de la « nazification » des Français rapatriés d’Algérie ?

Le président de la République Emmanuel Macron est allé à Jérusalem, commémorer le 75e anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, pour mieux reprocher aux Israéliens d’instrumentaliser la Shoah. « Nul n’a le droit de convoquer ses morts pour justifier quelque division ou quelque haine contemporaine » a déclaré Emmanuel Macron devant un parterre de présidents et de chefs d’État. Une manière très Quai d’Orsay de reprocher aux Israéliens de se comporter comme des nazis vis-à-vis des Palestiniens et d’invoquer la Shoah pour paralyser la « solution à deux États ».

Sans grande vergogne, dans l’avion qui le ramenait jeudi 23 janvier d’Israël, le chef de l’État a convoqué trois journalistes pour dresser une équivalence entre la guerre d’Algérie et la Shoah. M. Macron a expliqué que la France devait revisiter la mémoire de la guerre d’Algérie (1954-1962) pour mettre un terme au « conflit mémoriel » qui « rend la chose très dure en France ». Le président a affirmé que le conflit algérien qui s’est achevé en 1962 irradie au sein de la société française avec une intensité égale à celle de la Shoah. « La guerre d’Algérie est sans doute le plus dramatique (des conflits mémoriels). Je le sais depuis ma campagne. Il est là, et je pense qu’il a à peu près le même statut que la Shoah pour Chirac en 1995 », a affirmé Emmanuel Macron, devant trois journalistes du Monde, du Figaro et de Radio J.

Macron excite l’extrême droite

Cette mise en équivalence radioactive de la Shoah et la guerre d’Algérie est soit une provocation à destination de la droite et de l’extrême droite, soit une conviction profonde du président. S’il s’agissait de générer le buzz à droite, l’opération a été réussie ! Dans quel but ? Le but était-il de camper Les Républicains et le Rassemblement national en défenseurs de la Shoah ? On ne comprend pas bien.

A moins que le président de la République n’ait exprimé une conviction personnelle.

Au cours de sa campagne électorale de 2017, Emmanuel Macron avait déjà évoqué la guerre d’Algérie comme un « crime contre l’humanité ». Là, comment ne pas donner raison à Bruno Retailleau (LR) qui a dénoncé, dans Le Figaro, une double offense: pour « les soldats français qui ont combattu en Afrique du Nord et qui se voient assimilés aux bourreaux de la pire espèce » et pour « les victimes de la Shoah puisque cet insupportable rapprochement revient à relativiser la monstruosité qu’a été l’Holocauste ».

Peut-on « nationaliser » les Français musulmans ? 

Toute cette agitation très émotionnelle et très stérile autour d’une mémoire de la Shoah encore vive et autour d’une mémoire de la guerre d’Algérie qui ne demande qu’à flamber, masque le seul vrai problème dont souffre la France aujourd’hui, à savoir qu’une nation islamique est aujourd’hui en formation sur le sol de France et en passe de faire sécession.

Dès 2003, le philosophe Shmuel Trigano évoquait une « démission »(1) de la République à l’égard des problèmes d’immigration musulmane. Il regrettait l’importance des flux migratoires et protestait contre l’attribution sans conditions de la nationalité française à ces mêmes migrants musulmans. « Pour entrer dans la citoyenneté, il faut donc entrer par la porte de la nationalité et pour passer ce seuil, il doit y avoir un portier, l’État, qui impose des conditions d’entrée » écrivait Shmuel Trigano. Il ajoutait : « il n’est pas normal que l’islam et les Arabes soient dispensés de ce qui fut exigé des Juifs et des Chrétiens, après la révolution de 1789, pour entrer dans la nation française ».

La France n’est pas assez exigeante

Les Juifs, présents sur le territoire français depuis plusieurs siècles, n’ont fait leur entrée dans la nation française qu’en 1807. A l’occasion d’une assemblée convoquée par Napoléon, les Juifs furent sommés de répondre à douze questions pour le moins gênantes. Et qui seraient tout aussi gênantes si elles étaient posées aujourd’hui, aux représentants de la communauté musulmane. Exemples : « Aux yeux des Juifs, les Français sont-ils leurs frères ou sont-ils des étrangers ? » (question 4) ; « Dans l’un et l’autre cas, quels sont les rapports que leur loi leur prescrit avec les Français qui ne sont pas de leur religion ? » (question 5) ; « Les Juifs nés en France et traités par la loi comme citoyens français regardent-ils la France comme leur patrie ? Ont-ils l’obligation de la défendre ? Sont-ils obligés d’obéir aux lois et de suivre toutes les dispositions du Code Civil ? » (Question 6).

Aurait-il été « raciste » de poser aux musulmans candidats à l’émigration en France les questions qui furent imposées aux Juifs ? « Est-il licite aux Juifs d’épouser plusieurs femmes ? » (Question 1) ; « Une juive peut-elle se marier avec un Chrétien et une chrétienne avec un Juif ou la loi veut-elle que les Juifs ne se marient qu’entre eux ? » (Question 3)…  etc.

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Comme le fait remarquer Trigano, ces questions « très simples » mais « très exigeantes » ont amené une révolution dans le monde juif. Ce Sanhédrin(2) de 1807 qui réunissait des rabbins de toute l’Europe a rapidement conclu qu’il était préférable « de dissocier les lois religieuses des lois civiles et politiques du judaïsme, déclarant ces dernières caduques, au profit de la loi française, allant jusqu’à proclamer qu’obéir aux lois de l’État était un devoir religieux pour les Juifs ».

Un processus inverse de « dé-nationalisation » a été infligé un siècle plus tard, sous la Troisième République, à l’Église catholique. Au nom de la laïcité qui devenait l’espace de la citoyenneté et du politique, les institutions de l’État ont été désintriquées des institutions du catholicisme. L’Église est certes demeurée influente par ses écoles « privées », par sa capacité de mobilisation des fidèles sur des sujets de société (le mariage pour tous est dans toutes les mémoires), mais elle a cessé de se confondre avec l’État. Elle s’est « citoyennisée ».

Aucun de ces processus n’a été appliqué à l’islam qui a été introduit en force sur le sol européen. Les pouvoirs politiques ont ouvert les frontières à l’immigration musulmane pour faire chuter les coûts du travail. Les musulmans ont été érigés en victimes pour éviter la révolte.

Beauf blanc contre victime musulmane

Une série de malversations idéologiques s’en est suivie : dans les années 1980, le prolétaire blanc de souche a été évincé de son piédestal communiste révolutionnaire au profit de la victime immigrée. L’un est devenu un « beauf raciste » tandis que l’autre était paré des qualités de la victime.

A lire aussi: On nous présente les Palestiniens comme des juifs de substitution

Dans les années 2000, cette victime immigrée a été identifiée à la victime palestinienne qui souffrait sous les coups du colonialisme juif. Avec la complicité des Européens, la Nakba(3) a été progressivement installée comme un équivalent de la Shoah et les Israéliens ont été considérés comme des nazis. C’est ce qui explique qu’Emmanuel Macron peut aller aujourd’hui à Jérusalem se lamenter sur la Shoah, accuser les Israéliens d’instrumentaliser l’extermination des Juifs, puis dans la même journée, faire un esclandre contre la police israélienne qui assure sa sécurité avant d’aller congratuler le négationniste Mahmoud Abbas à Ramallah.

Traitement de faveur

Dans l’avion de retour d’Israël, Macron a convoqué trois journalistes et a prétendu régler de brûlantes questions « mémorielles » en dressant une équivalence entre la guerre d’Algérie et la Shoah. C’est tout comme si le président de la République avait entrepris de nazifier les Pieds-noirs et les Harkis qui se sont battus pour la France !

Quel bien peut-il surgir de pareilles déclarations présidentielles ? On se le demande !

Quel bien peut-il surgir des propos d’un homme qui préside aux destinées d’un pays qui compte des milliers de Pieds-noirs et des dizaines de milliers de descendants de Pieds-noirs; d’un pays qui compte des dizaines de milliers de Harkis et de descendants de Harkis, et d’un pays, toujours le même, qui compte surtout plusieurs millions d’immigrés venus d’Algérie et qui ont fait leur vie en France ? Quel bien peut-il sortir des propos d’un président de la République qui nazifie les uns et porte les autres au pinacle ? On se le demande !

La seule réponse possible est qu’un pouvoir politique français, issu des grandes écoles, met en place une stratégie du chaos pour générer la peur et se maintenir au pouvoir. Ce pouvoir politique ne parait plus guère assuré de sa réélection et a entrepris d’instrumentaliser le chauvinisme maghrébin pour promouvoir les violences ethniques, générer le chaos et se maintenir au pouvoir en récupérant les voix des citoyens terrorisés par des violences que le pouvoir politique semble encourager. Quel sort la justice et la police réserveront-ils à ceux qui se révoltent contre le traitement de faveur accordé à une immigration arabe et musulmane que le pouvoir politique délie de toute obligation vis-à-vis du peuple français et de la République française ? On se le demande et nous ferions bien d’être nombreux à nous en inquiéter !

source:

Le traître Macron demande aux Français d’accepter la partition musulmane

24 janvier 2020 - par

Islamator, le mystérieux blogueur qui, depuis des semaines, dénonce, un par un, ceux qu’il appelle les traîtres à la nation, ne pouvait mieux tomber, pour cette quatorzième édition.

https://islamator.tvs24.ru/

Alors qu’il évoquait l’ensemble des trahisons de Macron, depuis qu’il est à la tête de la France (et même avant), apparaît, ci-dessous, des confidences-chocs du président de la République, révélées par le journal Le Monde.

Que nous dit cet article, que nous publions ci-dessous intégralement ? Hollande nous disait qu’on allait à la partition, mais ne faisait rien. Macron nous confirme le diagnostic, mais nous affirme qu’on y est, demande aux Français d’en prendre acte, et de s’y résigner. Il appelle cela, avec pudeur, « un séparatisme ». 751 zones de non-droit, dont 150 tenues par les islamos, c’était difficile de continuer à dire le contraire, même en faisant des procès à Zemmour, qui osait dire tout fort ce que tout le monde voyait dans son quotidien.

Et, dans le même temps, ce traître à la patrie continue à faire venir 500.000 nouveaux venus, tous les ans (les chiffres sont minorés), majoritairement africains et musulmans, pour accélérer la mort de la France, exactement comme le dit dans cette vidéo Islamator. Il ose parler de « crises des religions », alors qu’une seule pose problème, l’islam. Et il parle d’une intégration qui ne doit pas renier l’altérité de l’autre, cela s’appelle juste le modèle multiculturel qui est en train de faire crever le pays. Et il n’évoque pas la surdélinquance, l’ensauvagement de notre pays, où la plupart du temps, ce sont des musulmans qui tuent des non-musulmans, ou les agressent, ou les violent.

L’islam nous a déclaré la guerre, nos gouvernants favorisent l’invasion de ses soldats, et notre président explique à nos compatriotes qu’il faut s’y résigner. L’acte de trahison est acté, cela doit être la Haute Cour, avec les sanctions qui vont avec… [...]

De là à dire qu’il mérite amplement le verdict qu’assène le blogueur, il n’y a qu’un pas que, bien sûr, nous ne franchirons pas.

Lucette Jeanpierre
 

Emmanuel Macron : « Il y a dans notre République, aujourd’hui, ce que j’appellerais un séparatisme »

« Personne n’est pur. Politiquement, c’est le rêve le plus létal qui soit. » Emmanuel Macron s’empare de la question identitaire et de l’assimilation dans la société française, conformément à ce que dessinaient ses conseillers ces dernières semaines. Assis dans la salle de réunion à l’avant de l’avion qui le ramène, jeudi 23 janvier, d’Israël vers la France, le président de la République a abandonné les formalités de représentation. Il porte un sweat affichant l’inscription I love French Tech et un chèche noué autour du cou. Le chef de l’Etat reçoit trois journalistes, représentant Le Monde, Le Figaro et Radio J.

Quelques heures plus tôt, il a pris la parole au centre Yad Vashem, à l’occasion du 75e anniversaire de la fin du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. A bord de l’appareil, après cette première visite en Israël, le chef de l’Etat se penche sur les tensions identitaires qui traversent la société française, en tentant de concilier le respect de l’altérité avec la nécessité de mettre des mots sur la réalité. « Il faut accepter qu’il y a, dans notre République aujourd’hui, ce que j’appellerais un séparatisme. » Il prend pour illustration la situation dans les quartiers Nord de Marseille. « Les grands-mères ou les mères de ces jeunes filles qui sont communautarisées, elles sont arrivées à Marseille en aimant la France, et en n’ayant pas le voile. »

Emmanuel Macron ne mise ni sur la solennité d’un discours présidentiel, ni sur une mesure miracle pour répondre à ce constat. « Les gens me disent : “Vous n’êtes pas à l’aise avec ces sujets.” Ce n’est pas vrai ! Je suis très à l’aise avec eux », assure-t-il. Le chef de l’Etat reste au stade du diagnostic, pour ne pas se laisser imposer les termes d’un débat identitaire dans lequel son parti se tient en retrait. M. Macron dénonce « l’espèce de fantasme, de narcissisme de la petite différence », qui entraîne la fracturation de la société, au lieu de consolider « l’identité narrative » nationale, soit une identité en constante mue qui se nourrit de récits successifs, théorisée par le philosophe Paul Ricœur.

« Une transformation de l’islam, qu’il faut regarder en face »
Le président français souligne l’existence d’un « phénomène mondial, d’un islam radical qui se tend, et d’une transformation de l’islam, qu’il faut regarder en face.(…) Des pays qui sont de tradition musulmane, dirais-je, vivent ça. La Tunisie d’aujourd’hui n’est pas celle de Bourguiba, force est de le constater, y compris dans la rue. Et donc on l’a chez nous aussi. Mais ça s’est greffé sur des fractures mémorielles, des échecs que nous-mêmes on a eus sur le plan économique et social… Et ça devient une contre-culture ! Ça devient tout à la fois l’importation d’un islam qui vit une crise mondialement – et qui revisite des signes de religiosité qu’il n’avait pas forcément il y a vingt ou trente ans. [Cela] vient s’agréger à une crise qui est, chez nous, très profonde. »

S’exprimant sur la question de la laïcité dans l’espace public, Emmanuel Macron a estimé qu’il existait « beaucoup de confusion » dans le débat politique :
« On m’a demandé 20 fois un discours sur la laïcité. Mais je l’ai fait 40 fois ! (…) Ils confondent. Ils demandent à la laïcité quelque chose qui ne relève pas d’elle. La laïcité, le texte est clair : c’est un texte de séparation de l’Etat et des religions et en même temps de liberté de conscience. Ce qu’on me demande au fond c’est de parler de la civilité républicaine et de l’islam. C’est très différent, ça n’a rien à voir avec la laïcité. Le voile, ce n’est pas un sujet de laïcité dans la rue. C’est un sujet de civilité, c’est un sujet d’égalité femme-homme, d’ordre public. [Il s’agit de ] dire comment un monothéisme aujourd’hui en expansion dans le monde qui s’est fortement développé dans notre pays avec le phénomène migratoire et arrive après la loi de 1905 peut prendre sa place dans la République. »

« On vit une crise des religions »
Emmanuel Macron a longuement évoqué la difficulté à employer le mot de communautarisme dans le cas français, tant l’expression s’inscrit dans une culture anglo-saxonne différente :
« Nous n’avons pas ça dans nos traditions, parce que, dans la République française, il n’y a qu’une communauté, la communauté nationale. Ensuite, le terme de communauté a été repris par des communautés qui vivent de manière pacifique dans la République, qui ne prônent pas un séparatisme. Et il renvoie, sinon, à une forme de multiculturalisme, qui n’est pas le modèle auquel je crois. Quand bien même on a voulu parfois me caricaturer derrière celui-ci. C’est un modèle beaucoup plus anglo-saxon qui vit, d’ailleurs, sa propre crise.

Pourquoi ? Parce qu’on vit une crise des religions. Et comme chaque religion a ses limites, le multiculturalisme saute. »
Faisant une nouvelle fois référence à Paul Ricœur, avec lequel il a toujours revendiqué une proximité, Emmanuel Macron a évoqué la nécessité de réussir une « politique de reconnaissance », soit « la capacité à reconnaître la part d’altérité de l’autre ». Un objectif difficile en France, estime-t-il, par son histoire, en vertu de laquelle on « ne parle pas d’intégration mais d’assimilation. Ce qui est d’ailleurs, aujourd’hui, utilisé par une partie de la droite – à mon avis à mauvais escient –, de la droite dure et de l’extrême droite. Et l’assimilation avait un contexte, d’ailleurs, politique et philosophique au moment où elle est utilisée, au début du Code civil et puis par les premiers républicains. Et ce qu’ils disent c’est que “ceux qui arrivent doivent venir à nos principes et à notre civilité”. »

Emmanuel Macron se dit l’apôtre du « beau principe de l’intégration républicaine », qui réclame de « rejoindre la communauté nationale avec ses règles, ses lois, mais aussi sa civilité », sans que « la part d’altérité de l’autre » ne soit niée. « Elle est très importante parce que, dans notre République, la “mêmeté” n’existe quasiment plus », dit le chef de l’Etat.

Piotr Smolar

Le Monde, 24 janvier

source 1 et article complet:

Macron ne souhaite pas «Joyeux Noël» aux Français

Les cadres du parti de Marine Le Pen, mais aussi Nadine Morano (LR), s’indignent de l’absence de vœux du chef de l’Etat pour Noël.

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Dans leurs messages outrés, de nombreux membres de la « fachosphère » citent, en modèle, le message de Noël de Boris Johnson. Dans une vidéo mise en ligne le 24 décembre, le Premier ministre du Royaume-Uni, un pays dans lequel l'Eglise et l'Etat ne sont pas séparés, assure que « Noël est d'abord et avant tout la célébration de la naissance de Jésus Christ ». « J'aimerais que l'on pense à tous ces chrétiens à travers le monde qui font face à des persécutions. […] Nous soutenons les chrétiens partout, en solidarité et nous défendrons votre droit à pratiquer votre foi », ajoute-t-il. Un carton au sein de la droite identitaire.

 

 

Contacté par Le Parisien, l'Elysée rappelle que le président de la République a déjà eu l'occasion de célébrer Noël avec les forces armées en Côte d'Ivoire. « Le chef de l'Etat aura une expression globale pour les fêtes de fin d'année lors de ses vœux du 31 décembre », ajoute-on au Château.

Le Parisien

La France finance un complexe sportif à hauteur de 850’000 euros en Côte d’Ivoire

Macron à Abidjan : Drogba, pom-pom girls et taekwondo… l’escale très sport du président

La peinture vient à peine d'être posée sur le complexe flambant neuf qui est sorti de terre à Koumassi, commune défavorisée d'Abidjan. Sous un soleil de plomb, des centaines d'enfants patientent sur des terrains de football, de basket et de handball, drapeaux aux effigies d' Emmanuel Macron et Alassane Ouattara à la main. Ce samedi, le président français s'apprête à inaugurer les lieux, financés par l'Hexagone à hauteur de 850 000 euros. Une speakerine délivre les instructions : « Nous allons danser, nous allons crier, nous allons lui dire que nous sommes fiers de l'accueillir! »

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8 décembre 2018 : «Allez-y franchement, n’hésitez pas à percuter. Ça fera réfléchir les suivants», le jour où la doctrine du maintien de l’ordre français a basculé

Le président Macron appartient à la gauche. Il occupait le poste de ministre de l'Economie dans le gouvernement socialiste de Hollande.

Libération ne cachait d'ailleurs pas sa préférence lors de l'élection présidentielle.

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Après le saccage de l’Arc de triomphe, les autorités modifient leur stratégie face aux « gilets jaunes » : arrestations sur des motifs flous, dispersions violentes et tirs de LBD. Le 8 décembre 2018, 126 personnes sont blessées à Paris, dont quatre éborgnées. « Le Monde » a reconstitué la journée.

[…] Sur son compte Twitter, Emmanuel Macron publie un message de félicitations adressé aux policiers et gendarmes mobilisés : «Merci pour le courage et l’exceptionnel professionnalisme dont vous avez fait preuve.» Le chef de l’Etat respire : la Préfecture de police a remporté la « bataille » de la rue face aux manifestants. Les autorités, qui avaient vécu le saccage de l’Arc de triomphe la semaine précédente comme une humiliation, voulaient reprendre la main. C’est désormais chose faite.

«Si vous vous demandez pourquoi vous êtes entrés dans la police, c’est pour un jour comme celui-ci !», clame un haut gradé. A la salle de commandement de la Préfecture de police, sur l’île de la Cité à Paris, le dernier briefing a des allures de veillée d’armes, vendredi 7 décembre. Le matin même, six personnes liées à l’ultradroite et soupçonnées d’avoir participé à des dégradations sur l’Arc de triomphe ont été perquisitionnées. La pression est forte sur les épaules de Michel Delpuech. Le préfet de police sait que son siège est en jeu après le fiasco du 1er décembre. […]

Le Monde

Via Fdesouche

Macron utilise les juifs pour justifier son inaction sur le communautarisme


Emmanuel Macron a inauguré à Paris le nouveau Centre européen du judaïsme (CEJ), vaste édifice culturel et religieux dans le 17e arrondissement. Barbara Lefebvre analyse le discours du président et dénonce une instrumentalisation qui fait le jeu de sa politique communautariste.

Le discours d’Emmanuel Macron lors de l’inauguration du Centre Européen du Judaïsme (CEJ) le 29 octobre dernier aura coché toutes les cases de l’exposé d’un président à « ses braves citoyens juifs ». Il témoigne néanmoins de l’impasse dans laquelle nous sommes collectivement tant ce discours révèle un décalage historique que le président, les élites qu’il incarne – dont notamment les notables juifs présents ce soir-là – ne semblent pas mesurer. Ces paroles sont vides de sens du point de vue politique car la République qui les prononce n’est plus la même : la République n’est plus ni indivisible ni la représentante d’un corps national tel que Renan l’avait défini. Cette République postmoderne et multiculturelle, n’est plus qu’un régime politique, une carcasse institutionnelle encore fonctionnelle (merci Debré, merci de Gaulle), mais la nation est décharnée. La puissance publique postmoderne est une sorte de Léviathan expert-comptable, un gestionnaire et non un stratège. Elle n’a plus de pouvoirs politiques majeurs les ayant, depuis un demi-siècle, un à un délégué à une puissance supranationale, qui à l’Etat maastrichtien, qui à l’OTAN, qui aux marchés financiers (dont nous sommes l’otage du fait de notre niveau d’endettement), qui aux entreprises transnationales dévouées à la civilisation des machines globale. A quoi sert l’Etat républicain sinon à maintenir une illusion d’union nationale à coups de grands discours ?

Macron joue la partition communautaire…

Nos autorités sont dans une forme de dissonance cognitive qui accentue les tensions du corps social. Elles tiennent aujourd’hui un discours républicain hérité du passé à un pays fracturé qui souffre de ne plus se reconnaître comme nation. Elles jouent le jeu de la partition communautaire tout en la dénonçant : pur cynisme politique. Conscient que l’une de ces « communautés », nouvellement implantée, manifeste dans ses marges extrémistes des velléités de sécession et menace l’ensemble d’un édifice social déjà fragilisé, l’Etat a fait le choix assumé depuis la présidence Sarkozy (qui partage avec le président Macron le même tropisme anglosaxon) de saucissonner la nation en parts de marché communautaire. La tyrannie des minorités de toutes engeances est en train d’instaurer un régime autoritaire, et cela commence par la révision du vocabulaire public autorisé et par une écriture falsifiée du réel. Je ne parlerai pas ici de déni comme cela est fait régulièrement car je ne crois pas à un mécanisme inconscient de ce reformatage de nos représentations sociales et culturelles par la doxa diversitaire.

Les Juifs servent à cet égard de parfait outil de falsification du réel : le régime de terreur dans lequel ils vivent depuis vingt ans dans les « territoires perdus de la République » serait exagéré et ceux qui comme les auteurs de l’ouvrage précité le décrivent ne sont au fond que des racistes antimusulmans. Le procès contre Georges Bensoussan aura démontré la haine à l’égard de l’auteur-coordinateur des Territoires perdus de la République et surtout l’historien de Juifs en pays arabes. Le grand déracinement. Ce qu’ont vécu les Français juifs dans les banlieues islamisées et racaillisées n’existerait que sous la forme de regrettables incidents anecdotiques, à l’instar de ce qu’ils vécurent dans les pays arabes en termes de soumission pluriséculaire et d’humiliation institutionnalisée, motivées par un antijudaïsme inscrit au cœur même de la littérature islamique (Coran, hadiths, fatwas etc.). Emmanuel Macron l’a d’ailleurs démontré le 29 octobre : pas un mot sur la nature, le visage de « l’antisémitisme contemporain » (sic) subi par les Français juifs dans « ces quartiers perdus » (sic). Quand il évoque les victimes d’attentats antijuifs d’Ilan Halimi à Mireille Knoll (oubliant au passage Sébastien Sellam), il se garde d’identifier le profil commun des tueurs. A croire que ces douze victimes ont été ciblées et assassinées par des soldats de Dark Vador, mus par des forces obscures. Rappelons-lui de qui il s’agissait : des criminels justifiant leurs actes en invoquant l’islam (dévoyé ou non, ce n’est pas l’affaire de la victime qui y a laissé la vie, ni de ceux qui doivent vivre avec cette absence).

… et la comédie!

Emmanuel Macron a-t-il estimé que parce qu’il s’exprimait devant des juifs il n’était pas utile d’identifier explicitement l’idéologie commune à leurs bourreaux ? On peut en douter puisque quelques minutes plus tard il fut plus explicite sur la vraie menace qui pèserait sur les Français juifs, et là nous n’étions plus dans le déni ou le non-dit, mais dans le mensonge politique. Après avoir salué « l’acte de résistance et de confiance dans la France » (sic) que représentait la construction du CEJ, le président prit un de ces airs graves légèrement surjoué qu’il utilise avant de prononcer une sentence : « l’histoire revient avec son pas lourd, et la bête quaternaire se réavance pour nous menacer ». Nous y revoila, l’acte 2 du quinquennat est aussi la Saison 2 du feuilleton à succès « Le retour de la bête immonde ». Convoquer la peste brune, les heures sombres de notre histoire pour évoquer la menace subie par les juifs vivant en France relève de l’insulte historique, mémorielle, politique. Et le président Macron d’enfoncer le clou en évoquant l’attaque antisémite en Allemagne du 9 octobre pour la comparer à ce qui se passe en France. Quel juif, quelle synagogue, quel magasin casher, quelle école privée juive, ont été ciblés par un terroriste d’extrême-droite en France ? La réponse est simple : aucun. Cela ne signifie pas que l’antisémitisme d’extrême-droite n’existe plus, mais ce qui est certain c’est que ce n’est pas lui qui terrorise, fait déménager voire tue des Français juifs. Au passage, j’aimerais savoir qui dans la salle du CEJ connaissait le roman de Renée Massip La bête quaternaire publié en 1963 auquel fit allusion le président ! Ce livre sur une femme engagée dans la Résistance pendant l’Occupation n’a laissé une trace majeure ni dans la littérature, ni dans la mémoire collective ; mais cela permit au président d’accroitre son champ lexical de « bête immonde ».

Lorsque le président Macron fit une seule allusion à la relation entre juifs et musulmans, il nous transporta à Cordoue au 9ème siècle ! Il eut alors ce raccourci saisissant : « malgré leur statut de dhimmi les juifs ont rayonné ». Ah ces juifs, ils ont de la ressource quand même… Le président nous dit en sous-titre que malgré le statut de sujets soumis et discriminés par leurs maîtres musulmans, cela n’empêcha pas les juifs d’exister et de briller dans les arts, la médecine, la philosophie. Finalement de quoi se plaint-on ? Est-ce là un de ces énièmes anachronismes historiques macroniens pour dire aux Français juifs de 2019 qu’accepter de se soumettre à l’islam politique majoritaire dans tel ou tel quartier, ce n’est finalement pas si terrible au regard du destin juif vu par la grande Histoire ? Mais Emmanuel Macron semble ignorer que seule une infime minorité de juifs proches du pouvoir musulman médiéval était épargnée par les conséquences de l’infamie et put « rayonner » ; d’ailleurs la plupart des grands sages du judaïsme andalou eurent des vies faites d’instabilité, d’exil, de peur. L’immense majorité des juifs n’eut pas l’occasion de « rayonner », elle était enfermée dans un quartier dédié qui inspirera le ghetto italien, portait des signes distinctifs qui inspireront la rouelle dans l’Occident chrétien, payait des impôts supplémentaires. La discrimination institutionnalisée en islam – et la ségrégation de facto qu’elle imposa partout aux minorités religieuses – a été une source d’inspiration pour la Chrétienté médiévale, et non l’inverse. Mais certains mythes sont apparemment impossibles à décrypter tant ils servent à maintenir notre actuel rêverie sur le « vivre ensemble ». Les juifs du monde arabe ne furent pas plus heureux sous le joug de théocraties islamiques successives que sous le joug des monarchies chrétiennes, où les périodes de tranquillité succédaient à celles de persécutions. Les Français juifs qui vivent dans une démocratie dont ils respectent les lois, les valeurs, le destin national, n’ont pas à accepter qu’on minimise la réalité de leur sort actuel en le comparant à celui, mystifié, de leurs lointains ancêtres vivant dans des régimes théocratiques.

L’armée en dernier recours?

Les avanies de l’histoire ont toujours frappé en premier lieu les juifs les plus modestes ; ceux qui n’avaient ni les moyens de fuir, ni ceux de se protéger de la fureur du maître. Une part importante de « la communauté juive » de France a vécu des années 1950 à la fin des années 1990 dans les banlieues ou les quartiers populaires des grandes métropoles, ils étaient des travailleurs de la classe ouvrière et surtout de la petite classe moyenne celle des commerçants et artisans, souvent fraichement débarqués d’Afrique du nord mais aussi descendants d’immigrés d’Europe de l’est, les premiers plus pratiquants que les seconds. En 2019, ce judaïsme de banlieue n’existe plus que sous une forme résiduelle, souvent dans un entre-soi religieux puisque ce type de collectif sert de garantie sécuritaire aux individus. L’esprit du dhimmi a ressurgi, on accepte de vivre enfermés dans des synagogues sous vidéo surveillance en prétendant que tout va bien puisqu’ « ils nous laissent tranquilles tant qu’on reste entre nous ». C’est en effet le rêve des islamistes et l’aubaine des dealers : chacun chez soi, nous gardons le territoire ; nos femmes, nos enfants ne se mélangent pas. Effet d’aubaine aussi pour certaines boutiques juives orthodoxes qui gèrent la paix froide avec les islamistes locaux. Ainsi les écoles privées juives notamment hors contrat ont-elles connu un essor phénoménal sur les deux décennies écoulées, l’Education nationale ayant renoncé à protéger les élèves de la racaille, qui pourrit aussi la vie de la majorité silencieuse qui n’a nulle part où fuir. Nous en avons raconté le quotidien dans Les territoires perdus de la République en 2002, pas un mot n’est à retirer de nos témoignages. Tout cela révélait que la République, la nation était en perdition depuis les années 1990, qu’il fallait agir pour punir, traquer les islamistes et les mafieux de ces territoires quand ils étaient encore assez minoritaires. Aujourd’hui en 2019, tout le monde sait qu’il faudrait a minima l’armée pour que la République y reprenne pieds. Et tout le monde sait que le courage politique n’est pas là pour un tel rétablissement de l’ordre public. On se donne des grands airs de défenseurs de la République en éborgnant des Gilets jaunes tandis qu’on laisse la pire des gangrènes se développer sous nos yeux grands fermés, pour reprendre le titre de l’ouvrage de Michèle Tribalat.

Les Français juifs « d’en bas », ceux du « judaïsme périphérique » comme existe une France périphérique, étaient au front, eux, avec leurs concitoyens condamnés économiquement à demeurer dans ces quartiers en sécession. Les « juifs d’en haut » ont mis du temps à se rendre compte de la calamité. Quand les Juifs, de milieu modeste notamment, quittent ou envisagent de quitter (40% selon une enquête Ifop) leur terre natale – hors temps de guerre – c’est le signe que le pays va mal. A l’image de certains mammifères qui fuient leur zone d’habitat avant une catastrophe naturelle, les juifs ont acquis par l’habitude de l’histoire la capacité à sentir venir le tsunami qui va les emporter, avant de saisir la société toute entière. Il aura en effet fallu le 7 janvier 2015 puis le 13 novembre pour que les Français comprennent qui était leur ennemi : l’islam politique – et son expression en actes, le djihadisme – est la pire menace que la France ait connue depuis quatre-vingts ans. Les Français juifs qui alertent depuis plus de deux décennies ne sont ni des racistes anti-arabes, ni des obsessionnels de la persécution, ce sont des citoyens soucieux de défendre leur pays, la France que leurs aïeuls avaient choisi et leur ont appris à aimer, parfois passionnément. Quand leurs alertes ne sont pas entendues par souci de la bien-pensance, ces juifs-là sont traités de pompiers-pyromanes, accusés de « faire le jeu de ». L’auteur de ces lignes s’est même vu qualifiée par des soi-disant défenseurs de la République « d’agent de la tenaille identitaire ».

Stratagème écœurant

Voici au moins quatre décennies que les Français juifs sont devenus la variable d’ajustement dont abuse le discours étatique pour promouvoir le « vivre ensemble » et se désoler tout à la fois de son échec ! La puissance publique utilise l’argument de l’exemplarité du modèle juif d’intégration pour dissimuler son échec à intégrer des vagues migratoires récentes au nom du multiculturalisme et du droit à la différence. Cette façon de détourner l’attention du problème réel  pour servir un discours politicien est banal en soi. Mais on est en droit d’être écœuré de voir ce stratagème utiliser en s’appuyant sur l’histoire de l’extermination des Juifs d’Europe et la mémoire de ses victimes, qui plus est avec le concours zélés d’institutionnels juifs prétendument représentatifs.

Cette instrumentalisation de l’histoire de la Shoah ne date pas d’hier, la fondation même de SOS Racisme repose sur ce récit universalisant du « martyre juif » qu’on peut utiliser à toutes les sauces antiracistes puisque cette histoire a été au préalable parfaitement dépolitisée, décontextualisée, finalement déjudaïsée. Pas étonnant donc que le CCIF et autres collectifs de « mamans voilées » privées de sorties scolaires, osent se comparer « aux juifs des années 30 » comme en ont témoigné plusieurs dessins infâmes sur les réseaux sociaux ces dernières semaines. Si Emmanuel Macron n’est pas l’inventeur de cette instrumentalisation, il l’a poussée ces trois dernières années à des extrémités insupportables. Quelques exemples significatifs : pendant la campagne sa directrice de la communication Sibeth Ndiaye évoquait le « copyright » des juifs sur le mot crime contre l’humanité, puis surtout le 30 avril 2017 lors de l’entre-deux tours des présidentielles la mise en scène au Mémorial de la Shoah (avec les responsables communautaires en arrière-plan) constitua une véritable instruction du « vote » de la communauté en agitant le spectre lepéniste comme si Hitler était ressuscité. Cérémonial répété en compagnie de Richard Ferrand et Gérard Larcher le 19 février dernier après une série d’actes antisémites (croix gammées apposées dans divers lieux, arbre planté en mémoire d’Ilan Halimi arraché). Et toujours le même discours vague : la hausse des faits antisémites est avérée mais n’est imputable à aucune idéologie sinon, comprend-on à demi-mot, au « repli nationaliste », « aux extrêmes qui nourrissent la peur de l’autre ». L’islamisme n’a rien à voir dans tout cela, c’est « la bête immonde quaternaire » qu’on-vous-dit !

Tout cela se fit avec le soutien inconditionnel d’une majorité des élites et notables juifs, certains à la tête d’institutions, d’autres accompagnant l’ascension et le pouvoir macronien avec dévotion. Ainsi le CRIF ne recula ni devant l’insulte à l’intelligence civique de ses coreligionnaires, ni devant le principe de neutralité politique auquel il devrait s’astreindre, en achetant une pleine page du Figaro le 23 mai 2019 pendant la campagne des Européennes. Une poignée d’individus auto-proclamés représentants de chacun des citoyens Français juifs ont décidé qu’il fallait adresser une consigne de vote, tel Tocqueville emmenant « ses paysans normands » voter en avril 1848 : « Les communautés juives d’Europe ont payé un lourd tribut à ces replis nationalistes et identitaires. Elles ne peuvent pas rester indifférentes à ce qui se jouera dans les urnes. Le 26 mai il faudra écarter les listes extrémistes et populistes (de droite comme de gauche) qui veulent porter atteinte aux droits de l’Homme, aux libertés publiques, à la liberté religieuse et fraient avec le négationnisme, l’antisémitisme ou l’antisionisme. Le 26 mai prochain, votez et faites voter pour les listes qui défendent les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux ! ». Quelle est la légitimité du CRIF pour formuler de telles instructions, de telles analyses politiques ? Est-ce le mandat pour lequel ses dirigeants ont été élus ?

Ces juifs « d’en haut » qui desservent la bonne cause

Ces « juifs d’en haut » (voire « très haut ») portent préjudice aux Français juifs et sont les fossoyeurs du judaïsme français depuis plus de trente ans. Ils exploitent une rente morale qui leur permet d’obtenir, conserver, voire transmettre des postes souvent lucratifs sur le dos de la communauté juive dont le nombre va diminuant, dont les ressources tant morales que financières s’épuisent. A cet égard, on peut s’interroger sur l’utilité d’endetter (7 millions d’euros) lourdement les institutions juives pour construire un Centre Européen du Judaïsme à Paris où d’autres lieux existent déjà et suffisent à satisfaire la demande culturelle juive, qui elle aussi va en diminuant tragiquement à l’image de la démographie juive française : le Centre Rachi, le Centre Fleg, le MAHJ, le Centre communautaire La Fayette notamment ne suffisent-ils pas ? A moins que le CEJ n’ait d’intérêt que pour sa synagogue ; pourtant à Paris elles ne sont vraiment pleines qu’une fois par an, à Kippour. Pourquoi en fallait-il encore une nouvelle de 600 places ?

Le CEJ, comme le discours présidentiel qui l’a inauguré, apparaît non pas comme un outil redonnant de l’élan à ce judaïsme français qui fut autrefois intellectuellement brillant, il est au contraire comme un adieu à la France. L’adieu à l’Ecole d’Orsay, aux Colloques organisés à partir de 1957 où les esprits puissants de Léon Ashkenazi, André Neher, Emmanuel Levinas, Vladimir Jankélévitch, Albert Memmi, Raymond Aron, entre autres, se firent entendre pour former cette intelligence collective lumineuse aujourd’hui évanouie dans l’individualisme consumériste et le grand-embourgeoisement d’une poignée de notables sans envergure intellectuelle, ni spirituelle. Quand Ashkenazi-Manitou et Neher cherchaient à éclairer les Français juifs à la lumière des maîtres du judaïsme, les notables cherchent aujourd’hui à briller dans l’ombre du monarque, sous les ors d’une République expirante. Quand Levinas et Benjamin Gross aidaient les Français juifs à mieux comprendre le monde à la lumière de la philosophie et de la pensée juive, le grand rabbin de France aujourd’hui invite le dirigeant wahhabite Mohamed al-Issa de la Ligue islamique mondiale en pèlerinage Auschwitz (que ne l’invite-t-il à prier avec lui sur le Mont du Temple s’il s’agit de dialogue interreligieux ?). Le judaïsme français s’est expatrié en Israël au cours des vingt dernières années, de là-bas les successeurs des maîtres cités ici essaient encore de le faire briller, mais tout le monde a conscience que ce sont ses derniers feux. Ceux des Français juifs qui regardent le réel en face ont  compris que si leur pays, la France, ne prend pas son destin national en main, cette magnifique patrie s’éteindra aussi.

Source:

Gilets jaunes : Sous les ordres de Macron, la police française viole les règles de sécurité

Reportage du journal Le Monde, pourtant un média de gauche, qui démontre l'extrême gravité des actions policières françaises : tirs en pleine tête sur des manifestants ne représentant aucun danger, violences disproportionnées, grenades de désencerclement lancées en violation des règles d'usage, non assistance à personnes blessées, mépris des manifestants...

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Grâce à l’analyse de centaines d’images, la modélisation 3D des lieux et une quinzaine d’interviews, « Le Monde » raconte le drame vécu par Olivier Beziade, le 12 janvier.

 

 

Le 12 janvier 2019, à Bordeaux, après une charge de la police, le manifestant « gilet jaune » Olivier Beziade est gravement blessé à la tête. Plongé dans le coma artificiel par les pompiers, puis immobilisé par 90 jours d’ITT, il souffre toujours d’hémiplégie.

Lemonde.fr

 

Pas de “violences irréparables” contre les “gilets jaunes” selon Emmanuel Macron

Rappel : "J'ai failli mourir" : un gilet jaune oléronais témoigne après avoir perdu son oeil dans une manifestation

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Pas de "violences irréparables" contre les "gilets jaunes" selon Emmanuel Macron : des mots "terribles" et "dangereux", selon la Ligue des droits de l'homme

"Je trouve ces mots terribles et profondément dangereux", réagit sur franceinfo lundi 26 août Arié Alimi, avocat membre du bureau national de la Ligue des droits de l'homme et conseil de plusieurs "gilets jaunes", alors qu'Emmanuel Macron a assuré lors d'une interview sur France 2 que les forces de l'ordre n'ont pas commis de "violences irréparables" lors de ce mouvement social.

"Un homme qui fait primer l'ordre public sur le droit à la vie"

"Je m'interroge de savoir ce que vous penseriez d'un homme qui fait primer l'ordre public sur le droit à la vie", poursuit-il, évoquant les cas de Zineb Redouane, une femme atteinte au visage par une grenade lacrymogène à la fenêtre de son appartement lors d'une manifestation de "gilets jaunes" à Marseille en décembre 2018, et de Steve Maia Caniço, jeune homme mort en tombant dans la Loire pendant la fête de la musique à Nantes alors qu'une intervention policière a eu lieu ce soir-là. Arié Alimi a également pointé du doigt "un homme qui fait primer l'ordre public sur la liberté d'expression et d'opinion".

"Que penseriez-vous d'un homme qui, face aux familles de ces personnes mortes, mutilées, qui ont perdu un membre ou un œil, leur dirait qu'il n'y a pas eu de violences irréparables ?" L'avocat "ne pense pas qu'il y ait un véritable mea culpa". Il évoque plutôt "une reconnaissance à pas feutrés"mais qui écarte toute "compassion pour les victimes du mouvement".

Francebleu.fr

 

Il ne rêve plus…Qu’il parte !

Une fois de plus ce cher président qu’est Macron a eu besoin de dénigrer la France et sa langue. Cette belle langue qui ne lui apporte plus la dose de romantisme voulu ! Mon Dieu, « faut-il pleurer, faut-il en rire » ? On peut se le demander, tant sa sensibilité à ce courant de pensée semble nous échapper, comme tant d’autres choses. De quel romantisme parlez-vous ? De celui que vous affichiez le jour de la fête de la musique, Ou de celui que vous avez étalé à l’autre bout du monde, en posant avec des délinquants ?

Ce président est incroyable, mais sans posséder un quelconque talent, si ce n’est celui de la provocation, de l’antipathie et de l’aversion. Il ne peut s’empêcher de cracher son venin sur ce pays qu’il hait au point de le détruire de l’intérieur, pour mieux l’offrir à l’extérieur.

Inutile de vous donner autant de mal, nous le savons que vous nous détestez, de par vos coups répétez nous avons compris, c’est dans vos gênes. Dès qu’il s’agit de la France, une hystérie s’empare de vous, il faut que vous sortiez une horreur ! Il faut que vous rabaissiez ce peuple duquel vous êtes issu ! Renier les siens, ça porte un nom monsieur ! Voulez-vous que nous vous le rappelions, ou est-ce inutile ?

La question que l’on peut encore se poser à votre sujet c’est d’où vous viens cette haine ? Votre enfance a été malheureuse ? Pas que nous sachions, et si l’on en croit les révélations de J Branco dans son livre  « crépuscule », tout votre parcours a été auréolé de complaisantes alliances, de bienveillantes recommandations, de protections privilégiées, consenties par de non moins riches possédants, vous facilitant toutes démarches, y compris celle qui vous ont permis de vous installer sur le trône de France ! Pardon, au palais de l’Elysée, ancienne résidence de la Pompadour et de Murat. Il faut croire que le lieu n’a sécrété en vous que les vertus de la courtisane, en oubliant celles du maréchal d’Empire. Comme il eut été plus bénéfique pour la nation que vous vous débarrassiez des unes, pour embrasser les autres ! Mais il faut croire que les vertus s’attachent naturellement aux caractères qu’elles croisent, et que, ne trouvant chez vous point de terrain favorable au courage et à l’honneur d’un maréchal, elles se soient effacées pour permettre à celles, plus compatibles avec votre nature, de s’exprimer !

Mais était-ce pour autant nécessaire de vous vautrer dans la fange de l’insulte, de la caricature ignoble et blessante ? N’aviez-vous pas d’autres alternatives que d’afficher ce hautain mépris, pour ceux qui croyez en vous, encore un peu au moins? Etait-ce pour récompenser les riches donateurs, que vous vous étiez engagés au moins moralement à dédommager, que vous vous êtes senti investi de l’obligation impérieuse de châtier ce peuple qui, il y a quelques mois encore, croyait, en vous ayant élu, avoir sauvé la république, et la démocratie ? Etait-ce dans ce but ses attaques répétées, qui de maladresses pour les premières, ont fini par devenir votre sceau ! Souvenez-vous, la belle complaisance qu’affichait ce peuple docile, refusant de penser que le jeune brillant homme d’Etat que vous étiez, puisse être arrogant, méprisant, sans compassion ! Souvenez-vous quand, à force de moqueries, vous croyant supérieur dans l’algarade, vous avez sombrez dans l’infamie ! On ne se grandit pas par l’offense et l’outrage. La grandeur et la honte ont ceci de commun, elles ne s’effacent jamais ! Vous rêviez de l’une en courtisant les manières de l’autre. « On ne badine pas plus avec l’amour » qu’avec la gloire. Vous avez cru, par votre jeunesse, et surtout votre fonction, que tout vous était permis. Qu’il suffirait de dire ou de vouloir pour que tout s’incline selon votre désir. Vous avez cru, que de votre position, tous les pouvoirs se concentraient naturellement dans vos mains, et vous permettaient de confisquer la démocratie, et la souveraineté. Vous avez pensé qu’une fois élu, vous n’aviez de compte à rendre à personne, et que cette haute position vous dispensez de vous remettre en question, et d’être respectueux de ceux qui en vous élisant, ne faisaient que vous confier une parcelle de légitimité, une once de souveraineté. L’humilité est aussi l’apanage des grands, mais cette qualité ne s’apprends pas, ou si peu…Vous vous pensiez en homme providentiel, voilà que vingt mois plus tard, il vous faut déployer votre police, et demander à ces zélés serviteurs de votre unique cause, de réprimer avec une sauvagerie que l’on pensait révolue, un peuple criant sa misère !

Comme si mutiler ne vous suffisait pas, il vous faut rajouter la fourberie et le mensonge. Votre cynisme vis-à-vis des Français est total. Ne reculant devant aucun artifice éculé, vous avez lancé le grand débat ! Là encore, l’initiative aurait pu vous sauver d’un naufrage inévitable. Il eut fallu pour cela que ce débat respecte les règles élémentaires dévolues à toute vraie démocratie. Mais non, votre penchant pour la tromperie s’est encore une fois montré plus puissant que votre raison. Il a fallu que vous museliez la parole, que vous contrôliez les thèmes, que vous décidiez une fois de plus de ce qui était bon d’évoquer de ce qui se parait des traits de l’infamie ! Comble de l’horreur, vous avez triez sur le volet qui pouvait avoir l’insigne honneur de se présenter à vous, qui était digne de votre regard ! Et pour couronner cette mascarade, vous avez annoncé à l’avance, que rien ne changerait à l’issu de votre nouveau tour de France ! Autant d’arrangements, qui, en vidant le débat de tout intérêt, vous ont hissé au rang des plus mauvais manipulateurs de l’histoire, tant les ficèles utilisées sont grossières. Il est pitoyable de vous voir vous enfoncer dans ce jeu puéril, et encore plus calamiteux de voir que vous semblez croire à cette obscène supercherie.

Vous pourrez user de la répression la plus dure qui soit, le peuple de France ne cédera plus, et ce ne sont pas les quelques voix de vos amis journalistes, ou autres, décidés à vous sauver pour ne pas disparaitre à leur tour, qui y changeront quoique ce soit. Au mieux ils vous maintiendront quelques mois, au pire ils seront les responsables d’une volonté de vengeance populaire, bien difficile à contenir, et qui finira par vous submerger avec peut être la fureur des revanches ruminées.

Vous pouvez penser avoir gagné, mais les batailles ne sont pas la guerre. Tôt ou tard, il y aura un retour de bâton, parce que les cicatrices, les plaies, les affronts que vous avez perpétrés, ne s’oublieront pas !

Vous avez réveillé, par votre attitude, des cœurs assoupis, des fermes volontés. En piétinant l’honneur de ses femmes, de ses hommes que vous qualifiez de rien, d’illettrés, de fainéants, vous avez exaltez tout un peuple qui s’ignorait.

Continuez à clabauder, à rire et sourire aux malheurs de ses français que vous snobez, votre fin est inscrite, et c’est avec leur sang qu’ils l’ont déjà gravé. Il ne vous a pas manqué une ou deux choses pour être un président respecté, non, il vous a tout manqué ! Si vous aviez été un père, vous auriez senti le tourment de ces familles, contraintes de se sacrifier tous les mois pour vivre. Vous auriez reconnu dans le regard de vos enfants, la misère et la détresse, et votre cœur de père aurait connu la douleur de la honte qui pousse au désespoir, non pas parce qu’on est fainéant ou nul, comme votre esprit étroit semble le penser, mais parce que la vie parfois, joue de méchants tours, dont on ne se relève pas, ou mal. Vous auriez compris le besoin de protection que réclame sa progéniture. Mais vous êtes à cent lieues de ces émois, vous qui n’avait jamais vibré que pour des postes lorgnés avec l’avide œil du prédateur. Vous semblez fatigué, épuisé même, allez donc vous reposer, et laissez le destin de cette France et de ce peuple que vous abhorrez, cheminer sans vous. Soyez certain que de tous les gestes, c’est celui de votre spontané départ qui sera le plus apprécié. Finalement, si nous ne vous méritons pas, ce qui est peut-être vrai dans un sens, et nous n’en prenons pas ombrage, eh bien, inutile d’insister, vous ne parviendrez à rien avec nous, nous sommes une cause pour vous perdue… Soyez bon pour une fois, et clairvoyant….partez…

Je termine ce texte et je vois passer un tweet, vous adorez ça, ou vous écrivez : « Je salue le courage des centaines de milliers de Vénézuéliens qui marchent pour leur liberté ». Non je ne rêve pas, vous vous émouvez pour ce peuple lointain, tandis que vous assassinez le vôtre ! Vous trouvez juste ailleurs ce que vous réprimez chez vous ! partez, partez vite…

Gilles La Carbona

L’un des 2 jeunes qui a posé torse nu avec Macron a été arrêté et condamné à 8 mois de prison pour rébellion et détention de stupéfiants

Un des deux jeunes, qui avaient posé fin septembre avec Emmanuel Macron à Saint-Martin, a été condamné hier à huit mois de prison dont quatre avec sursis pour détention de stupéfiants et rébellion.

Celui qui avait expliqué au chef de l’Etat qu’il sortait de prison pour un braquage, a été interpellé vendredi dernier en possession de 25 pochons de cannabis, soit environ 20 grammes.

Le 30 septembre, Emmanuel Macron s’était invité chez le jeune homme à Quartier d’Orléans à Saint-Martin, l’exhortant à trouver du travail « pour faire les travaux et reconstruire. (…) il ne faut pas rester comme ça, faire des bêtises. Les braquages c’est fini, ta mère mérite mieux que ça », lui avait-il recommandé.

 

 

Le chef de l’Etat avait posé avec le jeune homme et son cousin, tous deux torse nu, pour un selfie.

Sur la photo, le cousin avait fait un doigt d’honneur, créant la polémique en métropole. Emmanuel Macron avait ensuite assuré qu’il aimait « chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises ».

Le jeune homme de 22 ans était également poursuivi pour rébellion et violences. Mais il a été relaxé pour les faits de violences. Selon les gendarmes, il s’est débattu lors de son interpellation, sans porter de coups.

Le prévenu est reparti libre du tribunal correctionnel de Marigot mais est convoqué fin septembre devant le juge d’application des peines. Il a expliqué à l’audience qu’il gardait la drogue pour un ami et a assuré regretter son acte.

Il était en état de récidive pour des faits similaires commis en février 2016.

Jeanmarcmorandini.com

«Arrêter de se plaindre», la toile scandalisée par le nouveau dérapage d’Emmanuel Macron (Vidéo)

La dernière sortie d'Emmanuel Maceron a fait réagir la toile. En visite à Colombey-les-Deux-Eglises, le président qui échangeait avec un groupe de retraités, a déclaré que le pays «se tiendrait autrement» si on arrêtait de «se plaindre».

En visite à Colombey-les-Deux-Eglises ce 4 octobre où il a visité la maison de la famille du général De Gaulle à l'occasion du soixantième anniversaire de la Ve République, Emmanuel Macron n'a pas manqué de le citer, mais en s'appropriant ses propos de manière quelque peu polémique. En effet, alors qu'il discutait avec des retraités, le président a raconté que le petit-fils du général De Gaulle lui avait confié que la règle devant son grand-père était : «Vous pouvez parler très librement; la seule chose qu'on n'a pas le droit de faire, c'est de se plaindre». «Je trouve que c’est une bonne pratique qu'avait le général. Le pays se tiendrait autrement s'il était comme ça», a affirmé Emmanuel Macron. Des propos qui n'ont pas échappé aux commentateurs dont beaucoup ont qualifié cette sortie de méprisante, une attitude souvent reprochée au président.

 

 

 

Pour Adrien Quatennens de La France insoumise (LFI), Emmanuel Macron se trouverait «au sommet de son art : le mépris». En reprenant les citations qui ont beaucoup marqué les Français ces dernier temps, il réagit ainsi aux propos du président.

 

 

Ainsi, Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France (DLF) s'est scandalisé devant l'arrogance d'Emmanuel Macron. Sur son compte Twitter, il a écrit : «Comment peut-il ainsi mépriser les Français à qui il impose tant de sacrifices et mentir en niant la baisse des retraites !? Plus il parle du Gaullisme, moins il l'incarne... »

 

 

Valérie Boyer des Républicains elle aussi a réagi à la phrase lâchée par Emmanuel Macron. Pour elle, le chef de l'Etat doit se ressaisir.

 

 

Sur Twitter, on peut lire de très nombreuses réactions d'internautes qui reprochent au président d'être en décalage avec la réalité des Français, l'accusant de mener un train de vie largement supérieur à celui de ceux qui se plaignent.

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RT

Les photos de Macron avec un jeune qui fait un doigt d’honneur agite les réseaux sociaux

Un cliché du président de la République lors de son voyage officiel aux Antilles françaises fait parler de lui, Emmanuel Macron a rapidement réagi.

Emmanuel Macron prend-il trop de risques avec son image présidentielle ? Samedi, le chef de l’Etat a pris la pose avec deux jeunes sur l’île de Saint-Martin. Sur le cliché, l’un d’entre eux fait un bras d’honneur. Posture provocatrice ou message adressé à Emmanuel Macron ? Difficile de savoir. Reste que le geste a dû être moyennement apprécié du côté de la cellule de la communication de l’Elysée, qui aime maîtriser les éléments de langage lors des voyages présidentiels et plus généralement tout ce qui touche au président de la République. Mais ce dernier aime aller au contact de la population, c’est donc le risque.

 

 

 

 

 

 

Le Parisien

Emmanuel Macron menace les pays «qui ne veulent pas davantage d’Europe»

Avec en ligne de mire les élections européennes de 2019, Emmanuel Macron a prévenu, au cours d'une conférence de presse le 20 septembre à Salzbourg, que les pays qui ne souhaitaient pas «davantage d'Europe» ne recevraient plus de fonds structurels.

«Les pays qui ne veulent pas davantage d'Europe, ils ne toucheront plus les fonds structurels», a prévenu Emmanuel Macron ce 20 septembre à l'issue d'un sommet européen à Salzbourg, en Autriche. Il a poursuivi en ajoutant : «A un moment donné, le règlement se fera simplement. Les pays qui ne veulent pas davantage de Frontex [l'Agence européenne des gardes-frontières et des gardes-côtes] ou de solidarité, ils sortiront de Schengen. »

Sans préciser à quels Etats il faisait référence, le président français a vilipendé «ceux qui expliquent : moi [...] j'aime l'Europe quand elle me donne de l'argent, quand elle permet la prospérité à mon peuple, quand elle permet à mes travailleurs d'aller mieux gagner leur vie dans des pays voisins. Mais, chez moi, pas un seul migrant, pas un seul réfugié».

A un moment donné, le règlement se fera simplement. Les pays qui ne veulent pas davantage de Frontex ou de solidarité, ils sortiront de Schengen

Estimant que les élections européennes de mai prochain allaient être «la bataille que tous les progressistes en Europe, que tous les démocrates doivent conduire», il a estimé que cette échéance allait être un «combat historique».

Pour le président français, «la crise que l'Europe vit ces dix dernières années, c'est une crise existentielle, la capacité à savoir si le projet politique conduit par les pères fondateurs, qui a consisté à savoir conjuguer les intérêts nationaux pour définir quelque chose de plus grand, peut toujours prévaloir».

Plusieurs pays d'Europe de l'Est, Hongrie en tête, sont vent debout contre la politique migratoire de Bruxelles. Un vif échange a opposé fin août Emmanuel Macron d'un côté et Viktor Orban de l'autre. Le locataire de l'Elysée avait volontiers endossé le rôle d'«opposant principal» aux «nationalistes» tandis que le second accusait le président de la République d'être «à la tête des forces politiques soutenant l'immigration le chef de file des «partis pro-migrants».

RT

Choisir entre le Titanic macronien et la Peuplocratie libre

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Michel Garroté -- Le Titanic macronien, comme la formule l'indique, c'est le naufrage des régimes de type Macronien (ou Merkolique). Les acteurs de la Peuplocratie libre, comme la formule ne l'indique peut-être pas, ce sont des gouvernants tels que Orban et Salvini. Le Titanic macronien, c'est la chute de Macron et le naufrage du centrisme. La Peuplocratie libre, c'est le gouvernement pour le peuple, gouvernement que les médias et les partis classiques surnomment, de manière péjorative, gouvernement populiste. L'on commence par dire populiste, puis extrême-droite, et, enfin, néo-nazi. Voilà. C'est tout simple.
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A ce propos, Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) estime que "la grande mascarade macronienne n’est plus très loin du naufrage. Seuls 19% des Français approuvent son bilan. Ils sont 60% à s’y opposer. Les 'humanistes' que promeut le discours dominant se montrent de plus en plus clairement insensibles à la vie des gens. C’est ce monde fictif construit sur le mensonge, et dont la Macronie est le produit marketing, qui s’écroule sous nos yeux, sous le poids des évidences et des exaspérations".
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Ivan Rioufol poursuit : "Quand Valérie Pécresse (LR) déclare refuser les 'compromissions avec les liberticides', car 'ni Orban, ni Salvini ne sont des modèles pour la droite française', la présidente de la région Ile-de-France se laisse aller à la critique pavlovienne, encouragée par le camp du Bien. En réalité, le Hongrois Orban et l’italien Salvini proposent un renouveau politique. La droite française, intellectuellement prisonnière du politiquement correct, a tout à gagner de s’inspirer de cette nouvelle peuplocratie", ajoute Ivan Rioufol.
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La députée LaRem, Frédérique Dumas (citée par Ivan Rioufol ; voir lien vers [même] source en bas de page), explique pourquoi elle quitte la République en marche pour rejoindre l’UDI et le club de Xavier Bertrand, La Manufacture : "On a le sentiment d’être sur le Titanic. Si on met la transformation du pays aux mains de technocrates hors-sol voire cyniques, cela ne peut pas fonctionner. Il n’y a pas d’ambitions, il n’y a pas de sens".
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Frédérique Dumas poursuit : "L’idée neuve, qui reste à défendre, est dans la consolidation d’un pays millénaire, et non dans la lente poursuite de sa dilution liquide, au nom d’un vivre ensemble ânonné qui oblige à se débarrasser du poids des héritages et des traditions. Le goût du chef de l’Etat pour les poses, les déguisements, les maquillages, les prêches, les exaltations laisse paraître une insincérité et un amour démesuré de soi qui deviennent de folles anomalies", ajoute Frédérique Dumas (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Je pense, quant à moi (si vous permettez), que les points de vue de Ivan Rioufol et de Frédérique Dumas sont intéressants à plus d'un titre. Cinquante ans après Mai 68, la classe politico-médiatique parisienne est passée du mode sectaire au mode liberticide. La droite sanctionne comme le fait la gauche. C'est le "Syndrome Pécresse" (refuser les 'compromissions avec les liberticides', raconte la gourde...).
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Le Monde est un journal de gauche écrit par des journalistes de gauche. Le Figaro est un journal de droite écrit par des journalistes de gauche. Lire Le Monde (l'original) vous évite de lire Le Figaro (la copie). Fort heureusement, il reste les sites et blogues sur Internet (lisez 'les observateurs', un excellent antidépresseur).
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De fait, en cinquante ans, il y a eu une "inversion du paradigme" poussée à l'extrême. De telle sorte que la liberticide Pécresse taxe les hommes libres d'hommes liberticides. J'imagine déjà l'élection présidentielle de 2022 (pour autant que le naufrage de la France entière n'ait pas encore eu lieu) : Hollande se présente contre Juppé, la totale quoi. Bon, je vais m'arrêter là, sans quoi je vais de nouveau "mal dormir"...
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 17.9.2018
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Source :
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/09/la-chute-de-macron-est-le-nauf.html
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