Attentat de Morges : Vaud et Berne s’accusent d’inaction dans l’affaire de l’islamiste

Quatre jours avant son acte, le meurtrier du kebab de Morges avait été fouillé et sa chambre d'hôtel perquisitionnée, notamment parce qu'il ne respectait pas les règles de sa libération conditionnelle, a appris la RTS. Vaud et Berne se renvoient la responsabilité de l'avoir laissé ensuite les mains libres et sans suivi.

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Ce jeune radicalisé était censé suivre toutes sortes de règles de conduite depuis sa libération de prison préventive en juillet dernier. Or, il ne se ne présentait pas régulièrement aux rendez-vous avec la police et pour son suivi psychiatrique, raison pour laquelle une perquisition avait été ordonnée. [...]

Pas d'arrestation après la perquisition

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Le MPC, lui, n'a pas fait de commentaire sur la réaction qu'il a eue après la perquisition en raison de l'enquête pénale en cours. Du côté de Béatrice Métraux, on insiste toutefois pour souligner que "le MPC n’a pas ordonné l'arrestation immédiate de l'intéressé".

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Le dialogue s'envenime entre Vaud et Berne

Autre inconnue: à défaut d’avoir été maintenu enfermé, pourquoi O. A. résidait-il dans une chambre d’hôtel et non dans un milieu surveillé et médicalisé? Là aussi, Vaud et Berne se renvoient la responsabilité et le dialogue s'envenime.

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RTS

Nos remerciements à Samantha Smith


Rappels :

Suisse : Après l’attentat de Morges, Bluewin choisit une photo datant de 12 ans avec des « extrémistes de droite » pour parler de terrorisme

Morges : Le Kurde est sorti de prison « sur demande du MPC qui s’appuyait notamment sur une expertise psychiatrique »

Terrorisme islamique à Morges : Le Kurde dit avoir agi pour « venger le Prophète » et « contre l’Etat suisse ». Il a été retrouvé avec un exemplaire du Coran et un couteau.

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Morges : Le Kurde est sorti de prison “sur demande du MPC qui s’appuyait notamment sur une expertise psychiatrique”

Berne, 16.09.2020 - Le Ministère public de la Confédération (MPC) a annoncé le 14 septembre 2020 qu'il avait repris de la Police cantonale vaudoise l'enquête sur l'homicide du 12 septembre 2020 à Morges. Depuis octobre 2019, le MPC mène une procédure pénale contre le suspect de 26 ans ayant la double nationalité suisse-turque pour soupçon d'incendie criminel dans une station-service de Prilly (VD).

Chronologie depuis 2017
Le suspect est connu du Service de renseignement de la Confédération (SRC) depuis 2017, notamment en raison de consommation et de diffusion de propagande djihadiste.

En avril 2019, le Ministère public du canton de Vaud a ouvert une procédure pénale contre le double national turco-suisse pour soupçon d'incendie intentionnel (art. 221 du Code pénal [CP]) dans une station-service de Prilly (VD). Au cours de l'enquête, le Ministère public du canton de Vaud est tombé sur des indices de possibles antécédents djihadistes du prévenu, qui coïncidaient avec les informations fournies par le SRC. C'est pour ce motif que le MPC a repris la procédure pénale en octobre 2019 et l'a étendue à l'art. 2 de la loi fédérale interdisant les groupes « Al-Qaida » et « État islamique » et les organisations apparentées (RS 122), au soutien ou à la participation à une organisation criminelle (art. 260ter CP) et à la représentation de la violence (art. 135 CP).

Le prévenu était en détention provisoire depuis l'incendie criminel présumé de la station-service en avril 2019. Elle a été prolongée à plusieurs reprises par le Tribunal des mesures de contrainte (TMC) d'abord à la demande du Parquet du canton de Vaud puis, après reprise de la procédure, par le MPC qui en a également fait la demande. En juillet 2020, le prévenu a été libéré de détention par le TMC compétent, sur demande du MPC qui s'appuyait notamment sur une expertise psychiatrique. Cette remise en liberté était assortie de diverses mesures de substitution (art. 237 du Code de procédure pénale [CPP]) établies par les autorités impliquées et ordonnées par le tribunal. Elles comprenaient notamment un couvre-feu nocturne, une obligation de s’annoncer ou l’interdiction de port d’armes. Jusqu'à l'homicide du 12 septembre 2020, le MPC n'a été informé d'aucune violation des mesures de substitution imposées qui aurait justifié une nouvelle remise en détention.

Homicide du 12 septembre 2020
S’agissant de l’acte commis le 12 septembre 2020 à Morges, le MPC a désormais étendu la procédure pénale déjà ouverte en avril 2019 au meurtre (art. 111 CP) et à l’assassinat (art. 112 CP). Le prévenu fait l’objet d’une arrestation provisoire depuis le 13 septembre 2020. Le MPC a d’ores et déjà requis du TMC compétent d’ordonner la détention préventive.

Comme communiqué précédemment, une motivation terroriste ne peut être exclue pour l’homicide de Morges. Le contexte de l’acte est actuellement en cours de clarification par le MPC en collaboration avec les autorités compétentes du Canton de Vaud, fedpol et le SRC.

Aucune autre information ne sera donnée en l’état. Le MPC s’exprimera à nouveau sur cette procédure pénale le moment venu.

Bundesanwaltschaft.ch

Suède : Un réfugié kurde est accusé d’avoir tué sa petite amie et de l’avoir découpée en morceaux

Un migrant kurde a été accusé du meurtre de sa petite amie, Wilma Andersson, 17 ans, qui a disparu il y a six mois. Son corps a été découpé en plusieurs morceaux, dont certains n'ont pas encore été retrouvés. La tête de Wilma a été retrouvée dans une valise dans l'appartement du migrant.

Pour sa défense, le migrant a affirmé que le fait qu'il ait gardé la tête indiquait qu'il aimait trop Wilma pour la tuer.

Wilma Andersson n'a plus été vu vivante depuis le 14 novembre, date à laquelle on savait qu'elle se trouvait à Wakesborg, Uddevalla, sur la côte ouest suédoise.

Ce Kurde de 23 ans, dont le nom n'a pas été divulgué, est arrivé en Suède en tant que réfugié en 2006.

La police pense maintenant que Wilma a été assassinée dans la soirée du 14 novembre, selon le site Expressen. Des voisins ont déclaré avoir entendu des cris provenant de l'appartement du migrant à cette date. Un certain nombre d'automobilistes ont ensuite appelé la police pour leur signaler qu'ils avaient vu le migrant marcher le long d'une autoroute voisine et se comporter de manière étrange.

Ce soir-là, la police a arrêté le migrant sur l'autoroute pour l'interroger sur ses activités. Les policiers ont indiqué que le Kurde semblait en état de choc. Il leur a dit qu'il marchait là parce qu'il s'était battu et qu'il avait ensuite manqué un train.

Après la disparition de Wilma, la police a lancé une recherche d'envergure pour la retrouver, recherche à laquelle ont participé de nombreux volontaires ainsi que la police. Bien que des parties du corps appartenant à Wilma aient été retrouvées, ce n'est que deux semaines plus tard que la police a annoncé qu'elle avait fait une découverte qui excluait de la retrouver vivante. Cette découverte c'était la tête de la victime.

La tête de Wilma a été retrouvée dans une valise, dans l'appartement du migrant, avec du papier d'aluminium et du ruban adhésif, à côté d'un animal en peluche.

Lorsque la police a confronté le migrant au sujet de la découverte, il s'est assis en silence pendant 27 minutes avant de demander à aller aux toilettes. Lorsqu'on lui a montré des photos, il a seulement dit : "C'est brutal".

Le migrant a systématiquement répondu "no comment" aux questions de la police concernant le meurtre, jusqu'à ce qu'il commence enfin à répondre le 15 avril. Depuis qu'il a été arrêté, il a constamment clamé son innocence.

En plus de la tête, des spécialistes de la médecine légale ont également découvert l'ADN de Wilma sur plusieurs couteaux dans la maison du Kurde. Le migrant a déclaré aux enquêteurs qu'il avait reçu les couteaux de la mère de Wilma en cadeau. Des traces de son sang ont également été trouvées dans son salon.

En outre, la police a découvert qu'au cours de l'été 2018, le migrant avait envoyé à Wilma un SMS dans lequel il disait vouloir la découper en morceaux. Plusieurs témoins ont également déclaré que le couple se disputaient fréquemment et qu'ils pensent qu'il a abusé d'elle même avant sa mort.

Interrogé au sujet de la tête de Wilma, le migrant a répondu qu'il n'aurait pas gardé sa tête s'il l'avait tuée, affirmant que cela indiquait à quel point il l'avait aimée.

L'avocat du migrant soutient qu'un individu en veut à son client et qu'il a placé des preuves pour tenter de faire accuser le Kurde du meurtre.

Les crimes commis par les migrants sont devenus un problème grave en Suède, car les taux de criminalité montent en flèche. L'été dernier, la célèbre journaliste et chroniqueuse suédoise Eva-Lisa Dezmin a écrit un éditorial critiquant la complicité du Premier ministre suédois, Stefan Löfven, dans la ruine de la Suède et l'appelant à démissionner, comme l'avait précédemment rapporté Voice of Europe.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Voiceofeurope.com / Expressen.se

 

Turquie : Erdogan s’en prend à l’UEFA après le salut militaire des joueurs turcs

Le président Recep Tayyip Erdogan a accusé jeudi l'UEFA d'avoir adopté une "attitude discriminatoire" contre la Turquie pour avoir ouvert une enquête disciplinaire après les saluts militaires effectués par ses joueurs lors de matches disputés en pleine offensive turque dans le nord de la Syrie.

Lausanne : Un élu socialiste d’origine kurde jugé pour captation de suffrages

Les dernières élections communales de Renens (VD) se sont rejouées mardi devant le tribunal de police de Lausanne. Contre toute attente, un ancien cadre du parti socialiste (PS) et du conseil communal local avait été largement biffé des listes, lors du scrutin de 2016. D'autres de ses camarades avaient aussi subi d'étranges coups de crayon sur des listes où le nom de A.K., conseiller communal aux racines kurdes, bénéficiait pour sa part d'un courant trop favorable pour ne pas paraître suspect.

Risquant une amende de 1500 francs pour captation de suffrages, A.K. a refusé de porter le chapeau. Il a contesté avoir fait le forcing auprès des communautés étrangères, dont la sienne, pour pousser sa candidature, au détriment de quelques camarades qu'il détestait.

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20Minutes.ch

Nos remerciements à nos lecteurs

Suisse : Un Kurde comparaît au Tribunal pour menaces de mort envers une Suissesse. Il aurait touché l’Ai alors qu’il disposait d’argent dans son pays.

Le quinquagénaire aurait touché des prestations complémentaires à l'AI alors qu'il disposait d'argent non-déclaré dans son pays d'origine.

Un Kurde de 55 ans est notamment accusé d'avoir voulu forcer une Suissesse de 47 ans à l'épouser parce qu'il risquait de perdre son autorisation d'établissement.

Selon la «Basler Zeitung», il aurait menacé de tuer la quadragénaire si elle ne s'exécutait pas. «Ne me transforme pas en meurtrier! Tu vas m'épouser, espèce de s***!» Selon l'acte d'accusation, le prévenu aurait également inclu dans sa menace les quatre enfants, issus de la longue relation qu'il a entretenu avec la victime. Il aurait notamment dit qu'il allait emmener un des bambins avec lui en Turquie et qu'il allait le tuer.

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Rappels:

Simonetta Sommaruga: « La Suisse sera toujours plus multiculturelle »

Davos: Alain Berset veut s’opposer au « repli sur soi » et au nationalisme

Alain Berset prend la présidence du Conseil fédéral: « Renforcer les minorités, c’est renforcer le pays »

Nos médias titrent « qu’un Suisse est suspecté de terrorisme » alors qu’il s’agit d’un naturalisé Bosniaque! Merci Sommaruga pour le multiculti!

Lucerne. Crime d’honneur: Un Kurde syrien massacre son épouse avec un couteau de boucher.

Un homme de 42 ans écope de 20 ans de prison pour l'assassinat de son épouse 17 ans plus jeune que lui, en 2014 à Kriens (LU). La justice lucernoise a largement suivi vendredi le réquisitoire du Ministère public face à un «crime d'honneur» extrêmement brutal.

«Bestial», «barbare», «horrible»: le procureur n'a pas trouvé de mots assez forts pour dénoncer l'assassinat commis par l'accusé, un Kurde syrien.

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Nos remerciements à 

Rappel: Simonetta Sommaruga: « La Suisse sera toujours plus multiculturelle »

 

Suisse. Thurgovie: Un Kurde coupable de 23 cambriolages

L'accusation de viol n'a pas été retenue contre un Kurde de Turquie qui était jugé par le tribunal de district de Weinfelden (TG). Le prévenu a toutefois été reconnu coupable de multiples cambriolages. Il a été condamné jeudi à six ans de prison.

L'homme a tout de même été reconnu coupable de 23 cambriolages. Le montant total du butin amassé par le prévenu s'élève à 200'000 francs.

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