Genève : L’Hospice général ouvre la voie au foulard islamique

Par Mireille Vallette

 

Avec une désinvolture déconcertante, le secteur d’action sociale autorise le port du foulard à une collaboratrice, alors que le Conseil d’État dont il dépend y est opposé.

La nouvelle est révélée par Christine Bussat sur le site des «Déburqadères»: l’Hospice général qui distribue l’aide sociale à Genève, a engagé une stagiaire portant le foulard islamique dans l’un de ses centres d’action sociale communaux. Très fière de cette ouverture, l’institution propose dans un document interne une photo de groupe des nouveaux collaborateurs de l'institution et un portrait de l’heureuse pionnière.

Quelles sont les motifs de cette innovation? Réponse déconcertante de Bernard Manguin, responsable des relations publiques et médias: «Effectivement une étudiante portant un foulard effectue actuellement un stage dans un Centre d’action sociale. Cette étudiante ayant le visage découvert et remplissant toutes les conditions nécessaire, sa demande de stage a été acceptée.» La laïcité ne fait désormais plus partie des conditions d’engagement. Seul le niqab pourrait être refusé.

Mais il y a un hic! Le Conseil d’État genevois a rédigé un projet de loi actuellement discuté par le parlement, qui stipule: «Les collaborateurs visés par l'article 1 de la loi générale relative au personnel de l’administration cantonale (…) les collaborateurs des communes, ainsi que les collaborateurs des établissements publics ou privés exécutant des tâches déléguées par l’État, observent cette neutralité religieuse dans le cadre de leurs fonctions. Lorsqu’ils sont en contact avec le public, ils s'abstiennent de signaler leur appartenance religieuse par des propos ou des signes extérieurs. »

Le Conseil d’État veut donc proscrire à la fois les grandes croix que tentent d’imposer les chrétien(ne), et le foulard islamique. N’est-il donc pas étrange que l’Hospice général prenne une décision contraire à l’exécutif dont il dépend ?

«Cette décision est intervenue avant que nous ayons eu connaissance du projet de loi interdisant le port du foulard pour les fonctionnaires en lien avec le public», affirme Bernard Manguin. Vu que l’institution n’a pas l’habitude d’engager une stagiaire 18 mois avant le début de son activité (le projet de loi a été rendu public en novembre 2015), la réalité est plus prosaïque: l’Hospice général dans son grand élan de tolérance et d’ouverture a oublié ledit projet. Une fois convaincue de l’innocuité de cette demande, la direction a seulement demandé au personnel du centre concerné s’il y voyait un inconvénient. Il n’en a pas vu.

Mais Bernard Manguin rassure : « L’institution prendra bien évidemment les mesures nécessaires pour que son personnel adopte les comportements conformes à la nouvelle loi si cette dernière est adoptée. » Elle pourrait difficilement faire autrement.

Dans un organisme social, le port du foulard pose des problèmes spécifiques. D’abord, l’institution s’assied sur la laïcité de l’État. Ensuite, les musulmans qui demandent des prestations sociales auront tendance à faire pression pour être servis par une coreligionnaire. Enfin, comment convaincre les femmes musulmanes d’accepter un travail qui les oblige à ôter ce couvre-chef, alors que la professionnelles elle-même le porte? L’Hospice général considère-t-il désormais que les musulmanes victimes de cette «discrimination» doivent pouvoir vivre ad aeternam des deniers publics?

Sans compter bien sûr que ce symbole de discrimination des femmes dans l’islam choquera nombre de clients des centres d’action sociale… Qui resteront coi, vu qu’ils sont eux-mêmes dépendants pour leur survie économique des assistants sociaux.

Mireille Vallette via son blog Boulevard de l'islamisme

Voile, burqa, burkini et autres muselières islamiques

   
Michel Garroté - Ci-dessous, les extraits d'une interview de notre ami Philippe Karsenty  avec Riposte Laïque. N’hésitez pas à faire circuler cette interview et à la partager sur les réseaux sociaux (voir lien vers source en bas de page). Mais pour mémoire, j'aimerais commencer par reproduire ici un résumé (paru en 2013 sur Les Observateurs) du combat de Philippe Karsenty dans le cadre de "L'Affaire al-Dura", véritable - et vrai - thriller politico-médiatique qui dépasse la fiction (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le 30 septembre 2000, un reportage de France 2 commenté par Charles Enderlin montre l’armée israélienne tuant un enfant palestinien au carrefour de Netzarim, dans la bande de Gaza. Le petit Mohammed Al-Dura est délibérément et longuement visé par des soldats. Commentaire d’Enderlin : « Ici, Jamal et son fils Mohamed sont la cible de tirs venus de la position israélienne (images de la position israélienne).
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Mohamed a 12 ans, son père tente de le protéger. Il fait des signes. Mais une nouvelle rafale, Mohamed est mort et son père gravement blessé ». Ce reportage a été réalisé par le cameraman palestinien Talal Abu Rahma qui a ramené les images à Enderlin, lui-même pas présent sur les lieux. Le reportage fait le tour du monde, fanatise les populations arabes et les mouvements pro-palestiniens et entraîne des violences sans précédent. Des manifestations se solderont par la mort de treize Arabes et d’un Juif. Le 12 octobre, deux réservistes de l’armée israélienne en civil sont lynchés par la foule de Ramallah aux cris de « vengeance pour Al-Dura ! ». La mort de l’enfant sera aussi invoquée pour décapiter le journaliste Daniel Pearl au Pakistan.
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Le reportage d’Enderlin est sans cesse instrumentalisé par les mouvements islamistes et « antisionistes », son nom fait l’objet d’innombrables « produits dérivés » alimentant la haine d’Israël. Des soupçons de falsification naissent rapidement. En 2002 déjà, la chaîne publique allemande ARD diffuse un reportage qui met en cause la version d’Enderlin et de son cameraman. Plusieurs indices concordants indiquent que les scènes tournées ce jour-là seraient en grande partie des mises en scène. Philippe Karsenty, homme d’affaire qui abandonnera son activité professionnelle pour consacrer toute son énergie à traquer le mensonge, parle dans un communiqué publié sur son site de « fausse mort, faux reportage, mascarade, supercherie, imposture médiatique ».
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France 2 a déclaré que des soldats israéliens avaient pris pour cible et tué un enfant sur la seule base du témoignage du cameraman Et ceci sans rien mettre au conditionnel, ni signaler que Charles Enderlin lui-même, qui faisait le commentaire, n’avait pas assisté à ce qu’il décrivait en termes tout à fait affirmatifs. Il devient même difficile de confirmer que l’enfant est mort. D’autres mystères alimentent la thèse de Karsenty: pas de trace d’un transport à l’hôpital, absence des balles qui sont censées avoir tué l’enfant et blessé son père, pas de trace de sang alors qu’il a forcément giclé lors des impacts, puis suinté des blessures, pas de témoins de cette longue scène, alors que le lieu est empli de gens de presse (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Voile, burqa burkini, muselière islamique :
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Riposte Laïque : Vous avez récemment fermement critiqué nombre d’institutions juives, en France, et notamment le CRIF. Pour quelles raisons ?
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Philippe Karsenty (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Je pense que le CRIF ne représente plus les Juifs de France. Je dis « plus » mais les a-t-il vraiment un jour représentés ? Le CRIF est devenu la courroie de transmission du pouvoir pour faire avaler les pilules amères aux Juifs de France qui sont de plus en plus désemparés. Les Juifs sont des Français comme les autres et ils n’ont pas besoin de représentants qui s’inclinent à la moindre sommation. Leur situation se dégrade année après année mais leurs représentants sont toujours aussi polis et dociles vis-à-vis des pouvoirs publics.
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Le chantage à la sécurité qu’exercent les politiques, quels qu’ils soient, ne leur facilite pas la tâche. N’est-il pas temps pour ces pseudo-représentants de se faire entendre ? Est-il acceptable que les médias publics français – l’AFP, France TV et Radio-France en tête – poursuivent leur diabolisation d’Israël et des Juifs sans que le CRIF ne réagisse ? Je ne le pense pas. Le dîner du CRIF est comique. La plupart des politiques y vont, de peur qu’on ne leur reproche leur absence mais, quand ils en parlent en privé, ils ne sont pas tendres. J’y suis invité chaque année et je n’y vais plus depuis bien longtemps.
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Le CRIF est mort, vive les Juifs ! Face aux défis que la société française doit affronter, les Juifs auront peut-être besoin de voir émerger un leadership – politique, intellectuel et cultuel – à la hauteur des enjeux actuels. Ranimer le CRIF pour en faire un acteur écouté ? Monter une autre structure réellement représentative ? Je ne sais pas mais en tout cas, le système actuel ne fonctionne pas. Et si les Juifs sont des Français comme les autres, la violence des attentats terroristes qui ont frappé la France depuis plusieurs années a montré aux Français qu’ils sont eux aussi des Juifs comme les autres je veux dire des cibles parmi tant d’autres.
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Riposte Laïque : Après le voile, la burqa et le burkini, la muselière bientôt en France ? Va-t-on un jour voir des muselières dans les rues de nos villes et de nos banlieues ? Alors, c’est compatible ou non ?
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Philippe Karsenty : La réponse ne peut se résumer à un oui ou à un non.  La France doit affronter une période difficile. Notre société est attaquée de toutes parts et elle ne semble pas savoir comment répondre. Nous sommes face à deux types de djihad. Le djihad violent et terroriste qui marque les esprits et meurtrit le pays. Ce djihad a aussi pour objectif de mettre à genoux nos économies, ce qu’il parvient à faire dans certains secteurs comme le tourisme. Le second djihad, qui m’inquiète peut-être encore plus, est le djihad civilisationnel.
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Les Frères Musulmans et d’autres organisations extrémistes testent nos sociétés pour voir jusqu’où ils peuvent aller. Souvenez-vous de la France et des pays arabes jusque dans les années 80. Le voile y était quasiment inexistant. Par la suite, les islamistes nous ont testés et sont parvenus à imposer la notion de « pudeur » et, par conséquent, de voile dans nos banlieues… et ailleurs. Il a fallu que le voile soit interdit dans les écoles. Nous avons vu ensuite arriver la burqa. Je me souviens que seule la droite et quelques élus de gauche ont voté en 2010 la loi qui l’interdisait.
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Cet été, nous avons observé la comédie du burkini à laquelle les médias ont donné une trop grande place car, comme toujours, nos médias font le jeu des islamistes qui excellent à occuper le terrain, tant physique que médiatique. Il me semble que la France se prépare à capituler une nouvelle fois face aux assauts des intégristes musulmans alors que nous devrions nous poser une question simple : est-ce que ces voiles, niqabs, hijabs et autres burqas doivent être traités comme des vêtements ou comme les uniformes de troupes tentées d’imposer leur modèle de société à la France ?
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Je sais qu’en disant cela je m’expose à une fatwa médiatique assez sévère mais cela doit être dit. Va-t-on bientôt nous expliquer que c’est une coutume ancestrale que nous devrions accepter et à laquelle nous devrions nous habituer ? Va-t-on un jour voir des muselières dans les rues de nos villes et de nos banlieues ? Je ne l’espère pas et c’est pour cela que je pense que l’occupation du terrain par les islamistes doit être régulée, si ce n’est stoppée.
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Riposte Laïque : Comment appréhendez-vous le problème des réfugiés venus d’Orient ?
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Philippe Karsenty : Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de les accueillir en France. Je comprends le problème humanitaire créé mais je ne vois pas pourquoi ce serait à l’Europe de le régler. Même si seulement une infime partie des migrants se transformera en « réfujihadistes », nous ne pouvons pas nous permettre de prendre le risque d’une nouvelle attaque importée. De plus, l’immense majorité de ceux qui arrivent de Syrie, d’Afghanistan et d’autres pays de la région viennent avec, dans leur bagage intellectuel, une haine de l’Occident, des croisés et des Juifs qui est inculquée dans leur éducation, dès le plus jeune âge. Ne parlons pas de leur traitement des femmes.
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Regardez ce qui se passe en Allemagne et en Suède où les viols et les violences liés à ces arrivées se multiplient avec le silence complice des médias dominants, véritables idiots utiles de l’islamisation rampante de nos sociétés. Et comment ne pas être estomaqué quand on entend le Pape affirmer « Si je parle de violence islamique, je dois aussi parler de violence catholique » ? Le fait-il exprès ou bien est-il le marxiste que certains le soupçonnent d’être ? Je note que Jean-Luc Mélenchon a affirmé, ce dimanche 28 août 2016, en parlant du Pape « Celui-là, il est avec nous ». Pas très rassurant (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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https://lesobservateurs.ch/2013/06/27/enderlin-karsenty-epilogue-dune-des-plus-meurtrieres-tromperies-mediatiques/
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http://ripostelaique.com/apres-le-voile-la-burqa-et-le-burkini-la-museliere-islamique-bientot-en-france.html
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Femmes européennes, tremblez : votre avenir n’est pas rose !

Entre 30 et 85 tribunaux islamiques existent et rendent la justice sur le sol britannique en parallèle des tribunaux légaux.

[…]

Les autorités britanniques n’en sont pas choquées outre mesure, au nom de la tradition communautariste, allant même jusqu’à en reconnaître le « rôle positif ». Toutefois, elles commencent à s’inquiéter des « discriminations » dont seraient victimes les femmes au nom de la loi islamique.

[…]

[Le discours des musulmans modérés] nous rassure sur l’islam. À tort.

Car pendant ce temps, le risque de son emprise sur nos sociétés augmente.

[…]

Article complet : Boulevard Voltaire

Nulle contrainte dans la religion: propagande islamique mensongère

Un nouvel ouvrage traque le mensonge islamique

Dans chaque colloque les musulmans nous casse les oreilles avec le verset coranique suivant:

Nulle contrainte dans la religion! La bonne direction s’est distinguée du fourvoiement. Quiconque mécroit aux idoles et croit en Dieu, tient à l’attache la plus sûre et imbrisable. Dieu est écouteur, connaisseur (2:256).

Pour comprendre le véritable sens de ce verset, j’ai examiné toutes les exégèses musulmanes du Coran depuis le début de l’Islam jusqu’à ce jour-ci, et je les ai publiées dans un ouvrage sorti en français, en anglais et en arabe, intitulé

Nulle contrainte dans la religion: interprétation du verset coranique 2:256 à travers les siècles.

Ce livre, avec d’autres recueils d’exégèses de versets coraniques problématiques, est disponible sur Amazon:

Nulle contrainte dans la religion: Interprétation du verset coranique 2:256 à travers les siècles, Createspace (Amazon), Charleston, 2015, 201 pages : Amazon.fr

No compulsion in the religion: Interpretation of the Quranic verse 2:256 through the centuries, Createspace (Amazon), Charleston, 2015, 201 pages : Amazon.com

Ces prochaines heures, il sera aussi disponible en arabe, toujours sur Amazon, sous le titre: La ikrah fi al-din (in Arabic) Createspace (Amazon), Charleston, 2016, 172 pages, ISBN-13: 978-1533302960

Les musulmans recourent au verset cité plus haut pour démontrer que l’Islam est tolérant et admet la liberté religieuse. Mais ce verset entre en conflit avec un récit de Mahomet qui dit: “Celui qui change sa religion, tuez-le”.

La mise à mort de l’apostat, celui qui quitte l’islam, est confirmée, à titre d’exemple, par le Code pénal arabe uniforme adopté à l’unanimité par le Conseil des ministres arabes de la justice en 1996 (http://carjj.org/node/237). En voici la traduction française de l’extrait pertinent:

Article 162 – L’apostat est le musulman, homme ou femme, qui abandonne la religion islamique par une parole explicite ou un fait dont le sens est indiscutable, insulte Dieu, ses apôtres ou la religion musulmane, ou falsifie sciemment le Coran.

Article 163 – L’apostat est puni de la peine de mort s’il est prouvé qu’il a apostasié volontairement et s’y maintient après avoir été invité à se repentir dans un délai de trois jours.

Article 164 – Le repentir de l’apostat se réalise par le renoncement à ce qui a constitué sa mécréance; son repentir est inacceptable s’il apostasie plus de deux fois.

Article 165 – Tous les actes de l’apostat après son apostasie sont considérés comme nuls de nullité absolue, et tous ses biens acquis par ces actes reviennent à la caisse de l’État.

La liberté religieuse a d’ailleurs posé des problèmes à toutes les religions. Ses contours sont affirmés par l’article 2 alinéa 1 et l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme:

Article 2.1 – Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Article 18 – Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion: ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

La clause de ce dernier article, qui parle de la liberté de changer de religion ou de conviction, a provoqué une réaction très vive de la part des pays musulmans. Cette question constitue probablement le plus important défi posé aux musulmans, conscients du fait que la liberté religieuse peut signifier la disparition de l’islam, comme l’affirme Al-Qaradawi: “Si l’islam ne tuait pas les apostats, il aurait disparu à la mort de Muhammad” (voir la vidéo sous-titrée: http://goo.gl/bu1PcG), dit-il en citant le verset coranique 5:33 pour justifier la mise à mort des apostats:

La rétribution de ceux qui guerroient contre Dieu et son envoyé, et qui s’empressent de corrompre sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupés leurs mains et leurs pieds opposés, ou qu’ils soient bannis de la terre. Ils auront l’ignominie dans la vie ici-bas, et dans la vie dernière un très grand châtiment.

Résumé des exégèses du Coran concernant ce verset

Le sens du verset 2:256 donné par les exégèses publiées dans la présente étude peut être résumé comme suit:

1) Les polythéistes arabes, n’ayant pas de livre révélé, ne sont pas tolérés. Ils n’ont le choix qu’entre l’islam et l’épée. Souvent, les exégèses parlent d’arabes, sans faire usage du qualificatif “polythéistes”. Les polythéistes sont souvent appelés “associateurs”, c’est-à-dire ceux qui associent d’autres divinités à Allah.

2) Les gens du livre, à savoir les juifs et les chrétiens, ont le choix entre se convertir à l’islam, conserver leur religion en payant le tribut, ou (mourir par) l’épée. Cette norme s’applique aussi aux sabéens et aux zoroastriens. On ne les contraint donc pas à changer de religion, comme les polythéistes. Mais ceux qui refusent de payer le tribut et de se convertir à l’islam doivent être tués.

3) Les polythéistes qui se convertissent au judaïsme ou au christianisme sont traités comme les polythéistes; ils n’ont le choix qu’entre l’islam et l’épée.

4) Les captives et captifs juifs et chrétiens devenus esclaves ne sont pas contraints à devenir musulmans. Mais les captives et captifs polythéistes, sabéens et zoroastriens doivent devenir musulmans, car leur maître ne peut épouser leurs femmes ni manger de la viande d’animaux saignés par eux. Les enfants en revanche sont convertis de force, afin qu’ils n’adoptent pas une religion erronée.

5) On entend par contrainte, en règle générale, la contrainte physique, ou plus concrètement la mise à mort. Un seul exégète interprète la contrainte dans le sens de la mise à mort, de l’emprisonnement et de la privation des biens. Aucun exégète ne tient compte des restrictions imposées aux non-musulmans pour les inciter à se convertir l’islam, ni le paiement du tribut, ni les normes discriminatoires (comme l’interdiction du mariage avec une musulmane).

6) Aucun exégète ne comprend le principe “Nulle contrainte en religion” dans le sens du droit de quitter l’islam, ou du droit de ne pas pratiquer les obligations cultuelles telles que la prière ou le jeûne. Un exégète moderne dit expressément que le musulman qui refuse de prier ne peut invoquer le verset 2:256 – il doit être puni.

7) Certains exégètes, surtout modernes, rejettent l’accusation selon laquelle l’islam se serait propagé par l’épée, et estiment généralement que les guerres ont été entreprises pour se défendre ou pour pouvoir pratiquer le prosélytisme islamique. Mais aucun exégète n’envisage le droit des non-musulmans à convertir autrui.

8) Aucun exégète n’envisage le droit des enfants nés musulmans, et qui n’ont pas choisi la religion, de le faire une fois adulte. L’apostasie reste interdite. Celui qui est né musulman, doit le rester.

9) Les exégètes estiment que toute personne raisonnable devrait choisir l’islam, mais reste libre de ce choix. En même temps, ils estiment que la conversion à l’islam ne peut se faire qu’avec la volonté de Dieu. D’autre part, aucun exégète ne laisse la liberté de choix aux polythéistes. Ceux-ci doivent être éliminés de la surface de la terre, comme l’écrit un des exégètes modernes. Cela explique pourquoi les musulmans ne semblent pas émus par le massacre de plus de 80 millions d’hindouistes – ceux-ci sont considérés comme des polythéistes.

10) Les exégètes modernes estiment que l’Islam est la première et la seule religion qui admet le principe “Pas de contrainte en religion”, principe qui leurs semble correspondre à celui de la liberté religieuse des droits de l’homme. Aucun d’eux ne mentionne de contradiction entre la liberté religieuse prévue par les droits de l’homme et le principe islamique.

11) Il est souvent question d’abrogation en rapport avec le verset 2:256. Afin qu’on ne comprenne pas ce verset dans un sens général, applicable à toutes les situations, les exégètes ont estimé que le sens général en a été abrogé par les versets prescrivant le combat, et donc que le verset ne reste en vigueur que dans le sens restreint de non-imposition de la conversion aux gens du livre qui paient le tribut.

Antagonisme avec les normes constitutionnelles et internationales

Certes, le principe “Nulle contrainte en religion” peut être considéré comme une étape importante vers la reconnaissance de la liberté religieuse. Et sur ce plan, on ne peut nier que la reconnaissance de ce principe est un progrès par rapport au christianisme du VIIe siècle. Mais par rapport aux pratiques arabes rapportées par les sources musulmanes elles-mêmes, y compris dans les recueils des récits de Mahomet, la prescription coranique constitue une régression. La société arabe polythéiste reconnaît toutes les religions – sur ce plan, la morale polythéiste était supérieure aux prescriptions coraniques qui n’admettent que les gens du livre, dans certaines limites. Le fait que Mahomet ne donne aux polythéistes que le choix entre la conversion à l’islam et l’épée était en contradiction avec les normes admises par la société arabe de l’époque.

Si nous laissons de côté l’histoire arabe, le principe “Nulle contrainte en religion” ne peut d’aucune manière être comparé au principe de la liberté religieuse prévue par les normes constitutionnelles modernes et les documents onusiens ou européens relatifs aux droits de l’homme.

Si nous nous limitons à la Suisse, on peut avancer que le droit musulman, basé sur le Coran et la sunnah, n’est pas compatible avec la conception de la liberté religieuse prévue par la constitution suisse. Et le principe coranique “Nulle contrainte en religion” ne répond que très partiellement aux attentes des normes suisses:

  • Le droit suisse récuse la distinction entre gens du livre et gens “sans livre”.
  • Aucune forme de contrainte et aucune discrimination basée sur la religion ne sont admises en droit suisse, sur le plan tant matériel que matrimonial, successoral, procédural (témoignage) ou pénal.
  • Chacun a le droit de choisir sa religion à partir de l’âge de 16 ans.
  • Chacun a le droit d’adhérer à une religion ou de ne pas adhérer.

Ces dispositions suisses se retrouvent dans les documents internationaux.

Vu ce qui précède, les musulmans doivent cesser leurs mensonges.

Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Traducteur du Coran en français et auteur de nombreux ouvrages
www.sami-aldeeb.com
www.blog.sami-aldeeb.com

Le mois de mars 2016 a été le plus chaud de tous les temps

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Le mois de mars 2016 aurait été (paraît-il) le mois de mars le plus chaud jamais enregistré dans le monde. Une série inédite, nous dit-on, en 137 ans de relevés, ont indiqué des "météorologues". La température moyenne mondiale à la surface de la planète en mars 2016 aurait été la plus élevée pour un mois de mars dans les annales des statistiques sur la température mondiale de la NOAA, une officine américaine "océanique et atmosphérique". Celle-ci effectuerait, semble-t-il, des relevés depuis 1880. La température moyenne sur la Terre en mars a été de 12,7 degrés Celsius, soit 1,22 °C supérieure à la moyenne du XXe siècle.
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Cela a dépassé le précédent record établi en (mars) 2015 de 0,32 °C, selon la NOAA. Cet écart de 1,22 °C en fait la plus importante anomalie par rapport à la moyenne des plus de 1'600 mois mesurés depuis 1880. Ces derniers records de température illustrent la poursuite de l'accélération du réchauffement planétaire, selon la NOAA. C'est donc un écart ridicule de 1,22°C qui permet aux gourous climatoïdes de raconter que tout est la cause de, je cite, "la poursuite de l'accélération du réchauffement planétaire". Et le réchauffement islamique de la planète, ça vous branche ?
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Michel Garroté
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Nouvelle étude en Autriche : financement du terrorisme par le biais des écoles maternelles islamiques

La nouvelle étude portant sur les écoles maternelles islamiques montre que la situation est plus grave que présentée précédemment. Deux problématiques majeures sont exposées dans un rapport du professeur d’université Erdnan Aslan : le financement absolument incontrôlé d’organisations terroristes par le biais d’impôts viennois et les gains par millions d’un groupe d’entrepreneurs.

À vienne, 10.000 enfants sont déjà pris en charge dans ces écoles maternelles islamiques privées. L’orientation politique et religieuse de nombreux exploitants d’écoles, clairement formulée par le prof. Erdnan Aslan, repose sur les postulats suivants :

  • création d’un état islamique en tant que volonté du dieu Allah
  • antisémitisme fondé sur des arguments théologiques
  • légitimité de la violence aux fins de la création d’un état islamique
  • mépris du mode de vie occidental
  • revendication de l’application de la charia

Les problématiques du financement prouvé d’organisations terroristes ainsi que le financement d’un nouveau domaine économique contrôlé par des groupes islamiques - couvrant le conseil pour l’ouverture de plus d’écoles, l’industrie et le marché du halal, sa certification - ont été visiblement longtemps ignorées par les autorités administratives et politiques de la ville de Vienne.

Source et image : Krone at

34 pays islamiques dans une coalition anti-islamique

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Ce n'est pas une blague. 34 pays islamiques s'unissent dans une coalition militaire...anti-islamique ! L'Arabie saoudite a annoncé la création d'une coalition de 34 pays musulmans dont l'objectif sera de "combattre le terrorisme militairement et idéologiquement" dans un contexte de montée en puissance de groupes jihadistes. Ni l'Iran, ni l'Irak, ni la Syrie ne font partie de la liste de ces Etats diffusée mardi par l'agence officielle SPA après l'annonce surprise de Ryad. Des analystes ont estimé qu'il était trop tôt pour dire quelles actions cette alliance militaire islamique pourrait entreprendre, alors que l'Arabie saoudite qui la dirige est directement engagé dans une guerre coûteuse au Yémen.

La coalition comprend des pays majoritairement sunnites comme l'Egypte, la Turquie, le Pakistan et le Sénégal. Elle sera dotée d'un centre de commandement basé à Ryad pour "soutenir les opérations militaires dans la lutte contre le terrorisme", a ajouté SPA. L'alliance témoigne de la volonté du "monde islamique de combattre le terrorisme et d'être un partenaire dans la lutte mondiale contre ce fléau", a expliqué le vice-prince héritier et ministre saoudien de la Défense Mohamed Ben Salmane lors d'une conférence de presse à Ryad.

Des mécanismes seront établis pour "la coordination avec des pays amis épris de paix et des organismes internationaux" afin de soutenir les efforts pour "sauver la sécurité internationale", selon l'agence SPA. "La guerre contre le terrorisme" est "notre guerre", celle "des musulmans contre les terroristes qui commettent leurs actes horribles au nom de la religion", a réagi le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohamad Momani. Pour le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, "le fait que les pays musulmans s'élèvent ensemble contre la terreur" est "la meilleure des réponses à ceux qui s'efforcent d'assimiler la terreur à l'islam".

Les 34 pays du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Asie de la coalition sont membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), basée à Jeddah, dans l'ouest du royaume saoudien. Certains d'entre, comme l'Arabie saoudite, font déjà partie de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, combat le groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak. Interrogé sur le point de savoir si la nouvelle coalition se consacrerait à la lutte contre l'EI, le prince Mohamed, fils du souverain saoudien Salmane, a souligné qu'elle allait combattre "toute organisation terroriste qui fait son apparition" dans le monde musulman.

Parmi les pays ou régions confrontés au terrorisme, il a cité "la Syrie, l'Irak, le Sinaï (Egypte), le Yémen, la Libye, le Mali, le Nigéria, le Pakistan et l'Afghanistan". Cette initiative est également lancée après la série d'attentats revendiqués par l'EI ayant frappé la France, le Liban, la Tunisie, la Russie et les Etats-Unis. "Concernant la Syrie et l'Irak, nous ne pouvons mener les opérations (antiterroristes) qu'en coordination avec (les autorités) légitimes dans ces pays et avec la communauté internationale", a souligné le prince Mohamed, dont le pays conteste le régime syrien du président Bachar al-Assad.

Dix autres pays, dont l'Indonésie, le plus grand pays musulman par sa population, soutiennent la nouvelle coalition et pourraient se joindre à elle ultérieurement, a précisé l'agence SPA. L'Azerbaïdjan a dit examiner cette éventualité. "La coalition va combattre le terrorisme militairement, idéologiquement et médiatiquement, en plus de l'effort sécuritaire", a conclu le prince Mohamed, l'un des hommes forts de l'Arabie saoudite. Le royaume saoudien, régi par l'idéologie wahhabite (version rigoriste de l'islam), est régulièrement accusé en Occident de laxisme envers le jihadisme. Certaines personnalités l'accusent même de financer des mosquées et des groupes radicaux.

Le prince Mohamed s'exprimait lors de sa première conférence de presse depuis son entrée au gouvernement, formé en janvier par son père, le roi Salmane, dès son accession au trône à la mort de son demi-frère Abdallah. Le jeune prince incarne la nouvelle politique internationale de Ryad, plus visible et plus affirmée. L'annonce de Ryad intervient alors que les Etats-Unis multiplient les déclarations sur la nécessité de mobiliser des troupes au sol, notamment arabes, pour réussir la guerre contre les jihadistes de l'EI.

Michel Garroté, 16, 12.2015

http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/arabie-ryad-forme-une-coalition-islamique-anti-terroriste-de-34-pays_1745830.html