Rillieux-la-Pape : des véhicules brûlés, une église catholique prise pour cible, des pompiers attaqués, le maire évoque “le séparatisme”

Voitures brûlées, église ciblée et pompiers caillassés à Rillieux-la-Pape

Scènes de violence à Rillieux-la-Pape, ce samedi 3 octobre en soirée. Une dizaine de voitures ont été incendiées, dont une devant l’église Saint-Pierre-Chanel, endommageant la façade du bâtiment. Des arrêts de bus ont été détruits et les pompiers pris à partie.

Des violences urbaines d’une ampleur inédite ont éclaté samedi soir à Rillieux-la-Pape.

[…]

Le Progrès

 

 

 

Le message du maire dans son intégralité:

VIOLENCES DE CETTE NUIT : FACE AU SEPARATISME, NOUS NE NOUS SOUMETTRONS PAS !

Une nouvelle étape a été franchie hier soir dans notre commune avec l’incendie d’une dizaine de véhicules à la Velette et aux Alagniers, dont une qui a été poussée contre la façade de l’église Saint Pierre Chanel.En quelques dizaines de minutes, un commando criminel d’une dizaine de personnes vêtues de noir et cagoulées afin de ne pas être reconnues par les caméras de vidéo protection a remonté très rapidement l’Avenue Général Leclerc jusqu’aux Alagniers en s’en prenant à des véhicules stationnés.Ces actes sont intolérables, inqualifiables et révoltants, d’autant plus qu’ils sont gratuits. J’étais hier soir aux côtés des forces de l’ordre pour superviser les opérations. J’ai pu également échanger avec le Préfet cette nuit et ce matin.Je veux avoir une pensée pour les propriétaires des véhicules détruits ainsi que pour les paroissiens à la rencontre desquels je me suis rendu dès ce matin lors de la messe de 10h, accompagné par le Préfet délégué pour la Défense et la Sécurité.Je veux également apporter tout mon soutien aux pompiers qui sont intervenus immédiatement et qui ont dû, dans un premier temps, reculer à cause de jets de projectiles visant à blesser, voire pire. Il a fallu l’engagement de la Police Municipale et de la Police Nationale pour faire stopper ces exactions. Les soldats du feu sont systématiquement en première ligne pour sauver des vies et il est honteux qu’ils soient la cible de ce groupe de délinquants dont l’unique objectif est de perturber la tranquillité des Rilliards. Le cabinet du Ministre de l’Intérieur a été prévenu dès cette nuit de ce qui s’est passé. Je ne doute pas que la réactivité des services de l’Etat, hier soir, soit liée aux nombreuses démarches que nous avons faites ces dernières semaines. Désormais, il est essentiel que la Justice, elle aussi, se mette au diapason en condamnant les criminels dont nombres sont connus et qui se gargarisent de leur impunité qui n’a que trop duré. JAMAIS nous ne baisserons les yeux.JAMAIS nous ne nous soumettrons.Il s’agit d’actes de séparatisme mais la République est chez elle partout et ne reculera JAMAIS.

Via Fdesouche

Eglise catholique de France : Journée mondiale du migrant et du réfugié

La 106ème Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié (JMMR) sera célébrée dimanche 27 septembre 2020. Le Saint-Père a choisi comme titre de son traditionnel message : « Contraints de fuir comme Jésus-Christ : Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les déplacés internes ». Ce Message se concentrera sur la pastorale des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et dont le nombre s’élève aujourd’hui à plus de 41 millions dans le monde.

Comme le titre le met en évidence, la réflexion partira de l’expérience de l’Enfant Jésus et de ses parents, à la fois déplacés et réfugiés. Cette expérience fournit une base christologique spécifique de l’accueil chrétien et de l’hospitalité.

Au cours des mois qui viennent, le thème principal sera développé en six thèmes secondaires, explicités par autant de verbes associés : connaître pour comprendre / s’approcher pour servir / écouter pour réconcilier / partager pour grandir / impliquer pour promouvoir / collaborer pour construire.

Cette année encore, la Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral va soutenir et préparer cette Journée et lancera prochainement une campagne de communication. Chaque mois, des réflexions seront proposées, ainsi que du matériel d’information et des instruments multimédias, utiles pour approfondir le thème choisi par le Saint-Père.

 

 

Eglise.catholique.fr

Nos remerciements à Max93

Risque de schisme dans l’Eglise catholique

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Michel Garroté -- Le Vatican est en train de vivre une période exceptionnellement meurtrière (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les incompréhensions, les doutes, les contradictions, les divisions se multiplient au sein du monde catholique, ayant pour cause, notamment, les positions du pape (...).
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Les propos répétitifs de François, concernant l’islam qui n’aurait rien à voir avec le terrorisme, deviennent, pour beaucoup, un véritable problème, voire un scandale [ndmg - de plus en plus de catholiques quittent leur Eglise et optent pour les églises orthodoxes et évangéliques ou pour le judaïsme].
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La persécution ou la mort de nombreux chrétiens, du Nigeria à l’Inde, du Soudan au Pakistan, du Moyen-Orient aux Maldives, de l’Europe occidentale à l’Indonésie, montre à l’évidence que l’islam a tout à voir avec le terrorisme.
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Et que l’islam a concrètement déclenché une guerre mondiale contre le monde judéo-chrétien [ndmg - en niant cette évidence, le Pape François et le Vatican se font complices de la terreur islamique et ils entrent ainsi dans la trahison et l'hérésie, ni plus, ni moins].
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Les dénégations du pape sont désormais, pour beaucoup, irrecevables. (...) Le cardinal Müller, le très remarquable préfet pour la Congrégation de la Doctrine de la foi, mis sur la touche par le pape François en 2017, indique dans un entretien récent que le risque de schisme dans l’Eglise devient préoccupant. Il est vrai que les positions de François sur de nombreux sujets deviennent illisibles (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Adaptation & Commentaires de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 5.9.2018
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Source :

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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Editorial/Avis-de-tempete-sur-le-Vatican
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Lire également sur Les Observateurs mes articles :
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"Comment le clergé catholique français est devenu musulman"
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https://lesobservateurs.ch/2018/09/03/comment-le-clerge-catholique-francais-est-devenu-musulman/
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Islam – Le Califat allemand c’est maintenant
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https://lesobservateurs.ch/2018/08/31/islam-le-califat-allemand-cest-maintenant/
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Benoît XVI gravement atteint dans sa santé

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Michel Garroté  --  Benoît XVI est atteint d'une maladie dégénérative, selon son frère. Le frère de Benoît XVI, qui s'est confié à un journal allemand, a dit craindre que la paralysie dont souffre le pape émérite ne gagne son cœur. Le pape émérite Benoît XVI souffre d'une maladie neurodégénérative qui le contraint à utiliser fréquemment une chaise roulante, déclare son frère, Georg Ratzinger, à l'hebdomadaire allemand 'Neue Post'. "Ce pourrait en être fini rapidement".
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Benoît XVI, devenu fin février 2013 le premier pape à démissionner en six siècles, a déclaré ce mois-ci qu'il était entré dans la dernière phase de sa vie. "La plus grande crainte, c'est que la paralysie ne gagne à un moment ou l'autre son cœur. Alors, ce pourrait en être fini rapidement", dit son frère. Depuis qu'il a renoncé à sa fonction de chef de l'Eglise catholique, Benoît XVI, qui a 90 ans, vit retiré au monastère Mater Ecclesiae, dans les jardins du Vatican, et n'apparaît que rarement en public.
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Benoît XVI a renoncé à sa fonction, épuisé par la guerre permanente que lui faisaient les médias et une partie du clergé de la curie romaine. Il a notamment été littéralement persécuté suite à ses propos - lucides et courageux - sur l'islam. En revanche, le pape François, son successeur, adulé par les médias, est très islamophile et totalement acquis à la migration musulmane massive qui submerge l'Europe.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Accablant ! Cash Investigation : Prêtres pédophiles

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Michel Garroté  --  A propos des affaires d'évêques ayant couvert des prêtres pédophiles, affaires révélées par  Mediapart et Cash Investigation, je ne partage pas la thèse du complot contre l’Eglise catholique. Je ne partage pas la thèse du complot, parce que je trouve un peu léger, de vouloir régler ainsi, la question. "Pédophilie dans l’Eglise : le poids du silence", tel est le titre de l'excellent documentaire d'investigation de Martin Boudot, repris dans l'émission 'Cash Investigation', en partenariat avec 'Mediapart' - émission accablante pour l'Eglise catholique et pour son pape - émission qui a été diffusée, mardi 21 mars 2017, à 20h55, sur France 2 ; et je précise que j'ai pris la peine de la regarder en entier.
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L'énorme mensonge du pape actuel :
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"Cela n'est jamais arrivé dans mon diocèse", dit le pape François à la page 64 de son livre d'entretien "Sur la terre comme au ciel" (Robert Laffont), à propos des prêtres pédophiles. Dans son pays natal, l’Argentine, le pape est très critiqué pour sa gestion du cas d’un prêtre condamné pour pédophilie. En 2010, archevêque de Buenos Aires, l'actuel pape a tenté de faire innocenter un homme d'Eglise. C'est l'affaire du père Julio Grassi, le plus grand scandale de pédophilie dans l'Eglise en Argentine. Si ce cas est si sensible dans le pays, c'est que l'institution a tout fait pour le disculper avec une contre-enquête de 2'600 pages : un document juridique confidentiel, interne à l'Eglise argentine. Ce travail a été commandé par la conférence épiscopale d'Argentine, et plus particulièrement par son président d'alors, le cardinal Bergoglio, aujourd'hui souverain pontife.
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Il me semble qu'une contre-enquête de 2'600 pages, montre, tout de même, que l'affaire a, au moins, été prise au sérieux, par le Cardinal Bergoglio de l'époque, devenu par la suite Pape François (prise au sérieux mais niée). "Cash Investigation" a cherché  --  pendant huit mois  --  à interviewer le pape. Des dizaines de demandes refusées. Pour ce qui me concerne, ce refus est une terrible erreur, car il va évidemment renforcer la thèse, selon laquelle, le pape, lorsqu'il était archevêque puis cardinal en Argentine, a effectivement couvert le prêtre pédophile en question.
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Lorsque Cash Investigation interpelle le pape François, lors d'une audition publique, celui-ci réagit comme un parrain ne supportant pas que l'on s'intéresse à ses affaires de familles. Il nie l'affaire du père Julio Grassi. Et avec Cash Investigation, nous savons maintenant que le pape souriant et tolérant est aussi un pape autoritaire et furieux lorsqu'on lui balance une terrible vérité à la figure.
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25 évêques ont couvert des prêtres auteurs d’abus sexuels :
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Sur Riposte catholique, Maximilien Bernard écrit notamment (lien en bas de page) : Alors que Mediapart révèle que 25 évêques auraient couvert pendant plusieurs années 32 prêtres auteurs d’abus sexuels, la Conférence des évêques de France estime que ce travail cherche plus à “accuser qu’à expliquer”. Cependant, la Conférence des évêques de France n’a pas accepté de répondre aux questions des enquêteurs de Mediapart, qui révèlent que vingt-cinq évêques auraient couvert pendant des années des prêtres pédophiles, délaissant ainsi 339 victimes présumées… Selon les représentants de l’Eglise en France, ce sont les “méthodes utilisées pour les interviews” qui sont en cause. “Il apparaît que la déontologie journalistique ne soit pas respectée et que cette émission soit plus préoccupée d’accuser que d’expliquer”.
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Maximilien Bernard : L’émission Cash Investigation est visée. Elle révèle dans une enquête diffusée mardi sur France 2 que depuis 1990, l’Eglise aurait déplacé plus de 90 prêtres impliqués dans des affaires de pédophilie. Le porte-parole des évêques confirme donc qu’aucun commentaire ne sera fait autour de ces affaires. Le site d’information affirme avoir établi ces accusations en se basant sur des centaines de documents, archives de presse, lettres manuscrites, rapports judiciaires et témoignages. La Conférence des Evêques de France (CEF) ne participera pas à l’émission d’Elise Lucet, Cash Investigation. La Conférence des Evêques de France a indiqué avoir refusé d’envoyer « un représentant officiel de l’Eglise » au débat qui suivra la diffusion du reportage.
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Maximilien Bernard : La CEF motive sa décision par « les méthodes utilisées pour les interviews ainsi que par divers renseignements obtenus sur cette émission ». Vincent Neymon, porte-parole adjoint de la Conférence des Evêques de France, a indiqué que les évêques n’avaient rien à cacher, ni ne voulaient défendre l’institution, mais souhaitaient que la « vérité soit faite clairement pour que tout le monde puisse comprendre ce qui s’est passé, et ce qui se passe maintenant et demain ». Vincent Neymon ajoute également que les évêques ont accueilli la journaliste à Lourdes en novembre dernier pour mener une interview avec Mgr Luc Crépy, évêque du Puy-en-Velay et responsable de la Cellule permanente de lutte contre la pédophilie. « Nous avons bien vu, et ce n’est qu’un exemple, que la méthode de Mme Lucet est une méthode de déstabilisation permanente, pour qu’ensuite le trouble de Mgr Crépy soit interprété comme un aveu de faiblesse ou une faille. Ce n’est pas déontologique ». La CEF qui accuse les médias, c’est à la limite du populisme… C’est donc bien fini le dialogue ?, conclut Maximilien Bernard sur Riposte catholique (lien en bas de page).
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Un étrange attachement aux lois morales :
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Pour revenir à ma remarque écrite plus haut, pas de complot contre l'Eglise, selon moi. En revanche, je note que des journalistes - généralement libertaires à l’excès et pas du tout préoccupés par la pédocriminalité - ont soudain manifesté, dans cette affaire, un étrange et indéfectible attachement aux lois morales en matière de sexualité (ma remarque ne vise pas les journalistes de Cash Investigation qui ont simplement fait leur travail).
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Mais pour les journalistes généralement libertaires, l’on voudra bien me pardonner de ne porter aucun crédit à cette bigoterie médiatique aussi surprenante qu’inattendue. Car rien qu’aux USA, il y a quelque 39 millions d’enfants victimes d’abus sexuels. Quarante à soixante pour cent de ces enfants ont été violés par des membres de leur famille, y compris les pères, les beaux-pères et les petits amis de la mère vivant au domicile.
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Et ne parlons pas de tous les autres laïcs (politiciens et cinéastes par exemple...), qui se partagent le solde de ce raz de marée pédocriminel, y compris dans des bordels de luxe qui prostituent des enfants et que la loi, curieusement, ne parvient pas à clore (sans doute y a-t-il des juges parmi les pédocriminels...).
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Larmes médiatiques guère convaincantes :
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J’aimerais ajouter que depuis que l'on parle de prêtres pédophiles, la caste des journaleux a consacré et consacre encore plus d’émotion à vilipender les prêtres pédocriminels qu’à témoigner sa compassion envers les victimes de cette pédocriminalité ecclésiastique. C’est peu dire que les larmes médiatiques ne furent, demeurent et resteront guère convaincantes. Ces larmes furent d’autant moins convaincantes (lorsqu'elles ont commencé) qu’elles visaient essentiellement (il y a quelques années) à exiger le mariage des prêtres et à exiger la démission de Benoît XVI.
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Crime, déni, hypocrisie et mensonge :
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Maintenant, toujours pour ce qui me concerne, la pédocriminalité ecclésiastique reste la chose la plus abominable que j’aie vécue au sein de l’Eglise catholique : crime, déni, hypocrisie et mensonge. L'Eglise va devoir continuer à recenser le nombre réel et effectif de victimes, sachant que les chiffres avancés par les médias valent ce que valent les chiffres médiatiques et médiatisés. Mais quand bien même le nombre réel et effectif de victimes serait-il inférieur à celui véhiculé par la rumeur et la fureur médiatique, ce nombre restera toujours trop élevé. Car un seul cas de pédocriminalité ecclésiastique est un cas de trop.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.riposte-catholique.fr/en-une/25-eveques-auraient-couvert-des-pretres-auteurs-dabus-sexuels
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Laïcité et immigration contrôlée : deux inventions chrétiennes !

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Michel Garroté - La laïcité est, en effet, une invention chrétienne. Il aura fallut des siècles de chrétienté et de royauté, avant que l'Eglise catholique elle-même, ne décide de prôner la laïcité, la distinction du sacré et du profane, la distinction du religieux et du politique, la distinction du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel.
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Tout cela a été démontré, documents à l'appui, par des historiens tels que Régine Pernoud, Jean Dumont et Jean Sévillia. Quant à l'immigration et l'assimilation, signalons, une fois encore, la triste réalité, à laquelle nous sommes confrontés, à savoir que l'on veut nous faire croire, qu'au nom des valeurs chrétiennes, nous devrions, soi-disant, accueillir massivement, des migrants musulmans.
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Alors qu'en réalité, nous devrions accueillir prioritairement, et, néanmoins, modérément, des migrants chrétiens, venus de pays mahométans, où ils sont persécutés, et, parfois, massacrés. Cela, certains évêques et certains cardinaux, en Autriche, en Espagne et aux Etats-Unis, ont eu, et, ont encore, le courage de rappeler (j'ai abordé cette question de façon détaillée, sur Les Observateurs, dans une analyse intitulée : "Migrants - Accorder la priorité aux chrétiens ?" ; voir lien en bas de page).
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A propos de la laïcité, Jean-Louis Harouel, énarque, professeur d'Histoire du droit et des institutions, rappelle notamment, sur Atlantico (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "La laïcité est une invention spécifiquement chrétienne. Le christianisme a inventé la distinction du sacré et du profane, du religieux et du politique, du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel. Cette distinction est la marque spécifique et le fondement même de la civilisation chrétienne. C’est ce qui rend celle-ci profondément différente des autres civilisations, à commencer par celle qui se pose actuellement comme sa grande rivale : la civilisation islamique".
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Jean-Louis Harouel précise : "La disjonction chrétienne du politique et du religieux constitue la source du succès de l’Occident. C’est d’elle qu’est née la liberté de l’individu, laquelle est à l’origine non seulement des libertés publiques européennes mais encore de la dynamique occidentale. C’est en effet à la désintrication du spirituel et du temporel, à la dissociation du sacré et du profane, qu’il faut rapporter l’invention par l’Europe occidentale – et non par d’autres grandes civilisations – du progrès technique et du développement économique", ajoute l'historien Jean-Louis Harouel, sur Atlantico (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Jean Messiha, franco-égyptien de confession chrétienne copte, Docteur ès Sciences Economiques, à propos de l'immigration et l'assimilation, écrit notamment, sur Langadoc Info (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "L’assimilation est possible mais tout dépend de la façon dont nous allons remettre le creuset républicain et le creuset français au centre de la citoyenneté. On ne peut pas reprocher aux générations des Français d’aujourd’hui, d’hier et d’avant hier, de ne pas se sentir français alors même que nous avons eu une idéologie pendant ces quarante dernières années qui a diffusé l’idée que, finalement, la France n’était rien, que c’était une page blanche".
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Jean Messiha précise : "D’ailleurs les représentants de cette idéologie se sont encore exprimés par la voix d’Emmanuel Macron qui prétend, aujourd’hui, qu’il n’y a pas de culture française. S’il n’y a pas de culture française on s’assimile à quoi ? On ne s’assimile pas à rien. Pour pouvoir s’assimiler il faut bien un identifiant, il faut bien qu’on indique le chemin, qu’on érige un phare vers lequel les navires en perdition se dirigent. Or ce phare, non seulement on le détruit mais il est presque honteux de dire qu’il existe. On ne peut pas reprocher à des gens de ne pas s’assimiler si nous même nous n’avons pas fait le travail sur nous même pour reconstruire notre citoyenneté autour des valeurs historiques qui ont toujours été celles de la France et qui nous ont toujours unis", ajoute Jean Messiha, sur Langadoc Info (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Nonie Darwish, analyste au Gatestone Institute, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Ce que ne comprend pas l'Occident, c'est que l'islam admet que le contrôle du gouvernement a une place centrale en islam et que les musulmans doivent, tôt ou tard, exiger de vivre sous un gouvernement islamique. La plupart des gens dans le monde ne comprennent pas qu'une grande partie des médias américains a lancé une guerre de propagande contre l'Administration Trump, tout simplement parce qu'il désigne le djihad islamique et préférerait que ce soit une Amérique forte et prospère qui soit le chef de file mondial plutôt que de voir une dictature, laïque ou théocratique, jouer ce rôle".
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Nonie Darwish précise : "L'islam affirme être une religion abrahamique mais, en réalité, l'islam est apparu six cents ans après le Christ, non pas pour soutenir la Bible mais pour la discréditer, non pas pour coexister avec les « peuples du livre », les juifs et les chrétiens, mais pour les remplacer, après après les avoir accusés de falsifier délibérément la Bible. L'islam a été créé en tant que rébellion contre la Bible et ses valeurs et il compte sur des mesures gouvernementales pour ce faire. L'islam politique et légal (la charia) est bien plus qu'une religion", ajoute Nonie Darwish (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, le journaliste italien Marcello Veneziani estime (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : la crise économique européenne plonge ses racines dans les années 1960-70. En Italie, la récession a influé sur la situation démographique : le PIB ne peut pas croître si la population ne croît pas. L'apparition de l'euro dans les années 1990 a porté un « coup mortel » à l'Italie, entraînant la désindustrialisation du pays.
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Mais c'est en 2008 que le coup fatal lui a été assené, lorsque les États-Unis ont nationalisé les dettes des personnes physiques, ce qui a eu pour conséquence de doubler la dette nationale, estime le journaliste italien Marcello Veneziani. Les frontières s'effacent aujourd'hui en Europe, dit-il. Cependant, sans bornes, la société peut s'élargir à des dimensions immensurables (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Pour sa part, l'économiste Alberto Bagnai (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) est d'avis qu'à notre époque seules les transnationales jouissent d'une souveraineté, non le peuple. Cependant, les relations entre le « boss » - c'est-à-dire les États-Unis - et son représentant plénipotentiaire l'Allemagne sont en train de changer, a déclaré Alberto Bagnai. L'Italie, selon lui, doit saisir l'occasion et marchander de meilleures conditions pour Rome.
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À son avis, l'Italie peut soit bouger vers l'Union européenne, déjà devenue un « Quatrième Reich », ce qui déplaît à Washington, soit récupérer un peu d'autonomie, en s'accordant avec la Russie et les États-Unis. L'Italie n'a pas toujours suivi la politique du « IVe Reich » (Note de Michel Garroté : l'expression « IVe Reich », pour qualifier l'UE et Angela Merkel, me dérange ; je préfère, quant à moi, comparer l'UE à l'URSS et je préfère ne pas assimiler Angela Merkel à Adolf Hitler, assimilation qui me semble totalement déplacée, n'en déplaise à Alberto Bagnai).
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Ainsi, estime Alberto Bagnai, le gouvernement du Premier ministre Matteo Renzi s'est ouvertement prononcé contre les sanctions antirusses. Aujourd'hui, Rome se dit prêt à jouer le rôle d'intermédiaire pour ce qui concerne la levée des sanctions antirusses (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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https://lesobservateurs.ch/2017/02/17/migrants-accorder-priorite-aux-chretiens/
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http://www.atlantico.fr/decryptage/laicite-cette-invention-specifiquement-chretienne-jean-louis-harouel-552000.html
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http://www.lengadoc-info.com/4610/politique/jean-messiha-pour-pouvoir-sassimiler-il-faut-bien-un-identifiant-interview/
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https://fr.gatestoneinstitute.org/9957/definition-de-la-religion
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https://fr.sputniknews.com/opinion/201702141030078545-ue-italie-crise/
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Ce cardinal qui destituera le pape François

Cardinal Burke attends a news conference by the conservative Catholic group "Voice of the Family" in Rome

   
Michel Garroté - Mais non, ce cardinal - Raymond Leo Burke - ne destituera pas le pape François et d'ailleurs il n'en a pas le pouvoir. En fait, c'est juste la presse progressiste qui allègue : "le cardinal américain qui destituerait le pape François, s’il pouvait". Ridicule.
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Barbie Latza Nadeau, dans The Daily Beast, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le cardinal américain Raymond Leo Burke, un conservateur, a déclaré que les catholiques américains membres du parti démocrate, John Kerry et Nancy Pelosi, devraient se voir refuser la sainte communion parce qu’ils sont pro avortement. Le cardinal Burke veut également obliger le pontife progressiste à préciser la position de l’Eglise sur le divorce et les LGBT. Le pape François a donc des explications à donner. C’est ce que disent quatre cardinaux animés par l'Américain Raymond Leo Burke.
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Fatigué de dépendre du pontife en ce qui concerne le symbolisme et l'interprétation individuelle du magistère, Burke et les quatre autres cardinaux souhaitent que le pape François explique ce qu’il pense vraiment sur des questions clés comme les couples de même sexe et les catholiques divorcés et re-mariés.
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En septembre, les cardinaux ont déposé une liste de doutes auprès du pape François et auprès de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à propos de l'exhortation apostolique du pape 'Amoris Laetitia' (The Joy of Love) dans laquelle il a assoupli les positions de l'Eglise à propos du mariage. Et cette liste de doutes dit que le pape engage l'Eglise vers la désorientation et la confusion.
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Lorsqu'il est devenu clair que le pape François n’avait pas l'intention de répondre, les cardinaux ont rendu leur action publique. Si le pape ne répond pas, ils lanceront une procédure formelle de correction et une audience du Congrès à la Curie en vertu du principe 'Prima Sedes' du Droit Canon, ajoute Barbie Latza Nadeau (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Version française :
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http://www.atlantico.fr/decryptage/cardinal-americain-qui-destituerait-pape-francois-pouvait-gilles-klien-burke-lgbt-divorce-2886103.html?yahoo=1
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Version originale : Barbie Latza Nadeau dans The Daily Beast.
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Culture judéo-chrétienne et migrants

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Michel Garroté - L’intégration des populations musulmanes dans d’autres pays est objectivement plus difficile, en raison de certaines caractéristiques de la religion musulmane elle-même. Il s’agit, concrètement, de prendre acte qu’il y a dans l’islam des éléments qui l'empêchent d’accepter certains aspects fondamentaux des autres sociétés et en particulier les aspects fondamentaux des sociétés qui ont une culture judéo-chrétienne.
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A ce propos, Mgr. Giampaolo Crepaldi, Président de l’Observatoire International Cardinal Van Thuân sur la Doctrine Sociale de l’Eglise, a élaboré des critères pour orienter les politiques migratoires (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : le premier critère est que le droit d’émigrer existe. S’il existe un droit à l’émigration, il faut aussi tenir compte qu’il y a aussi, et peut-être d’abord, un droit de ne pas émigrer. L’émigration ne doit pas être contrainte, forcée, ou même planifiée. Malheureusement, les grandes puissances elles-mêmes déstabilisent certaines aires géopolitiques, en armant et en finançant des Etats corrompus et des califats. De nombreux évêchés africains invitent avec insistance leurs enfants à ne pas s’en aller, à ne pas se laisser égarer par des propositions illusoires, mais de rester pour contribuer au progrès de leur pays. Un autre principe est que s’il y a un droit d’émigrer, il n’existe pas un droit absolu d’immigrer ou d’entrer dans tous les cas dans un autre pays. En d’autres termes, les pays de destination ont le droit de gouverner l’immigration et d’établir des règles pour l’accès et l’intégration des immigrés dans leurs sociétés. Des principes élémentaires du droit humanitaire disent que celui qui arrive doit être accueilli et soigné, mais les gouvernements doivent aussi penser au bien commun de leur propre Nation à l’égard duquel l’immigration peut constituer une menace. Parmi les critères de la défense du bien commun dans les politiques d’immigration, il y a aussi le devoir de préserver son identité culturelle et d’assurer une intégration efficace et non un multiculturalisme de simple voisinage sans intégration.
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Un autre critère est le réalisme chrétien. D’une part, ne pas se verrouiller face à ces événements importants, de l’autre, ne pas céder pas à une rhétorique superficielle. L’accueil et l’intégration représentent des problèmes très prenants et il ne suffit pas d’une bonne volonté générale pour les résoudre. Le réalisme signifie ne pas céder à des explications simplificatrices des phénomènes migratoires, en attribuant la faute à la droite ou à la gauche. Cela signifie qu’il faut voir comment le mal et le bien viennent toujours ensemble dans ce type de circonstances : de nombreux migrants sont très certainement dans le besoin, d’autres peuvent migrer avec des objectifs moins nobles. Cela signifie qu’il faut voir que derrière les migrations, il n’y a pas seulement des besoins légitimes, mais aussi des réseaux d’exploitation des personnes et des desseins de déstabilisation internationale. L’acceptation du prochain ne peut pas être aveugle ou tout simplement sentimental, l’espérance de ceux qui émigrent doit aller de pair avec l’espérance de la société qui les accueille. L’espérance doit être organisée, et pour cela il faut du réalisme.
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Le réalisme chrétien exige donc que l’on ne fasse pas de chaque cas une généralité. Il est évident que l’immigration islamique a des caractéristiques propres qui la rendent particulièrement problématique. Le reconnaître est un indice de réalisme et de bon sens et non de discrimination. L’Islam a à voir avec les migrations de deux façons : d’une part, pour les califats islamiques qui forcent les gens, en particulier les chrétiens, à fuir pour sauver leur vie, et de l’autre parce que l’intégration des populations musulmanes dans d’autres pays est objectivement plus difficile, en raison de certaines caractéristiques de la religion islamique elle-même. Il ne s’agit pas de blâmer l’Islam, mais de prendre acte qu’il y a dans l’islam des éléments qui empêchent d’accepter certains aspects fondamentaux des autres sociétés et en particulier ceux de celles qui ont une longue tradition chrétienne. L’accueil dans l’urgence doit être donné à tous. Mais ensuite quand vous passez de l’accueil à l’intégration, il est prudent de ne pas considérer tous les immigrants de la même façon, sans distinction, y compris les cultures et les religions d’origine (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.infocatho.fr/mgr-giampaolo-crepaldi-quatre-criteres-pour-orienter-les-politiques-migratoires/
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Pour les musulmans Allah doit gouverner le monde

Cardinal Burke attends a news conference by the conservative Catholic group "Voice of the Family" in Rome

   
Michel Garroté - Le Cardinal Raymond Burke estime que dans certaines parties du monde les chrétiens sont persécutés et aussi expulsés de leur terre. Cela advient dans des pays historiquement importants du point de vue religieux, comme l’Irak, où arriva Abraham, terre des Chaldéens. Mais aussi dans des pays du nouveau monde, par exemple dans mon pays, les États-Unis, il y a une tentative de nier aux chrétiens le droit de suivre leur propre conscience, ajoute Cardinal Raymond Burke. Et de résister à l’avortement, à la stérilisation ou à d’autres pratiques médicales qui procurent la mort. Les problèmes pour les chrétiens ne concernent pas seulement le Moyen-Orient mais aussi l’Occident. Ci-dessous, je publie la traduction d'une interview  --  a propos de l'islam et des chrétiens persécutés  --  donnée par le cardinal Raymond Burke, patron de l’Ordre de Malte et membre de la Congrégation pour la cause des saints, interview accordée au quotidien italien Il Giornale.it.
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Francesca de Villasmundo - L’Union Européenne elle-même, au nom du politiquement correct, souvent ferme les yeux sur les menaces envers les chrétiens. Qu’en pensez-vous ?
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Cardinal Raymond Burke - C’est clair que les musulmans ont comme objectif final de conquérir le pouvoir sur le monde. L’islam à travers la charia, leur loi, doit gouverner le monde et il permet des actes de violences contre les infidèles, comme les chrétiens. Mais nous avons peine à reconnaître cette réalité et à réagir en défendant la foi chrétienne.
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Francesca de Villasmundo - Pensez-vous que nous fermons les yeux ?
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Cardinal Raymond Burke - Oui et je pense que les raisons en sont multiples. Beaucoup ne comprenne pas ce qu’est vraiment l’islam. Et ils créent ces slogans, que nous croyons tous au même Dieu, que nous sommes tous unis par l’amour et ainsi de suite. Ce n’est pas vrai. Une autre raison est que les chrétiens ont beaucoup négligé une vérité fondamentale : il n’y a qu’un Sauveur du monde, Jésus-Christ. Nous ne devons pas faire de prosélytisme en imposant la chrétienté, mais si nous croyons en Jésus c’est notre devoir d’en porter témoignage. Je pense aussi que ce témoignage n’est plus très fort dans les pays qui dans le passé étaient appelés chrétiens, comme les nations européennes.
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Francesca de Villasmundo - Vous avez récemment écrit un livre, « Espoir pour le monde : Unir toutes choses en Christ », qui parle aussi de l’islam.
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Cardinal Raymond Burke - L’islam est une menace dans le sens, que pour un vrai musulman, Allah doit gouverner le monde. Le Christ dans l’Évangile a dit de rendre à César ce qui est à César. Au contraire la religion islamique qui se base sur le loi du Coran veut gouverner dans le pays où se trouvent les musulmans. Tant qu’ils sont une minorité, ils ne peuvent pas insister, mais quand ils deviennent la majorité ils doivent appliquer la charia. Aujourd’hui il y a des enclaves, des quartiers entiers, en Europe où de fait le régime musulmans s’impose.
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Francesca de Villasmundo - Vous vous référez à Molenbeek, aux banlieues, aux quartiers en Angleterre et dans les pays du Nord, à des villages de Bosnie. Est-ce qu’ils représentent l’échec des tentatives d’intégration ?
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Cardinal Raymond Burke - C’est un échec parce qu’il s’agit d’un État dans l’État. Le problème c’est que les musulmans travaillent à leur expansion. Toute l’histoire de la présence islamique en Europe est une tentative de la conquérir. Nous avons à peine célébré le 8 septembre la victoire des chevaliers de Malte après trois mois de siège par les musulmans en 1565. Malte aurait été leur tremplin de lancement vers l’Europe. Sur les murs de Syrte, ex-bastion des drapeaux noirs en Libye, il y avait de nombreuses inscriptions sur la conquête de Rome par l’État islamique. C’est une danger réel. L’islam se réalise dans la conquête. Et quelle est la conquête la plus importante par rapport aux chrétiens ? Rome.
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Francesca Villasmundo - En Syrie et en Irak, les chrétiens risquent-ils de disparaître ?
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Cardinal Raymond Burke - Certainement. Il existe un plan pour les déraciner. Les pays soi-disant chrétiens insistent sur la liberté religieuse pour toutes les religions, mais dans certaines nations musulmanes on ne peut même pas construire une église ou professer son credo en public.
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Francesca de Villasmundo - Contre l’État islamique faut-il intervenir militairement ?
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Cardinal Raymond Burke - Il faut arrêter l'EI avec les justes moyens mis à notre disposition en les considérant comme des criminels de la pire espèce.
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Francesca de Villasmundo - Notre journal a lancé une campagne avec le soutien de ses lecteurs pour raconter la tragédie actuelle des chrétiens. Qu’en pensez-vous ?
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Cardinal Raymond Burke - J’apprécie ce que Il Giornale est en train de faire pour faire connaître la persécution des chrétiens. Le vrai service des médias n’est pas de répéter les choses qui plaisent à la majorité, mais de chercher la vérité des faits. Aux États-Unis, mais pas seulement, les gens n’entendent jamais une voix différentes, à contre-courant.
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Francesca de Villasmundo - L’immigration est-elle une ressource ou un danger ?
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Cardinal Raymond Burke - J’ai entendu plusieurs fois des islamistes qui expliquaient : ce que nous n’avons pas réussi à faire avec les armes dans le passé nous sommes en train de le faire avec la natalité et l’immigration. La population est en train de changer. Si on continue ainsi, dans des pays comme l’Italie, la majorité sera musulmane.
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Francesca de Villasmundo - Si c’est ainsi est-ce parce que nous sommes trop faibles ?
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Cardinal Raymond Burke - Tout cela arrive à cause de la corruption de l’Occident. Il n’y a plus de familles suffisamment nombreuses. De manière passive, nous acceptons des praxis qui sont contraires à la loi naturelle comme l’avortement ou les soi-disant mariage entre personnes de même sexe. C’est la démonstration que nous ne sommes plus forts dans la foi. Et une proie facile pour la conquête.
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Francesca de Villasmundo - Vous êtes américain. Vladimir Poutine, le président russe, ex-officier du KGB, est-il une menace ou l’ultime défenseur des valeurs traditionnelles ?
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Cardinal Raymond Burke - Je suis très satisfait de sa défense de la vie et de la famille, que Dieu a créé dès le début avec un homme et une femme. Nous ne pouvons pas nier à une personne comme Poutine la conversion. C’est possible qu’aujourd’hui il ait compris ce qu’il ne comprenait pas il y a 30 ans, au temps du KGB, conclut le Cardinal Raymond Burke.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.ilgiornale.it/news/politica/lislam-pericolo-vogliono-sottometterci-armi-e-i-figli-1314051.html
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http://www.medias-presse.info/cardinal-raymond-burke-lislam-est-un-danger/62022
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Soros a-t-il infiltré les sommets de l’Eglise ?

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Michel Garroté - Le site Internet 'Les Observateurs' a récemment repris, dans ses 'brèves', un article paru sur Euro-Liberté, article traitant de l'influence, au sein de l'Eglise catholique, du financier George Soros. Le sujet est brûlant. Soros veut intervenir un peu partout, pour l'Ukraine et contre la Russie, pour les gauchistes israéliens et contre l'Etat d'Israël dans des frontières réellement défendables, etc. Ci-dessous, je reproduits les extraits adaptés d'une analyse sulfureuse de Riccardo Cascioli, publiée dans 'La Nuova Boussola Quotidiana', analyse plus détaillée qui pose, elle aussi, la question : Soros a-t-il infiltré les sommets de l'Eglise ?
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Dans 'La Nuova Boussola Quotidiana', Riccardo Cascioli écrit notamment (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : Le financier George Soros a versé de substantielles contributions à des organisations catholiques pour «déplacer les priorités de l'Eglise catholique américaine» des thèmes de la vie et de la famillle à ceux de la justice sociale: une occasion spéciale, la visite du pape François aux États-Unis en Septembre 2015. C'est ce qui est ressorti ces jours derniers, en complément de révélations antérieures, de nombreux documents confidentiels piratés de son Open Society Foundation. La nouvelle a circulé principalement aux États-Unis, coeur de cible de l'action de Soros, mais elle mérite d'être reprise et connue partout parce que ses implications concernent l'Eglise universelle.
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Riccardo Cascioli : Commençons par les faits contenus dans les documents publiés par DC Leaks : en Avril 2015, l'Open Society a versé 650 mille dollars dans les caisses des deux organisations liées aux milieux catholiques progressistes, PICO et Faith in Public Life, dans le but d'« influencer les évêques individuels, pour avoir des voix publiques à l'appui des messages de justice économique et raciale, afin de commencer à créer une masse critique d'évêques alignés avec le Pape ». Les deux organisations destinataires des paiements ont été choisies, expliquent les documents, parce qu'elles sont engagées dans des projets à long terme qui visent à modifier « les priorités de l'Église catholique des États-Unis ».
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Riccardo Cascioli : La grande occasion est fournie par la visite du pape aux États-Unis et la fondation Soros vise explicitement à utiliser les bonnes relations de PICO avec le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga, l'un des principaux conseillers de François, pour « engager » le Pontife sur les questions la justice sociale, et également envoyer une délégation au Vatican avant la visite de septembre afin de faire entendre directement au Pape la voix des catholiques les plus pauvres en Amérique. Il y a ensuite un Rapport de 2016, le bilan de l'année précédente, où la fondation de Soros se déclare satisfaite de la façon dont a fonctionné la campagne précédente en vue de la visite du pape et aussi du nombre d'évêques qui, en vue des présidentielles ont ouvertement critiqué les candidats qui pointent sur "les peurs" de la population, faisant clairement référence à Donald Trump et à d'autres candidats républicains.
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Riccardo Cascioli : Si cette satisfaction est justifiée ou non et dans quelle mesure la visite du Pape a effectivement été influencée par ce lobbying, c'est certainement un sujet de débat. Mais tout le monde peut tirer ses propres conclusions en reparcourant les discours, les rencontres, les conférences de presse (du Pape ?) et les polémiques liées à cette visite. Ce que je tiens à souligner ici, ce sont deux réalités que ces documents mettent en lumière et qui ont une valeur qui va bien au-delà de l'évènement contigent d'une visite papale. La première, et la plus importante est le grand investissement que des organisations philanthropiques traditionnellement anti-catholiques font pour subvertir l'enseignement de l'Eglise. Ceci est le but réel du changement de priorité invoqué, des thèmes de la famille et de la vie à ceux de la justice sociale.
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Riccardo Cascioli : En cela, Soros suit les traces d'une tradition de plus de dix ans. Le motif ? L'Eglise catholique, dans les organisations internationales a pour objectif fondamental de défendre de la dignité de l homme, c'est le dernier rempart qui s'oppose à l'instauration d'un nouvel ordre mondial qui veut réduire l'homme au rôle d'instrument entre les mains du pouvoir. Un élément fondamental de ce projet est la diffusion universelle du contrôle des naissances, de l'avortement comme un droit humain, de la destruction de la famille et de la promotion de l'idéologie du genre. Dans les années 90 du siècle dernier, dans un cycle de conférences internationales des Nations Unies (du sommet de Rio de Janeiro sur l'environnement en 1992 au sommet de Rome sur l'alimentation en 1996), une bataille diplomatique sans précédent s'est déclenchée entre les Etats-Unis et l'Union européenne d'un côté et le Saint-Siège de l'autre, précisément sur ces questions.
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Riccardo Cascioli : Bien qu'aujourd'hui, nous puissions voir à quel point cet agenda a fait un pas de géant au niveau mondial, la résistance inlassable de l'Eglise, qui avait entraîné dans son sillage beaucoup de pays en voie de développement, entrave le projet. Une grande partie est due à Jean-Paul II, pour lequel il a toujours été clair que la famille et la vie sont aujourd'hui le principal terrain sur lequel se joue la bataille pour la dignité humaine. Il vaut la peine de rappeler, en passant que pour cette raison , et pour cette bataille, le pape a institué le Conseil pontifical pour la famille ainsi que l'Institut d'études sur le mariage et la famille à l'Université pontificale du Latran. On peut alors comprendre à quel point les efforts internationaux visant à affaiblir l'Eglise sur ce front se sont intensifiés. Nier l'existence de principes non négociables, et faire la promotion de la justice sociale presque exclusivement au détriment des thèmes de la famille et de la vie est la voie royale pour atteindre cet objectif.
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Riccardo Cascioli : Et l'argent de Soros fait partie de ces efforts, qui vont toutefois bien au-delà des activités de sa Fondation. Du reste - et ceci est la deuxième question - ces personnages et ces organisations trouvent un abri facile au sein de l'Eglise elle-même, dans certains milieux progressistes qui partagent déjà cette approche. Rien que les deux organismes financés par Soros en 2015 en sont une démonstration. PICO, par exemple, a été fondée en 1972 par le père jésuite John Baumann et se propose de résoudre les problèmes sociaux par l'organisation de cellules basées sur les communautés des différentes religions présentes, - pour nous comprendre, un modèle évolué des communautés de base de latino-américaine mémoire. C'est précisément pour cela que PICO a gagné le soutien du cardinal Maradiaga (il y a une vidéo promotionnelle de l'année 2013 dans laquelle le cardinal exhorte à soutenir PICO).
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Riccardo Cascioli : Mais cette organisation est aussi inspirée par le « gourou » communiste Saul Alinski, connu comme le « prophète » de l'organisation des communautés de base et des minorités ethniques. Du reste, dans la liste des donateurs de PICO figurent les Fondations Ford et Kellogg en plus d'une douzaine d'autres fondations. Curieusement, on retrouve aussi Alinski à l'origine de la carrière politique d'Hillary Clinton et l'engagement de PICO, entre autre, dans la campagne électorale pour la présidence, ne peut donc pas surprendre. Engagement encore plus explicite pour l'autre organisation financée par Soros, "Faith in Public Life", qui parmi ses réalisations de 2015 - en plus de la « préparation » de la visite du pape,incluant un sondage ad hoc sur les catholiques américains tendant à soutenir l'agenda progressiste - cite également la mobilisation pour bloquer la loi sur la liberté religieuse en Géorgie, visant entre autre à garantir l'objection de conscience contre l'imposition de l'idéologie du genre et le mariage homosexuel.
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Riccardo Cascioli : Quant au cardinal Maradiaga et autres membres de l'épiscopat, sont-ils conscients ou font-ils partie de ce plan résolument anti-catholique ? (la question, qui peut aussi et surtout se poser pour le Pape en personne, me semble à ce stade purement rhétorique). Nous ne le savons pas et nous n'osons pas leur faire un procès d'intentions. Nous ne pouvons que constater combien certains représentantx ecclésiaux de premier plan sont perçus comme étant dans la ligne des projets de ceux qui veulent détruire l'Eglise - indépendamment du succès ou non de certaines tentatives d'approche. Mais ici, il est nécessaire d'ajouter un fait inquiétant aux documents révélés. On peut en effet facilement comprendre que de ce projet de changement dans la doctrine de l'Eglise fait également partie un travail d'infiltration de personnalités spécifiques dans les centres de décision de l'Eglise.
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Riccardo Cascioli : Et on ne peut pas ne pas penser immédiatement au cas de Jeffrey Sachs, économiste de l'ONU et directeur de l'Earth Institute, qui a joué un rôle important dans l'encyclique "Laudato si", au point d'être appelé au Vatican à la fois pour la présentations de l'encyclique sur l'environnement et pour les deux conventions internationales sur le développement durable. Son inexplicable omniprésence a été contestée au cours des derniers mois - en plus que par notre journal - par les principales organisations internationales pro-vie et pro-famille, parce que Sachs est bien connu comme grand soutien des politiques de contrôle des naissances. Mais il a été défendu avec acharnement par le président de l'Académie pontificale des sciences sociales, l'évêque argentin Marcelo Sanchez Sorondo, qui en a même parrainé la nomination par François à l'Académie pontificale présidée par lui.
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Riccardo Cascioli : Eh bien, ce qui peut-être n'a pas été dit, c'est que Sachs est également connu pour être un homme de Soros, depuis plusieurs décennies engagé dans la conception et la diffusion de théories économiques à l' appui de l'Open Society poursuivie par Soros. À la lumière des documents qui attestent les stratégies Soros contre l'Eglise catholique, la présence de Sachs dans les étages supérieurs du Vatican (c'est une image de la configuration du Palais Apostolique) est moins inexplicable, mais encore plus inquiétante. À ce stade, il serait opportun que l'évêque Sorondo, le cardinal Maradiaga et d'autres qui sont impliqués dans ce réseau, s'en expliquent, conclut Riccardo Cascioli dans 'La Nuova Boussola Quotidiana' (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lanuovabq.it/it/articoli-se-la-chiesacade-nelle-mani-di-soros-17242.htm
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http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/soros-a-t-il-infiltre-les-sommets-de-leglise.html
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http://eurolibertes.com/lobbies/pape-francois-george-soros-lautre-axe-mal/
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Le pape et l’imam Al-Tayeb ensemble au Vatican

      J'aimerais revenir sur un thème déjà évoqué sur ce blog.  Nos médias jubilent. Le pape François et l'imam égyptien Ahmed Al-Tayeb, se sont vus lundi 23 mai 2016 à la mi-journée au Vatican, pour une rencontre "historique" (catastrophique) et « très cordiale » selon le Saint-Siège. Les deux hommes ont salué « la signification importante de cette nouvelle rencontre dans le cadre du dialogue entre l’Eglise catholique et l’islam ». - Selon le Vatican, ils se sont entretenus principalement de « la paix dans le monde, du refus de la violence et du terrorisme, de la situation des chrétiens dans le contexte des conflits et des tensions au Moyen-Orient, ainsi que de leur protection » (de leur déportation et de leur extermination). - En septembre 2006, le pape Benoît XVI avait prononcé un discours sur la foi et la raison, à Ratisbonne. Il y avait simplement osé glisser une citation d’un empereur byzantin, dans laquelle cet empereur évoquait la violence intrinsèque à l’islam. Les musulmans et nos médias, tous en coeur, en avaient fait une jaunisse. - Depuis son arrivée au sommet de l'Eglise catholique, le pape François ne cesse de multiplier les "messages de tolérance" envers l'islam (qui lui n'est toujours pas tolérant). Le pape a entre autre ramené trois familles musulmanes syriennes de sa visite en avril sur l’île grecque de Lesbos. On se s'était attendu à ce qu'il ramène trois familles chrétiennes syriennes, mais tel ne fut pas le cas. - Le cheikh Ahmed Al-Tayeb assistera mardi 24 mai 2016 au matin à un colloque organisé à la mairie de Paris, (coucou Anne Hildago, ça va toujours comme tu veux ?), sur le thème « Orient, Occident, dialogues de civilisation » et il sera reçu dans l’après-midi à l’Elysée par François Hollande (si celui-ci ne dégage pas d'ici-là). - Mercredi 25 mai 2016, l'imam se rendra à l’Institut "catholique" de Paris pour signer un partenariat permettant des échanges d’étudiants et d’enseignants, des séminaires doctoraux et des journées d’études. - Rappelons que le  cheikh Ahmed Al-Tayeb déplore les musulmans “laxistes” qui “souhaitent qu’un jour l’Orient se mue en une partie de l’Occident”...alors qu'en ce moment c'est plutôt l'Occident qui se mue en partie en Orient (en clair en terre d'islam...). Et nos médias jubilent, évidemment. -

Michel Garroté - http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/05/23/le-pape-et-le-grand-imam-d-al-azhar-haute-autorite-sunnite-se-sont-rencontres-au-vatican_4924709_1653130.html#xtor=AL-32280515 - http://www.la-croix.com/Religion/Pape/L-imam-d-Al-Azhar-a-la-rencontre-du-pape-Francois-2016-05-22-1200761998 -

Racines judéo-chrétiennes : l’étrange Pape François

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Quand il entend parler des racines chrétiennes de l’Europe, le Pape François redoute, je cite le Pape, une vision triomphaliste ou vengeresse, colonialiste. Quant à l’islam, je cite encore le Pape, il pense sur le fond que la coexistence entre chrétiens et musulmans est possible. Si une femme musulmane veut porter le voile, elle doit pouvoir le faire, estime encore le Pape. Voilà pour ce que pense le Pape François.
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Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire, soit les propos du Pape ne sont pas clairs ou mal traduits, soit les médias ne comprennent rien ou font exprès, soit le Pape parle beaucoup trop et faire mieux de parler moins, ou même, pour un temps, de se taire. La multiplication de ces cas ou le Pape parle, qui causent à chaque fois désordre et inquiétude chez les fidèles, devrait pousser le Vatican à améliorer - et surtout à coordonner - sa communication.
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Le Pape dit qu'il faut parler avec tout le monde pour apprendre à se connaître. Le Pape dit aussi, sans plus de précisions, qu'il fait l'objet de calomnies. A quoi tout cela mène-t-il ? A beaucoup de confusion et rien d'autre. Le Pape n'a toujours pas de directeur de la communication et c'est ce bon vieux Père Lombardi qui est obligé de recoller les morceaux.
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Côté "migrants" (car tout est lié, n'est-ce pas ?...), L'ONU demande, ce mercredi 18 mai 2016, un demi-milliard de dollars pour loger 2 millions de réfugiés. 500 millions de dollars pour loger 2 millions de "réfugiés", alors que nous sommes endettés jusqu'au coup. L'Eglise va-t-elle contribuer financièrement à cette étrange collecte, va-t-elle loger des "réfugiés" dans les appartements du Vatican, dans les évêchés, dans les cures des paroisses ?
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De son côté, le chroniqueur catholique de droite Bernard Antony répond aux errements négationnistes de Pierre Moscovici (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Je lis avec intérêt les bons textes sur ce sujet qui fait débat actuellement mais aussi avec consternation les élucubrations émises par des négationnistes de la réalité de notre identité de civilisation (Note de Michel Garroté - selon Pierre Moscovici, l'Europe ne serait pas judéo-chrétienne, elle n'aurait pas d'héritage judéo-chrétien...).
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Bernard Antony : Le fait chrétien européen, plus que millénaire, malgré toutes les destructions des guerres de religion et des révolutions se manifeste partout du Cap nord à Gibraltar, de l’Atlantique à la Mer Noire dans les pierres de la multitude des églises, humbles chapelles, cathédrales splendides et monastères depuis « l’Europe de Saint Benoît ». Les racines chrétiennes de l’Europe comportent naturellement l’héritage greco-latin en grande partie préservé et transmis par les monastères d’Orient et d’Occident.
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Bernard Antony : Elles incluent évidemment la continuité judéo-chrétienne, le christianisme étant la religion du Messie prophétisé dans l’Ancien Testament, et venu apporter son Évangile à toute l’humanité. Avec les Juifs, fidèles à la Torah, les chrétiens partagent fondamentalement la morale universelle du Décalogue livré par Dieu à Moïse.
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Bernard Antony : La reconnaissance de la réalité objective des racines chrétiennes de l’Europe n’exclut donc pas du tout celle du fait religieux et donc culturel juif. Le ministre Pierre Moscovici, qui a été plus marqué par son idéologie de jeunesse communiste révolutionnaire que par son identité juive, s’emberlificote là-dedans.
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Bernard Antony : Cela dit, je crois que ce serait une erreur de n’agir principalement que pour la reconnaissance de ces racines. Somme toute, cela risquerait de se limiter à un combat d’objectivation de l’histoire plutôt que d’agir pour la bien plus nécessaire défense et actualisation des valeurs chrétiennes du Décalogue et de l’esprit évangélique dont il faut sans cesse témoigner.
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Bernard Antony : SCela passe notamment aujourd’hui par la solidarité avec les chrétiens persécutés d’Afrique et d’Asie par le communisme, l’indouisme et surtout avec différents degrés dans l’hostilité, la persécution ou la barbarie par la théocratie totalitaire islamique dans l’application de la charia, avec trop souvent les entreprises de conquête et de terreur jihâdiste.
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Bernard Antony : L’Europe s’est en effet construite sur ses valeurs de civilisation mais aussi dans sa résistance séculaire aux déferlements des conquêtes islamiques, arabes ou ottomanes, arrêtées au fil des siècles, à Poitiers, à Las Navas de Tolosa, à Lépante, à Vienne, conclut Bernard Antony Véron (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 18 mai 2016
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http://www.bernard-antony.com/2016/05/racines-chretiennes-de-leurope.html
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Terroristes syriens financés par catholiques français

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Après huit semaines de "trêve" assez relative, la Syrie replonge dans (ou demeure dans) la guerre. De fait, le "cessez-le-feu" entre le gouvernement et les terroristes islamistes "modérés" ne fonctionne pas. Aucun progrès ne se dessine dans les "pourparlers" de Genève sur la Syrie, notamment parce que certaines délégations islamistes - de fait - font obstruction.
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Le semi-retrait de la Russie, de son côté, est partiel et Moscou est en mesure d'intervenir en quelques heures s'il le faut (Obama envoie 250 soldats américains en Syrie le lundi 25 avril 2016 et tout le monde éclate de rire). Dans ce cadre, il est stupéfiant que les islamistes syriens, y compris les terroristes, soient financés par des catholiques français.
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En effet, sur la revue de presse 'Le Salon Beige', la chroniqueuse catholique Marie Bethanie signale notamment (extraits adaptés et commentés par mes soins) : La strasbourgeoise "Alsace-Syrie" et l'angevine "Syria Charity", anciennement "Pour une Syrie libre", et plus discrètement la mulhousienne "Solidarité Franco-Syrienne Alsace", appartiennent à une nébuleuse d'ONG.
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Cette nébuleuse d'ONG - subventionnées et soutenues par les médias -, dont le rôle caritatif officiel sert à couvrir leur soutien à la rébellion "modérée" islamiste en Syrie (de Michel Garroté - et donc aux terroristes). Ces ONG - par leur lutte ouverte contre le pouvoir de Bachar al-Assad - soutenaient jusqu'en 2014 plus ou moins directement le front Al Nosra et Al Qaïda (Michel Garroté - Al Nosra et Al Qaïda, qui elles, n'hésitent pas à fournir aujourdh'ui les armes, qu'elles ont achetées avec notre argent, à l'Etat Islamique).
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Marie Bethanie : La rébellion « modérée » en Syrie n’a jamais réellement existé, mais constitue en réalité une multitude de groupes terroristes islamistes dont le plus tristement célèbre est le Front islamique Al Nusra. Ces ONG sont partie prenante dans la crise des "migrants" (Michel Garroté - "migrants" musulmans), et poussent à en accueillir un maximum, sans discernement. Poussés par leur bon coeur, de nombreux Français ont soutenu, et continuent de soutenir ces ONG -- dont la sur-médiatisation devrait à elle seule allumer des voyants rouges -- et ce faisant, elles aident les jihadistes.
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Marie Bethanie : Même les catholiques s'y laissent prendre, curé en tête (Michel Garroté - curés en tête). Notre soutien à nos frères persécutés de Syrie passera donc plutôt par des organismes tels que SOS Chrétiens d'Orient, l'AED ou l'Oeuvre d'Orient, qui font moins de bruit mais dont l'aide est d'autant plus efficace, ajoute Marie Bethanie (fin des extraits adaptés et commentés par mes soins).
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[Note de Michel Garroté : selon le quotidien gauchiste parisien Le Monde, 'Le Salon beige', que je cite ici, serait le "blog de référence de l’extrême droite catholique". Cela me fait d'autant plus rire que c'est Le Monde qui l'allègue...].
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Michel Garroté
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Coup d’état dans l’Eglise catholique ?

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Antonio Socci écrit, dans une analyse intitulée "Il y a un Coup d'Etat dans l'Eglise" (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : Sur la "Repubblica", Alberto Melloni, l'idéologue du catholicisme de gauche (cattoprogressismo), nous informe que l'Exhortation bergoglienne (surnommée par certains "Familiaris divorzio") est un "éloge de la joie érotique." La faisant ainsi paraître presque comme un traité ludique sur la pornographie à publier sur "Dagospia" [site de ragots, souvent à conotation sexuelle, mais très bien informé] avec le titre "Coïto ergo sum". Mais un Vatican "a luci rosse" [expression qui désigne ce qui a trait à la pornographie], pour séduire, n'est-il pas pathétique ? En fait, le "modernisme" bergoglien d'aujourd'hui fait penser à la vielle dame de 80 ans portant minijupe et talons de 12 cm, seins au vent: même sur les questions sociales Bergoglio récupère les slogans éculés de ces "luci rosse" (d'un exécrable rouge profond) des années soixante aujourd'hui à l'âge d'Alzheimer ou du cathéter.
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Et puis les pages bergogliennes sur l'eros sont un plagiat maladroit et amateur (avec des erreurs) du chef-d'œuvre théologique et pastoral de Jean-Paul II qui, dans ses catéchèse sur la Genèse et sur le corps, liait splendidement "eros" et "agape" dans le mariage chrétien. A la Genèse et au Cantique des Cantiques, Wojtyla ajoutait l'expérience humaine de son passé de mineur-poète-théologien qui, dans sa jeunesse, avait participé à la résistance contre le nazisme et le communisme en lisant Jean de la Croix et Monfort. Quelqu'un, paraphrasant Melloni, dit de l'Exhortation bergoglienne qu'elle est en fait un "éloge de la joie hérétique" (pas érotique). Là est le problème. Pendant des années, l'Eglise s'est défendue contre l'assaut de la "dictature du relativisme". Elle s'est défendue aussi en mettant Bergoglio en minorité au consistoire de 2014 et aux deux synodes, mais le pape argentin a imposé quand même à l'Église, d'autorité, sa "révolution" (à la barbe de la "collégialité").
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Aujourd'hui, c'est le journal des évêques lui-même, "Avvenire", qui ayant à la hâte jeté aux orties Benoît XVI et Jean-Paul II, nous informe que dans l'Église, une révolution est vraiment en marche. L'organe officiel de la Conférence épiscopale italienne a présenté l'exhortation en ces termes : «Quand, il y a une dizaine de jours, le cardinal Kasper, pré-annonçant la sortie de l'Exhortation post-synodale à la famille, avait parlé "du document le plus important dans l'histoire de l'Eglise du dernier millénaire", beaucoup l'avaient regardé avec cette faux condescendance qu'on réserve aux déclarations un peu exagérées... Maintenant qu'Amoris laetitia est sous les yeux de tous, il semble très difficile de contredire le cardinal allemand. Le texte de François a la saveur d'un texte solide et révolutionnaire».
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Donc Bergoglio est en train de "révolutionner", c'est-à-dire de renverser l'Eglise catholique, comme Ross Douthat l'avait écrit en Novembre dans le "New York Times", indiquant l'existence d'un "complot visant à changer le catholicisme" et ajoutant qu'"en ce moment le premier conspirateur est le Pape lui-même". A présent, c'est officiel. Et aujourd'hui, après la publication de ce texte révolutionnaire, pour l'Eglise c'est le "day after". Ce qu'on croyait impossible est arrivé. L'Exhortation apostolique est un geste de défi ouvert à deux mille ans d'enseignement catholique. Et, dans les milieux catholiques (choqués), domine un désarroi silencieux. Bien que, de l'étranger, les voix catholiques commencent à faire entendre des protestations sonores, qui vont monter de plus en plus, en particulier aux États-Unis (mais aussi en Pologne, en Afrique, au Mexique et ailleurs) [pas en France].
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Sur un site catholique canadien, apparaissait un titre volontairement pesant, mais qui fait comprend combien d'indignation couve sous la cendre: «Qui va dénoncer 'Amoris Laetitia' comme hérétique? Qui va mettre en cause Jorge Bergoglio pour ce qu'il a fait? L'histoire la définira-t-elle comme une hérésie bergoglienne ? ». Naturellement - dans tout cela - la communion pour les divorcés remariés est seulement un prétexte, c'est une question qui ne passionne personne, pas même les divorcés: les "révolutionnaires" ont tout simplement utilisé les "couples irréguliers" comme force de frappe pour démolir les fondations de deux mille ans du catholicisme. Et maintenant il y a un panorama de ruines devant les yeux des pasteurs encore catholiques, parce que - comme des quilles au bowling - en cascade, après l'indissolubilité du mariage, tout va tomber: la confession, les commandements, la loi naturelle. Et surtout, ce qui en sort démoli, c'est l'enseignement constant de l'Eglise.
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Il faut penser à tous ceux qui ont connu des divisions familiales ou des situations d'épreuve et - par amour du Christ - sont restés fidèles aux commandements et aux préceptes de l'Eglise. L'une de ces personnes me disait : «Amoris Laetitia est terrible pour moi parce qu'elle nous dit: "vous avez été idiots de faire confiance à Jésus-Christ et à l'Eglise, en supportant ces épreuves. Vous avez stupidement gâché votre vie, quand vous pouviez avoir de bons moments et aujourd'hui vous auriez l'aval du Pape». Et d'un Vatican qui fait l'éloge des "joies érotiques", comme dit Melloni. Mais pour les catholiques, il est évident qu'il s'agirait de (fausses) joies hérétiques car c'est Jésus lui-même qui ordonne "que l'homme n'ose pas séparer ce que Dieu a uni" (Mt 19,6).
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Ses paroles "ne passeront jamais". Et le Magistère de l'Église repose précisément sur Sa Parole et sur la loi de Dieu. Il ne pourra jamais être nié ou changé par aucun pape. En outre, ce qui se passe n'est pas pour surprendre. Dans ces trois années, nous en avons vu de toutes les couleurs. D'abord, le grand Pape Benoît qui, à sa messe inaugurale, implore «Priez pour moi afin que je ne fuie pas par peur des loups». Ensuite, cette "renonciation" mystérieuse et inexpliquée, après laquelle il a voulu nous faire savoir que «ma décision de renoncer à l'exercice actif du ministère ne révoque pas cela», restant de fait Pape émérite, puis François élu "un peu comme ça" (et malgré le voeu des jésuites qui aurait dû l'interdire), puis deux papes (du jamais vu en deux mille ans).
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Enfin, le truculent spectacle latino-américain, du "qui suis-je pour juger" au Dieu qui "n'est pas catholique", du crucifix avec le marteau et la faucille à l'hommage à Fidel Castro, de la lettre aux tyrans chinois à l'éloge de "l'invasion" des migrants, de la gifle à Trump au silence sur Cirinnà, de la distance glaciale au Family Day aux singes sur la façade de Saint-Pierre, de la communion pour les divorcés remariés à l'Eucharistie réduite à une opinion pratiquement équivalente à celle luthérienne, du Jubilé sans indulgence ni purgatoire à l'encyclique sur le "tri sélectif", des rencontres fraternelles avec Scalfari au silence glacial et obstiné sur Asia Bibi.
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Tout cela étrange, surréaliste, inquiétant et douloureux pour les catholiques qui entre-temps sont persécutés et massacrés dans le monde entier. A l'étrangeté des hosannas des médias laïcs (depuis toujours ennemis de l'Eglise) s'est ajoutée une nouvelle papolâtrie du monde clérical. Dans "Avvenire" - le journal de la CEI - l'article sur l'exhortation commençait ainsi: «La famille recommence à partir de François». Textuel. Mais la famille a été instituée par le Créateur et faite sacrement par Jésus-Christ. Peut-être qu'aujourd'hui, Bergoglio est à la place de Dieu ? Toujours "Avvenire" d'hier nous informait que dans l'Exhortation l'"indissolubilité" du mariage est pas la réalité, mais une référence idéale, "un point d'arrivée". Jusqu'à présent, l'Église avait enseigné qu'elle est le point de départ, établi par Jésus-Christ dans l'Evangile.
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Est-il possible que les évêques et les cardinaux soient tous rendus muets par cette révolution ? Possible que personne ne ressente le besoin de répondre à Dieu et d'allumer une lumière pour le peuple chrétien confus et désorienté ? Possible que personne n'ait la dignité de dire ce qu'il pense, c'est-à-dire que l'exhortation est déplorable et dévastatrice pour l'Eglise? «Dans ce cas, se taire équivaut à la connivence», disait le pape Célestin. Je continue pourtant à espérer que le Pape changera d'avis, qu'il prendra note que ce type de "modernisation", a déjà détruit les communautés protestantes européennes et a eu des effets dévastateurs dans les Eglises catholiques progressistes (en Europe ou en Amérique latine).
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Mais le Pape doit être aidé par notre sincérité, avec la liberté de le critiquer ouvertement. C'est l'avenir de l'Eglise (et pas seulement). Quoi qu'il en soit, à partir d'aujourd'hui, être catholique sera - pour paraphraser Melloni - une «joie héroïque», conclut Antonio Socci (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Adaptation et mise en page de Michel Garroté pour Les Observateurs
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www.antoniosocci.com
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http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/coup-detat-dans-leglise.html
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Vaticargent



Ci-dessous, deux points de vue sur les livres récemment commentés par la presse, livres sur le Vatican et l’argent. Le premier point de vue est celui d’Olivier Ravanello. Le deuxième point de vue est la - très longue - réaction du Père Lombardi, éternel Directeur de la Salle de Presse du Vatican.

Olivier Ravanello (extraits ; lien en bas de page) : Le livre de révélations « le chemin de croix » de Gianluigi Nuzzi est la première épreuve réelle pour ce pape qui semblait marcher sur l'eau. Tellement transparent, tellement sympathique, tellement accessible. François comme Saint François d'Assise, le bienheureux proche des pauvres. C’est la première épreuve pour ce pape président. Tellement politique, tellement habile avec les medias, tellement malin. Mais dans l'exercice du pouvoir et la réforme du Vatican le pape devient saint Georges face au dragon. La bataille est rude et rien ne dit qu’il va terrasser son adversaire ; la corruption.

Olivier Ravanello : Lorsqu'il est élu pour succéder à Saint pierre et à Benoit XVI il se fait fort de reformer la curie romaine. Le gouvernement du Vatican dirigé par l'italien Bertone est un état dans le petit état du Vatican. 400 personnes y travaillent, un réacteur qui semble hors de contrôle. Mais comment faire pour reformer la plus vieille institution du monde, le Vatican ? En bon politique François a commencé par nommer un nouveau chef de gouvernement Msg Parolin. Mais impossible de renvoyer tout le monde. Le mal est profond. Un mal identifié dans un discours comme étant « les 15 maladies ». Alors il court-circuite. Il crée un conseil restreint rattaché à sa personne. 9 cardinaux « à lui », 9 fidèles pour le conseiller.

Olivier Ravanello : Et puis il fait un audit financier ! Comme dans une entreprise ou un chef d’état. Mettre les comptes à plat, si possible…Car et c'est ce que raconte le livre de Nuzzi le Vatican a besoin d'une opération main propre. Beaucoup des serviteurs de l'Eglise ont mis l'Eglise à leur service. Corruption, contrats pour amis sans appel d'offre, dons des fidèles attribués pour boucher les trous dans le budget, passe-droit, magasins généraux pillés…Le pire de l'Italie sans le meilleur.

Olivier Ravanello : Cet audit est fait par une institution ad hoc. Composée de religieux et de laïcs ! Les loups dans les bergeries qui appellent une malversation une malversation, un vol un vol, un détournement un détournement. C'est de là que des fuites sont parties, alimentant l'enquête de Nuzzi qui décrit un pape combatif mais au final impuissant et démuni. On verra comment cet homme de medias va gérer la crise. Mais on restera prudent avant d’affirmer qu’il s’agit d’un mauvais coup pour lui. N'excluons pas que ce pape habile et politique se réjouisse et se serve de la déflagration provoquée par ce livre explosif pour réaliser cette réforme impossible, conclut Olivier Ravanello (fin des extraits ; lien en bas de page).

Père Lombardi, Directeur de la Salle de Presse du Vatican (extraits ; lien en bas de page) : La publication imminente de deux livres ayant pour sujet les institutions et les activités économico-financières du Saint-Siège attise la curiosité et provoque une multiplication de commentaires. Quelques observations sont nécessaires. D'abord, une bonne partie de ce qui est publié résulte d'une fuite d'informations et de documents confidentiels. Il s'agit donc d'une démarche illégale qui doit être punie avec détermination par les autorités judiciaires vaticanes. Mais ce n'est pas ce dont nous voulons parler aujourd'hui, d'autant que l'argument est déjà l'objet d'une excessive attention. Réfléchissons plutôt au contenu des fuites. On peut déjà dire que pour la plupart d'entre elles, il s'agit d'informations déjà connues, certes avec bien moins d'ampleur et de détails. La documentation exposée est principalement liée à une collecte de données mise en mouvement par le Saint- Père lui-même, en vue de lancer une réflexion sur l'amélioration ou la réforme des structures administratives de l'Etat du Vatican et du Saint-Siège.

Père Lombardi : A cet effet, la Commission d'études et de propositions relatives aux structures économico-administratives avait été instituée par le Pape en juillet 2013. Son mandat rempli, la COSEA a été dissoute en février suivant. On ne peut parler d'informations obtenues contre la volonté du Pape ou des chefs des différents organismes et institutions, mais d'informations obtenues ou fournies avec la collaboration de ces institutions, afin de contribuer aux réflexions communes sur les réformes à projeter. Bien sûr, beaucoup d'informations de cette nature doivent être étudiées, perçues et interprétées avec prudence, équilibre et attention. D'autant que des lectures différentes sont souvent possibles à partir des mêmes données. Par exemple, la situation du Fonds des retraites, sur lequel ont été exprimées des évaluations très différentes, certains évoquant avec inquiétude un profond déficit, tandis que d'autres fournissaient une lecture rassurante (communiqués officiels publiés par la Salle de Presse du Saint-Siège).

Père Lombardi : Il y a aussi le débat relatif aux objectifs et à l'utilisation des biens du Saint-Siège. Bien qu'effectivement considérables, ils sont destinés à soutenir les services gérés par le Saint-Siège ou les institutions qui lui sont liées, à Rome comme de par le monde. La propriété de ces biens est très variée, et tout le monde dispose des outils permettant de connaître leur histoire et leur évolution. Il est par exemple utile se s'informer sur les accords économiques passés entre l'Italie et le Saint-Siège dans le cadre des Accords du Latran, mais aussi sur les efforts déployés par Pie XI avec le concours d'experts et collaborateurs remarquables, afin de disposer d'une administration efficace, au point que la gestion du Vatican fut reconnue comme un exemple de sagesse et de clairvoyante, y compris sous l'aspect des investissements à l'étranger.

Père Lombardi : En ce qui concerne le Denier de saint Pierre, il est nécessaire de savoir qu'il est employé de manières variables, en fonction des situations et des priorités du Saint-Père, à qui les fidèles l'ont offert pour soutenir son ministère. Les œuvres de charité du Pape en faveur des pauvres sont certainement l'objectif essentiel. Mais les fidèles n'entendent pas contester au Pape la liberté d'évaluer par lui-même les situations d'urgence ni la façon d'y répondre pour le bien de l'Eglise universelle. Or cela comprend également outre la charité du Pape, ses initiatives hors du diocèse de Rome, la diffusion de son enseignement pour les fidèles des parties du monde les plus pauvres, la Curie Romaine comme un instrument de son service, le soutien aux 180 missions diplomatiques pontificales, l'assistance aux Eglises locales dans le besoin, etc. L'histoire du Denier démontre tout cela avec clarté.

Père Lombardi : Régulièrement ces débats médiatiques refont surface, attisant curiosité ou polémique. Il faudrait faire preuve de sérieux pour approfondir ces situations délicates et les différents problèmes spécifiques. Cela permettrait de distinguer ce qui va bien, et qui est beaucoup plus courant que ce que disent les publications en cause: Des actions et démarches parfaitement licites et justifiées, des actes administratifs normaux, y compris le paiement des impôts dus. Il faudrait distinguer cela des problèmes à corriger, des points obscurs à dissiper, des véritables irrégularités ou illégalités à éliminer. C'est précisément le travail délicat et complexe entrepris à la demande du Pape avec la création de COSEA, dont les recommandations sont précisément suivies: La réorganisation des dicastères économiques, la création du poste de Réviseur général, le bon fonctionnement des institutions chargées de la surveillance des activités économiques et financières, etc. C'est là une réalité objective et incontestable.

Père Lombardi : La publication en vrac d'une grande quantité d'informations de nature diverse, en grande partie liée à une phase du travail aujourd'hui dépassée, fait tendancieusement l'impasse sur l'évaluation objective des résultats atteints. Pire elle crée l'impression du contraire et fait croire que règne une confusion permanente, la non-transparence, voire même la poursuite d'intérêts individuels ou incorrects. En outre, cela ne rend pas justice au courage et à l'engagement avec lesquels le Pape et ses collaborateurs ont fait face et continuent à relever le défi que représente l'amélioration de l'utilisation des biens temporels au service du spirituel. C'est pourtant ce qui devrait être le plus apprécié et encouragé par un travail journalistique correct, capable de répondre adéquatement aux attentes de l'opinion et aux exigences de la vérité. L'objectif de la bonne administration, de l'équité et de la transparence n'a pas changé. Il progresse sans incertitudes et selon le vœux du Pape François. Il ne manque pas de personnes au Vatican pour collaborer loyalement et avec énergie, conclut le Père Lombardi (fin des extraits ; lien en bas de page).

Michel Garroté, 5 novembre 2015

Vatileaks II : et si le pape se frottait les mains ?

Mise au point du P.Lombardi

   

L’inversion des valeurs chrétiennes



Qui est responsable de la perte des valeurs chrétiennes ? Qui est responsable de l’inversion des valeurs chrétiennes ? La Révolution française ? Mai 68 ? Staline ? Hitler ? Le Concile Vatican II ? L’Eglise catholique elle-même ? Le fait est que depuis 40 ans, l’Eglise catholique d’Occident se divise en « modernistes », « traditionalistes », « charismatiques », « progressistes », etc. Tous allèguent qu’eux ont raison et que les autres ont tort. En ma qualité de catholique conservateur, croyant et pratiquant, je suis régulièrement affligé par les prises de positions de certains évêques européens. Le plus affligeant, pour ce qui me concerne, ce sont les prises de positions de certains évêques européens sur l’islam et sur la migration mahométane de peuplement. Pourtant, il arrive que je tombe sur une déclaration qui me conforte dans mes convictions chrétiennes.

Ainsi en va-t-il du cardinal américain Raymond Leo Burke, lorsqu’il déclare (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le monde catholique occidental vit dans une culture qui est de plus en plus sécularisée et hostile au christianisme. Pour moi, la culture ecclésiale va nécessairement à rebours de cette culture-là. Nous devons voir que dans le monde, la mission de l’Eglise est de transformer la culture par l’évangélisation et le témoignage rendu au Christ. Malheureusement, maintenant, au sein même de l’Eglise, on observe une insistance à vouloir à tout prix s'accommoder avec la culture sécularisée au point de s'identifier à elle, en changeant notre langage et notre discipline. Cette attitude est mauvaise et erronée. Oui, l’Eglise doit être à la périphérie de la culture, en veillant à garder toujours son identité de manière très nette et très forte, à partir du Christ. Oui, il faut suivre l’Evangile.

Obama

Barack Obama est pour l’avortement sur demande, il soutient les soi-disant mariages homosexuels. Il définit la liberté de la religion comme liberté du culte. Il a dit: « Vous les catholiques, pouvez entre les murs de l’Eglise agir librement, mais du moment où vous sortez de l’église dans le monde, vous devez accepter tout ce que le gouvernement vous dit ». C’est inacceptable pour nous.

Poutine

Vladimir Poutine ne partage pas les mêmes opinions que Barack Obama. Par exemple, je ne l’ai jamais entendu se prononcer pour le soi-disant mariage homosexuel. Les chiffres des avortements en Russie ont été divisés par deux. Et la Russie va toujours dans le sens de les réduire de plus en plus.

La France

Il faut distinguer la Nation représentée par le président François Hollande et les Français. Parce que je connais beaucoup de Français très chrétiens qui sont enthousiastes d’écouter l’enseignement de l’Eglise. Mais il est certain que la politique française actuelle est antichrétienne. De plus, le peuple est de moins en moins attentif à la Parole de Dieu et n’appréhende pas vraiment, à partir de la lumière divine, les paroles et actions des hommes politiques. La politique en France est pour une large part responsable de la perte des valeurs chrétiennes. D'ailleurs, la constitution de l’Union Européenne n’a pas voulu qualifier l’Europe comme un continent chrétien... alors qu’il l’est, c’est évident. Le fait que l’islam prenne de plus en plus d’ampleur accentue bien sûr cette déchristianisation. Dans le livre que j’ai écrit avec Guillaume d’Alançon, je décris la situation dangereuse vers laquelle l’Islam nous conduit. Il faut savoir que l'Islam est totalement hostile au christianisme.

Les migrants

La question de la migration vers l’Europe ou les Etats Unis est à envisager sous l'angle d'une volonté de repopulation des nations occidentales avec celles du Moyen Orient qui sont, en grande parties, musulmanes. Avec cette crise, la population des musulmans en France, en Allemagne ou encore aux Etats-Unis va beaucoup augmenter. Je pense que cette vague de migrants, parmi lesquels sont présents de nombreux musulmans, peut représenter un vrai danger pour les chrétiens, car, il ne faut pas l'oublier, l'Islam n'est pas d'abord une religion mais un système politique (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté, 4 novembre 2015

http://rusoch.fr/lang/fr/tour/kto-otvetstvenen-za-poteryu-xristianskix-cennostej.html

   

Islam – Des prélats sauvent l’honneur de l’Eglise catholique



On parlera du synode sur la famille, qui se déroule actuellement au Vatican, lorsqu’il sera achevé, lorsque tous les prélats concernés auront terminé de donner leurs avis, lorsque le pape François communiquera les décisions et conclusions de ce synode très agité. Pour l’instant, parlons de l’Eglise catholique et de l’islam, au vu de ce qui se passe en Syrie et en Irak, et, du fait de l’arrivée massive de clandestins musulmans eu Europe. Une majorité d'Allemands s'inquiètent désormais de l'arrivée de centaines de milliers de clandestins musulmans et la chancelière Angela Merkel, qui a ouvert grand les portes du pays, voit sa popularité chuter.

Plus de la moitié des Allemands déclarent ouvertement et clairement avoir peur de ces clandestins musulmans. De son côté, le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a critiqué le fait que les réfugiés quittent les centres allemands d'accueil et il a également critiqué le fait qu'ils commandent un taxi et disposent étonnement de l'argent nécessaire pour parcourir des centaines de kilomètres à travers l'Allemagne. Les Eglises chrétiennes, elles, s’obstinent à réclamer que l’Europe continue d’accueillir tous ces nouveaux arrivants mahométans que personne n’a invités. Cela dit, notons que sur ce thème, quelques rares prélats sauvent l’honneur de l’Eglise en disant la vérité sur l’islam.

A ce propos, voici quelques extraits d'un entretien accordé par le cardinal, américain et conservateur, Mgr Raymond Leo Burke à Atlantico (voir lien en bas de page) : « Que vous inspirent les angoisses identitaires de l’Europe notamment vis-à-vis de l'islam ? On voit qu'en France et ailleurs en Europe, des gens sont inquiets de la place que prend l'islam sur le continent. Quel regard portez-vous là-dessus ? ».

Cardinal Burke : « Pour moi, l’angoisse ressentie est justifiée. Nous devons nous rappeler que l’islam est aussi un gouvernement, pas une simple religion. Cette religion dans sa dimension politique a l'ambition de gouverner le monde. Lorsqu’une population, par exemple en France, devient de plus en plus musulmane, il faut affronter la possibilité de vivre un jour sous un gouvernement islamique, avec toutes les conséquences que cela implique, conclut le Raymond Leo Burke » (fin des extraits ; voir lien en bas de page).

En 2012 déjà, un autre cardinal, africain cette fois, Mgr Peter Turkson, avait fait sensation en diffusant une vidéo choc sur l'expansion de l'islam en Europe.

En 2010, évêque libanais de rite catholique syriaque, Mgr Raboula Antoine Beylouni, avait eu le courage de rappeler que le Coran « ordonne d'imposer la religion par la force, par l'épée », que « le Coran permet au musulman de cacher la vérité au chrétien et de parler et agir contrairement à ce qu'il pense et croit », que « le Coran donne au musulman le droit de juger les chrétiens et de les tuer par le djihad ». Mgr Raboula Antoine Beylouni avait également eu le courage de rappeler que « les musulmans ne reconnaissent pas la liberté religieuse, ni pour eux ni pour les autres », que le musulman aborde le « dialogue avec cette supériorité et avec l'assurance d'être victorieux », que discuter « sur les dogmes » entre chrétiens et musulmans s'avère impossible.

En 2006, un autre prélat, celui-là d’origine allemande, Mgr Walter Brandmüller, avait donné une conférence où il disait que l’islam (extraits adaptés) « à la différence du Christianisme, exprime un projet global, à la fois religieux, culturel, social et politique s’est imposé par la force d’une domination politique. L’usage de la violence occupe une place centrale dans la tradition musulmane, ainsi que le révèle le recours fréquent au terme de djihad dans de très nombreux documents ».

Cardinal Walter Brandmüller : « L’usage de ce terme (djihad) dans la tradition musulmane, et l’usage qui en est fait aujourd’hui, est substantiellement univoque et indique la guerre faite au nom de Dieu pour l’Islam, une guerre qui est une obligation pour l’ensemble des musulmans adultes de sexe masculin. L’histoire démontre malheureusement que la violence a caractérisé l’Islam depuis ses origines et que Mahomet lui-même a organisé et conduit de manière systématique des razzias contre les tribus qui ne voulaient pas se convertir et accepter sa domination, soumettant de cette manière les tribus l’une après l’autre », concluait le cardinal Walter Brandmüller.

Michel Garroté, 5 octobre 2015

http://www.atlantico.fr/decryptage/cardinal-burke-face-islam-est-pas-deraisonnable-ressentir-certaine-peur-peur-juste-2365587.html/page/0/2

   

Mgr Vingt-Trois interdit un camp d’information sur l’islam

Un prêtre du diocèse de Paris, l’abbé Guy Pagès, (photo) avait organisé un camp d’été pour former des jeunes gens à résister à la propagande islamique et à savoir annoncer la foi chrétienne aux musulmans. L’initiative de ce valeureux prêtre a tant déplu à Monseigneur Vingt Trois qu’il a décidé de l’interdire. Ayant appris cette censure, un avocat catholique a souhaité, dans une lettre ouverte, relever l’évolution du cadre juridique international, et rappeler le cardinal à ses responsabilités. Voici ce courrier :

En tant qu’avocat, j’attire d’emblée votre attention quant à l’existence de manœuvres diplomatiques d’instauration d’un carcan juridique international ouvrant la voie à l’islamisation à grande échelle. Il va sans dire que cela porte atteinte aux valeurs, largement inspirées au cours de l’Histoire par l’Église, et enrichies aussi par des courants laïques voire athées, qui fondent notre société. Cela constitue un tout non-négociable qui est aujourd’hui établi, entre autres dispositions, par la Convention européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales. Là se situe le socle de la démocratie et, à défaut, ce sera réellement un changement de régime y substituant la théocratie tribale bédouine.
En bref, il s’agit des tractations de Durban 2 (O.N.U.) et de ce qui s’ensuivit, ainsi que du processus d’Istanbul ; l’un et l’autre tendant à redéfinir le racisme et les atteintes à la liberté religieuse de sorte que ces deux qualifications juridiques englobent in fine tout frein à l’islamisation. Autrement dit, la remise en cause de leur contenu en y incluant un autre, d’inspiration musulmane, les dénaturera radicalement. En substance, la liberté première sera d’islamiser tandis que les libertés individuelles, forgées par l’Occident, passeront au second plan ou seront criminalisées au titre, par exemple, de blasphème de religion par renvoi à la charia. Déjà, en France, les organisations musulmanes ont obtenu, en 2010, que le ministère de l’Intérieur recense les actes « islamophobes » (concept liberticide et pernicieux, car l’esprit critique et son expression ne sont pas de nature phobique), sans que ceux qui subissent des pressions au nom de l’islam bénéficient d’une telle attention de la part des pouvoirs publics ou du Clergé.
Je me tiens à votre disposition pour vous communiquer toute précision que vous souhaiteriez obtenir à cet égard.
En tant que catholique, a fortiori en de telles circonstances internationales, je suis particulièrement choqué d’apprendre la demande que vous avez faite au Père Guy Pagès d’annuler le camp de formation qu’il avait organisé pour, ce mois-ci, donner à des jeunes gens non seulement les moyens de conforter leur foi, mais encore d’apprendre à résister si bien à l’islamisation dont ils sont la cible, qu’ils soient capables ensuite d’évangéliser eux-mêmes les musulmans. Auriez-vous renoncé à évangéliser ?
Je me réfère à la volonté d’au-moins deux papes. Permettez-moi de vous rappeler infra la parole du Pape Benoît XVI et, dès ici, à propos d’évangélisation, cette demande de Saint Jean-Paul II :
« Il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans à connaître l’islam de manière objective et à savoir s’y confronter. » (Ecclesia in Europa, n° 57).
Je déplore votre interdiction alors que cette formation était devenue cruciale. Plus que jamais, il importe que les jeunes chrétiens (outre l’ensemble des citoyens épris de liberté) soient en mesure de connaître l’islam pour ce qu’il est, selon le vœu de Saint Jean-Paul II, afin qu’ils sachent s’y confronter. Connaitre l’islam en réalité, c’est en finir avec la sempiternelle relativisation et reconnaître enfin que ce culte singulier a pour modèle, commun à toutes ses obédiences, ce qui est d’autant plus significatif, un personnage criminel en guise de prophète, Mahomet ; indéniablement l’exact opposé du Christ.
Vous observerez que les jeunes musulmans, eux, sont systématiquement encouragés à tenter de les islamiser, et à dénigrer le christianisme qu’ils sont nombreux à croire tri-théiste et fondé sur une bible prétendument falsifiée. Il faut prendre en compte le réel comme l’indiquait le Pape Benoît XVI :
« la politique est aussi un art complexe d’équilibre entre des idéaux et des intérêts, mais sans jamais oublier que la contribution des chrétiens est décisive uniquement si l’intelligence de la foi devient intelligence de la réalité » (Discours du Pape Benoît XVI aux Participants à la XXIV Assemblée plénière du Conseil pontifical pour les Laïcs, 21 mai 2010)
L’intelligence de la réalité, cela commence par ouvrir les yeux. C’est trahir l’Église que d’entraver sa défense face à un prosélytisme hostile. Dans ce contexte, votre interdiction n’engage que plus gravement encore votre responsabilité. Auriez-vous aussi renoncé à votre fonction de pasteur du peuple de Dieu ? Le fait est que vous incitez à baisser la garde. Or, au contraire, il faudrait une contribution décisive selon les termes mêmes du Pape Benoît XVI. Si vos prédécesseurs s’étaient montrés tellement enclins à la dhimitude au cours de notre Histoire, ni Jérusalem ni Cordoue, ni Vienne n’auraient été libérées ou, pour cette dernière, préservée du joug musulman.
Sachez en tout cas qu’étant comprise comme une censure et une coupable démission provoquant l’indignation des âmes bien nées, votre interdiction ne pouvait qu’aiguillonner une réaction très vive de la part de ceux qui refusent d’abandonner leur patrie et l’âme de leurs enfants à ce culte morbide et barbare, cet antichrist caractérisé, qu’est l’islam.
Il arrive qu’un scandale, malgré son auteur, se transforme en œuvre positive. C’est ainsi que votre acte inconsidéré a, au final, donné une impulsion à une initiative civique et chrétienne de plus grande ampleur que la réunion interdite. Je tiens à vous en remercier vivement, parce qu’elle m’a valu de rencontrer récemment des partenaires de valeur pour cette action.
Comptez sur moi pour m’employer, avec eux, à faire en sorte que l’idée de ces rencontres interdites porte les fruits qui en étaient escomptés. Nous ne pouvons nous taire ni laisser mettre sous le boisseau les valeurs dont est empreinte notre civilisation; le message chrétien s’adressant à tous, musulmans y compris. Mieux vaut une forte affirmation de soi que s’incliner.
Je veux croire que vous prendrez conscience de notre devoir de refuser toute compromission avec l’islam, de sorte que vous aurez à cœur de former les âmes encore libres de son honteux esclavage, à le combattre et le repousser. Il y va, selon les convictions de chacun, croyant ou non, du salut ou à tout le moins de la paix civile. C’est un combat qui concerne tous les citoyens, chrétiens ou non, dont l’Église ne peut s’abstraire sans renier son apport historique à l’instauration des valeurs fondamentales en cause.
Pour la bonne forme, je vous avertis que ceci est une lettre ouverte. Veuillez agréer, Monseigneur, l’expression de ma haute considération.

Paru en premier sur Délits d'im@ge et Riposte catholique

Islam – Son objectif final est d’anéantir le christianisme


Rome-1


Face à l’islam, l’Occident aurait dû prendre, dès les années 1990, quelques mesures. Car si les médias continuent de pratiquer le mensonge et l’autisme, l’islam, lui, progresse et révèle, toujours plus, son vrai visage. Celui d’une religion qui, à moins de se réformer de l’intérieur, deviendra incessamment une forme de fascisme religieux à l’échelle planétaire. Première mesure que l’Occident aurait dû prendre, dès les années 1990 : exiger la réciprocité en matière de liberté religieuse. Deuxième mesure : geler les constructions de mosquées en Occident. Troisième mesure : favoriser en Europe l’immigration de Chrétiens d’Orient persécutés et stopper l’immigration de musulmans dits « migrants ». Quatrième mesure : déployer des forces multinationales de protection dans les zones en terre d’islam où les Chrétiens font l’objet de massacres.

Or, aucune de ces quatre mesures n’a été prise. Quelle est la conséquence du refus de prendre ces mesures ? La conséquence, c’est que la guerre contre l’islam va durer plusieurs décennies et qu’elle fera probablement des millions de morts. Enfin, j’ai déjà eu l’occasion d’écrire que (cinquième mesure) l’alliance de l’Occident avec tel ou tel pays musulman, cette alliance doit être considérée comme une alliance tactique à court terme, même si elle est renouvelable pendant un certain laps de temps. Par exemple, face à l’Etat Islamique (EI), qui veut anéantir les chrétiens en terre d’islam, le régime syrien de Bachar al-Assad n’est certes pas un allié stratégique à long terme. Mais il devrait être au moins un partenaire tactique à court terme.

A ce propos, Roberto de Mattei, sur Correspondance européenne, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La première décapitation islamique sur le sol européen, depuis l’époque de la bataille de Vienne (1683), est survenue le 26 juin 2015. Il y a vingt ans, le 21 juin 1995, était inaugurée la mosquée islamique de Rome, la plus grande d’Europe, présentée comme centre de dialogue œcuménique et de paix religieuse. La seule voix de protestation qui s’éleva en Italie fut celle du Centro Culturale Lepanto, qui organisa un rosaire de réparation dans l’église San Luigi Gonzaga, voisine de la mosquée, et dans un communiqué parla de la construction du centre islamique au cœur de la Ville Eternelle comme d’un « acte symbolique d’une gravité sans précédent. Rome est le centre de la foi catholique : l’islam nie à la racine les vérités fondamentales de notre foi et se propose d’implanter son domaine universel sur les ruines de ce qui fut la civilisation chrétienne occidentale ».

Roberto de Mattei : A la même époque, entre 1992 et 1995, se déroulait la guerre ethnique et religieuse de Bosnie, la première guerre médiatique de l’époque moderne, mais aussi la plus dénaturée par les médias. La version politiquement correcte du conflit offrait l’image d’un gouvernement à majorité musulmane, mais de fait multiculturel, assiégé par des nationalistes radicaux, croates et serbes, décidés à exterminer les musulmans de Bosnie. La vérité ignorée, c’était que la Bosnie fut le premier front du Jihad global d’Al-Qaïda, le premier évènement international dont l’islam tira un bénéfice énorme. John R. Schindler, un analyste américain qui passa près de dix ans dans l’aire des Balkans, a retracé de cette guerre une analyse perspicace (Unholy Terror: Bosnia, Al-Qaïda, and the Rise of Global Jihad, Zenith Press, St Paul, Minnesota 2007), analyse qui coïncide en de nombreux points avec celle du spécialiste de géopolitique Alexandre Del Valle (Guerres contre l’Europe, Edition des Syrtes, Paris 2000).

Roberto de Mattei : Ce fut dans les années 90, en Bosnie, qu’Al-Qaïda, devint la multinationale du djihad, sous la conduite d’Osama Bin Laden. L’Arabie Saoudite, qui avait payé trente-cinq millions de dollars la construction de la mosquée de Rome, dépensa des centaines de millions pour financer les combattants de la guérilla islamique, encourageant les jeunes musulmans du monde entier à entreprendre la guerre sainte en Europe. Le premier acte de la Bosnie indépendante, qui restait un pays à majorité chrétienne, fut l’adhésion à l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui rassemble 57 pays de religion musulmane, unis dans le but de propager la Shari’a dans le monde.

Roberto de Mattei : Jusqu’alors il apparaissait clairement que l’islam avançait selon deux lignes stratégiques. La ligne « douce » misait sur l’islamisation de la société à travers le réseau des mosquées, qui constituent un centre de propagande politique et religieuse ; mais aussi de recrutement militaire, comme celle de Milan, servant de base opérationnelle pour faire parvenir des hommes, de l’argent et des armes en Bosnie. Les Frères Musulmans, fondés par Hasan al-Banna en 1928, sont l’expression de cette stratégie d’expansion « gramscienne ». Il s’agit d’un mouvement, comme le rappelle Magdi Allam, qui « promeut l’islamisation de la société par le bas, par le contrôle des mosquées, des centres culturels islamiques, des écoles coraniques, des établissements caritatifs et des institutions financières » (Magdi Allam, Kamikaze made in Europe, Mondadori, Milan 2005, p. 22).

Roberto de Mattei : Cette ligne stratégique “douce”, s’accompagne, sans y être opposée, de la ligne “léniniste”, de l’islamisme radical, qui veut arriver à l’hégémonie mondiale à travers les instruments de la guerre et du terrorisme. Cette ligne dure a vu ces dernières années le passage d’Al-Qaïda à l’Isis, un Etat islamique qui s’étend des banlieues d’Alep, en Syrie, à celles de Bagdad, en Iraq, et a pour but déclaré de reconstituer ce califat universel qui, comme l’a expliqué dès les années 90 la principale spécialiste de l’Islam, Bat Ye’Or, n’est pas le rêve de fondamentalistes, mais l’objectif de tout vrai musulman.

Roberto de Mattei : Les diverses lignes stratégiques de l’Islam convergent aujourd’hui dans un même projet global de conquête. Dans l’acte de fondation du califat djihadiste, le prêche de la mosquée de Mossoul, du 4 juillet 2014, Abu Bakr al Baghdadi a appelé tous les musulmans à s’unir à lui : s’ils le font, il l’a promis, l’Islam arrivera jusqu’à Rome et dominera le monde entier. Dans les vidéos diffusées par l’Isis apparaît le drapeau noir du califat qui flotte sur le Vatican, le Colisée en flammes et une mer de sang qui le submerge. Enfin, l’annonce du califat libyen, « nous sommes au sud de Rome », tandis qu’Abu Muhammed al Adnani, porte-voix de l’Etat islamique d’Iraq et de la Grande Syrie, annonce : « Nous conquerrons votre Rome, nous briserons vos croix, nous réduirons vos femmes en esclavage ».

Roberto de Mattei : C’est ce même objectif annoncé depuis plus de dix ans par le principal représentant des Frères Musulmans, l’imam Yusuf al Qaradawi qui dans une fatwa promulguée le 27 février 2005, a déclaré qu’ « à la fin, l’Islam gouvernera et sera maître du monde entier. L’un des signes de la victoire sera la conquête de Rome, l’occupation de l’Europe, la défaite des chrétiens et le nombre croissant de musulmans qui deviendra une force qui contrôlera tout le continent européen ». Yusuf Qaradawi qui, après avoir mené le “printemps arabe” égyptien, a été condamné à mort par contumace par la Cour d’Assise du Caire le 16 juin dernier, est le président du European Council for Fatwa and Research, dont le siège est à Dublin, point de référence théologique des organisations islamiques liées aux Frères Musulmans.

Roberto de Mattei : Ses idées diffusées par la chaîne satellitaire Al Jazzera, influencent une grande partie de l’islam contemporain. Pour les Frères Musulmans, comme pour l’Isis (l’Etat islamique), l’objectif final n’est pas Paris ou New York, mais la ville de Rome, centre de l’unique religion que, depuis sa naissance, l’islam veut anéantir (Note de Michel Garroté - l’islam veut également anéantir tous les Juifs). Le véritable ennemi, ce n’est ni les Etats-Unis, ni l’Etat d’Israël, qui n’existaient pas quand l’Islam arriva aux portes de Vienne, en 1683, mais l’Eglise catholique et la civilisation chrétienne, dont la religion de Mahomet représente une parodie diabolique (Note de Michel Garroté - en 2015, l’Etat islamique veut anéantir l’Eglise catholique, toutes les confessions chrétiennes, les Juifs en Israël et les Juifs en diaspora ainsi que les Etats-Unis).

Roberto de Mattei : Aujourd’hui cependant, de Rome, ne retentissent plus les paroles par lesquelles saint Pie V et le Bienheureux Innocent XI invitèrent à la Guerre Sainte et arrêtèrent la marche conquérante de l’islam à Lépante et à Vienne. Et si le pape François partage les déclarations du Premier Ministre anglais David Cameron comme quoi les attentats du 26 juin ne sont pas perpétrés au nom de l’islam parce que l’islam est une religion de paix, on peut dire que, sur le plan humain, la bataille est perdue, conclut Roberto de Mattei sur Correspondance européenne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Michel Garroté, 27 juillet 2015

http://www.correspondanceeuropeenne.eu/2015/06/30/islam-lobjectif-final-est-toujours-rome/

   

Au Vatican les langues se délient concernant le pape


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Le National Geographic a mis en ligne son article vedette d'août 2015 sur le Pape François : Will the Pope change the Vatican ? Or will the Vatican change the Pope ? La valeur de l'article dérive des extraits d'interviews avec les amis proches du cercle du Pape. Ils clarifient ses plans et sa stratégie pour l'avenir de l'Église. Tout aussi importantes sont les affirmations que le Pape François, loin d'être spontané et naïf, planifie soigneusement les choses qu'il dit et fait. Du Synode pour la Famille, au célibat clérical, à l'attitude du Pape à l'égard de l'homosexualité, émerge le tableau clair d'une papauté qui, sans chercher explicitement à changer la doctrine, vise à une très réelle révolution à l'intérieur de l'Église. Ci-après, quelques points de vue et révélations sur le pouvoir du pape François et sur le contrôle indéniable qu'il exerce à l'intérieur du Vatican (extraits adaptés ; voir les trois liens vers sources en bas de page).

Lorsque Federico Wals - qui a été durant plusieurs années attaché de presse de Bergoglio - est venu de Buenos Aires à Rome l'an dernier pour voir le pape, il a d'abord rendu visite au Père Federico Lombardi, le fonctionnaire depuis longtemps responsable de la communication du Vatican et dont le job est un reflet de celui de Wals, quoique à une échelle bien supérieure. "Alors, Père - a demandé l'Argentin - comment vous sentez-vous avec mon ancien patron?". S'efforçant de sourire, Lombardi a répondu "Désorienté".

Lombardi a été le porte-parole de Benoît, auparavant connu comme Joseph Ratzinger, un homme de précision germanique. "Sortant d'une rencontre avec un leader mondial, l’ancien pape, m’aurait immédiatement livré un résumé incisif", me dit Lombardi avec une nostalgie manifeste : "C'était incroyable. Benoît était tellement clair. Il disait: « Nous avons parlé de ces sujets, je suis d'accord sur ces points, je discuterais ces autres points, l'objectif de notre prochaine rencontre sera celui-ci » - en deux minutes je connaissais parfaitement quels étaient les contenus. Avec François – « C'est un homme avisé ; il a eu des expériences intéressantes ». Avec un petit rire d’impuissance, Lombardi ajoute: "La diplomatie pour François n'est pas tellement une question de stratégie, mais plutôt, « J'ai rencontré telle personne, maintenant nous avons un rapport personnel, nous allons faire du bon travail pour les gens et l'Eglise ».

Assis dans une petite salle de conférences de l'immeuble de Radio Vatican, à deux pas du Tibre, le porte-parole du pape explique la nouvelle philosophie du Vatican. Lombardi porte un costume de clergyman froissé qui s'accorde avec sa mine de perplexité lasse. "Personne ne sait quoi que ce soit de ce qu'il fait", dit Lombardi. "Son secrétaire personnel ne le sait même pas. Je dois me renseigner. Une personne connaît une partie de son programme, une autre en connaît l'autre partie". Pour essayer de deviner les allées et venues de ce pape de 78 ans, l’intermédiaire le plus proche des responsables du Vatican était le Cardinal Pietro Parolin, le secrétaire d'État de François, ancien diplomate fort respecté et, ce qui est important, qui a la confiance de son patron, selon l'avis de Wals, "parce que il n'est pas trop ambitieux, et le pape le sait. C'est une qualité fondamentale pour le pape. "En même temps, François a réduit considérablement les pouvoirs du Secrétaire d'Etat, en particulier pour ce qui concerne les finances du Vatican. "Le problème avec cela," dit Lombardi, "est que la structure de la Curie n'est plus claire. Le processus est en cours, et personne ne sait ce que ce sera à la fin. Le Secrétaire d'Etat n'est pas centralisé, et le pape a beaucoup de relations qui sont gérées par lui seul, sans aucune médiation". Mettant vaillamment en avant le bon côté, le porte-parole du Vatican ajoute, "Dans un sens, c'est positif, car dans le passé il y a eu des critiques sur le fait que quelqu'un avait trop de pouvoir sur le pape. Ils ne peuvent pas dire que c'est le cas maintenant".

"Je pense que nous n'avons pas encore vu les vrais changements", affirme Ramiro de la Serna, un prêtre franciscain basé à Buenos Aires, qui a connu le pape pendant plus de 30 ans". Et je pense aussi que nous n'avons pas encore vu la vraie résistance". Les responsables du Vatican sont encore en train de prendre la mesure de l'homme. Il serait tentant pour eux de considérer les réactions franches du pape comme une preuve qu'il est une créature d'instinct pur. Selon Lombardi, les gestes si commentés de François lors de son voyage au Proche Orient sont "totalement spontanés".

Chaque mot de lui seront analysés pour leur charge symbolique. Cette prudence est totalement conforme au Jorge Bergoglio connu de ses amis argentins, qui se moquent de l'idée qu'il serait naïf. Ils le décrivent comme un "joueur d'échecs", quelqu'un dont chaque journée est "parfaitement organisée", où "chaque étape a été réfléchie". Le même Bergoglio a raconté il y a des années aux journalistes Francesca Ambrogetti et Sergio Rubin qu'il suit rarement ses impulsions, car "la première réponse qui me vient est généralement mauvaise."

Selon Wals, son ancien attaché de presse, l'entrée prudente de Bergoglio dans la papauté n'est pas du tout surprenante. Elle a en effet été préfigurée par la manière avec laquelle il a quitté son office précédent. Sachant qu'il y avait une chance que le conclave l’élise - après tout, il avait été le concurrent de Ratzinger après la mort de Jean-Paul II en 2005 - l'archevêque partit pour Rome, affirme Wals, "ayant achevé toute la correspondance, les comptes en ordre, tout en parfait état. Et le soir avant son départ il a appelé juste pour passer en revue tous les détails du bureau avec moi, et aussi pour me donner des conseils pour mon avenir, comme quelqu'un qui savait que peut-être il allait partir pour de bon".

Et bien qu'il soit parti pour de bon, et en dépit de la sérénité qu'il affiche, François a toutefois abordé ses nouvelles responsabilités avec une gravité tempérée pas son auto-dérision caractéristique. Il disait l'an dernier à un ancien étudiant, l'écrivain argentin Jorge Milia, "J'ai continué à chercher dans la bibliothèque de Benoît, mais je n'ai pas trouvé un manuel de l'utilisateur. Ainsi je me débrouille pour gérer au mieux".

"Le Cardinal Bergoglio était au départ inconnu à tous ceux qui étaient réunis ici", dit le Cardinal Turkson. "Mais après il a fait un discours - c'était une sorte de manifeste à lui. Il a recommandé à ceux d’entre nous qui étaient là de réfléchir à l'Église qui va vers la périphérie, pas juste dans le sens géographique mais dans le sens de la périphérie de l'existence humaine. Selon lui l'Évangile nous invite tous à avoir cette sorte de sensibilité. C'était sa contribution. Il a apporté une sorte de fraîcheur à l'exercice de l'accueil pastoral, une expérience différente du prendre soin du peuple de Dieu". En outre, le Synode préliminaire pour la Famille que François a convoqué en octobre dernier n'a pas produit de grands changements doctrinaux, ce qui a calmé les catholiques conservateurs qui avaient craint justement cela.

Mais le vrai Synode de cet octobre pourrait avoir une issue différente. Sur la question de lever l'interdiction à la Communion pour les catholiques divorcés dont le mariage n'a pas été annulé, Scannone, ancien professeur et ami du pape, rapporte: "Il m'a dit, 'Je veux écouter tout le monde'. Il attendra le second synode, et il écoutera tout le monde, mais il est certainement ouvert au changement". De même Saracco, le pasteur pentecôtiste, a discuté avec le pape de la possibilité de supprimer le célibat comme une obligation pour les prêtres. "S'il peut survivre aux pressions de l'Eglise aujourd'hui et aux résultats du Synode sur la Famille d'octobre - affirme-t-il – je pense après tout qu’il sera prêt pour parler du célibat". Quand je demande si le pape lui a dit cela ou s'il suit son intuition, Saracco sourit et dit : "C'est plus qu'une intuition".

Telle serait la mission du pape : allumer une révolution dans le Vatican et à l'extérieur de ses murs, sans renverser un tas de préceptes de longue date. "Il ne va pas changer la doctrine", insiste de la Serna, son ami argentin. "Ce qu'il fera, ce sera de ramener l'Eglise à sa vraie doctrine, celle qu'elle a oubliée, celle qui remet l'homme au centre. Pendant trop longtemps l'Eglise a mis le péché au centre. En ramenant au centre la souffrance de l'homme, et sa relation avec Dieu, ces attitudes dures envers l'homosexualité, le divorce et autres choses commenceront à changer" (fin des extraits adaptés ; voir les trois liens vers sources en bas de page).

Michel Garroté, 24 juillet 2015

http://ngm.nationalgeographic.com/2015/08/vatican/draper-text

http://rorate-caeli.blogspot.com/2015/07/a-pope-who-knows-and-carefully-plans.html

http://benoit-et-moi.fr/2015-II/actualite/le-pape-qui-va-changer-leglise.html