De Charlie Hebdo aux migrants, Johnny Hallyday « s’engage » dans son dernier album

 

Johnny Hallyday a dévoilé vendredi les grands thèmes de son nouvel album qui sortira le 13 novembre. Dans cet opus plus engagé que d’habitude, il y aborde des thèmes comme les attentats parisiens de janvier 2015, la situation des migrants ou les violences policières contre les Noirs aux États-Unis. Le rocker, actuellement en tournée, s’est […]

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La République ? C’est ce qu’il reste quand on a plus d’idées

En France, il faut toujours rester très attentif aux manipulations entreprises sous le sceaux des «valeurs de la République». Or, ces dernières semaines, nous avons assisté à une propagande  immense et grotesque autour de la République, de ses valeurs et de la question ontologique de qui « est ou n’est pas » républicain.  Grotesque ? Évidemment ! Le « Je suis Républicain » a remplacé le « Je suis Charlie », en couvrant le même vide d’un manteau grossier.

La res publica est l’administration des affaires communes, le souci de ce que l’on a en partage, le fait que le collectif a en charge le commun. Le commun détermine ce qui ressortit à la communauté et, de manière implicite, ce qui en est exclu et n’a pas vocation à en faire partie. Comme le montre l’excellent travail de Jean de Viguerie sur L’histoire du citoyen (Via Romana), c’est là tout le drame de l’exclusion républicaine : qui n’est pas républicain ne fait pas partie de la communauté, ne peut gérer les affaires communes, n’est pas rentré dans la matrice, n’a pas été re-formé, régénéré, dirait Vincent Peillon, et ne peut donc pas devenir citoyen.

C’est pourquoi on assiste en France à une course grotesque à qui va être « le plus républicain », sport dans lequel la gauche excelle, mais que pratique dorénavant, et allègrement, les formations politiques de droite.

Ainsi l’UMP qui s'est renommé Les Républicains – en bafouant, au passage, l’histoire de la droite française, qui se définit justement « de droite » par sa position à l’assemblée lors du débat sur le droit de veto du roi. Ou encore le député RBM Gibert Collard a déposé le nom« Front National Républicain », et le tient à disposition de Marine le Pen.

Ce qu’il faut saisir, c’est qu’au fond, la devise « Nous sommes tous républicains » repose surle même mécanisme de manipulation psychologique que la devise « Je suis Charlie ». Il faut « traquer ceux qui ne sont pas Républicains », comme « il faut traquer ceux qui ne sont pas Charlie » (Nathalie Saint-Cricq).

Restituons le mécanisme républicain  de l’ « après Charlie » :

– Le 18 janvier 2015, Claude Bartolone réactive la religion de la République : « Intraitable sur les valeurs de la république. Intraitable. Le jour où l’on affaiblit ce socle, nous sommes renvoyés les uns et les autres à notre communauté ou à notre religion et c’est le vivre ensemble qui est menacé. (…) Regardez le temps qu’il a fallu pour faire accepter à la religion catholique le fait qu’il y a une religion suprême pour chacun d’entre nous : c’est la religion de la république. ». On est pas loin de ce qu’écrit Vincent Peillon, quand il affirme que « la République se construit dans la mort de Dieu » ; ou encore de Nicolas Weill, journaliste dans un grand quotidien, qui écrivait en 2004 : « L’édification de la République se confond avec une lutte à mort contre des adversaires implacables, comme furent en France la contre-révolution catholique ou le nationalisme ethnique » (Le Monde, 12 mars 2004).

– le 22 janvier 2015, sort un document intitulé « grande mobilisation pour les valeurs de la République ». On y découvre notamment que les « rites républicains doivent être revalorisés », que « le rétablissement de l’autorité des maîtres passe par la compréhension et la célébration des rites républicains. », que les « candidats au concours de professeur des écoles seront évalués sur leur capacité à faire partager les valeurs de la République » et que les « comportements mettant en cause les valeurs de la République seront traités ». Dans le document, je n’ai vu nulle part un embryon de définition des « valeurs de la République ». Il a du être avorté : tout embryon, même d’idée, n’a pas d’existence réelle pour eux.

– En mars 2015, le projet de loi sur le renseignement, qui permet de mettre sur écoute les personnes qui mettraient en doute « la forme républicaine des institutions ».

– En avril, on a le droit au plan antiracisme : « la République mobilisée contre le racisme et l’antisémitisme », qui débloque 100 millions d’euros parce que « Le racisme, l’antisémitisme, la haine des musulmans, des étrangers, et l’homophobie augmentent de manière insupportable dans notre pays », nous dit Manuel Valls.

– Le 15 avril, Claude Bartolone rend au Président de République le document « libérer l’engagement des français et refonder le lien civique :  la république par tous et pour tous », produit avec la fondation Jean-Jaures et la fondation pour l’innovation politique (Fondapol). On y lit notamment que « nous devons prendre toutes les mesures qui permettront que chacun ait le sentiment que la République est présente partout », et qu’il faut mettre en place « des temps républicains, de rites et de rituels ». La « sacralisation laïque » des cérémonies au Panthéon en sont un exemple probant !

Il ne s’agit pas là d’en appeler à la royauté, ou de critiquer grassement la République, en faire le bouc-émissaire des maux de ce monde – ce serait rentrer dans leur dialectique perverse. Il s’agit de simplement de critiquer ce qu’ils en font. Et il s’agit également de rappeler :

– Que le souci de la chose commune n’est pas forcément opposée à la monarchie – Jean Bodin (Les VI livres de la République, 1576) a démontré que la République est l’affaire de tous sous un Roi.

– Que l’idéologie égalitariste n’est pas forcément une valeur fondamentale de la République – l’aristocrate romain Cicéron promeut une République de l’excellence.

– Et que la République ne se réduit même pas à la souveraineté nationale, comme on l’a entendu plusieurs amis ces derniers jours, parce que l’idée d’une république des lettres ou d’une république chrétienne (Respublica christiana), alliance des pays de chrétienté en Europe, est elle aussi une idée « républicaine ».

On ne lie pas un peuple sur du vide. Le fait que la République française a prié devant deux cercueils vides, il y a quelques jours, au Panthéon, n’est pas anodin. Le tour de vis totalitaire auquel on assiste en ce moment, sous l’égide des valeurs de la république, est du même acabit : on nous impose des valeurs mortes, dans un cercueil vide. Ne nous laissons pas enterrer !

Charb, le dessinateur tué de Charlie Hebdo, aurait voulu être terroriste

Dans son dernier numéro, le journal « Article 11″ consacre un long dossier aux attentats de janvier. L’occasion de dépoussiérer un article de Paris Match où le dessinateur s’était emporté contre son propre journal.

Trois mois après les attentats de Paris, la rédaction de Charlie Hebdo suscite toujours autant la curiosité. Et chaque étape de son histoire est décortiquée, comme en témoigne un article fleuve que lui consacre ce mois le journal alternatif « Article 11″ (dont c’est d’ailleurs l’ultime numéro). Avec, à la prime, une étonnante citation de Charb.

Dans son article intitulé « Toucher le fond », le journaliste d’ »Article 11″ Serge Quadruppani évoque un article de Paris Match, publié en décembre 2004, dans lequel le dessinateur satirique évoque avec perplexité Charlie : “En vingt-cinq ans, ‘Charlie‘ est passé de la gauche à la droite. Plus les années s’écoulent, plus je me rends compte que dessiner ne sert à rien. Mieux vaut s’armer d’une kalachnikov. Si je n’avais pas été dessinateur, j’aurais été kamikaze.”

Source via Fdesouche.com

Confidentiels défense : près de 200 incidents contre des militaires depuis les attentats

CONFIDENTIELS DEFENSE : Près de 200 incidents dont sept majeurs ont été recensés en France depuis le début de l’opération « sentinelle » qui consiste à sécuriser des sites dits « sensibles » après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes.

Elle a été lancée il y a quasiment un mois. Le 12 janvier dernier, le gouvernement lançait l’opération Sentinelle qui encadre le déploiement de 10500 hommes sur tout le territoire national afin de sécuriser des sites dits « sensibles » depuis les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes. Plus 300 sites sont ainsi sécurisés 24h sur 24 en France. En moins d’un mois, 200 incidents ont été recensés, révèle ce samedi l’émission CONFIDENTIELS DEFENSE sur LCI.

Cela va « de la simple infraction à la bonne conduite ou aux règles élémentaires de politesse et de savoir-vivre jusqu’à des agressions armées avec arme de guerre d’hommes cagoulés la nuit », expliquait à l’AFP le général Charpentier à la fin du mois de janvier.

A cette date, on comptabilisait déjà 150 incidents. Depuis, ce chiffres et passé à plus de 200.« Aucune ouverture de feu » mais « cela demande de la part de nos soldats une intelligence de situation » et « une grande vigilance ». (…)

Des militaires plus mobiles ? C’est l’une des pistes pour faire évoluer cette opération Sentinelle. Permettre aux militaires de se déplacer en patrouilles plus mobiles afin d’être moins vulnérables qu’en position statique.

Source via Fdesouche

L’Affaire Charlie ou comment nourrir la terreur islamique

 

Michel Garroté -- Première remarque préliminaire : Charlie Hebdo ne paraîtra pas le 4 février comme initialement prévu. Et pas non plus le 11 février. En réalité, pour le moment, aucune date n'est fixée pour la parution du numéro 1179. L'équipe de la rédaction, entre deuil, fatigue et surexposition médiatique, a besoin de temps et n'est pas prête à remettre en route un nouveau numéro, dit-on chez Charlie Hebdo…

Deuxième remarque préliminaire : que l’on soit athée ou croyant, et, à condition de ne pas être complètement idiot, force est de constater que l’affaire Charlie a quelque chose d’anachronique et de grotesque. En effet, le régime socialiste français aux abois s’est livré à une formidable manipulation de masse doublée d’une chasse aux sorciers et sorcières « islamophobes » (ça c’est nous). Et une partie du peuple français - il faut bien l’admettre - est tombée dans le panneau. A sa décharge, cela fait quarante ans que la caste politico-journaleuse lui assène à coup de faucille, de marteau et de croissant une propagande islamo-gauchiste aussi liberticide que menaçante. Certes, les musulmans ne sont pas tous des terroristes. Mais tous les terroristes sont musulmans. Et la frontière entre islam et islamisme est amenée à s’estomper toujours plus.

A ce propos, sur rtl-fr, Tanguy Pastureau estime que les Charlie ont déjà renoncé : ses films L'Apôtre et Timbuktu à la pièce de théâtre Lapidée, en passant par le char "Charlie Hebdo" dont le Carnaval de Cologne ne veut plus, la liste est longue des "œuvres jugées sensibles" qui ont fait l'objet d'une censure ou d'une autocensure, depuis les attentats de janvier. En quelques jours, la France a perdu la bataille culturelle : en faisant de Charlie Hebdo le symbole de la France ; et en brandissant une façon irresponsable d'exercer sa liberté d'expression dont il apparaît ensuite aux yeux de tous que nous ne pouvons la défendre.

De son côté, Bernard Lugan, se demande si l'irresponsabilité des "Charlie" va paralyser la lutte anti-jihadiste, dans l’introduction de son édito, dans le numéro de février d'Afrique réelle : « Pour une grande partie de l'Afrique, l'odieux assassinat des journalistes de Charlie Hebdo est vu comme la « juste punition de blasphémateurs » (Note de Michel Garroté - C’est dans l’ensemble des terres d’islam que des Chrétiens se font massacrer à cause des caricatures de Charlie Hebdo, mais nos médias s’en fichent car les Chrétiens en terres d’islam ne sont pas des journaleux parigots caricaturaux).

Quant aux imprudents responsables africains qui furent littéralement convoqués à la marche parisienne des « Charlie », notamment les présidents Ibrahim Boubacar Keita du Mali et Mahamadou Issoufou du Niger, les voilà désignés comme des ennemis de l'islam. Ils sont donc politiquement affaiblis et cela alors qu'ils sont en première ligne contre le jihadisme. Les conséquences géopolitiques qui vont découler de cette situation ne peuvent encore être mesurées. Notamment au Niger où Boko Haram qui, jusqu'à présent ne s'était pas manifesté, a pris le prétexte de la livraison du numéro spécial de Charlie Hebdo publié après les assassinats, pour lancer des foules fanatisées contre les intérêts français à Zinder et à Niamey.

Au même moment, nos postes militaires avancés veillent aux frontières du pays pour empêcher le Niger de passer sous le contrôle des jihadistes. Un officier supérieur égyptien pourtant peu suspect de sympathies islamistes me disait récemment : « Quand Charlie Hebdo représentait le pape Benoît XVI sodomisant un enfant de chœur, ses journalistes passaient pour de facétieux potaches et les catholiques protestaient par la prière. Mais quand ils insultent le prophète Mahomet, ils le paient de leur vie. Il est désolant de devoir constater que ce sont les malades mentaux salafistes qui, par l'assassinat, rappellent vos journalistes à la décence ». Les irresponsables de Charlie Hebdo ont-ils conscience des dégâts que leur jusqu'au-boutisme a provoqué en Afrique ? Peuvent-ils comprendre qu'ils ont mis en danger la vie de Français expatriés ? Peuvent-ils imaginer qu'ils fournissent des armes aux jihadistes tout en paralysant nos soldats engagés dans de difficiles combats pour les réduire ? ».

Quant à Eric Zemmour, il écrit dans le Figaro magazine (via) : L'émotion est retombée. Les marcheurs ont cessé de marcher. Les kiosques ont été dévalisés de leurs Charlie. Certains mots sont restés. Le "pas d'amalgame" d'abord, mantra de tous ceux qui craignaient de désigner un adversaire. Manuel Valls a voulu aller plus loin. Déclarer la guerre à "l'islamisme radical". Et définir sa France de l'après Charlie par trois mots phares : laïcité, apartheid, peuplement. La laïcité a fait consensus, l'apartheid a fait scandale, la politique de peuplement est passée inaperçue. Pourtant, les trois sont liés comme liberté-égalité-fraternité. L'apartheid est le cœur de la trilogie. Comme son mentor Rocard, Valls prétend "parler vrai".

Mais c'est un parler-vrai qui ment. Le Premier ministre, en maire de banlieue, décrit pertinemment les logiques de séparation ethnique et religieuse qui ont redessiné la France depuis vingt ans avec, dans les banlieues, les immigrés de fraîche date, de culture arabo-musulmane, et, repoussés dans un lointain périurbain, les Français de souche ou les immigrés européens de culture judéo-chrétienne. Mais, en employant le mot apartheid, Valls renoue instinctivement - machiavéliquement ? - avec les totems victimaires de la gauche, qui fait de la République et des Français d'éternels coupables, colonisateurs pour l'éternité, et des populations venues d'Afrique, des victimes à jamais. Alors, quand il annonce une grandiose "politique de peuplement", les classes populaires françaises, les "petits blancs", tremblent de se voir imposer, au nom de la "mixité sociale", la présence obligatoire et massive des immigrés qu'ils ont fuis.

Valls sait mieux que personne que ces populations se sont séparées parce qu'elles ne voulaient plus vivre ensemble. Ne pouvaient plus. N'en pouvaient plus. Des agressions, des vols, des rackets. Et d'un mode de vie "halal" qui transformait les rues, les paysages, la sociabilité, le mode de vie. Les faisait étrangers dans leur propre pays. Pour restaurer le fameux "vivre-ensemble", Valls compte sur le troisième pilier : la laïcité. C'est son ultime erreur. La plus grave car elle est partagée par toute la classe politique. La laïcité sépare la religion de l'Etat. Mais elle est une autolimitation de l'Etat, pas de la société. Elle n'empêche pas les femmes voilées, les hommes habillés comme le prophète, les commerces hallal les uns à côté des autres, etc. Tout cela relève de l'assimilation. Du vieux précepte "à Rome, fais comme les Romains". C'est parce que "l'Autre" refuse de devenir "le Même", que celui-ci refuse de vivre désormais à ses côtés. Car il n'y a pas de Peuple sans sociabilité ; et pas de sociabilité sans ressemblance.

Michel Garroté, 3 février 2015

 

“Charlie Hebdo” et les caricatures : la liberté absolue n’est ni souhaitable ni viable

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Mais il semble évident que nous allons devoir mettre de l’eau dans notre vin car nos sociétés deviennent de plus en plus multiculturelle et multi-religieuses. C’est peut-être la fin de la tolérance molle qui s’auto-justifie au nom de la liberté d’expression exaltée comme un absolu intouchable.

[...]

Pour vivre ensemble, il me semble qu’il va falloir introduire une prudence citoyenne et s’appliquer une autocensure pacifiste, même quand on chérit la liberté d’expression. C’est d’ailleurs une question de bon sens.

[...]

Article complet

L’EI appelle à de nouvelles attaques après Charlie Hebdo

Le groupe extrémiste Etat islamique (EI) a appelé lundi à mener de nouvelles attaques contre les pays occidentaux, saluant les attentats exécutés par des djihadistes , notamment en France contre la rédaction de Charlie Hebdo.

«Nous appelons les musulmans en Europe et dans l'Occident infidèle à attaquer les croisés où qu'ils soient (...) nous promettons aux bastions chrétiens qu'ils continueront de vivre dans un état de terreur, de peur et d'insécurité», a affirmé Abou Mohammad al-Adnani, porte-parole de l'EI dans un message audio diffusé sur internet. «Vous n'avez encore rien vu», a-t-il prévenu.

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Attentat Charlie : REVELATIONS stupéfiantes sur l’implication de l’Elysée

Il y a à peine plus d'un an, un courrier émanant de l'Élysée charge des médias du Maghreb de publier "Chienly Hebdo : Le Pompier-Pyromane de la Maghrébophobie" un brûlot qui  dénonce les prétendus "islamophobie" et "racisme" de Charlie Hebdo, le désormais célèbre journal satirique français ultra gauche. C'est ainsi que des conseillers de Hollande se sont livrés à une véritable incitation à la haine, voire pire quand on connait la barbarie de l'islam radical. La suite, on la connait…

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La provocation, un fond de commerce ?

Nous sommes pris entre notre propre nihilisme, proprement "occidental", et le système oppressif de l'islam comme doctrine religieuse et politique. Plus exactement, l'un (l'islam) marche et avance sur les cendres de l'autre (l'Occident), avec d'autant plus de vélocité que nos pays européens sont pris dans leur propre "rien" : vide d'esprit, vide de culture, vide de sens.

Sur notre propre nihilisme, le constat est clair, même s'il mériterait un travail conséquent. Les grand combats du siècle, ceux qui constituent « l’esprit de progrès », ce qui est « tendance », « humaniste », « ouvert » : l’égalité, la reconnaissance hypertrophique des différences, l’homosexualité apologiée, la théorie du genre, l’indifférenciation sexuelle, l’art contemporain qui échappe à toute catégorie, la massification du divertissement et son omniprésence, la destruction des modèles traditionnels de la famille, du travail et de la religiosité, tout cela sur un fond de rejet de son histoire et de ses racines, procèdent tous d’une même idéologie dans laquelle gît, au fond, le nihilisme.

De ce nihilisme la provocation, la bêtise crasse, la violence symbolique des caricatures bêtes, tout cela servant à nourrir ce même nihilisme, ce même non-sens, cette même haine de l'identité. L’homme se révolte, mais en se contentant de saborder seulement les valeurs universelles et la transcendance : c'est ce que Nietzsche appelait le nihilisme actif (Fragments posthumes, automne 1885-automne 1886).

Nihilisme actif dont Charlie hebdo était un des vecteurs d'exception. Je fais référence à un superbe entretien avec le philosophe Rémi Brague, spécialiste de philosophie orientale, que rapporte Bernard Antony sur son blog. Le philosophe, incontestable maitre à penser sans "langue de bois", note que

« Bon nombre de gens font de la profanation leur fond de commerce.  Je ne les envie pas, car leur tache devient de plus en plus difficile. Sans parler du "politiquement correct" déjà, mentionné, ils ont à affronter une baisse tendancielle du taux du profit, car il ne reste plus beaucoup de choses à profaner, faute de sacré encore capable de servir de cible. ».

À la question « peut-on dire que « l’esprit Charlie » est héritier de Voltaire ? », il répond :

« "Esprit" me semble un bien grand mot pour qualifier ce genre de ricanement et cette manie systématique, un peu obsessionnelle de représenter, dans les dessins, des gens qui s’enculent... Voltaire savait au moins être léger quand il voulait être drôle ».

Effectivement, Charlie hebdo était idiot, bête et crasse, mais surtout participait pleinement de cette haine de nos valeurs, de cette haine de notre histoire et de cette déconstruction de tout ce qui pouvait encore donner un sens à notre pauvre vie d'Européen. Je le rappelle ou l'apprend peut-être à mes lecteurs suisses, qui n'avaient pas à affronter cette crasse affichée partout dans le métro, dans les kiosques, sur les devantures des gares. mais Charlie Hebdo était vraiment le degré 0 de la vie de la pensée et de l'expression...

Penser que Charlie Hebdo pourra sauver l'Occident de l'islamisme, croire que le crayon érotico-scatophile des caricaturistes d'extrême-gauche sera le glaive de la victoire face à l'islamisme radical, c'est prendre des vessies pour des lanternes. Ce qui se passe dans le monde musulman, notamment en Afrique où des chrétiens sont massacrés à tour de bras à cause de Charlie Hebdo et de nos gouvernants qui ferment les yeux sur l'islamisation massive d'une partie du monde, prouve bien malheureusement le contraire...

Vivien Hoch, 19 janvier 2015

Les manifestations anti-Charlie Hebdo dégénèrent dans plusieurs pays musulmans “Nous sommes tous Kouachi”

http://youtu.be/SNnjJUE2a8E

L'équipe de «Charlie Hebdo» a défendu dimanche les caricatures controversées de Mahomet publiée dans l'hebdomadaire satirique. Le journal assure «défendre la liberté de religion», alors que des manifestations violentes ont fait dix morts depuis vendredi au Niger.

Portraits de François Hollande brûlés tout près de l’ambassade de France, slogans qui appellent à la mort des blasphémateurs du prophète Mahomet, à Karachi, depuis 3 jours, la colère ne faiblit pas.

Manifestations au Pakistan

Des milliers de personnes ont aussi manifesté dans plusieurs villes du Pakistan dimanche. Elles étaient plus de 5000 à Lahore, où le chef du mouvement islamiste interdit Lashkar-e-Taiba a appelé au boycott des produits français et exhorté les dirigeants du pays à oeuvrer en faveur de l'adoption d'une loi internationale interdisant le blasphème.

Source

Judith Mayencourt, cheffe de la rubrique Suisse: “Entre islamophobie et tentation extrémiste”

ND C.H. L'inversion attendue: Comment diaboliser ceux qui ont raison depuis des années... Quoiqu’il arrive dans nos pays, les coupables seront toujours les personnes soucieuses de leur patrie. Je vous laisse goûter ce texte qui insulte allègrement les personnes raisonnables tout en escamotant les nombreux dérapages des protégés de la gauche

vu-pas-vu

"Tout le monde a été Charlie, mais visiblement pas toujours pour les mêmes raisons. L’union sacrée face au déchaînement de la violence n’implique en rien une vision commune des problèmes à résoudre. A peine les foules dispersées, voici venue l’heure des récupérations politiques. Et la Suisse n’échappe pas au mouvement. Ainsi on apprenait dimanche que le mouvement Pegida, qui depuis octobre dernier réunit des milliers de manifestants chaque semaine en Allemagne, tentait de prendre racine en Suisse. Son credo: la défense de l’identité nationale face à la montée de l’islam. Un inquiétant cocktail d’islamophobie et de lutte identitaire, sur fond de xénophobie latente."

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Violentes manifestations dans le monde musulman

Après la prière du vendredi, des milliers de personnes ont défilé contre la publication par Charlie Hebdo d’un dessin représentant Mahomet.

Des milliers de personnes ont manifesté dans l’ensemble du monde musulman après la prière du vendredi contre la publication par Charlie Hebdo d’un dessin représentant le prophète Mahomet, des protestations émaillées de violences au Niger et au Pakistan.

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« L’extrême-droite » est responsable du massacre de Charlie Hebdo

Pour le président d’honneur de la LDH, « l’extrême-droite » est responsable du massacre de Charlie Hebdo

Discours surréaliste tenu dans le journal communiste L’Humanité par le président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme, Jean-Pierre Dubois. Interrogé sur les causes des actions terroristes de la semaine dernière, voici ce que l’intéressé répond :

« On a le sentiment d’un climat politique qui se détériore, avec les progrès de l’extrême-droite et la libération du discours raciste. C’est le terreau de ce qui s’est passé mercredi selon vous ? »

Jean-Pierre Dubois : « Oui, sans doute. »

La LDH est à la manoeuvre, au profit du Parti Socialiste Français, pour détourner la mobilisation populaire contre le peuple et ses réflexes de défense. Alors que les auteurs de l’action de mercredi dernier contre Charlie Hebdo ont publiquement affirmé que celle-ci avait été menée pour « venger le prophète », la gauche immigrationniste tente de sauver une nouvelle fois sa clientèle afro-musulmane. Et tente même de capitaliser politiquement en accusant ceux qui, depuis des années, annoncent l’inévitable.

Un tel degré de compromission et d’ignominie ne relève plus de l’idéalisme creux. Il s’agit d’une collaboration active avec l’ennemi sur fond de cynisme politicien. Il faut en tirer toutes les conclusions.

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Une de Charlie Hebdo : Un acte de guerre pour certains musulmans

Ils avaient prévenu. Les dessinateurs de Charlie n'allaient pas se laisser faire. Et ce mercredi, dans les kiosques, c'est encore une fois une caricature de Mahomet, qui s'affiche en Une, tenant un panneau "Je suis Charlie". Une représentation, qui, dans l'islam, est interdite.

M'hammed Henniche, responsable de l'union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis, a défilé, dimanche, avec ses fidèles. Mais il reste sceptique quant à la réponse de Charlie. "Ils ont voulu avoir le dernier mot. Très bien. Mais beaucoup de fidèles ont maintenant envie de passer à autre chose, explique-t-il. L'insulte n'est pas une bonne démarche".

Si, en France, l'heure est à l'apaisement, à l'étranger, certains sont plus virulents. En Egypte, l'instance représentant l'islam auprès des autorités égyptiennes, Dar al-Ifta, a estimé que la Une était une "provocation injustifiée (…) Cette édition entraînera une nouvelle vague de haine dans les sociétés française et occidentales, et ce que le magazine fait ne sert pas la co-existence et le dialogue culturel auxquels les musulmans aspirent". Pire : au Royaume-Uni, alors que le numéro sera traduit en anglais, l'immam radical Anjem Choudary a parlé "d'acte de guerre". Il a déjà prévenu qu'il y aurait "des répercussions".

Le mufti de Jérusalem, plus haute autorité religieuse dans les Territoires palestiniens, a dénoncé mercredi comme une insulte aux musulmans la Une du journal français Charlie Hebdo caricaturant le prophète Mahomet, tout en rejetant le recours à la violence.

L'Union mondiale des oulémas, au Qatar, a déclaré :

« Il n'est ni raisonnable, ni logique, ni sage de publier les dessins et les films offensant le Prophète ou attaquant l'islam. »

« Si on est d'accord que [les auteurs d'attentat] sont une minorité qui ne représente ni l'islam ni les musulmans, alors comment peut-on y répondre par des actes qui ne sont pas dirigés contre eux, mais contre le prophète vénéré par un milliard et demi de musulmans ? », a encore interrogé l'organisme, présidé par le prédicateur qatari d'origine égyptienne Youssef Al-Qaradaoui, considéré comme l'éminence grise des Frères musulmans.

« Atteinte » aux musulmans pour l'Iran

L'Iran, rappelant qu'il « dénonce le terrorisme partout dans le monde », a dénoncé le « geste insultant » du magazine satirique par la voix de Marzieh Afkham, porte-parole de la diplomatie iranienne. Le dessin « porte atteinte aux sentiments des musulmans » et « il peut relancer un cercle vicieux de terrorisme », selon cette dernière. Et d'ajouter :

« L'abus de la liberté d'expression, qui est répandu actuellement en Occident, n'est pas acceptable et doit être empêché. »

Source Source2

L’association Présence Musulmane proche de Tariq Ramadan avait prévenu Charlie Hebdo : “admettez la violence”

Dans un texte toujours en ligne, l'association Présence Musulmane avait mis en garde Charlie hebdo en ces termes :
"Non Charlie
Votre caricature n’est qu’une imposture. De plus, c’est du marketing qui va couter la vie à tous ceux qui croient qu’on peut rire de tout et avec tout le monde. C’est une déclaration de guerre… guerre de religion dont aucune libre expression au monde ne peut être fière.
Non Charlie
Si l’offense est l’expression de votre liberté, admettez alors, la violence, comme expression de leur liberté ! Échange de mauvais procédés. Non, ne dites pas “mais” ! Assumez…"
Dans un portrait du site d'information musulman de référence Oumma.com, était présenté le fondateur de Présence Musulmane Yamin Makri: "En 1996, à l’initiative du Pr. Tariq Ramadan, c’est la mise en place de Présence musulmane qui agit sur toute la zone francophone. L’objectif est de développer une compréhension fidèle et conceptualisée de nos Textes de références (Coran et Sunna). Présence musulmane aura aussi pour mission d’encourager les organisations adhérentes à multiplier des actions communes avec les organisations non musulmanes"
Source