Coronavirus : le port du masque devient obligatoire dans tous les lieux publics en Bulgarie

Les citoyens qui sont à l’intérieur ou à l’extérieur doivent porter un masque de protection.

Cela a été ordonné par le ministre de la Santé Kiril Ananiye aujourd’hui.

L’amende est de 5 000 BGN (2550€ NDLR) ce qui est le cas pour toutes les autres violations des restrictions liées aux mesures anti-prolifération de COVID-19.

L’Autriche a introduit la même mesure, mais uniquement pour l’entrée dans les magasins et les pharmacies, des masques seront distribués à l’entrée.

Btvnovinite

Via Fdesouche


Rappel :

Sibeth Ndiaye: « Les Français ne pourront pas acheter de masque dans les pharmacies, car ce n’est pas nécessaire si l’on n’est pas malade »

 

La Bulgarie propose la fermeture immédiate des frontières de l’UE

La Bulgarie, qui assure jusqu'à la fin du mois la présidence de l'Union européenne, veut fermer immédiatement les frontières extérieures de l'UE aux migrants. Son premier ministre fera cette proposition dimanche au mini-sommet de Bruxelles sur la politique migratoire.

Sofia demandera également la mise en place en dehors de l'UE, en Libye et en Turquie, de centres chargés de faire le tri entre les réfugiés qui fuient les pays en guerre et les migrants économiques. Une fois endigués les flux migratoires, l'UE pourra s'occuper des centaines de milliers de migrants déjà en Europe, prenant en charge les vrais réfugiés et renvoyant les autres chez eux, selon le chef du gouvernement bulgare Boïko Borissov.

La Bulgarie espère ainsi rassurer les pays d'Europe centrale et d'Europe orientale qui refusent de se voir imposer des quotas de migrants par Bruxelles. Devant le Parlement bulgare, le premier ministre a précisé vendredi qu'il aurait de nouvelles discussions sur ce dossier avec son homologue hongrois Viktor Orban.

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Nos remerciements à Info

Effet Trump – Bulgares et Moldaves contre “zélites” occidentales

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Michel Garroté - Effet Trump ? La Bulgarie et la Moldavie viennent d'élire des présidents pro-russes. Ce sont-là deux baffes pour l'Union européenne et pour les "zélites" occidentales. Décidément, depuis la victoire du "yéti", le monde change, les langues se délient, des actes de courage sont posés.
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A ce propos, le chroniqueur Yves Daoudal écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Il y a eu l’élection présidentielle en Moldavie. C’est le socialiste Igor Dodon qui a été élu, contre la candidate européiste Maïa Sandu, diplômée de Harvard et ancienne employée de la Banque mondiale. Igor Dodon a fait campagne en prônant la dénonciation de l’accord d’association avec l’UE, et l’adhésion du pays à l’Union douanière Russie-Biélorussie-Kazakhstan. (Mais on a vu en Ukraine comment on pouvait arranger cela…).

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D’autre part, en Bulgarie, c’est aussi un socialiste qui a été élu président, Roumen Radev, ancien chef de l'armée de l'air, clairement pro-russe, très hostile aux sanctions contre la Russie, affirmant haut et fort que la Crimée est historiquement russe, mais sans intention de quitter l’UE (tant que ça rapporte, sans doute). Dans les deux pays, où les gouvernements sont européistes, ces élections vont conduire à des élections législatives anticipées. Le Premier ministre bulgare a immédiatement démissionné, conclut Yves Daoudal (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, dans 'Le Courrier international', Laurence Habay écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le 13 novembre, les Bulgares et les Moldaves ont élu à la présidence des candidats de l’opposition prorusse ou favorable à un rapprochement avec la Russie. Pour le site russe Vzgliad, ce doublé s’inscrit dans une large tendance de fond qui promet de s’élargir encore en Occident. “Les élections présidentielles bulgare et moldave se sont caractérisées par une ressemblance surprenante : les favoris étaient des représentants de l’opposition affichant des positions prorusses, face à une candidate de parti proeuropéen au pouvoir”, résume le site russe Vzgliad.
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C’était en effet, à quelques nuances près, la situation d’Igor Dodon, leader du Parti des socialistes de Moldavie, face à Maia Sandu, d’Action et Solidarité, et, en Bulgarie, du général Roumen Radev, face à Tsetska Tsatcheva, candidate du parti Les citoyens pour le développement européen de la Bulgarie. D’après les résultats des élections du 13 novembre, Igor Dodon, qui milite pour un rapprochement avec la Russie et le maintien de l’identité moldave ancrée dans l’orthodoxie, remporte le second tour de la présidentielle. Il réunit 52,5% des voix. Maia Sandu, économiste, technocrate, dissidente du parti au pouvoir, mais au positionnement pro-européen, recueille 47,4% des suffrages.
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C’est “un résultat impressionnant”, estime le quotidien russe Kommersant, étant donné l’extrême jeunesse de son parti, créé par elle au printemps 2016. Ce scrutin, qui se déroulait au suffrage universel pour la première fois depuis vingt ans en Moldavie, a été marqué par une participation en hausse par rapport au premier tour, précise le titre moscovite. La même observation a été faite à l’étranger, où les nombreux électeurs des diasporas se seraient cependant heurtés à un manque de bulletins dans les bureaux de vote, situation vivement critiquée dans la presse moldave. En Bulgarie, selon les résultats officiels, c’est Radev qui a remporté l’élection avec 59,35% des voix. Le candidat sans étiquette, mais soutenu par les socialistes, est partisan de la levée des sanctions contre la Russie et est également un haut gradé de l’Otan (la Bulgarie était membre de l’Alliance Atlantique depuis 2004).
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Sa concurrente Tsetska Tsatcheva, candidate de la majorité conservatrice, a obtenu 36,17%. Le Premier ministre Boïko Borissov a immédiatement donné sa démission, et des élections législatives anticipées devraient avoir lieu. Selon Vzgliad, le général est soucieux de redresser une situation économique difficile marquée par “une série de mesures antirusses de la direction du pays, pour lesquelles la Bulgarie a payé cher”. Il s’agit de l’arrêt de la construction du gazoduc South Stream et des frais de compensation de plusieurs millions d’euros à la Russie pour la suspensiuon du projet de construction d’un nouveau réacteur à la centrale nucléaire de Béléné. Selon le site proche du Kremlin, cette double victoire de candidats prorusses ne doit rien au hasard, mais “s’inscrit dans une large tendance de fond qui promet de s’élargir encore en Occident.
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Les élections et les sondages montrent dans les deux pays que les sociétés sont divisées en deux parts approximativement égales concernant la vision de l’évolution ultérieure du pays. L’europessimisme y croît, alors même que le pouvoir exécutif est solidement tenu par les forces pro-européennes”. “Le mécontentement face à la mondialisation et à la domination d’une bureaucratie supranationale, le désir de retour de la souveraineté et des intérêts nationaux, la demande de prise en compte des besoins exprimés par les populations – tous ces éléments ont constitué une dimension centrale des principales campagnes électorales ou référendaires récentes, du Brexit à l’élection de Donald Trump qui a secoué tout le monde”. “La Bulagrie et la Moldavie n’ont pas fait exception. Et en 2017, d’autres élections d’une extrême importance auront lieu, notamment en Allemagne et en France. Il n’y a a priori pas de raison de supposer que ces tendances de fond les épargneront”, conclut le titre, cité par Laurence Habay (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2016/11/14/deux-defaites-de-l-ue-5874243.html
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http://www.courrierinternational.com/article/vu-de-russie-bulgarie-et-moldavie-deux-nouveaux-votes-anti-establishment-occidental
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Bulgarie: Quand la drogue utilisée par les combattants de Daech est fariquée dans un labo de l’Otan

 

Nos lecteurs nous informent (merci à Pierre H.)

Article qui date de quelques mois mais sûrement toujours d'actualité

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D’après Courrier International, qui rapporte l’information, le captagon serait fabriqué depuis 2011 dans un « laboratoire de l’Alliance atlantique » (Otan), en Bulgarie. La molécule (fénéthylline), issue de la famille des amphétamines, était à l’origine prescrite pour soigner l’hyperactivité, la narcolepsie et la dépression. Classé depuis 1986 dans la catégorie des stupéfiants, le captagon est, dès lors, officiellement interdit.

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Bulgarie, Serbie et Roumanie prêtes à fermer leurs frontières aux migrants. Une situation critique pour la Suisse

"Nous - ces trois pays - sommes prêts, pour le cas où l'Allemagne et l'Autriche fermaient leurs frontières aux migrants, à faire en sorte que nous ne devenions pas des zones tampons. Nous sommes prêts à fermer les frontières", a déclaré samedi le Premier ministre bulgare, Boïko Borissov à l'issue de la rencontre avec ses homologues serbe et roumain.

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L’Église orthodoxe bulgare redoute une « invasion » de migrants

Dans un communiqué publié vendredi 25 septembre, le saint-synode de l’Église orthodoxe bulgare a appelé le gouvernement ne laisser « en aucun cas entrer plus de réfugiés » musulmans.

L’Église chrétienne orthodoxe bulgare, à laquelle appartient plus de 80 % de la population du pays, a appelé le gouvernement à ne plus laisser entrer de migrants musulmans.

« Nous aidons les réfugiés déjà arrivés dans notre patrie, mais le gouvernement ne doit en aucun cas laisser entrer plus de réfugiés », souligne le saint-synode, corps dirigeant de l’Église, dans un communiqué publié vendredi 25 septembre. « Il s’agit d’une vague qui adopte tous les traits de l’invasion », estime-t-il.

Située au centre des Balkans, La Bulgarie est contournée par le principal flux de migrants arrivant en Grèce qui se dirigent ensuite via la Macédoine et la Serbie vers l’Europe occidentale. Elle est cependant un pays de transit pour les Syriens, Afghans et Irakiens cherchant à se rendre de Turquie en Europe de l’Ouest.

« LE PEUPLE BULGARE A PEUR »

Les problèmes dans les pays d’origine des réfugiés « doivent être résolus par ceux qui les ont créés et le peuple bulgare ne doit pas en payer le prix par sa disparition », ajoute le saint-synode.

La Bulgarie est le pays de l’Union européenne au taux le plus élevé de musulmans – environ 13 % – dont des Turcs, des Bulgares islamisés lors de la domination ottomane (du XIVe siècle au XIXe siècle) et certains Roms.

Malgré une méfiance de l’opinion publique à l’égard des minorités, aucune tension majeure ne s’est produite depuis la fin du communisme en 1989.

Le premier ministre conservateur Boïko Borissov s’était dit vendredi « inquiet » d’un éventuel afflux massif de migrants dans les prochains mois : « J’ai peur et le peuple bulgare a peur, ne serait-ce qu’en ce qui concerne les religions. Nous sommes chrétiens, ils sont musulmans ».

Alors que le pape François ne cesse d’exhorter les catholiques à se montrer accueillants envers les réfugiés qui fuient les situations de guerre et de violence, les Églises d’Europe de l’Est – Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Pologne – apparaissent très divisés sur cette question.

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L’Eglise orthodoxe bulgare veut refouler les musulmans: “Il s’agit d’une vague qui adopte tous les traits de l’invasion”

L'Eglise chrétienne orthodoxe de ce pays s'oppose à l'entrée de migrants musulmans.

«Il s'agit d'une vague qui adopte tous les traits de l'invasion», estime le Saint Synode, corps dirigeant de l'Église.

Les problèmes dans les pays d'origine des réfugiés «doivent être résolus par ceux qui les ont créés et le peuple bulgare ne doit pas en payer le prix par sa disparition», ajoute le Saint Synode.

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