Blog Archives
Thurgovie: Le Gambien avait tué une jeune nounou en Autriche
La Suisse a remis lundi aux autorités autrichiennes le Gambien soupçonné d'avoir tué fin janvier une jeune Américaine à Vienne, a annoncé l'Office fédéral de la justice (OFJ). «Il a été extradé vers l'Autriche. Il a été remis aux autorités autrichiennes ce matin à la frontière», a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'OFJ, Folco Galli.
La victime, une Américaine de 25 ans originaire du Colorado, vivait depuis plusieurs années en Autriche, où elle travaillait comme fille au pair et étudiait l'allemand.
Son corps a été retrouvé le soir du 26 janvier dans son appartement. A moitié nue, couchée sur le ventre, elle gisait sur un matelas entouré d'une multitude de bougies allumées, selon l'agence autrichienne APA. Les enquêteurs pensent qu'elle est probablement morte asphyxiée.
Autriche: Un réfugié enlève un enfant pour tripoter sa mère
Nouveau fait-divers dans une piscine : dans une piscine autrichienne, un migrant s’est approché d’une femme, qui a repoussé ses avances.
Il est alors allé dans le petit bain chercher son enfant, un garçon de 4 ans, et l’a emmené dans une grotte du décor de la piscine.
Quand la mère est venue chercher l’enfant, il l’a alors tripotée à l’intérieur de son maillot de bain.
Elle a réussi à s’enfuir.
Le porte parole de la Police locale donne le signalement de l’homme : « environ 50 ans, peau sombre, yeux marrons, moustache, et parlant très mal allemand »
Autriche : Un père de famille hospitalisé après avoir été battu par la « police de la Charia »
Il semble que des patrouilles auto-proclamées « police de la Charia » vérifient les bars et les clubs de Vienne afin de vérifier que les femmes tchétchènes sont convenablement habillées et se comportent correctement.
Un Autrichien qui tentait d’empêcher une « patrouille » de harceler sa femme et sa fille, d’origine tchétchène, a été violemment pris à partie et a dû être hospitalisé. […]
On observe également de plus en plus de bagarres entre des groupes de demandeurs d’asile de pays différents. Ce week-end, une bagarre a impliqué plus de 50 afghans et tchétchènes, avec battes et barres de fer. 2 blessés sont en soins intensifs, et leur état est jugé critique. [...]
Ce genre de bagarres violentes se produit de plus en plus en Autriche, à Linz, Graz, Sankt Polten et Salzburg.
Migrants: l’Autriche refuse sa part des quotas
L'Autriche ne prendra aucune part au système des quotas visant à répartir les réfugiés entre les pays membres de l'Union européenne parce qu'elle a déjà suffisamment contribué dans la gestion de cette crise, affirme le ministre autrichien de la Défense, dimanche. Les déclarations de Hans Peter Doskozildans le journal Österreich risquent de compliquer un peu plus le sommet entre l'Union européenne et la Turquie qui doit se tenir lundi à Bruxelles.
L'Autriche, qui compte 8,5 millions d'habitants, a enregistré 90.000 demandes d'asile en 2015 et a décidé de réduire ce chiffre cette année, notamment en limitant le nombre de migrants enregistrés quotidiennement. "Nous assumons déjà une énorme part avec 37.500 demandeurs d'asile pour cette seule année. Pourquoi l'Autriche devrait-elle accueillir les réfugiés venant de Grèce ? Cela reviendrait à envoyer un message erroné", a commenté Doskozil.
Le journal suisse NZZ am Sonntag rapporte que la Confédération helvétique va accueillir 600 demandeurs d'asile enregistrés par les autorités grecques. La Suisse a autorisé l'an passé l'entrée de 1500 réfugiés dans le cadre du programme européen de relocalisation.
Autriche : Suite à des affrontements entre réfugiés, importante opération de police
Un différend entre les résidents du camp de réfugiés de Pasch à Innsbruck a déclenché une importante opération de police dans la nuit de vendredi.
Selon les autorités quelque 40 fonctionnaires étaient mobilisés. Un Iranien de 21 ans a été agressé par trois assaillants inconnus à ce stade avec un tesson de verre. Un résident a été arrêté pour comportement agressif. Un autre a brandi une lame de rasoir et s’est blessé.
Autriche: La police de la charia agresse des femmes et blesse deux hommes
Dans la Millennium City de Vienne (arrondissement de Brigittenau), des Tchétchènes, s’autoproclamant « Gardiens des mœurs de l’islam », ont blessé deux hommes qui ont dû être conduits à l’hôpital.[…]
Objet du scandale : Une femme se trouvait avec ses filles et leurs amies dans la discothèque après 23 heures. Soudain ont surgi quatre demandeurs d’asile de Tchétchénie, déjà bien connus dans le grand complexe commercial comme étant des gardiens des mœurs portés à la violence.
Les quatre terroristes de la vertu ont bruyamment critiqué la présence des jeunes filles en ces lieux à une heure avancée et ont fini par molester ces femmes sans défense. Choquée, la mère téléphona à son mari pour demander son aide. À son arrivée, ce dernier fut aussitôt attaqué et jeté au sol. Témoin de la scène, un homme de 45 ans voulut venir en aide à la victime, mais il fut à son tour agressé de la façon la plus brutale et dut être emmené, grièvement blessé, au CHU de Vienne. […] La police enquête.
(Traduction Fdesouche)
Nouvelle étude en Autriche : financement du terrorisme par le biais des écoles maternelles islamiques
La nouvelle étude portant sur les écoles maternelles islamiques montre que la situation est plus grave que présentée précédemment. Deux problématiques majeures sont exposées dans un rapport du professeur d’université Erdnan Aslan : le financement absolument incontrôlé d’organisations terroristes par le biais d’impôts viennois et les gains par millions d’un groupe d’entrepreneurs.
À vienne, 10.000 enfants sont déjà pris en charge dans ces écoles maternelles islamiques privées. L’orientation politique et religieuse de nombreux exploitants d’écoles, clairement formulée par le prof. Erdnan Aslan, repose sur les postulats suivants :
- création d’un état islamique en tant que volonté du dieu Allah
- antisémitisme fondé sur des arguments théologiques
- légitimité de la violence aux fins de la création d’un état islamique
- mépris du mode de vie occidental
- revendication de l’application de la charia
Les problématiques du financement prouvé d’organisations terroristes ainsi que le financement d’un nouveau domaine économique contrôlé par des groupes islamiques - couvrant le conseil pour l’ouverture de plus d’écoles, l’industrie et le marché du halal, sa certification - ont été visiblement longtemps ignorées par les autorités administratives et politiques de la ville de Vienne.
Vienne (Autriche) : 4 hommes poignardés par 5 Afghans dans un centre commercial
Raid sanglant et très brutal mercredi soir dans le centre commercial « The Mall » à Vienne : Quatre hommes – deux d’entre eux sont des Iraniens – ont été attaqués par cinq Afghans armés de couteaux. L’une des victimes souffre de coupures à l’abdomen , deux autres hommes, âgés de 29 et 32 ans ont été blessés par des coups à la tête, un quatrième souffre de coups de couteau à la cuisse.
Simonetta Sommaruga fustige l’Autriche et les Balkans qui veulent limiter l’afflux de migrants dans leur pays
«Les discussions d'aujourd'hui seront coriaces et difficiles», a déclaré Simonetta Sommaruga aux journalistes. Elle faisait référence aux annonces récentes de l'Autriche et des pays des Balkans de resserrer les contrôles aux frontières.
«Nous avons eu ces derniers mois des discussions constructives, mais certains Etats ont pris des mesures nationales. Cela crée bien sûr des tensions». Il s'agit maintenant de voir comment ces mesures peuvent être contournées.
Source
L’Autriche instaure un quota de réfugiés, la Commission Européenne condamne
L’Autriche a mis en place aujourd’hui un système de quota de demandeurs d’asile. Elle en admettra désormais 80 par jour, soit 29 200 par an pour une population de 8.4 millions d’habitants.
L’Autriche annonce des contrôles le long de sa frontière avec l’Italie
Les points de passages avec l'Italie, la Slovénie et la Hongrie seront surveillés, pour juguler le flux de réfugiés.
"Il y aura différentes mesures structurelles" pouvant inclure des clôtures semblables aux quatre kilomètres de grillage déjà en place au poste frontière de Spielfeld (sud) avec la Slovénie, a indiqué à la presse la ministre de l'Intérieur Johanna Mikl-Leitner (ÖVP, conservateur) qui précisera ultérieurement quelle forme auront ces aménagements.
Vienne (Autriche) : Viol d’un garçon de 10 ans, déclarations de la maman
La semaine passée, la police a communiqué les faits qui ont eu lieu le 2 décembre à la piscine de Theresienbad à Vienne. Un requérant irakien de 20 ans a violé un enfant dans une cabine de toilette. L’enfant a subi de très graves blessures. Voir ici
Heute at : Vous avez eu connaissances des déclarations du criminel lors de son audition.
La maman Dunja R. : Oui « une urgence sexuelle », mon sang bout. Je viens de Serbie. J’ai habité 5 ans dans un centre Caritas et j’ai cohabité avec des personnes en provenance de nombreux pays. Je ne suis donc pas une raciste. Mais les déclarations derrières lesquelles cet Irakien se cache sont monstrueuses.
Heute at : Vous n’êtes pas seulement préoccupée par les blessures physiques de votre fils.
Dunja R. : Les cicatrices de l’âme ne guériront peut-être jamais. Le petit ne peut dormir qu’avec des tablettes de Trittico. Il crie et pleure toutes les nuits. Lorsqu’il remarque mon désespoir, il se retourne comme s’il érigeait un mur. Il a déjà parlé de suicide à l’école. Sa douleur précipite toute la famille dans un gouffre.
Heute at: Souhaitez-vous une expulsion du violeur de votre fils ?
Dunja R. : Oui, mais après avoir exécuté sa peine ici. J’ai eu connaissance du traitement réservé aux violeurs d’enfants en prison.
Source
Vienne (Autriche) : Viol d’un garçon de 10 ans par un réfugié irakien
Un réfugié irakien a admis avoir violé un garçon de dix ans dans une piscine viennoise si férocement que le garçon a dû être hospitalisé pour ses blessures. L’homme a dit qu’il savait que ce n'était pas bien mais il a déclaré qu’il ne pouvait se contrôler car il n’avait pas fait l’amour depuis des mois.
Les enquêteurs de police ont constaté que l’homme de 20 ans est entré en Autriche le 13 septembre, via les Balkans.
Le 2 décembre, il a brutalement attaqué le jeune garçon, le tirant dans une cabine d’essayage, tirant vers le bas son maillot de bain et l’a agressé. Bien que le garçon ait crié il n’a pas été entendu.
Après l’attaque, l’Irakien s’est amusé et a plongé à plusieurs reprises avec le plongeoir de 3 mètres dans la piscine. Le jeune garçon, quant à lui, est allé voir un sauveteur en larmes et lui a dit ce qui était arrivé. La police a été immédiatement appelée et a été en mesure d’arrêter l’Irakien sur place, tandis que le garçon a été transporté à l’hôpital souffrant de blessures graves.
Au cours de son interrogatoire l’homme a tenté de se disculper en disant que cela était une «urgence sexuelle. »
Il a expliqué qu’il a dû se contenter de l’enfant car il n’a pas eu de rapports sexuels depuis quatre mois, en précisant: «Je ne pouvais pas supporter de ne pas avoir de rapports sexuels, j’ai un excès énergie sexuelle »
Lorsqu’on lui a demandé si c’était illégal d’avoir des relations sexuelles avec des garçons de 10 ans en Irak, l’homme a dit « Une telle chose est interdite dans tout pays dans le monde. »
Autriche : des officiers entrent publiquement en dissidence
Coup de théâtre dans les débats sur la sécurité ! Des officiers de haut rang lancent un avertissement : « La sécurité de notre pays et de sa population est gravement menacée »
Personne ne s’y attendait pas. Pourtant, aujourd’hui, ils se font entendre. Les officiers de l’Armée autrichienne ont décidé de ne plus se taire ! Sur une plate-forme nouvellement créée, « L’Autriche défendue », ils alertent sur les dangers d’une politique de sécurité qui a complètement failli. En résumé : la sécurité serait « gravement » menacée, les milieux politiques fermeraient les yeux et l’armée seraient instrumentalisée politiquement, condamnée à l’inactivité et brisée économiquement.
Crise des migrants: la Suisse s’inquiète du durcissement de la politique d’asile de l’Autriche
Les PDC Gerhard Pfister et Yannick Buttet proposent de limiter le nombre des réfugiés
.
Autriche : Un garçon de dix ans abusé par un réfugié dans une piscine. D’autres cas ailleurs….
A la piscine Theresienbad (Vienne, Autriche) un garçon de dix an a fait l’objet d’actes pédophiles par un irakien. À la piscine Paracelsusbad (Salzbourg, Autriche), les femmes se plaignent de la recrudescence des harcèlements. La piscine Florian- Berndl- Bad (Basse-Autriche) est d’ailleurs maintenant interdite aux demandeurs d’asile.
Au Linz ParkBad (piscine couverte à Vienne, Autriche) des agressions ont également eu lieu dans la pataugeoire prisée par les enfants.
Sandra F, 36 ans, s’était rendue au Linz ParkBad avec ses deux fils âgés de trois et six ans.
« j’ai remarqué six étrangers âgés de 30 à 40 ans, dont deux étaient assis au bord des bassins réservés aux enfants. L’un des ces hommes au type oriental, s’est alors approché de mon plus jeune garçon et lui a glissé la main dans le maillot de bain. » raconte la mère stupéfaite qui a vu cet étranger entreprendre un acte pédophile contre son fils.
Elle a alors immédiatement sorti ses enfants du bain, et les maîtres-nageurs ont également remarqué l’agression.
Thomas LETTNER, directeur de l’établissement Linz ParkBad a déclaré avoir donné instruction à ses personnels d’être vigilants quant à ce genre d’agression particulièrement odieuses.
(…)
Autriche : Des officiers de haut rang lancent un avertissement : « La sécurité de notre pays et de sa population est gravement menacée »
Personne ne s’y attendait. Pourtant, aujourd’hui, ils se font entendre. Les officiers de l’Armée autrichienne ont décidé de ne plus se taire ! Sur une plate-forme nouvellement créée, « L’Autriche défendue », ils alertent sur les dangers d’une politique de sécurité qui a complètement failli. En résumé : la sécurité serait « gravement » menacée, les milieux politiques fermeraient les yeux et l’armée seraient instrumentalisée politiquement, condamnée à l’inactivité et brisée économiquement.
Dans un spot publicitaire publié le 20 janvier 2016, les officiers parlent clairement. Aux côtés du colonel Siegfried Abel et du chef de la Société des officiers autrichienne, le colonel Erich Cibulka, s’exprime également le général Günther Greindl [1]. Ce dernier a participé activement à l’évolution de l’armée fédérale, a été représentant de l’Armée autrichienne auprès d’institutions internationales, est le fondateur et le président de l’Association des Peacekeepers [Casques bleus] autrichiens et chevalier de l’Ordre du Mérite pour les services rendus à la République autrichienne. Les activités des officiers devraient soumettre à une certaine pression le ministère de la Défense et le gouvernement fédéral.
Dans leur vidéo, les officiers justifient leur action de façon exhaustive. « En tant que soldats de l’armée autrichienne, nous servons notre pays. Nous accomplissons notre devoir depuis des décennies avec fierté et conviction. » Pourtant, les dangers croissent de jour en jour. Le conflit Est-Ouest entre la Russie et l’Otan, le terrorisme en Europe pratiqué par « l’Etat islamique » et une immigration massive incontrôlée de millions d’êtres humains sur le sol européen caractérisent la situation actuelle. Il semblerait qu’une grande partie de la sphère politique ne prenne pas ces menaces en considération par ignorance ou clientélisme. Non seulement la destruction de l’armée a été planifiée, mais la « volonté de défense de la population » serait aussi systématiquement détruite et ridiculisée. En conséquence, les soldats auraient aujourd’hui l’obligation de parler et d’agir. En raison « d’une capacité de défense dégénérée » (textuellement), la « sécurité de notre pays et de sa population est gravement menacée ».
Outre un renforcement de l’armée fédérale et de sa capacité de défense, ils demandent une sécurisation des frontières efficace. Les soldats ne se tairont plus longtemps. Et ils sont tous d’accord : « Nous voulons une Autriche souveraine et ayant les moyens d’agir. Nous voulons assurer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. »
L’Autriche va plafonner le nombre des réfugiés
L'Autriche veut fortement limiter le nombre des réfugiés sur son sol, incarnant la détermination accrue des gouvernements européens à décourager les candidats à l'asile, toujours nombreux aux portes de l'UE.
L'annonce par la coalition centriste au pouvoir à Vienne d'un plafond annuel pour le nombre des demandeurs d'asile, à partir de 2016, fait craindre à la Commission européenne un effet domino dans les autres pays.
La Commission, qui tente de promouvoir une réponse coordonnée à la crise migratoire, semble prise de vitesse par la volonté des États d'agir seuls, avant la fin de l'hiver et une nouvelle accélération du flux migratoire.
Pays hors UE, la Macédoine a aussi pris la décision de fermer provisoirement mercredi sa frontière avec la Grèce, y bloquant plusieurs centaines de migrants.
L'Autriche souhaite également, dans les prochains jours, ne plus laisser entrer les migrants cherchant à gagner la Scandinavie, et les refouler à sa frontière, comme le fait déjà l'Allemagne depuis que la Suède et le Danemark ont restreint, début janvier, les entrées sur leur territoire.
Croatie et Serbie ont annoncé mercredi qu'elles feraient de même et ne laisseraient désormais passer que ceux demandant l'asile en Allemagne ou en Autriche, laissant présager de situations chaotiques parmi les migrants sur la route de l'exode.
«En Allemagne, on nous a dit qu'il y avait une nouvelle loi, qu'on ne pouvait pas rester ici et, le lendemain, on nous a renvoyés en Autriche», a témoigné auprès de l'AFP Hawre, un Iranien rencontré dans un camp d'accueil près de Salzbourg et qui souhaite se rendre aux Pays-Bas.
L'Allemagne, quant à elle, affirme encore tabler sur «une solution européenne commune», selon le porte-parole de la chancelière Steffen Seibert.
À ce titre, Berlin a annoncé mercredi le démantèlement d'un réseau de passeurs de migrants en Méditerranée, grâce à une opération commune germano-turque et des perquisitions dans les deux pays. Cinq suspects ont été arrêtés en Allemagne, trente en Turquie, accusés d'avoir fait traverser la Méditerranée à 1700 personnes.
Mais la défiance de l'opinion vis-à-vis de la politique d'ouverture aux migrants d'Angela Merkel a été alimentée par les violences du Nouvel An à Cologne, et la pression en faveur de mesures plus draconiennes est forte.
Les conservateurs bavarois ont profité de la décision de Vienne pour faire de nouveau entendre leur revendication d'un «plafond» de 200 000 migrants par an en Allemagne, où 1,1 million de demandes d'asile ont été enregistrées en 2015.
Le président allemand Joachim Gauck a estimé au forum de Davos que limiter l'afflux des demandeurs d'asile pouvait être «moralement et politiquement requis» en Europe, pour ne pas «laisser le champ libre aux populistes».
Le gouvernement autrichien a annoncé vouloir limiter à 37 500 le nombre de ceux qui seront accueillis en Autriche en 2016, plus de deux fois moins que les 90 000 de l'année dernière.
«Pression» sur l'UE
Ces quatre prochaines années, Vienne souhaite au total limiter à 1,5% de la population autrichienne (8,5 millions d'habitants) le nombre des demandeurs d'asile supplémentaires dans ce pays, soit 127 500 personnes de 2016 à 2019.
Il s'agit aussi par cet objectif chiffré d'«exercer une pression» sur l'UE afin d'obtenir une accélération dans la mise en oeuvre de mesures pour stopper les migrants, selon les dirigeants autrichiens.
«Nous avons besoin d'une forte réduction (du nombre des arrivées de migrants dans l'UE, ndlr) dans les six à huit prochaines semaines», avant la fin de l'hiver, a également lancé le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, aux eurodéputés réunis à Strasbourg.
Plus d'un million de migrants ont rallié le continent européen en 2015. Selon des estimations de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), 31 000 arrivées ont été enregistrées en Grèce depuis le début de l'année, soit 21 fois plus qu'en janvier 2015.
L'exécutif européen pourrait proposer en mars un nouvel outil de gestion du flux sous la forme d'une refonte du système dit de Dublin, bafoué depuis de nombreux mois.
Au lieu de faire traiter la demande d'asile par l'État membre où le migrant est entré dans l'UE, comme le prescrit la règle européenne, chaque État se verrait attribuer un quota permanent de réfugiés en fonction de sa taille, de son PIB, etc.
L'idée de la Commission est d'arriver à un système de «relocalisation» permanent, alors que le système défini en septembre ne porte que sur un nombre limité de 160 000 réfugiés.
Les températures sont désormais très basses tout au long de la route de l'exode et une fillette d'environ cinq ans ainsi qu'une femme sont mortes de froid mercredi en tentant d'atteindre l'île grecque de Lesbos au départ des côtes turques.
L’Autriche suspend temporairement les règles de Schengen
Le chancelier autrichien Werner Faymann a annoncé qu'en raison de la situation avec les réfugiés, les règles de Schengen en Autriche ont été "annulées temporairement".
Les autorités autrichiennes ont décidé de restreindre temporairement l'accord de Schengen et imposent une surveillance accrue à toutes les personnes arrivants dans le pays, a déclaré le chancelier autrichien Werner Faymann.
"Le contrôle de toute personne venant dans notre pays, a été renforcé", a-t-il déclaré dans un entretien au journal autrichien Oesterreich.
D’après M. Faymann, les autorités du pays ont l’intention de suivre l’exemple de l’Allemagne qui "a renforcé le contrôle de ses frontières et qui refoule des réfugiés". Ainsi, selon le chancelier, les gens qui ne possèdent pas le statut officiel de réfugié, ou qui ne font pas de demandes appropriées en Autriche, seront expulsés.
"Chaque personne qui passe le contrôle aux frontières doit avoir une carte d'identité valide et doit la présenter à la demande des autorités autrichiennes. Et si l’UE ne le fait pas, si elle ne protège pas les frontières extérieures de (l’espace) Schengen, c’est l’existence de l’accord, lui-même, qui est caduc", a-t-il ajouté.
Plus tôt, un certain nombre de pays européens, dont la Norvège, la Suède et le Danemark, avaient rétabli temporairement des contrôles à leurs frontières nationales afin de limiter l'afflux de réfugiés dans leur pays.
Selon les données actualisées de l'agence européenne Frontex, dans les dix premiers mois de 2015, environ 1,2 million de migrants sont arrivés dans l'UE. Ainsi, l'Allemagne a accueilli environ 1,1 million de migrants en 2015. Près de 250.000 réfugiés y sont arrivés clandestinement. La Commission européenne a reconnu que la crise migratoire actuelle était la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale.
Berlin admet une hausse du nombre de migrants refoulés vers l'Autriche