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Suisse: Il menace de causer une tuerie car il ne peut pas payer son assurance maladie.
C'est la socialiste Ruth Dreifuss qui est à l'origine de cette caisse maladie obligatoire, nous promettant fallacieusement avant les votations une baisse des primes par le jeu de la concurrence.
Par la suite, loin de se préoccuper de ce désastre, elle a milité pour... les migrants. Ces derniers bénéficiant évidemment de la totalité de nos soins de manière gratuite.
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La situation financière de Jürg est tendue. C'est pourquoi il a perdu les pédales, au printemps derniers, lorsqu'il a reçu une ultime injonction de payer de la part de son assurance maladie, écrit ce mercredi «Blick».
Estimant être impossible de payer la facture, l'Alémanique de 54 ans avait écrit une lettre à Swica dans laquelle il dénonçait son modèle d'affaires «basé sur l'escroquerie». Le Saint-Gallois s'était également présenté comme étant un «grenadier ayant bien appris son métier et que cela pourrait avoir de graves conséquences».
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Source et article complet
Rappels:
Un collectif soutenu par la socialiste Ruth Dreifuss veut plus de visas humanitaires en Suisse.
La PS Ruth Dreifuss veut « couper les barbelés » pour accueillir les clandestins
Réaction de la Société vaudoise des médecins aux propos d’Alain Berset
Communiqué de presse - Réaction aux propos d'Alain Berset au TJ de la RTS du 29 janvier 2018
Aucun médecin installé ne gagne 1 million par an grâce aux prestations de l’assurance obligatoire et aux primes!
La Société vaudoise de médecine (SVM) a pris connaissance avec consternation des propos du conseiller fédéral Alain Berset au 19H30 de la RTS du 29 janvier 2018, en marge de la 5ème conférence nationale Santé 2020 qui s’est tenue à Berne. Dans le canton de Vaud comme dans toute la Suisse, aucun médecin installé ne peut disposer d’un salaire d’1 million de francs sur la base des prestations à charge de l’assurance maladie obligatoire, financée par les primes. Sur Vaud, selon la SVM, le chiffre d’affaires moyen des cabinets médicaux était de 422’000 CHF en 2016. Une fois les charges déduites, le montant disponible pour la rémunération des médecins installés est inférieur à 50% du chiffre d’affaires.
En marge de la 5ème conférence nationale Santé 2020, au cours de laquelle les acteurs de la santé ont discuté de mesures visant à freiner la hausse des coûts dans l’assurance obligatoire, le conseiller fédéral et ministre de la santé Alain Berset a dérapé.
Au journal télévisé de la RTS (http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/conference-nationale-sur-la-sante-a-berne?id=9289926), il a ainsi affirmé publiquement que des médecins gagneraient plus d’un million de francs à charge des primes d’assurance maladie obligatoire. La SVM considère qu’il s’agit d’une « fake news » inacceptable de la part du ministre fédéral de la santé. Celui qui vient d’imposer une révision du Tarmed ne peut pas ignorer que ce tarif ne permet pas de générer des revenus aussi élevés. Les revenus les plus importants, qui ne concernant qu’une infime minorité des 40'000 médecins suisses, sont le fait d’honoraires à charge des assurances complémentaires et/ou de payements directs des patients qui n’ont aucune incidence sur les coûts à charge de l’assurance obligatoire.
La SVM demande que le Ministre de la Santé Alain Berset se rétracte publiquement de cette affirmation calomnieuse. Il en va de sa crédibilité dans les travaux difficiles qui s’annoncent ces prochains mois pour tenter de limiter la hausse globale des coûts de la santé et de celles des primes d’assurance maladie obligatoire.
Il est temps aussi que les politiques reconnaissent leur responsabilité dans le transfert continu des charges financières des cantons vers les assurances, et donc les assurés ! Selon les données de l’OFS, la part du financement des coûts globaux de la santé à charge de l’assurance obligatoire qui était de 26.8% en 1995 s’est élevée progressivement pour atteindre 35.4% en 2015 ! Cette évolution est principalement due au transfert de prestations réalisées au cours d’hospitalisations vers l’ambulatoire. C’est pour cela que les primes augmentent plus rapidement que les coûts de la santé (3,6 % contre 2.7% par an entre 1995 et 2015). Ce transfert continu de charge vers les primes AOS a permis aux cantons de réaliser des économies considérables sur leur part de financement du stationnaire (55%), qui sont systématiquement passés sous silence.
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Revenu des médecins vaudois installés
Selon les chiffres en sa possession (données transmises par 80% des cabinets de généralistes et spécialistes du canton), la SVM considère que les affirmations du conseiller fédéral Berset (« jusqu’à 90'000 de francs de salaire par mois, payé par les primes ») ne recouvrent strictement aucune réalité vaudoise.
Pour 2016, le chiffre d’affaires moyen des cabinets vaudois était de 422'000 francs. Au final, déduction faite des salaires des autres collaborateurs du cabinet médical, des charges sociales y compris la part patronale, des assurances, du loyer et autres frais, on peut estimer à environ 50% du chiffre d’affaires le revenu personnel disponible moyen du médecin installé, soit environ 200'000 CHF. Un montant sur lequel il faut encore déduire des milliers de francs par an pour la constitution des prestations de retraite.
Si l’on tient en plus compte de la charge importante de travail hebdomadaire largement supérieure à la moyenne et d’une durée de vie professionnelle relativement courte (environ 25 ans entre l’installation et la retraite), la SVM estime que le revenu moyen des médecins vaudois installés est l’équivalent d’un salaire annuel de 120'000 CHF sur l’ensemble d’une carrière.
En 2006, une étude vaudoise réalisée par une fiduciaire et publiée dans PME Magazine avait déjà permis de mettre clairement en évidence la différence entre le chiffre d’affaires d’un cabinet médical et le revenu du médecin. Il est déconcertant qu’au plus haut niveau du pays, une telle confusion puisse encore subsister.
Contacts : Dr Philippe Eggimann, président SVM M. Pierre-André Repond, secrétaire général SVM
REVISION DU TARIF MEDICAL AMBULATOIRE: UNE VRAIE MENACE POUR VOTRE SANTE EN 2018
En tant que médecin, il me paraît extrêmement important que la population soit correctement informée de certains éléments dangereux et totalement contre-productifs de la révision du tarif médical ambulatoire dont la mise en oeuvre doit intervenir au 1er janvier 2018.
Chers concitoyens, chers patients,
Oui les médecins et les assureurs sont responsables de n’avoir pas su s’entendre dans les délais fixés pour mettre au point une refonte du tarif médical ambulatoire adaptée à la pratique médicale actuelle et tenant compte de l’évolution des coûts depuis 1994, une tâche extrêmement complexe ou les intérêts des uns et des autres divergent totalement.
Diminution des coûts sans impact sur les primes
Oui le Conseil fédéral en a profité pour intervenir en proposant des ajustements très largement recommandés par les assureurs. Ces ajustements n’ont alors pour seul objectif que la diminution des coûts, une diminution chiffrée à 470 millions de francs, ayant une influence pratiquement nulle sur les primes d’assurance-maladie (moins de 0.5%). On a d’ailleurs vu récemment dans quel sens celles-ci ont évolué.
Je veux laisser de côté les aspects techniques de cette révision qui compliquent encore le Tarmed à la place de le simplifier et les aspects qui touchent directement, et dans des proportions très variables selon la spécialité, les revenus des médecins. Cela n’est pas le plus grave.
Limitation insupportable du temps de consultation
Ce qui me pousse à prendre la plume, c’est que plusieurs points de cette révision limitent de façon insupportable le temps que nous avons à disposition pour écouter, conseiller et traiter nos patients. Ils constituent une atteinte grave à notre pratique médicale, à notre liberté de consacrer le temps nécessaire aux patients et donc nuisent fortement à la qualité de notre prise en charge, alors que toute modification de la structure tarifaire est censée assurer une qualité de haut niveau (LAMAL art 43, al 6).
Mais jugez vous-même!
Au 1er janvier 2018...
Consultation de base: 20 minutes
Le temps disponible pour vous écouter et pour définir une attitude thérapeutique dans le cadre d’une consultation de base sera limité à 20 minutes, 30 minutes si vous avez moins de 6 ans ou plus de 75 ans. Les bureaucrates de l’OFSP considèrent probablement que les seuls problèmes des gens de 6 à 75 ans sont des bronchites et des crises d’hémorroïdes! Impossible désormais de faire un contrôle de santé complet en une seule fois. Inutile de penser que vous allez profiter de la consultation pour parler des trois ou quatre soucis qui vous préoccupent. Un seul à la fois, ou peut-être deux si vous êtes rapides à les exprimer et si ce n’est pas trop grave.
Il est probable qu’à l’OFSP on ignore qu’il peut être difficile pour certains de quitter son poste de travail plusieurs fois pour consulter un médecin ou de se déplacer si l’on habite loin, si l’on est handicapé ou très malade! Et pensez-y aussi: on vous annonce un cancer, 20 minutes! La discussion sur le chamboulement que cela représente pour vous et vos proches attendra, celle sur la stratégie thérapeutique, le choix des spécialistes à consulter aussi.
Autre exemple : vous venez de faire un infarctus. Pour contrôler votre évolution au sortir de l’hôpital, pour modifier éventuellement votre traitement, pour prévoir la rééducation, pour parler des modifications de votre hygiène de vie, combien de fois 20 minutes faudra-t-il, alors qu’il est possible actuellement de prévoir, si on le souhaite, une consultation plus longue pour passer en revue ces divers aspects. Vous avez des symptômes peu clairs ou difficiles à interpréter. Si le temps manque pour les appréhender, le risque évident c’est la multiplication des examens complémentaires sanguins, radiologiques et des envois chez les spécialistes, avec les conséquences que chacun peux imaginer sur les coûts. On peut multiplier les exemples à l’envie.
Consultation téléphonique: 20 minutes
Le temps pour vous écouter au téléphone sera lui aussi limité à 20 minutes, que vous appeliez votre généraliste, votre spécialiste ou votre psychiatre, à 30 minutes si vous avez moins de 6 ans ou plus de 75 ans. Qui va parler plus de 20 minutes au téléphone avec son pédiatre pour le petit qui semble avoir un faux-croup ?! Par contre 20 minutes seront-elles suffisantes, si vous devez appeler en grande détresse votre psychiatre et que vous avez malheureusement 50 ans ? Ce n’est assurément pas à M. Berset d’en juger. C’est à votre médecin et à lui seul de décider du temps qu’il faut prendre pour vous.
Surveillance au cabinet médical: 1 heure
Le temps consacré à la surveillance au cabinet médical sera limité à un maximum de 1 heure, 2 si vous avez moins de 6 ans ou plus de 75 ans. Que va-t-il se passer si vous, qui avez 18 ans, faites une réaction allergique aigüe et que vous foncez chez votre médecin. Si celui-ci maîtrise la situation sans vous hospitaliser, il ne pourra pas vous garder plus d’une heure, ce qui contrevient aux règles en la matière qui prescrivent une surveillance de trois heures au moins pour les cas sérieux. Donc, soit vous allez engorger les urgences de l’hôpital le plus proche d’emblée, soit votre médecin devra vous y envoyer, soit il renoncera à facturer ce qui lui revient, soit vous payerez la différence.
Mesures inutiles et chères
Toute autre solution préconisée par l’OFSP n’est que mensonge. Pis encore, bien des patients reçoivent maintenant des médicaments en perfusion ambulatoire sur plusieurs heures, que ce soit pour des chimiothérapies, pour des maladies rhumatismales ou pour des maladies immunologiques. Impossible désormais dans ces situations de tarifer la position de surveillance, seule utilisable dans ce cas, pour une durée de plus d’une heure, ce qui est totalement incompatible avec l’usage de ces traitements. Faudra-t-il à nouveau décider d’envoyer nos patients dans les centres ambulatoires des hôpitaux où tout coûte beaucoup plus cher. C’est totalement à l’opposé de l’objectif de maîtrise des coûts et c’est surtout inutile.
À la merci des assureurs
Mais j’oubliais: dans leur grande sagesse ces messieurs de l’OFSP ont prévu que votre médecin puisse vous consulter pendant 30 minutes, vous téléphoner pendant 30 minutes ou vous surveiller pendant deux heures si vous avez entre 6 et 75 ans et que la gravité de votre état le justifie mais il faudra obtenir l’accord de l’assurance pour gagner ces précieuses minutes.
Personne ne sait aujourd’hui s’il faudra faire cette demande à chaque fois que votre état critique le demande ou une fois par mois, par trimestre, par pathologie. Ce qui est sûr par contre, c’est qu’il faudra attendre des semaines la réponse de l’assureur. La surcharge administrative sera énorme pour les cabinets et les services ambulatoires des hôpitaux, peut-être encore pire pour les assureurs, qui cette fois se tirent une balle dans le pied. Et si la réponse de votre assureur est finalement négative, la différence sera à vos frais et là il deviendra encore plus pénible de payer ses primes!
Éléments dangereux, contre-productifs, voire même illégaux
J’espère avoir démontré ainsi en quoi ces aspects de la révision tarifaire sont dangereux, contre-productifs, voire même illégaux, qu’ils contribueront à augmenter les coûts plutôt qu’à les diminuer, sans parler de l’énorme impact sur la qualité. Mon souhait est que ceux qui me lisent fasse part de leur préoccupation au Conseil Fédéral, que ceux qui ont des responsabilités politiques ou dans les associations de patients prennent leurs responsabilités pour faire aussi pression sur le Conseil Fédéral pour faire annuler ces restrictions lamentables.
Dr Louis-François Debétaz
Spéc. FMH Médecine interne gén. et Allergologie-Immunologie clinique
De qui se moquent les assureurs?
Par le Dr Alain Lironi, chirurgien-pédiatre
Les assureurs et le pouvoir politique doivent cesser de faire croire à la population que des soins au rabais «ne porteront aucun préjudice à la haute qualité des soins ambulatoires», explique le docteur Alain Lironi à propos de la 2e révision TarMed.
Suite
Assurance maladie: Des récompenses en commissions qui se répercutent sur les primes
En 2016, les caisses maladie ont versé plus de 500 millions de francs en commissions. La pratique influence les dépenses administratives dans les assurances de base.
Les commissions pour conclusions de polices d'assurances flambent dans les caisses maladies. Cette pratique sert à rémunérer les courtiers. Problèmes: ces commissions influencent les dépenses administratives des assureurs, comme l'a calculé le service de comparaison Moneyland.
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Les Romands à l’assaut du système LAMal
Primes maladie : Un jour après le coup de massue provoqué par la hausse des primes maladie, le couple Maillard-Poggia présente une nouvelle initiative populaire.
La hausse des primes de l’assurance maladie en images
Nicolas Blancho ne paye pas ses primes maladie
Tant le président du CCIS que son porte-parole Qaasim Illi ont des problèmes financiers. Ils ne parviennent pas à payer leurs primes maladie.
Deux initiatives populaires sur l’assurance maladie vont être lancées
Les deux textes sont portés par le conseiller d'Etat vaudois Pierre-Yves Maillard (PS) et son homologue genevois Mauro Poggia (MCG), qui pilotent le groupe de travail sur ces deux initiatives.
Selon nos informations, les travaux sont à bout touchant et les deux initiatives devraient être déposées à la Chancellerie fédérale dans les prochaines semaines. Si cette dernière valide leurs deux textes, les initiants espèrent lancer la récolte de signatures en juin ou en septembre.
Lobby des assureurs et liberté des cantons
La première initiative viserait à limiter l'influence des lobbies du secteur de la santé sur les parlementaires fédéraux, en leur interdisant de siéger au sein des instances dirigeantes d'assureurs (organes d'administration, de direction ou de surveillance).
Le second texte s'inspire largement du projet porté l'an dernier par la Fédération romande des consommateurs (FRC), qui souhaitait permettre aux cantons d'organiser leur propre caisse maladie. La FRC avait finalement abandonné son concept en raison d'un manque de soutien politique.
Les primes maladie vont plus que doubler d’ici 2030
D'ici 2030, les coûts de santé devraient augmenter de 60% en Suisse, à 116 milliards de francs, selon une étude d'EY publiée mardi.
Alors qu'en 2014, 6% en moyenne du revenu des ménages était consacré aux primes maladie, cette part représenterait 11% en 2030, évaluent les analystes du cabinet de conseil et d'audit.
Pouvoir d'achat encore réduit
Cette augmentation massive des coûts réduira le pouvoir d'achat des ménages de manière significative, poursuit EY. Aujourd'hui déjà, les personnes privées contribuent à hauteur de deux tiers au financement du système suisse de santé. Et cette participation va encore augmenter.
Mais EY part aussi du principe que les assureurs maladie peuvent freiner la hausse des coûts de la santé. Des coûts peuvent être évités grâce à une prévention intelligente basée sur les données et une supervision habile.
Le Conseil fédéral a ainsi chiffré le potentiel d'efficacité à 20%.
Hausse des primes d’assurance maladie : entre colère et incompréhension
Qualifiée d'«excessive» et d'«injustifiable», la hausse des primes maladie 2016 annoncée jeudi a provoqué de nombreuses réactions.
Groupe Mutuel : Les salaires des anciens dirigeants font polémique
Le Groupe Mutuel, qui fait l’objet d’une enquête de la FINMA, est pointé du doigt par la presse alémanique, qui révèle les salaires mirobolants de ses responsables en 2010.
Tourisme médico-social en France : hallucinant [audio]
Témoignage d'un médecin :
http://youtu.be/IYJXfAwv80g
France : l’Aide Médicale d’Etat a explosé suite à l’afflux de clandestins
En 2013, le budget de l'AME - Aide Médicale d'État - a augmenté de 43% "en raison de la forte poussée du nombre d'étrangers en situation irrégulière". Son coût pour le contribuable français a explosé à plus d'un milliard d'euros, soit deux fois plus que la prévision de 588 millions d'euros des "experts" socialistes avoué par la ministre de la santé Marisol Touraine !