France : “Lorsque j’ai abordé le génocide arménien, deux élèves turcs m’ont demandé de retirer mes propos car j’avais offensé leur culture”

Dans le premier comme le second degré, selon une étude de la Fondation Jean-Jaurès publiée le 6 janvier, les enseignants cèdent de plus en plus à l'autocensure avant d'aborder les questions de la religion et de la laïcité. Des professeurs témoignent de leurs difficultés face aux sujets sensibles.

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Emmanuelle a, en stock, bon nombre d'anecdotes. Ces discussions qui ont dégénéré sur la question du foulard à l'école, sur l'absence de repas Halal à la cantine, sur l'égalité hommes-femmes et même sur certains génocides. "Ils sont relativement peu informés, les arguments sont souvent faibles, mais la virulence des mots est une constante, souligne-t-elle.

Dernièrement, nous avons eu une discussion sur le génocide arménien. Deux élèves d'origine turque m'ont demandé de retirer mes propos, soutenus par une bonne partie des élèves au motif que j'avais offensé leur culture. J'ai simplement dit que ce génocide était une réalité historique, rien de plus".

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Marianne.net


Note : Ce journal de gauche se garde bien de parler de christianophobie et prétend qu'il s'agit d'un problème de "laïcité". C'est ainsi que la persécution des chrétiens est niée par la gauche alors que ce sont justement les gauchistes qui ont milité pour le multiculturalisme et l'immigration musulmane dans nos pays.

France : Laurent Wauquiez menacé de mort pour avoir voté une aide humanitaire pour l’Arménie

Ces menaces ont été proférées à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux, nous a indiqué la Région. Selon nos informations, une plainte sera déposée lundi.

L'argent, lui, a été alloué au Conseil de coordination des organisations arméniennes, qui a piloté une opération humanitaire au départ de Lyon. Un avion a ainsi décollé mercredi de l'aéroport St Exupéry avec à son bord 10 tonnes d'aide humanitaire.

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Lyonmag.com

 

Haut-Karabakh : Comme attendu, les musulmans profanent les symboles chrétiens (Vidéos)

 

Des tombes chrétiennes sont profanées par des Azerbaïdjanais

Un soldat scande Allah akbar sur une église privée de sa croix

Où sont les indignations quand l'Azerbaïdjan pille, profane et détruit des monuments chrétiens ?

 

 

 

 

 


Pendant ce temps, le Conseil fédéral donne des centaines de millions aux pays musulmans... sans contreparties sérieuses.

Rappels :

Cassis en Albanie pour fêter 50 ans de relations diplomatiques : La Suisse a investi près de 345 millions de francs depuis 1996

Berne offre 26 millions à l’Afghanistan, pays anti-chrétiens

Suisse : La Turquie a endoctriné de jeunes élèves durant les vacances de Noël

Haut-Karabakh : les Arméniens brûlent leurs maisons avant d’être obligés de partir

Haut-Karabakh. Le président azerbaïdjanais déclare : « On a chassé les Arméniens comme des chiens »

Haut-Karabakh : les Arméniens brûlent leurs maisons avant d’être obligés de partir

«C'est ma maison, je ne peux pas la laisser aux Turcs», comme sont souvent qualifiés les Azerbaïdjanais par les Arméniens, a expliqué, le visage fermé, le propriétaire de l'une de ces maisons en jetant des planches de bois enflammées et tisons imbibés d'essence pour tenter d'incendier le parquet de son ancien salon, dans une habitation complètement vidée. (NDLR : Le chef de l’Office de la communication de la présidence turque Fahrettin Altun a partagé le message suivant : « Deux Etats, une Nation » en parlant de la Turquie et de l'Azerbaïdjan.)

 

 

 

 

«On attendait pour être fixé. Mais quand ils ont commencé à démonter la station hydro-électrique, on a compris», ajoute-t-il. «Tout le monde va brûler sa maison aujourd'hui (...) On nous a donné jusqu'à minuit pour partir». «On a aussi bougé la tombe des parents, les Azerbaïdjanais vont se faire un malin plaisir à profaner nos tombes, c'est insupportable», ajoute-t-il. La veille, au moins une dizaine d'habitations ont été incendiées dans ce même village et ses environs.

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Le Figaro

 

Haut-Karabakh. Le président azerbaïdjanais déclare : “On a chassé les Arméniens comme des chiens”

Le président russe, Vladimir Poutine, a confirmé un accord entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan de « cessez-le-feu total » des combats pour la région du Haut-Karabakh en vigueur depuis 22 heures, heure de Paris, lundi 9 novembre.

(…)

Chassés « de nos terres comme des chiens »

Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, s’est, lui, félicité d’une « capitulation » de l’Arménie. « Nous avons forcé [le premier ministre arménien] à signer le document, cela revient à une capitulation », a-t-il dit à la télévision. « J’avais dit qu’on chasserait [les Arméniens] de nos terres comme des chiens, et nous l’avons fait », a-t-il ajouté.

« L’Azerbaïdjan a remporté des gains importants sur le terrain et à la table des négociations. Je la félicite chaleureusement pour ce succès », a déclaré sur Twitter, mardi 10 novembre, le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavusoglu, dont le pays a pris fait et cause pour Bakou dans le conflit.

Une foule en colère

Une foule de milliers de manifestants en colère s’est rassemblée aux abords du siège du gouvernement arménien dès l’annonce de cet accord de fin des hostilités qui semble consacrer une victoire militaire de l’Azerbaïdjan. Des centaines d’entre eux ont pénétré dans les locaux, brisant des vitres et saccageant des bureaux, selon un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP) présent sur place.

Le Monde

 


 

 

 

 

 

 

Via Fdesouche

Le gouvernement français va dissoudre les Loups Gris, mouvement ultra-nationaliste turc. La Turquie veut répliquer fermement.

Le gouvernement va prononcer mercredi la dissolution du mouvement ultra-nationaliste turc des Loups Gris en Conseil des ministres, a annoncé ce lundi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin devant la commission des lois de l’Assemblée nationale.

Il s’agit d'« un groupement de fait particulièrement agressif pour ne pas dire plus », a assuré Gérald Darmanin, dont l’annonce intervient dans un contexte de fortes tensions diplomatiques entre France et Turquie autour du traitement des musulmans en France. Le groupuscule des Loups Gris a été notamment pointé du doigt après des incidents ayant opposé la semaine dernière communautés turque et arménienne à Décines-Charpieu, près de Lyon.

Le mémorial arménien tagué

Mercredi soir, des forces de l’ordre étaient intervenues dans cette ville, haut lieu de la diaspora arménienne, pour empêcher 250 membres de la communauté turque – verbalisés finalement pour non-respect du couvre-feu – d’en « découdre » avec les Arméniens. Le même jour, dans la matinée, une rixe avait opposé ces deux communautés sur l’autoroute A7, au niveau du péage de Vienne, faisant quatre blessés, dont un grave.

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20minutes.fr


Dissolution des "Loups gris" : la Turquie "répliquera fermement" à la France

Ankara a dénoncé ce mercredi une "provocation" après que la France a dissout l’organisation ultranationaliste turque des Loups gris, impliquée dans des affrontements récemment dans l'Hexagone.

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Une "provocation" selon la Turquie

Cette annonce intervient dans un contexte de fortes tensions diplomatiques entre la France et la Turquie autour du traitement des musulmans en France.

La Turquie d'ailleurs prévenu mercredi qu’elle allait "répliquer fermement" à la dissolution par la France de l’organisation ultranationaliste turque, qualifiant cette décision de "provocation".

"Nous soulignons qu’il est nécessaire de protéger la liberté d’expression et de réunion des Turcs de France (...) et que nous répliquerons de la plus ferme des manières à cette décision", a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

Un mouvement proche du président turc

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Le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est “une question de vie ou de mort” pour les habitants du Haut-Karabakh

Laurent Leylekian, spécialiste de l'Asie mineure et du Caucase du Sud, décrypte les enjeux géopolitiques de cette guerre, qui dure depuis plusieurs décennies.

Un appel unanime. Les présidents russe, Vladimir Poutine, français, Emmanuel Macron, et américain, Donald Trump, ont appelé, jeudi 1er octobre, dans un communiqué commun, à "la cessation immédiate des hostilités" dans le Haut-Karabakh, ce territoire azerbaïdjanais séparatiste soutenu par l'Arménie. Depuis cinq jours, les combats entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie sont sanglants. La reprise des affrontements, les plus graves depuis 2016, font craindre une guerre ouverte entre Bakou et Erevan, à même de déstabiliser une zone déjà fragile où les intérêts de nombreuses puissances sont en concurrence.

La Russie, la France et les Etats-Unis, qui coprésident le Groupe de Minsk créé en 1992 pour rechercher un accord entre les deux pays, ne sont pas parvenus à trouver un règlement durable du conflit dans ce territoire en majorité peuplé d'Arméniens et ayant fait sécession de l'Azerbaïdjan. Une guerre au tournant des années 1990 y avait fait 30 000 morts.

Laurent Leylekian, spécialiste de l'Asie mineure et du Caucase du Sud, fait le point pour franceinfo sur les enjeux géopolitiques de ce conflit et sur le rôle éventuel des acteurs internationaux dans la résolution de la crise.

 

 

 

 

Franceinfo : Quels sont les enjeux pour l'Azerbaïdjan et l'Arménie dans ce conflit ?

Laurent Leylekian : Pour l'Azerbaïdjan, c'est essentiellement une question de fierté. Tandis que pour les Arméniens qui vivent dans la région du Haut-Karabakh, c'est une question de vie ou de mort. On présente ce conflit entre deux Etats comme s'il avait lieu sur une terre qui serait vide de population. Or, des gens vivent au Haut-Karabakh. Il y a 150 000 habitants au total, et tous sont Arméniens. Ils se sont constitués en Etat indépendant après la guerre qui a eu lieu entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, il y a trente ans (1988-1994).

Le choix pour ce territoire, c'était d'être indépendant ou d'être mort. Pour comprendre, il faut regarder l'exemple d'une autre enclave : le Nakhitchevan. L'Arménie et l'Azerbaïdjan s'en sont disputé le contrôle et ce territoire dépend aujourd'hui de l'Azerbaïdjan. Au début du XXe siècle, il y avait pas loin de 100% d'Arméniens sur cette terre. Comme au Karabakh. Et en raison d'un processus violent d'homogénéisation ethnique, il n'y a tout simplement plus d'Arméniens sur ce territoire. Ils ont été expulsés ou massacrés. Et c'est précisément cela que craignent les habitants du Haut-Karabakh. Les Arméniens ont gagné la guerre il y a trente ans et aujourd'hui, ils ne veulent absolument pas revenir dans le giron azerbaïdjanais. Ils ont construit un Etat plus démocratique que l'Azerbaïdjan, qui est, rappelons-le, une dictature. Et ils craignent pour leur vie. Car il s'est développé en Azerbaïdjan une rhétorique raciale anti-arménienne très claire.

 

Pourquoi la Turquie se mêle-t-elle du conflit ?

La Turquie soutient de manière claire et avérée l'Azerbaïdjan. Car il y a une vraie fraternité entre les Turcs et les Azéris. Ce sont des peuples cousins. Ils parlent la même langue et ont même un slogan pour montrer leur union : "Une nation, deux Etats".

Mais pour l'instant, la Turquie se mêle du conflit de manière préventive, pour des raisons qui relèvent de sa politique intérieure. Car en 2023, il y aura des élections générales et Recep Tayyip Erdogan n'est pas du tout sûr de gagner, pour la première fois depuis vingt ans. C'est pour cela qu'il mène des guerres ou des bras de fer un peu partout (on l'a vu en Grèce, en Libye, en Syrie).

 

 

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Erdogan a donc poussé le dirigeant de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, à faire la guerre. Ilham Aliyev voulait la gagner rapidement. Ce qui était possible, en théorie, puisque le budget militaire total de l'Azerbaïdjan représente à lui seul celui de l'Arménie et celui du Haut-Karabakh. L'Arménie et l'Azerbaïdjan ne jouent pas dans la même cour de ce point de vue. Mais le Karabakh est un terrain montagneux, difficile d'accès. Donc le conflit s'embourbe.

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Francetvinfo.fr

Ce qui se joue entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

Antoine Colonna -Valeurs actuelles

Le rédacteur en chef des pages internationales de Valeurs actuelles explique la guerre en Azerbaïjan, dans la province du Haut-Karabakh.

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Analyse RTS: https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/le-conflit-dans-le-haut-karabakh-ne-faiblit-pas-interview-de-vicken-cheterian?id=11634326

Le conflit dans le Haut-Karabakh ne faiblit pas: interview de Vicken Cheterian, chargé de cours à l’Université de Genève, spécialiste du Caucase.

Vicken Cheterian:  Les mercenaires djihadistes qui se battent sur le terrain ont une motivation purement matérielle.

RTS: Est-ce qu'il y a un conflit civilisationnel?

Vicken Cheterian ne le croit pas, c'est un conflit extra-territorial, la logique du conflit de civilisation ne marche pas.

Selon Macron, des djihadistes ont été envoyés par le biais de la Turquie pour attaquer les Arméniens

Les deux camps intensifiaient leurs combats au Nagorny Karabakh, où des combattants «djihadistes» auraient été déployés selon Emmanuel Macron.

Le chef d’Etat français a assuré, en arrivant à un sommet européen à Bruxelles, disposer d’informations «de manière certaine» sur le déploiement de «combattants syriens de groupes djihadistes» ayant transité par la Turquie, plus fidèle alliée de l’Azerbaïdjan, pour rejoindre ce territoire séparatiste soutenu par Erevan.

La Russie avait fait état d’informations similaires la veille, laissant craindre une nouvelle escalade du conflit.

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20min.ch


Rappels :

Erdogan lance de nouvelles menaces contre la Grèce

Témoignages exclusifs : les mercenaires syriens d’Erdogan se déploient au Haut Karabakh contre l’Arménie

Tensions Turquie/Grèce : l’Allemagne serait très discrète à cause de sa très forte communauté turque

Erdogan avertit Emmanuel Macron de ne pas « chercher querelle à la Turquie »

La Turquie condamne la republication des caricatures de Mahomet dans Charlie Hebdo

Après Sainte-Sophie, Erdogan transforme en mosquée le monastère du Saint-Sauveur-in-Chora

Erdogan s’offre une prière à Sainte-Sophie reconvertie en mosquée. Comble de la provocation, il invite le Pape à la prière musulmane.

 

Arménie : Cet été, Erdogan avait déclaré “‘Nous finirons ce qui a été commencé en 1915’ (le génocide)”

“Cet été, Erdogan a lui-même dit ‘Nous finirons ce qui a été commencé en 1915’ (le génocide). Ne le laissons pas faire et réagissons avec notre plus puissante arme qui est la prière.”

Union des Eglises Evangéliques Arméniennes de France et Espoir pour l’Arménie lance un appel à la prière en faveur de l’Arménie. Via le site Action Chrétienne en Orient, ils encouragent à prier pour “la cessation des combats entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie”.

Le texte transmis commence par rappeler le contexte et l’instauration de la loi martiale, qui oblige tous les hommes de moins de 55 ans à partir au front.

“Dimanche matin 27 septembre, l’Arménie a été la cible d’attaques de son voisin azéri. D’abord, à la frontière du Karabagh, puis, depuis lundi, dans la ville de Vardenis, sur le territoire même de l’Arménie. La loi martiale a été décrétée et les hommes de moins de 55 ans sont appelés sur le front. Depuis, le peuple entier, qui luttait déjà avec le Covid, vit dans la sidération d’une guerre.”

Puis, rapidement, l’émotion se mêle à l’urgence.

“Les mots me manquent pour vous dire ce qu’il se passe là-bas. Au moment où j’essaie d’écrire ce message, je reçois des demandes de prière d’amis sur place pour des étudiants des GBU (Groupes Bibliques Universitaires), pour des frères, pour des amis qui sont partis sur le front, et dont on n’a pas de nouvelles. Comme vous pouvez l’imaginez, ce sont des jeunes qui n’ont jamais combattu et qui se trouvent face à des mercenaires syriens. Ce pourrait être l’un de nous aujourd’hui. Les mots me manquent.”

Une “mobilisation intense dans la prière dans le monde entier” est demandée. L’auteur de la lettre rappelle les mots de Recep Tayyip Erdogan :

“Cet été, Erdogan a lui-même dit ‘Nous finirons ce qui a été commencé en 1915’ (le génocide). Ne le laissons pas faire et réagissons avec notre plus puissante arme qui est la prière.”

Infochretienne.com


Rappel :

La Turquie a toujours refusé de reconnaître le génocide arménien, en prenant clairement les chrétiens pour des imbéciles.

Témoignages exclusifs : les mercenaires syriens d’Erdogan se déploient au Haut Karabakh contre l’Arménie

Depuis la mi-septembre, plus d'un millier de miliciens ont été recrutés en Syrie par la Turquie et acheminés dans la région séparatiste où s'affrontent l'Arménie et l'Azebaïdjan. L'Express a pu joindre des responsables militaires sur place.

 

 

Après le Nord de la Syrie et la Tripolitaine en Libye, les mercenaires syriens à la solde de la Turquie sont désormais déployés dans la région séparatiste à majorité arménienne du Karabakh, en soutien de l'Azerbaïdjan, qui tente de reconquérir par la force cette zone depuis samedi dernier. Depuis la mi-septembre, plus d'un millier de miliciens supplétifs ont été recrutés en Syrie et acheminés par avions dans le Caucase, selon des responsables de ces groupes armés. L'information, vivement contestée par l'Azerbaïdjan, a circulé sur les réseaux sociaux et a pu être confirmée grâce à plusieurs témoins directs, joints par téléphone depuis leur nouveau terrain de guerre.

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Lexpress.fr

L’Azerbaïdjan et l’Arménie au bord de la guerre. L’islamiste Erdogan promet de soutenir l’Azerbaïdjan

L’opération azerbaïdjanaise a commencé à 7 h 10, heure locale, tout le long de la «ligne de contact» du Haut-Karabakh. Un déploiement de forces terrestres et aériennes «probablement plus massif que lors de la guerre des quatre jours d’avril 2016», déplore un expert militaire occidental en poste dans le Caucase. Avions de chasse, hélicoptères, drones de combat, chars T-72, Bakou s’est lancé dans une offensive de grande envergure après avoir, la semaine passée, mobilisé ses réservistes et réquisitionné des pick-up 4 × 4 de particuliers.

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Mise en garde

La répétition du scénario de 2016 inquiète en ce que l’Azerbaïdjan ne peut pas faire moins cette fois-ci, en termes de territoires reconquis. Il y avait eu alors 230 morts de part et d’autre, militaires et civils. À l’occasion d’autres échauffourées début juillet, plus au nord sur la frontière internationale entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, d’importantes manifestations s’étaient produites à Bakou pour demander la reconquête de cette province placée sous la juridiction de leur République pendant l’ère soviétique, bien que peuplée majoritairement d’Arméniens. Elle a été reprise par le côté arménien au terme de la guerre de 1988-1994.

Le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, doit certes satisfaire l’humeur nationaliste de son peuple, qu’il contribue à entretenir depuis des années par ailleurs. «Mais cela va au-delà», confie un diplomate très au fait du dossier. «Aliev est aussi extrêmement frustré par le premier ministre arménien, Nikol Pachinian, après avoir cru qu’il ferait progresser le dialogue. Il lui reproche aujourd’hui de faire du populisme en se servant du Karabakh, de se rendre trop souvent dans cette province et de l’avoir aidée à renforcer ses infrastructures de défense.»

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a promis de «soutenir nos frères azerbaïdjanais», ce à quoi le premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a répondu par une mise en garde contre l’ingérence «agressive» de la Turquie. Sur le front diplomatique, l’acteur clé dans ce conflit qu’est la Russie a appelé à un «cessez-le-feu immédiat», elle qui mène actuellement de grandes manœuvres militaires dans le Caucase du Nord. Cependant, diverses sources à Bakou et dans la région estiment que les Russes ont encouragé Aliev à passer à l’offensive du fait que Pachinian «les énerve beaucoup». Ils lui reprochent à la fois le succès de la «révolution de velours» du printemps 2018, et d’avoir pris des décisions «hostiles» à la Russie, comme l’emprisonnement de l’ancien président pro-russe Robert Kotcharian. «Le problème vient aussi du manque de médiation internationale proactive, laquelle aurait dû être engagée après les clashs de juillet dernier», estime Olesya Vartanian, analyste Caucase du Sud de l’International Crisis Group.

Le secrétairegénéral de l’ONU, Antonio Guterres, tout comme Washington, a appelé dimanche «à cesser immédiatement les combats». Emmanuel Macron a fait part de sa «vive préoccupation» et a dit «sa disponibilité à contribuer à un règlement pacifique et durable de la question du Haut-Karabakh».

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Le Figaro

La Turquie hausse le ton après la déclaration du pape sur le génocide arménien

Le ton monte en Turquie après les déclarations du pape François, qui a reconnu publiquement le génocide arménien de 1915-1917. Les autorités turques ont annoncé dimanche qu'elles rappelaient pour consultations leur ambassadeur au Vatican.

Ankara a haussé le ton dimanche 12 avril, après les déclarations du pape François, qui a parlé de"génocide" à propos du massacre des Arméniens en 1915 dans l'est de l'Empire ottoman. La Turquie a annoncé qu'elle rappelait pour consultations son ambassadeur au Vatican, tandis que le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a qualifié les propos du pape de "partiaux" et "inappropriés".

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Un peu plus tôt dans la journée, les autorités turques avaient affirmé à l'ambassadeur du Vatican avoir été "profondément désolées et déçues" par la sortie du pape François. Après la déclaration du souverain pontife, la Turquie n’avait pas tardé à convoquer le représentant du Vatican à Ankara au ministère des Affaires étrangères turc, afin qu'il s'explique sur la position du pape François.

Source

A noter la réaction d'un musulman sur le site du Matin, réaction qui en dit long sur l'absence de tout scrupule quels que soient leurs actes. Ainsi vous comprendrez pourquoi les musulmans en Occident se permettent tout sans jamais se sentir coupable de quoi que ce soit:

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Génocide des chrétiens arméniens: Le Conseil fédéral recommande de ne pas construire le mémorial près de l’ONU “afin de ne pas déranger”

Alors que les Juifs ont droit au respect du souvenir de la Shoah, dont la négation est scandaleuse et inadmissible, les Chrétiens devraient souffrir en silence car cela dérange certaines communautés. Je vous laisse deviner qui... Notre Conseil fédéral démontre encore une fois à quel point il est réactif lorsqu'il s'agit de s'aplatir lamentablement.

Dans un courrier envoyé lundi, le président de la Confédération Didier Burkhalter recommande «que l'autorité cantonale compétente pour statuer refuse d’octroyer l’autorisation de construire à l’emplacement envisagé», relate la RTS. La missive indique qu'il faut «préserver un environnement impartial et paisible permettant aux Nations unies et aux autres organisations internationales de s’acquitter de leurs fonctions dans les meilleures conditions cadre possibles».

Initié en 2008, le projet de mémorial aux victimes du génocide arménien doit s'articuler autour d'une oeuvre de l'artiste français Melik Ohanian, Les Réverbères de la Mémoire. Après avoir initialement choisi de l'installer en Vieille-Ville, les autorités municipales avaient dû se raviser en 2013 pour «raison archéologique». Le parc de l'Ariana, près de la place des Nations, avait alors été désigné pour accueillir le projet. L'ONU avait fait part de ses fortes préoccupations quant à l'installation du mémorial près de son siège, une inquiétude qu'avait, semble-t-il, entendue le Conseil d'Etat: «Sur le principe, nous sommes favorables à la construction d’un tel édifice. Notre souci concerne la localisation retenue» avait expliqué le président du Conseil d'Etat François Longchamp au «Temps», en octobre. Le gouvernement se déclarait «soucieux de préserver la neutralité la plus absolue de la Genève internationale dans les abords immédiats du Palais des Nations et des diverses organisations internationales».

Source

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