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Michel Garroté -- La haine - car c’est bien de cela qu’il s’agit - la haine de la quasi totalité des journalistes (français notamment) envers Donald Trump atteint des sommets. Les journalistes sont haineux, certes, et, ils sont également médiocres et incultes ; c'est bel et bien la haine, la médiocrité et l'inculture qui les caractérise ; ils ricanent, ils grincent des dents, ils voudraient que Trump n'existe pas. Ci-dessous, je publie les extraits adaptés de deux réponses aux Trumpophobes : l'une parue sur "Boulevard Voltaire" ; l'autre, parue sur "La Faute à Rousseau".
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A ce propos, sur le Site Internet "Boulevard Voltaire", Floris de Bonneville, journaliste, ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma, écrit notamment (extraits adaptés ; cf. source en bas de page) : Vous avez pu constater combien les médias dits "mainstream" sont « Trumpophobes ». Au point de nous désinformer à longueur de journée depuis plus d’un an : Donald Trump est le pire président que les États-Unis ont eu à ce jour ; c’est un fou, un déséquilibré, un malade, un bipolaire qui change d’avis tous les matins quand ce n’est pas trente six fois par jour.
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Sauf que ce malade a réussi là où ses prédécesseurs ont échoué par manque de fermeté, de raisonnement, d’intelligence. Sur le plan intérieur, les succès s’accumulent : baisse surréaliste du chômage, le revenu des ménages est au plus haut depuis 50 ans, les impôts ont baissé pour les entreprises comme pour les particuliers, les investissements se font en milliards de dollars, il a réussi à affaiblir les lobbies pro avortements et pro LGBT, l’immigration clandestine se tarit, etc. Bref, qui pourrait se plaindre de l’action politique de ceux que ses détracteurs appellent le milliardaire plutôt que le président des États-Unis. En 500 jours, Trump a su régler un nombre de problèmes que son « cher ami » Français peut lui envier.
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Sur le plan international, les journalistes ayant annoncé le triste résultat du sommet G-7 de La Malbaie que l’incommensurable Bruno Le Maire a piteusement résumé en un sommet 6+1 n’ont rien vu venir, n’ont rien entendu, n’ont surtout pas relayé correctement ce que Trump leur a dit à savoir qu’il avait proposé à ses collègues de supprimer l’ensemble des droits de douane rien que ça.
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Et puis, il y a eu cette rencontre imprévisible entre le symbole absolu d’un dictateur et celui du président de la plus grande démocratie du monde. La célèbre phrase de Neil Armstrong après sa sortie sur le sol lunaire me revient à l’esprit « un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité ».
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C’est un peu cela que Donald Trump vient de réaliser en éliminant la menace nucléaire d’une solide et longue poignée de main avec Kim Jong-un et en déclenchant, peut-être, les retrouvailles d’un peuple avec la liberté. Quant à l’Iran, on s’apercevra demain que ce pays ne retrouvera pas la démocratie et la liberté grâce à la main tendue de Macron aux Ayatollahs, mais grâce à la fermeté de Trump qui ne se contente pas de discours mais qui décide, envers et contre tous.
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Donald Trump est un grand président derrière lequel se cache le profil d’un businessman à l’américaine. Il a su adapter son expérience commerciale à celle nouvellement acquise de président des États-Unis, tout en confirmant qu’il ne baissera pas les bras sur la mise en œuvre de ses valeurs chrétiennes. Gageons que son prochain objectif sera de canaliser l’ambition d’un autre dictateur, l’islamiste Erdogan.
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Si la France avait eu la chance d’avoir un homme de sa trempe, un homme solide comme un roc, dont l’ambition n’est pas celle de devenir le maître du monde, notre avenir aurait été tout autre. Mais chez nous tout augmente, les taxes, les impôts, la pauvreté, l’immigration, les lois sociétales qui détruisent une à une les valeurs de notre société que nos pères ont eu tant de mal à maintenir conclut Floris de Bonneville (fin des extraits adaptés ; cf. source en bas de page).
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De son côté, le Site Internet "La Faute à Rousseau", signale notamment (extraits adaptés ; cf. source en bas de page) : Le vent a tourné. Il souffle dans la direction des peuples qui ne veulent pas mourir. Trump défraye la chronique et il est assez patent qu'il y prend plaisir. On dit qu'il adore être seul contre tous. Désormais son théâtre est le monde. Il y parle fort et - ce n'est pas nouveau - la parole du président des Etats-Unis porte loin. Son langage est rude, cru, sans nuance, celui qui plaît à l'Amérique profonde.
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Il ré-enracine l'Amérique. Il restaure le vieux nationalisme américain et rompt avec l'humanitarisme universaliste de son prédécesseur. Il ne rêve sûrement pas d'un prix Nobel de la Paix, tel celui notoirement ridicule que le jury de Stockholm avait inconsidérément attribué à Barack Obama à l'orée de son mandat. De toute évidence, ce n'est pas le genre de rêve qui pourrait hanter Donald Trump. Pareil risque ne le guette pas.
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Il renoue avec l'appétit américain de richesse, de puissance et de liberté. Il punit la Chine et l'Allemagne de leurs succès commerciaux qui ruinent l'Amérique, détruisent son industrie et ses emplois. Il déchire les traités. Il arrive au G7 canadien en réclamant à cor et à cri la réintégration de la Russie. Il déménage son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem. Il engage avec Kim Jong un, un processus de paix hautement improbable il n'y a pas six mois. Si son pouvoir se renforce à l'intérieur, demain, il se rapprochera de Poutine. Enfin - impardonnable transgression - il expulse les migrants. Il nous conseille d’en faire autant, nous reproche de n’en rien faire.
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Donald Trump a torpillé le dernier G7 parce qu'il déteste ces grand-messes ridicules et vaines et parce qu'il préfère négocier pour le compte des États-Unis avec chaque partenaire pris séparément. Finies les décisions censément collectives. Fini le semblant de gouvernance mondiale où rien ne se décide jamais. Retour aux Nations. Après l'esclandre canadien, les futurs G7 ne seront sans-doute plus jamais comme avant. L'Amérique de Trump reprend sa liberté. Elle a les moyens de l'exercer. Les Etats-Unis sont forts.
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Trump secoue l'Europe comme un prunier. Il lui dit ses quatre vérités. Il taxe son aluminium et son acier. Le secteur automobile allemand n'a qu'à bien se tenir. Angela Merkel n'ignore pas que Trump l'a en ligne de mire. Et Trump dit à l'Europe sa faiblesse et sa lâcheté. En matière de défense [au fait, contre qui ?] mais aussi en matière d'immigration. Que l'on y regarde bien : à sa manière Trump intervient dans les affaires européennes. Son "America first" n'est pas nécessairement synonyme de l'isolationnisme d'antan. Trump remue la pâte européenne.
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Il en discerne les failles, les tendances lourdes. La permanence des nations ne lui échappe pas. La volonté identitaire des peuples non plus. Il distribue blâmes et bons points en conséquence. Il jouera des divisions inter européennes. Au besoin il les attisera. Il en tirera pour les États-Unis tout le parti qu'il pourra. « Les nations n'ont pas d'amitiés, elles ont des intérêts ». Trump ne ménagera pas les nôtres, mieux vaut le savoir. Mais sa sympathie et - en un sens à prendre avec des pincettes - son soutien va, de toute évidence, à ceux qui refusent comme lui la submersion migratoire et le nivellement des identités. A ceux qui ne veulent pas mourir.
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Certes, ceux qui ne veulent pas mourir, qui veulent rester ce qu'ils sont, n'ont pas encore partie gagnée. Mais on voit mal aujourd’hui comment le mouvement protestataire engagé dans toute l'Europe pourrait être stoppé. Il connaîtra des avancées et des reculs. Mais des deux côtés de l'Atlantique, le vent a tourné. Désormais, il souffle dans la direction des peuples qui ne veulent pas mourir, peut-on encore lire sur "La Faute à Rousseau" (fin des extraits adaptés ; cf. source en bas de page).
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Adaptation & Mise en page de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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http://www.bvoltaire.fr/donald-trump-grand-president/
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/06/25/t-6062276.html
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