Le groupe UDC se prononce unanimement contre l’accord-cadre

Contrairement aux autres partis, où la discussion se poursuit sur l'accord institutionnel avec l'UE, l'UDC affiche un front uni. Mardi, son groupe parlementaire s'est exprimé à l'unanimité contre l'accord-cadre.

"Dans sa forme actuelle, le traité détruit la Suisse", a déclaré devant la presse le président du parti Albert Rösti au terme de la réunion du groupe. Il porte atteinte à tout ce qui fait la Suisse: la démocratie directe, le fédéralisme, l'indépendance et la neutralité, a précisé le Bernois.

Le groupe UDC se montre particulièrement critique sur la reprise dynamique, et donc automatique, du droit européen. Cet accord institutionnel subordonne la Suisse aux institutions de Bruxelles et la soumet aux jugements de la Cour de justice de l'UE, précise l'UDC dans un communiqué.

Les autres partis épinglés

Devant les médias, Albert Rösti a lancé des piques en direction des autres partis. A commencer par le PLR, dont le virage montre à quel point les groupes dirigés par des managers étrangers font pression sur la question, selon l'UDC.

Tous les partis ont exprimé une grande retenue face aux résultats des négociations. Et ces dernières semaines les fronts se sont quelque peu ramollis. A commencer par le "oui de raison" du groupe PLR, selon Albert Rösti. Celui-ci exige certes des précisions, mais renonce à demander de poursuivre les négociations.

Le PS a lui aussi évolué dans sa position ces derniers jours. Ainsi des voix critiques se sont exprimées lors de l'assemblée des délégués du parti le week-end dernier, face au non catégorique à l'accord de la direction du PS. Des poids lourds comme Christian Levrat et Roger Nordmann, présidents du parti et du groupe parlementaire, ont signalé qu'ils étaient prêts à discuter, a encore dit Albert Rösti mardi.

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5 commentaires

  1. Posté par Zendog le

    Bravo l’UDC et je rappelle le livre de Vladimir Boukovsky, un dissident de l’époque soviétique : L’Union européenne, une nouvelle URSS ?

  2. Posté par Madelaine le

    Et on apprend ce matin que “Selon le chef de l’intersyndical européenne, l’accord institutionnel conclu entre Berne et Bruxelles «n’est pas un bon accord».” – Qu’une personnalité européenne doive déconseiller la signature de cet accord aux incapables qui nous gouvernent… quelle honte!!!

  3. Posté par Annick Leducq le

    Si cet accord institutionnel est voté, vous aurez bientôt, ou d’ici plusieurs années, le temps de réaliser, des gilets jaunes suisses dans vos rues… Bon courage…

  4. Posté par Gub le

    Tiens l’udc bouge et se fait entendre… enfin! Halleluyah!!!! Merci mon Dieu. Il se trouve que je suis d’accord avec eux. C’est un traiter dangereux pour nous. Mais la question est… Après les quelques votations au résultat ordurier que nous avons eu, est il encore possible de faire reculer l’inévitable qui est l’entrée dans le diktat de cette institution mafieuse qu’est l’UE? Et surtout avons nous ENCORE le choix. Quand on voit que le dialogue est impossible avec Bruxelles, demandez à Teresa May… nos parasites de Berne l’ont bien compris et comme ce que nous pensons leur importe peu… Faut dire que je ne crois plus en dirigeants qui ne dirigent plus grand chose à par leur carrière.
    Le problème est de savoir si les patrons de la gauche et du centre ont encore un cerveau ou de savoir combien d’argent Rentre ds les caisses de leur partis pour nous trahir comme ça. Puisque on sait maintenant que la petite Suisse est un des pays où la corruption est de mise partout et même pas cachée. Et personne ne parle de ça… pourquoi ?
    Il y en aurait à dire et à écrire là dessus.
    Patriotiques salutations

  5. Posté par Michel Vasionchi le

    la stratégie invasive de la nébuleuse de l’UE ,ressemble étrangement aux vieilles méthodes bolchéviques pour dominer le temps et l’espace des autres ….

Et vous, qu'en pensez vous ?

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