CHRONIQUES UNIVERSITAIRES GENEVOISES. Les campagnes nauséabondes de l’Université

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CHRONIQUES UNIVERSITAIRES GENEVOISES

 

Depuis décembre dernier, les médias helvétiques ne cessent de revenir sur l’agression subie par Céline Amaudruz. Petit rappel des faits : le 21 décembre 2022, Céline Amaudruz était invitée par le Comité du Club de Débat de l’Université de Genève pour un débat portant sur la neutralité suisse en salle MR280 du bâtiment Uni-Mail. Mais des perturbateurs masqués et cagoulés se sont introduits dans l’auditoire et ont foncé sur l’élue genevoise dans le but de lui jeter une tarte et un liquide non identifié à la figure. Grâce à l’intervention des personnes présentes, l’attaque physique a échoué, mais les scélérats ont tout de même réussi à projeter le liquide chimique sur le public, tout en hurlant « Genève antifasciste, Amaudruz tu pues ». Les auteurs, aussi courageux qu’à l’accoutumée, ont ensuite détalé comme des lapins apeurés avant l’arrivée des agents de sécurité. Je vous renvoie à l’article de Florent Morandi du présent numéro pour une analyse détaillée du profil de ces individus.

 

L’UNIGE fut en 2022 le théâtre de deux autres incursions à visée terroriste woke. Le 29 avril un incident similaire avait empêché une conférence de Caroline Eliacheff et Céline Masson sur leur livre La fabrique de l’enfant transgenre. Deux semaines plus tard, c’était au professeur de littérature française contemporaine Éric Marty de l’Université Paris-Diderot de subir la même censure par la force. L’Université avait alors porté plainte, mais avait retiré sa plainte à la suite de négociations internes avec le syndicat étudiant d’extrême-gauche, la CUAE. La justice n’aura ainsi jamais été rendue pour ces trois chercheurs.

 

Mais désormais, les conséquences de cet événement dépassent le petit îlot woke et « safe » de l’UNIGE. Non seulement Mme Amaudruz a déposé plainte contre ces criminels en puissance, adeptes de la censure soviétique, mais le rectorat de l’UNIGE a aussi annoncé avoir porté plainte 23 jours après les faits. Cette décision résulte probablement des déclarations de la ministre de l’Éducation genevoise Anne Emery-Torracinta, qui s’est dit « scandalisée », et souhaitait que l’Université agisse fermement contre les malfrats léninistes qui ont attaqué Céline Amaudruz. La presse révélait alors que M. Flückiger refusait de poursuivre pénalement les « agresseurs » ou « agresseuses ». Marco Cattaneo, directeur de la communication de l’UNIGE, pratiquait quant à lui la langue de bois. Même Watson, dont la ligne éditoriale n’est pas vraiment pro-UDC, estimait dans son article du 3 janvier 2023 qu’il « serait souhaitable que le rectorat de l’UNIGE fixe clairement les limites, au besoin en recourant à l’action pénale. Il n’est pas bon qu’une autorité légitime renonce à ses prérogatives. La justice doit être rendue par des instances démocratiques, reconnues, faites de tempérance. C’est ainsi que nous préservons la paix civile. » Il aura ainsi fallu le tollé général pour que le recteur soit contraint de trahir ses protégés woke.

 

Aucune défense des étudiants pendant le Covid

  1. Flückiger n’est pas à son premier scandale éthique. Également président de swissuniversities, c’est lui qui avait unilatéralement décidé d’introduire l’obligation du certificat Covid dans les universités, outrepassant les mesures édictées par le Conseil fédéral en septembre 2021. Le CF n’en avait pas rendu l’usage obligatoire pour les lieux de formation, pour ne pas violer plus que nécessaire l’article 8 de la Constitution fédérale. C’est ainsi le recteur de l’UNIGE qui a introduit une mesure violant les droits fondamentaux des étudiants. Comble de la fourberie : dans ses vœux de fin d’année destinés à la communauté universitaire en décembre 2022, M. Flückiger cite Barbara Hendricks : « Un des rares endroits à l’abri des lois de la ségrégation était la bibliothèque publique.» Quel affront éhonté de la part de celui qui a interdit aux non-vaccinés l’accès aux bibliothèques universitaires pendant 157 jours !

 

Durant cette période, la CUAE n’a alors pas rempli son rôle de protection de la population estudiantine. Tout au plus a-t-elle daigné communiquer au sujet des personnes qui ne pouvaient pas être vaccinées, soulevant une discrimination fondamentale et exigeant des tests salivaires gratuits pour les non-vaccinés. Mais leurs communiqués faisaient la part belle à la « SCIENCE », à leur foi absolue dans le progrès de celle-ci, et à la certitude de l’efficacité des « vaccins ». Pourtant, la véritable science n’est pas faite d’allégations assénées, mais de débats et d’expérimentations validée sur le terrain. Les propos tenus par la directrice de Pfizer au Parlement européen confirment aujourd’hui que leur produit n’a jamais été efficace contre la transmission, contrairement aux affirmations de la CUAE, du recteur Flückiger et du président Alain Berset… La foi aveugle en la science était déjà condamnée en son temps par François Rabelais (« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »), et dernièrement feu le pape Benoît XVI en fait une mention explicite dans son testament.

 

La CUAE fait également office de « section d’assaut », Sturmabteilung en allemand, protégée par la hiérarchie de l’UNIGE. À l’hiver 2022, je m’étais joint à un groupe de membres de Génération Z, la section jeunesse du parti Reconquête d’Éric Zemmour, qui voulait tracter devant Uni-Mail. Je dis bien devant, et non pas dans Uni-Mail. Moins de cinq minutes après avoir commencé, une quinzaine de hyènes aux babines écumantes, dont je reconnus certains membres de la CUAE, fondit sur nous et commença à nous insulter aux cris de « fachos », « ici, c’est chez nous » et à frapper de leurs petits poings et bras fragiles quelques-uns des militants patriotes dans la rue. Nous n’avons pas répliqué, car la gauche antifa est maligne… ils cognent les premiers, puis sortent leurs téléphones pour filmer les coups rendus par l’adversaire en situation de légitime défense. Nous avons finalement battu en retraite face à cet attroupement carnavalesque de iels tératologiques et renoncé au tractage des nombreux étudiants français de l’UNIGE.

 

Les campagnes nauséabondes de l’Université

Dernière Genferei en date au sein de l’alma mater genevoise : le refus du Conseil d’État de nommer le Canadien Éric Bauce comme successeur de Yves Flückiger. La CUAE y voit le moyen de noyer le poisson en attaquant l’État pour « ingérence à l’université et démocratie-washing ». Pourtant, c’est bien la CUAE et ses sbires qui font « ingérence à l’université et démocratie-washing ». La CUAE ne réalise pas qu’il est normal que le Canton ait son mot à dire dans une Université qu’il finance grassement : repas subventionnés, épicerie gratuite, et taxes universitaires les moins chères de Suisse. En retour, l’Université et le Comité étudiant n’offrent qu’une multitude d’associations féministes, marxistes, décoloniales, LGBT et islamiques, qui refusent toute discussion avec les étudiants conservateurs. Voyez qui parade au cœur de l’UNIGE : trans et marxistes. Voyez les campagnes de propagande misandres qui interdisent aux hommes de regarder les femmes. J’ai moi aussi subi « mal-être, dégoût, peur, anxiété » dans les couloirs, en raison de remarques haineuses envers moi pour mes opinions. Mais je doute que le comité #UniUnie me soutienne pour autant. En 2012, mon prof de statistiques soutenait ouvertement en chaire l’initiative Minder 1:12. Depuis 2016, nombreux sont les profs à traiter Donald Trump d’imbécile (ou pire) en cours, sans argumentation. La CUAE n’est donc aucunement la victime de la lutte idéologique de l’UNIGE, mais son instigatrice aux côtés d’un rectorat complice et d’une partie du corps professoral. Ces organes ont un même but : annihiler la véritable liberté de pensée des étudiants et de la société.

Source : Kevin Bonvin, membre de l’UDC VS romand, L'Idee, 1/2023

Un commentaire

  1. Posté par antoine le

    ”Les propos tenus par la directrice de Pfizer au Parlement européen confirment aujourd’hui que leur produit n’a jamais été efficace contre la transmission, contrairement aux affirmations de la CUAE, du recteur Flückiger et du président Alain Berset.”
    Il serait temps que ces personnes soient entendues en justice et CONDAMNÉES pour leur prises de position, décisions arbitraires, censure et propagation de mensonges anti-sciences !

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