Après des mois d'enquête, la police parisienne vient de démanteler deux structures clandestines inédites qui hébergeaient de jeunes récidivistes et leur apprenaient à voler, mais l'enquête révèle également que de nombreux «mineurs non accompagnés» en France sont en réalité des adultes se faisant passer pour des individus de moins de 18 ans.

Enfants migrants du camp de migrants de la jungle de Calais

ReMix  (h / t nita)  Les réseaux que la police française a dissous exploitaient des mineurs étrangers non accompagnés qui, en petits groupes et souvent sous l'influence de puissants psychotropes, commettaient des vols de masse dans les transports en commun. En outre, ils ont également commis un nombre incroyable de cambriolages, forçant les volets métalliques des magasins et crocheter les serrures des maisons.

Les auteurs, presque entièrement d'Algérie ou du Maroc, n'avaient pas peur de recourir à la violence, beaucoup n'hésitant pas à sortir un couteau lorsqu'une victime résistait.

Par exemple, à l'automne, une dame de 51 ans paralysée par la sclérose en plaques a été agressée dans le 13e arrondissement de Paris par deux jeunes qui ont pris son collier en or. Deux heures plus tard, les mêmes auteurs ont agressé une femme de 85 ans, lui prenant son collier en chaîne avant de voler une troisième victime de 86 ans.

Grâce à des vérifications croisées, les autorités parisiennes ont identifié un Marocain sans papiers ou sans domicile qui prétendait avoir 14 ans. Il était déjà connu sous 25 alias pour 41 vols et agressions perpétrés en 2019.La direction locale de la sécurité de l'agglomération parisienne (DSPAP) était depuis longtemps convaincue que les réseaux clandestins tiraient les ficelles d'une telle activité, qui ne cesse de croître depuis 2016.

La préfecture de police de Paris a ainsi mis en place un dispositif innovant. Les empreintes digitales des personnes arrêtées sont transmises via la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et la Direction de la coopération internationale (DCI) aux autorités algériennes, marocaines et tunisiennes, qui vérifient leurs propres dossiers. Paris reçoit alors une réponse dans un délai de quatre à huit semaines.

Quinze mois après la mise en place de cette procédure, Le Figaro a publié un résultat intéressant: sur 1 162 demandes, la DSPAP a déjà reçu 330 identifications formelles, établissant que 263 de ces personnes sont des adultes. Cela signifie que 78,7% de ces soi-disant mineurs étrangers ont menti sur leur âge.

Les migrants sont également fortement incités à mentir, y compris des peines pénales plus clémentes pour les mineurs ainsi que de meilleurs avantages de l'État. Les autorités ont également beaucoup plus de mal à expulser un mineur qu'un adulte.

De nombreuses études ont montré que les migrants mentent sur leur âge à travers l'Europe, y compris en Allemagne, en Suède , en Belgique et en France.

Désormais, ayant une compréhension plus fine du phénomène, la police parisienne affirme qu'elle continuera à travailler sur les identifications à travers le nouveau système.

La SUÈDE est le pire avec plus de ¾ des enfants présumés réfugiés étant en fait des adultes. En octobre 2015, 1 200 migrants barbus sont entrés à Stockholm, en Suède, en une seule journée, affirmant être des «enfants réfugiés». En Suède, en 2017, les autorités ont constaté que 83% des «enfants» réfugiés étaient en fait des adultes. Le dentiste derrière cette étude a été licencié après avoir publié ses résultats.