Le livre de contes LGBT pour enfants qui a indigné la Hongrie

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La Hongrie est secouée depuis le mois de septembre par la sortie d’un livre de contes pour les tout petits, «Le pays des merveilles appartient à tout le monde». (Les Observateurs en ont déjà parlé ici et ici.) Les auteurs sont un couple de lesbiennes et le livre est financé par le lobby LGBT. Les récits sont en vers, dans le style le plus classique des contes hongrois, mais dénaturés par la promotion LGBT.

Ainsi, un des contes parle d’un prince triste et paresseux qui tarde à se marier. La reine-mère organise une grande fête pour y inviter les prétendantes, afin que le prince puisse choisir sa femme. Mais lorsque la princesse d’Autriche arrive au bras de son frère, un échange de regards suffit pour déclencher une passion amoureuse non pas avec la princesse, mais avec son frère. Le prince est enfin heureux, le mariage est somptueux, les deux hommes vivront l’amour véritable jusqu’à ce que la mort les sépare.

Les contes classiques qui ont traversé les générations, comme Cendrillon,  finissent maintenant avec un happy end lesbienne et les enfants pauvres du tiers monde sont dorlotés par des familles hongroises.

D’autres contes évoquent la possibilité de changer de genre avec l’aide d’une bonne fée. Un garçon qui préférerait devenir fille afin de pouvoir porter de jolies robes est aidé par un coup de baguette magique. Une biche, née dans un mauvais corps, veut devenir un cerf et se voir pousser de jolis bois, pour avoir enfin l’apparence de ce qu’il est réellement.

Une autre déviance de ces contes classiques remaniés concerne leur fin: ce n’est plus forcément le gentil qui triomphe à la fin. Cela doit laisser les petits pantois, pour ne pas dire plus: la fonction réparatrice et rassurante des contes classiques laisse place à un sentiment d’inquiétude.

La gauche et le lobby LGBT ont tout naturellement salué le livre, évoquant son côté curatif et pédagogique qui inciterait à la tolérance et permettrait aux personnes concernées de se sentir moins isolées grâce à ces contes. (Vidéo en hongrois: interview des deux auteures.)

Depuis des semaines, les médias de gauche invitent continuellement les auteurs de ces livres, interviews et débats se succèdent pour défendre l'idéologie progressiste, évoquant l'argument que le livre favorise l'apprentissage de l'empathie et de la tolérance.

Certains enseignants et responsables de garderies ont acheté plusieurs exemplaires, qu’ils utilisent déjà comme support pour des exercices interactifs online que le livre propose à la dernière page. Ces exercices servent à vérifier que les enfants ont bien intégré les possibilités sous-entendues dans les contes LGBT.

Les lobbies LGBT nient catégoriquement que ce genre de propagande puisse influer sur la formation de l’identité d’un enfant en bas âge, en dépit du bon sens et des statistiques bien connues qui vont dans le sens contraire.
En effet, des statistiques alarmantes venant des pays où les manipulations de genre sur mineurs sont déjà répandues devraient faire comprendre qu’une catastrophe civilisationnelle est en cours.
Par exemple, dans une clinique en Grande-Bretagne, il y a eu en 2009 environ 100 demandes de mineurs pour un changement de genre, et en 2017, 2000 enfants ont reçu des «traitements» de genre. Cette augmentation spectaculaire en dix ans est constatable partout en Occident. Les réseaux sociaux et Youtube contribuent largement à booster cette mode et, ô miracle, la censure n’agit jamais contre cela.

Pire: des études récentes montrent que c’est via l’éducation sexuelle obligatoire que les troubles d’identité sexuelle et l’homosexualité ont connu une augmentation vertigineuse.

*

Extrait d’un article paru dans un journal hongrois récent: Le nombre des jeunes se disant hétérosexuels diminue dramatiquement en Occident

[...] Aux USA, seulement 70 pour cent de la tranche d’âge qui a bénéficié de l’éducation sexuelle se déclare maintenant hétérosexuelle.

Proportion de femmes et d’hommes hétérosexuels en 2016, par classe d’âge:

En abscisse, l’année où ils ont terminé l’école élémentaire.

Statistique publiée par David Shor, https://twitter.com/davidshor/status/1311108549116919810

Proportion de LGBT parmi les garçons (en haut) et les filles de 18 à 20 ans

[...] Ce graphique a été publié en septembre sur Twitter par David Shor, responsable de la section d’analyses politiques à l’institut d’analyses statistiques Civis Analytics. Le résultat est contesté par beaucoup, mais il est corroboré par une enquête du Williams Institute de l’UCLA menée sur un échantillon de 350 000 personnes, https://williamsinstitute.law.ucla.edu/visualization/lgbt-stats/?topic=LGBT&area=6#density

Il s’avère aussi que les États à majorité républicaine sont pour la plupart épargnés par le phénomène: ce sont justement ceux où l’éducation LGBTQ n’est que facultative et ne fait pas partie d’un programme scolaire obligatoire.

Les résultats montrent également:
– que dans certains États, plus de la moitié des filles appartiennent déjà à une minorité» sexuelle, c’est-à-dire que celles-ci sont plus nombreuses que celles qui ont une «identité» saine - pour autant que l’hétérosexualité puisse être qualifiée d’«identité».
– que dans certains États, un adolescent sur dix veut devenir une femme ou a déjà pensé qu’il était né dans le mauvais corps.
– que le phénomène évite non seulement les États où il n’y a pas d’idéologie de genre intégrée dans l’enseignement scolaire, mais évite également les générations qui ont encore eu la chance de ne pas avoir à subir un tel programme.

En résumé, à la suite de la propagande homosexuelle, la proportion de la population LGBTQ a doublé en trois ans et augmenté de huit fois en vingt ans.

(Fin de l’extrait.)

*

L’opinion publique hongroise, non seulement n’a pas suivi la propagande massive de la gauche pour la promotion du livre en question, mais elle a fait connaître son refus total par des pétitions. Des jardinières d’enfants, des enseignants, des parents ont écrit massivement pour demander la destruction des livres.

Une politicienne du parti «Notre Patrie», Dora Duro, a organisé le broyage du livre. Cette manifestation, diffusée par les médias, a déclenché une avalanche de réactions, voire des menaces de morts contre cette mère de quatre enfants.
Les médias de gauche ont fait immédiatement le parallèle avec les Nazis, qui a fait des autodafés de livres en Europe. Notons qu’aucun de ces médias ne s’est indigné lors du déboulonnage de statues qui représentent notre héritage culturel, ni n’a eu un mot pour églises détruites ou vandalisées.

https://www.youtube.com/watch?v=4lRSC97sO54

Environ 70’000 courriers, contestations et signatures sont parvenus au gouvernement hongrois via la pétition de citizengo.org demandant d’interdire la lecture de ce livre aux petits, ce qui prouve que le peuple hongrois est majoritairement derrière Orban et que le système immunitaire du pays est fort.

Un enfant de 3 à 6 ans n’a pas encore acquis la maturité nécessaire pour juger ce genre de contes avec du recul, son identité est en formation, exploiter cette fragilité est une forme de viol, de l’abus à l’état pur.
Les Hongrois ne veulent pas que l’homosexualité soit présentée aux enfants comme une option normale et encore moins que la possibilité de changer de genre passe pour un choix naturel.

Prôner la tolérance est une chose, mais changer les normes sur lesquelles la civilisation est bâtie et nier la biologie en sont une autre.

Il est intéressant de constater que cette confusion entre tolérance et normalité n’est pas acceptée aussi facilement dans les pays de l’Est qu’en Occident. Dans la tête d’un Hongrois moyen, une dysfonction ne doit pas être enseignée aux enfants comme la normalité. Les gens ne sont pas homos ou hétéros au même titre que blonds ou bruns.
L’homosexualité, que ce soit dans le monde animal ou humain, est considérée comme une dysfonction, tandis que la normalité, ce qui correspond à la majorité, c’est l’hétérosexualité.

Personne ne naît dans un mauvais corps. Ce slogan, «être né dans le mauvais corps», est passé comme une lettre à la poste en Occident, mais ne passe pas du tout avec la mentalité hongroise. La dysphorie de genre est un trouble mental et rien de plus. La biologie détermine le genre avant la naissance jusqu’au plus profond de nos cellules, de notre chimie, de notre formation physique et mentale.

Et pour être conséquent de la vision hongroise, le gouvernement hongrois a récemment décrété qu’une personne qui veut changer de genre ne pourrait plus faire valider le changement à l’état civil.
En dépit de la nouvelle apparence fabriquée à coups d’hormones et de bistouri, une femme va demeurer officiellement une femme et un homme va rester un homme.

Très certainement, après l’expérience de ce livre LGBT pour enfants, le gouvernement va se munir de dispositifs juridiques pour mieux protéger les enfants d’abus similaires.
Il est prévisible que l’UE et le lobby LGBT vont fortement s’indigner, mais les Hongrois n’en sont plus à ça près.

Une vaste étude scientifique récente a démontré que personne ne naît avec des gènes homosexuels. Le «gène gay» n’existe pas: https://www.breitbart.com/politics/2019/08/30/study-there-is-no-single-gay-gene/

Il faut savoir que dans la culture hongroise, les gens ne s’occupent pas des pratiques sexuelles les uns des autres. Pour comprendre la différence de mentalité avec nous, voici un exemple: le 7 octobre, la RTS a programmé une interview dans l’émission Forum sur les bienfaits de la masturbation. Ce genre de mélange des genres débilisant ne passerait jamais en Hongrie dans une émission consacrée à l’actualité politique.

Orban confirme dans son interview du 2 octobre que la Hongrie est un pays sans pudibonderie, traditionnellement tolérant envers les homosexuels, mais que la ligne rouge à ne pas franchir, c’est de toucher aux enfants.

La religion est moins déterminante en Hongrie qu’en Pologne, l’homosexualité n’y est pas une question morale mais une affaire privée entre adultes responsables. On peut considérer qu’en Hongrie, le respect de la dignité des gens différents est une chose déjà acquise mais l’instrumentalisation des minorités pour la diffusion d’une idéologie, dans le but d’obtenir des changements politiques, ne passe pas.

La focalisation sur les LGBT est en dissonance avec les préoccupations des Hongrois, un corps étranger de plus importé de l’Occident avec le marxisme culturel, pour en faire artificiellement un problème de société.
La majorité des gens considèrent les manifestations Gay Pride avec une certaine agacement, car la sexualité est une affaire privée.
Par contre, toucher aux enfants soulève une indignation générale.
La population s’accorde majoritairement sur la notion traditionnelle de la famille, du mariage et sur la façon d’éduquer les enfants.

Le sens du bien et du mal de notre civilisation, depuis des générations, avait aussi été formaté, renforcé, par les contes de la petite enfance, où il y a un papa, une maman et où les gentils finissent par gagner et les méchants finissent par être punis, cela fait partie de notre ADN culturel.

Mais le marxisme a besoin de renverser la table pour que son règne vienne. Cette idéologie cherche par tous les moyens à faire table rase du passé, et dans ce but, elle veut formater les enfants avec ses valeurs hors sol et totalement dénaturées. Cela donne, comme nous pouvons déjà constater sous nos cieux, une jeunesse manipulable en perte d’identité et de repères solides qui est très sensible à toutes les modes qui passent.

L’Union Européenne utilise tous les moyens de pression possibles pour transformer les pays plus traditionnels de l’Europe de l’Est à l’image de l’Ouest, où le multiculturalisme et les «progrès» des LGBT sont déjà entrés dans les mœurs. Le gouvernement hongrois a inscrit dans sa Constitution que le mariage est entre un homme et une femme, ce qui est considéré comme illicite par l’UE et la CEDH.
Les pays de l’Est refusent en général l’idée du mariage LGBT, de la procréation assistée pour les homosexuels ou de leurs droits à l’adoption. Des conflits et rétorsions sans fins entre l’UE et la Hongrie sont à prévoir.

Les pays de l’Est sont parfaitement au courant des problèmes insurmontables que le marxisme culturel a engendrés à l’Ouest, et ils n’en veulent pas.

La lutte devient de plus en plus difficile, et la génération Tik Tok semble déjà être davantage sous influence que la précédente.

L’UE est persuadée qu’elle arrivera à faire plier les Hongrois, et les Hongrois sont persuadés que l’UE va droit dans le mur. Pour le moment, chacun campe sur ses positions, les paris sont ouverts non pas sur comment cela va finir mais comment cela va mal finir.

Outre les pressions incessantes de l’UE, les médias de gauche, la tyrannie LGBT, l’imposture de la migration, l’infiltration de l’enseignement par le marxisme culturel, un sixième adversaire s’active à détruire notre civilisation, ce sont les organisations droit-de-l’hommistes. Et nous ne parlons pas ici que des ONG financées par Soros, mais aussi d’organisations de la taille de l’OMS ou de l’UNESCO, qui ont une réputation de défenseurs de l’humanité. Récemment, l’UNESCO a mis dans son programme l’éducation sexuelle des enfants dès 4 ans, qui enseigne la masturbation. L’OMS veille également aux droits LGBT des tout petits.

Forcer des pays traditionnels comme ceux d’Europe de l’Est à changer de fond en comble les bases sur lesquelles leur civilisation millénaire est bâtie, c’est un appel à rejoindre l’Ouest dans un suicide collectif.
En 2004, quand la Hongrie et la Pologne sont entrées dans l’UE, elles n’ont pas signé pour accepter les critères délirants d’aujourd’hui: les dérives idéologiques se sont rajoutées ultérieurement à la construction européenne.

En Suisse, des livres et d’autres productions culturelles pour enfants qui font la promotion LGBT bercent les enfants depuis des générations. Les lobbys LGBT sont très efficaces pour obtenir des changements sociétaux qui vont dans leur sens et rien ne semble leur suffire.

Dans les villes de Suisse romande, il est particulièrement frappant de voir de plus en plus des jeunes couples de même sexe.
Nous savons également qu’il y a une explosion des cas médicaux de «traitements» de genre: toutes ces dérives sont une forme de stérilisation. Ces facteurs se cumulent avec le remplacement de population par des religions et cultures incompatibles mais à forte fécondité, accélérant encore la disparition des allogènes. Voir la Hongrie se battre pour se préserver du délabrement morale et démographique nous pousse à réfléchir. Comment et pourquoi en sommes-nous arrivés là? Est-il encore possible de renverser la vapeur?

Cenator

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Un commentaire

  1. Posté par Christian le

    A votre avis, pourquoi la Pologne et la Hongrie ne quittent-elles pas l’UE ?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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