Nos assurances sociales qui économisent sur le dos de véritables handicapés

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[…] Peu après son accident, Beat Moser s'était procuré des prothèses, payées par l'assurance militaire. Mais elles ne lui étaient pas d'une grande utilité pour les tâches du quotidien et il avait décidé de mener une vie sans mains.

Trouver 50'000 francs

Or après tout ce temps, l'Alémanique souhaite malgré tout trouver des prothèses plus fonctionnelles. Il a donc demandé à son assurance de pouvoir être équipé du modèle Michelangelo de l'entreprise Ottobock. Mais vu le prix élevé de cet appareillage (50'000 francs), l'assurance n'est entrée en matière que pour la prothèse de la main droite. S'il veut avoir aussi la main gauche, il doit se débrouiller pour rassembler les 50'000 francs nécessaires.

«C'est un scandale!» s'indigne son ami Tobi Faes. C'est pourquoi il a lancé l'action .. […]

Article entier : 20 minutes

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Cenator : Voici l’assurance militaire qui refuse de débourser pour une prothèse de main.

Récemment nous avons appris que les enfants mineurs d’un réfugié tchadien*, qui a obtenu le statut de réfugié en Suisse en 1994, à l’AI depuis 2005 et qui était déjà probablement entretenu depuis des décennies a droit aux prestations complètes de l’AI, ainsi qu’aux rentes complémentaires pour ses enfants nés hors mariage (mais reconnus) et vivant à l’étranger.

D’autres aberrations sont des pratiques courantes dont personne ne parle.

En voici une : Une personne gravement handicapée physiquement qui bénéficie d’une allocation d’impotence peut se retrouver, l’âge venant, incapable de rester à domicile ce qui fait qu’un placement institutionnel s’impose. En effet, un handicap sévère nécessite un encadrement avec une aide à domicile qu’il n’est plus possible de payer qu’aux personnes très fortunées, comme c’est le cas, par exemple, pour Michael Schumacher.

Mais les moins biens lotis que Schumacher peuvent encore s’offrir des soins à domicile à condition qu’ils s’expatrient dans un pays où le coût de la vie est bien moins chère. Ce serait tout bénéfice pour l’État, qui ne serait pas obligé de financer un EMS et cela laisserait une place pour une autre.

Au cas où la personne handicapée est mariée et que le couple dispose d’économies, la participation au séjour en EMS laissera sur la paille le conjoint, sans parler des problèmes de la séparation ou la perte d’intimité et de vie privée de la personne placée.

Malgré toute cette logique économique, voir de bon sens, la solution de s’expatrier devient souvent irréalisable pour des personnes âgées ayant une retraite à quatre chiffres, car l’AI refuse de verser une allocation d’impotence à l’étranger. Eh, oui, un grabataire expatrié en Thaïlande, pour l’AI/AVS n’est plus considéré comme un grabataire.

Il est vrai que des rentes obtenues trop facilement ont été versées par l’AI ces quarante dernières années pour des simulacres de handicaps, des toxicodépendants, des « névroses d’assurance », des « atteintes » psychosomatiques,  et des troubles psychiques mineurs. Devenue déficitaire, l’AI a dû prendre des mesures d’économie.

Il est connu que beaucoup de rentiers  ont pu aller vivre à l’étranger avec leurs rentes AI suisse (qui est exportable) dont le montant est souvent le triple du revenu moyen dans bien des pays. Il est vrai également que beaucoup de ces personnes, majoritairement nées à l’étranger, gardent frauduleusement une adresse en Suisse, s’ils bénéficient des prestations complémentaires, prestations également non exportables, comme l’allocation d’impotence. Ces personnes s’arrangent alors pour faire payer leur logement, tous leurs soins (lunettes, factures des dentistes, primes, franchises, quotes-parts,...) et les PC (la rente qui complète la rente de l’AI/AVS), tout en passant un minimum de temps en Suisse. C’est de la triche, mais c’est très courant.

Le système social est fait d’une telle manière en Suisse qu’il protège plus les étrangers que les Suisses, qu’il défavorise ceux qui ont travaillé et se sont assumés avant de tomber malade et favorise ceux qui se sont laissé assister depuis toujours ; défavorise les handicapés physiques par rapport aux handicapés psychiques.
Par ailleurs, le système pousse à la triche tous ceux qui ont tout à gagner à le faire.

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*Suisse : La rente pour enfant d’un réfugié à l’AI sera versée en France
Suisse : les réfugiés ainsi que leurs enfants bénéficieront de la même sécurité sociale que les Suisses, peu importe le domicile ou la nationalité de ces enfants
Non aux rentes pour des enfants de réfugiés vivant à l’étranger 

Rappels :

Suisse : les cantons et les communes devront faire des économies pour couvrir les dépenses de l’asile « Les Érythréens n’ont pas l’habitude de travailler huit heures par jour »

Suisse. Aide sociale : plus de la moitié des bénéficiaires sont des étrangers, principalement des réfugiés ou des requérants d’asil

 

2 commentaires

  1. Posté par Nicolas le

    Il est faux de prétendre que le système social protège davantage les étrangers que les suisses. La Suisse est simplement confrontée à une certaine population allogène qui n’a aucun scrupule à escroquer ce pays et ses habitants, et qui de surcroît bénéficie de la mansuétude complice d’une gauche xénophile par idéologie et par dépit.

  2. Posté par Dominique le

    Le social sans préférence nationale surtout pour ceux qui ont travaillé, payé leurs impôts et cotisé est scandaleusement injuste. Au vu des cas étrangers cités, la préférence nationale est, à mon avis de médecin, une ségrégation entièrement justifiée, n’en déplaise à tel Berset qui nous berce dans son socialo-immigrationisme.

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