Berlin : une formation sur la sexualité pour les migrants

En discothèque, un homme et une femme échangent des regards, boivent, rient, dansent, puis s'embrassent. L'homme ramène la jeune femme chez lui, ferme la porte à clé, elle veut partir, il la viole.

La vidéo terminée, sept hommes d'une trentaine d'années, venus à Berlin en provenance de Syrie, Irak ou Afghanistan, sont invités à réagir: "Elle a trop bu, ils couchent ensemble", lance l'un d'entre eux, convaincu que le garçon a profité de l'état d'ébriété de la jeune femme pour abuser d'elle. "Il savait très bien ce qu'il voulait", abonde un autre.

"Ca arrive fréquemment à Berlin, les jeunes boivent beaucoup, se droguent..." et dans ce cas, ce type d'agression peut se produire, prévient la formatrice, Carola Pietrusky-Niane.

A Marzahn, un des quartiers les plus défavorisés de Berlin, où ont atterri nombre des milliers de réfugiés accueillis dans la capitale depuis 2015, les sept hommes assistent, par une chaude après-midi d'été, à quatre heures de cours intitulés "Ensemble pour le respect de la sécurité".

Plus prosaïquement, il s'agit d'une formation sur la sexualité et le consentement. "Ce sont des thèmes difficiles, parlez librement", les encourage la formatrice.

Réunis autour d'une table, des plateaux de fruits posés devant eux, les sept hommes, célibataires et la plupart sans enfants, sont tous volontaires pour suivre cette séance, organisée par l'association norvégienne Hero, qui gère plusieurs foyers de migrants en Allemagne.

Comment savoir si une femme est consentante? Quels conseils donner à des réfugiés qui viennent de pays où filles et garçons sont souvent scolarisés dans des établissements séparés, où les manifestations de tendresse sont proscrites en public, où le viol au sein du couple n'est pas considéré comme un crime?

[...]

"Chez nous, nous avons deux lois: celle de l'Etat et celle de la famille, du clan", explique un participant.

Pour nombre d'entre eux, devoir dénoncer un proche auteur d'un viol ou d'actes de maltraitance n'irait pas de soi, encore moins si le coupable est leur père. "L'honneur est une valeur importante pour nous", résume un participant.

Un autre s'émeut qu'en Allemagne un enfant puisse garder le nom de sa mère en cas de divorce.

[...]

L'Express

3 commentaires

  1. Posté par poulbot le

    Une formation pour tout savoir sur la sexualité des migrants , n’importe quoi , que d’argent gaspiller. On sait parfaitement que beaucoup de ce gens la sont des violeurs en puissance quand il arrive en Europe , c’est pratiquement dans leurs gènes. Il ni y a pas d’alternative, c’est retour a la maison direct.

  2. Posté par Sergio le

    C’est mettre une chèvre devant un baromètre ! Veut-on réellement expliquer avec une vidéo de quelques minutes des siècles de civilisation à des brutes préhistoriques ?

  3. Posté par bonardo le

    Il faudrait également leurs apprendre la politesse ? Comment faire pipi ? Comment dire bonjour ? Comment dialoguer dans le pays d`accueil ? Comment se comporter dans un magasin ? Chez le médecin ?Et il faut également expliquer que dans les magasins ,on doit payer ,dans le train aussi ,idem dans le bus ,bref à nous de faire l`éducation de ces personnes ?
    Je ne pense pas que cela incombe aux citoyens d`un pays ,que Madame Angela fasse son job !

Et vous, qu'en pensez vous ?

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