Interview d’un djihadiste belge – nullement repenti

Michael « Younnes » Delefortrie est un djihadiste belge, ancien combattant de l’Etat islamique, actuellement en prison en Belgique. Il a été interviewé quelques jours avant son incarcération par Shoshana Palatnik et Wayne Kopping pour Clarion. Les courtes vidéos ci-dessous (en anglais) sont des extraits du prochain film de Clarion (en préparation).

Partie 1 : [à propos du pilote jordanien brûlé vif] « Des châtiments cruels sont permis, car la vengeance est permise »

Partie 2 : « C’est une guerre pour le cœur et l’esprit des gens ». Younes Delefortrie justifie l’utilisation d'enfants par les extrémistes : « Si vous nous tuez, peu importe, car il y a une nouvelle génération. » Cet extrait montre le cynisme avec lequel les groupes djihadistes maltraitent les enfants.

Partie 3 : « Cela ne s’arrêtera pas, car les gens sont des prédateurs. »

 

Voir aussi :

11.02.2015 Peine légère pour Younnes, considéré comme ne représentant plus un danger en Belgique et méritant une seconde chance.

14.10.2015 Une provocation à la limite du répréhensible : commentaire de son interview sur la VRT.

16.10.2015 L’ennemi s’appelle Younnes : autre commentaire de la même interview.

31.03.2017 « Je ne suis pas belge, je suis musulman »

J'ai été djihadiste en Syrie : son livre, écrit par Bruno Stoys.

Biographie Né à Anvers en 1990 dans une famille catholique. Converti à l’islam en 2007. Membre de Sharia4Belgium dès 2012. En décembre 2013, rejoint Daech en Syrie, mais n’y reste qu’un mois. Cueilli par la police à son retour, il passera deux mois en prison. Condamné en 2015 à trois ans de prison avec sursis (moins la préventive) pour sa participation à Sharia4Belgium, il est libéré après 6 mois. Marié et père de deux enfants, il ne regrette rien et n’exclut pas de retourner en Syrie.

Résumés Cenator pour LesObservateurs.ch

4 commentaires

  1. Posté par Casa le

    Évidemment il serait facile de critiquer ce type. C’est son parcours et son argumentaire qui m’intéresse. Bizarrement tout cela est assez moraliste. Ce type critique finalement ce que notre « belle » société occidentale est devenue. Une société pour l’essentiel décadente dans tous les domaines. Ce qui est triste c’est que ce mec issu d’une famille catholique ait terminé sa course chez les jihadistes probablement parce que papa et maman n’ont pas fait leur boulot et que l’église catholique, du moins l’église officielle, est devenue une horrible farce relativiste. Bref je n’excuse pas cet abruti mais dans sa démarche il faut un peu nous interroger nous même.

  2. Posté par Gub le

    On essaye de les remettre dans le droit chemin… foutaises!!! Rendons service (pour une fois) au pays de ces ressortissants. Payons les pays où ils sont arrêtés avant de les rapatrier pour que ces gens nous en débarrasse. Le risque est trop grand. Après tout à la fin de la guerre il y a eu le procès de Nüremberg et les Alliés ont pendu des centaines de Nazi, dont certains étaient pas coupable d’atrocités…
    La prison coûte cher très cher…. avons nous les moyens de payer des psychiatres et des spécialistes à des malades inguérissable. Rappellez-vous… Allah est leur moteur et un gros moteur.
    Patriotiques salutations

  3. Posté par Mylène Nobert-Nadeau le

    Si des châtiments cruels sont effectivement permis en islam, comme l’amputation des voleurs (Coran 5.33 et 5.38), la flagellation des « fornicateurs » (Coran 24.2 ) et la lapidation pour les personnes adultères (plusieurs hadiths), en revanche brûler un « ennemi » est interdit par plusieurs hadiths car il s’agit d’un privilège réservé à Allah et qui ne doit se produire qu’en enfer (auquel sont condamnes d’office tout les non-musulmans):
    http://www.3ilmchar3i.net/2015/02/ne-chatie-par-le-feu-que-le-seigneur-du-feu-audio.html

  4. Posté par Léo C le

    Je ne suis pas Belge, je suis musulman.
    Tout est dit.

    Ne pas accorder le droit du sol aux muzz. Ça me parait une évidence criante. S’ils veulent vraiment la nationalité, qu’ils la méritent.

    Il est certain que cette disposition ferait hurler toutes les consciences lévogyres mais le principe de précaution doit supplanter le droit.

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