Une Union Européenne intouchable ?

Gérard Brazon
Ancien Conseiller municipal et permanent syndical, souverainiste, responsable politique à Siel
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Il est toujours choquant d’entendre sur toutes les radios et télévisions les discours contre ceux qui ne sont pas européiste, voire anti Union Européenne.

Ce sont toujours les mêmes arguments qui considèrent que l’Union Européenne est intouchable. Que l’Union Européenne c’est l’Europe. Que tous les opposants sont d’horribles fascistes voire des nazis en puissance. "Exrême-droite, extrême droite" crient les chiens médiatiques aux ordres de la bien pensance. D'ailleurs, de plus en plus de Français réalisent, au vu des faits, que les plus dangereux sont militants de l'extrême gauche, qui devient par un curieux hasard, des militants de l'ultra gauche, ceux qui peuvent tenter d'assassiner des policiers sans risque, compte tenu des décisions judiciaires récentes contre les antifas, ces graines de SA-nazis.

C’est les déclarations de Solére et autres Wauquiez qui font des allusions à la dernière guerre mondiale, au nazisme et aux SS, cherchant à associer dans l’esprit des français, les époques, les partis politiques et les contextes. Le point Godwin permanent.

Alors donc, tout ce qui est anti Union Européenne sent le soufre, rappelle les heures les plus noires, la déportation des juifs, la mort de millions d’Européen et se résume par, « l’Union européenne c’est la paix ». Fermer le banc !

Bien entendu, on oublie de parler des responsabilités diverses à commencer par celles des Entreprises américaines qui ne furent pas les dernières à profiter de l’installation des nazis au pouvoir. Pas plus que de la lâcheté des gouvernements Français et Anglais des années trente qui avaient pourtant les moyens d’interdire aux nazis la puissance militaire.

Que dire des origines de ces partis fascistes et nazis, si ce n’est que leurs origines furent d’essence socialiste. Le parti fasciste de Mussolini, ancien directeur du journal socialiste l’Unité, et celui d’Hitler le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP). Tout cela n’est jamais rappelé et permet de classer tous les opposants nationalistes dans la case « extrême droite ». La gauche ayant le statut de résistant alors même que les communistes furent les premiers collabos jusqu'en juin 1941, et que les radicaux-socialistes furent les acteurs des gouvernements de Pétain à Vichy y compris François Mitterrand décoré de la Francisque.

Une fois le tableau dressé, voyons aujourd’hui les manoeuvres de ces politiciens européistes.

Il s’agit de faire de tous les opposants à Bruxelles, des démons en puissance. Ils se trouvent que les électeurs des pays de l’Est ne sont pas touchés par les discours bêtifiant de nos édiles, et autres propagandistes des médias. On notera au passage, que c’est l’Europe de l’Ouest qui a subi le laminage de la bonne parole qui est la plus craintive. L’Europe de l’Est a l’expérience de la dictature. Elle sait ce que c’est. Elle l’a subi du temps des nazis et de l’Union Soviétique. Elle a bien compris que son avenir, ce n’était pas de revivre son passé.

Alors certes, les médias de France font des reproches à cette Europe de l’Est qui est accusée de tirer tous les bénéfices de son adhésion à l’Union Européenne, sans accepter les contreparties qui consisteraient à abandonner les différentes souveraineté et indépendances.

C’est assez curieux, en aparté,  si même je force le trait, que les médias ne fassent pas de parallèles avec ceux qui viennent sur nos terres sans accepter les lois des pays d’accueils.

Les mêmes ne disent pas un mot sur la contribution de la France à cette Union qui perd chaque année, des milliards d’Euros. Rien n’interdirait à la France d’ajuster cette contribution, voire de demander le remboursement de l’excédent versé. On ne peut pas reprocher à des pays d’accepter l’argent si généreusement versé par des pays, alors qu'ils acceptent de contribuer plus que nécessaire, à la dépense globale. Nous savons tous, que le moment viendra où, on leur demandera de contribuer plus qu’ils ne recevront. Ils refuseront et à juste titre de le faire, comme l’ont fait les Britanniques de Madame Thatcher. Il faut être un dirigeant politique anti France, pour le faire !

Revenons à nos « populistes », vilains canards noirs de la dictature de l’Union Européenne, que l’on ne doit pas confondre avec l’Europe.

A chaque élection, les vrais partis de droite montent en puissance. Il faut être de vraies buses de type Wauquiez, Pécresse et autres Estrosi, pour ne pas comprendre que la victoire durable, et la lutte conte le gauchisme destructeur, et que cela passe par une Union des Droites.

Le patron du FPÖ, Heinz-Christian Strache, n’a pas été long à saisir la main tendue par le jeune dirigeant conservateur Sébastian Kurtz.  «L’Autriche mérite la formation rapide d’un gouvernement stable», a jugé Sebastian Kurz, 31 ans, vainqueur le 15 octobre d’élections législatives.(Source)

Est-ce que la jeunesse serait devenue plus rationnelle que nos vieux croûtons de LR et autres pignoufs de la droite molle ? La question est : quand ces partis dit de droite vont-ils comprendre que le monde change, que les peules aspirent à la démocratie, qu’ils en ont assez de ces retournements de vestes, qu’ils ne veulent plus que leurs décisions soient bafouées comme nous l’avons vécu en 2008 par la trahison de Sarkozy. Les Français ont refusé la constitution européenne de 2005, et la droite de Sarkozy, aidée par la gauche de Hollande, ont trahi les Français en Congrès. Combien de référendums, d’élections, de pressions pour obliger les peuples à se plier à Bruxelles, avec la complicité active de leurs élus, et le bourrage de crânes des médias.

Qui peut croire un Wauquiez et autres, qui affirment la main sur le cœur, qu’avec eux, tout ira mieux alors même qu’ils furent des acteurs de la mise sous contrôle de la France par Bruxelles.

Il n’y a rien à attendre de ces partis de droite européiste. Comme il n’y a d’ailleurs rien à attendre de ces partis politiques de droites nationales, qui refusent de s’unir pour faire des alliances et au minimum, construire une plateforme commune de gouvernement. Nous n’avons pas encore trouvé le François Mitterrand de la droite, capable de construire un programme commun patriote et nationaliste.

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Combien de temps allons-nous attendre un Sébastian Kurtz tendant la main à un  Heins-Christian Strache.

Combien de temps allons-nous subir les méfaits de cette droite imbécile qui ne comprend pas que son avenir n’est pas de flatter les islamo-collabos sur sa gauche, mais bien d’ouvrir des discussions avec les représentants d’une droite nationale.

Combien de temps va mettre cette droite gauchisée avant de comprendre qu’elle ne gagnera jamais les élections sur la durée, sans avoir une assise nationale durable qui passe par une Union des Droites.

Combien de temps cette droite malade, complexée, minée va-t-elle comprendre que la France est sa priorité et que les Français en ont assez de la voir s’accoquiner avec les tenants de la gauche apatride, immigrationiste, qui la tient par les couilles à travers son chantage ad hitlerum.

La majorité des Français est patriote.

Il suffirait que cette droite qui a peur d’elle-même, cesse de subir la dictature gauchiste d’une Pécresse, d’une NKM, et se fasse greffer d’urgence un cerveau raisonnant enfin à droite.

Il suffirait que les droites nationales cessent de se bouffer le bec, de se regarder le nombril, de dépasser les rancunes sans importance, au regard de la survie de la France.

Il suffirait que toutes ces droites n’aient qu’une seule idée, la même qu’Heinz-Christian Strache à savoir, celle sur la priorité de la «sécurisation des frontières», «la démocratie directe à la Suisse», « l’arrêt de l’immigration » et l’«arrêt de l’islamisation». Un programme purement d'extrême droite n'est-ce pas ? Mais tellement démocratique pour le coup !

Il suffirait sans doute d’un peu de bon sens, d’amour de la France et d’abandon de son quant à soi.

Il suffirait…

Gérard Brazon

Un commentaire

  1. Posté par Le Chapon cha pond pas le

    C’est bien la gauche extrémiste, avec tout ce qu’elle a de puant, qui sème le trouble en Catalogne. Même si le gouvernement de Rajoy a tort, il est dans son bon droit. comment discuter avec des indécis, des gueulards qui n’osent pas agir et qui de cette manière portent un énorme préjudice à tous les citoyens catalans. Comment être crédible lorsqu’on a triché depuis le début ? Dans cette histoire, tout est faussé, comme au temps du communisme le plus dur, lorsque les présidents gagnaient les élections avec 99,9% des voix.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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