l n’a pas fallu beaucoup de temps pour que l’administration arrache de crucifix que des membres du Mouvement Tradition Québec avaient apposé pour remplacer l’original que l’administration de l’hôpital avait fait déposer (voir ici et là).
La große presse canadienne commence à parler de l’affaire. En témoigne ce long article du Journal de Montréal que me signale un lecteur (merci A. N.). C’est très intéressant à lire pour les détails fournis. On y apprend en effet que c’est « après la plainte d’un patient » – pas cent, pas dix mais un seul ! – que le crucifix présent depuis 1927 (90 ans !) a été enlevé… Que 5 000 personnes ont protesté et exigé le retour du crucifix original (5 000 contre 1 !)…
Quant aux déclarations de la porte-parole du CHU de Québec, elles sont tout simplement grotesques : « On ne peut pas apposer sur les murs d’un hôpital ce que l’on veut »… mais peut-on y arracher ce qui s’y trouve depuis toujours ? Mauvaise foi, laïcisme échevelé, exécration du passé et de la tradition, voilà donc où nous en sommes au Québec. Félicitons une fois de plus le Mouvement Tradition Québec dont l’action pacifique aura eu pour mérite d’être un sacré révélateur de la décomposition d’une société.
Le retrait la semaine dernière du crucifix dans le hall d’entrée de l’hôpital, après la plainte d’un patient, a créé un tollé et amené la création d’une pétition pour son retour qui a atteint plus de 5 000 signatures. Des militants ont choisi de prendre les choses en main en installant un crucifix de plus petite stature au même endroit où le premier a été retiré, selon Kenny Piché, responsable de l’information de Mouvement Tradition Québec. L’organisme prône le retour des traditions religieuses et culturelles. Ce second symbole religieux avait été installé sans l’accord de la direction. « Ce sont simplement des militants qui se sont présentés sur place et qui ont installé le crucifix », poursuit M. Piché. La porte-parole du CHU de Québec, Pascale St-Pierre, a confirmé au Journal que ce second crucifix a été retiré. « On ne peut pas apposer sur les murs d’un hôpital ce que l’on veut, donc il a été retiré », précise-t-elle. Le crucifix était installé entre les portes d’ascenseur au rez-de-chaussée de l’hôpital depuis sa fondation en 1927 par les Sœurs de la Charité. La direction du CHU de Québec, qui dirige les cinq hôpitaux de Québec, a expliqué avoir pris cette décision en se basant sur le principe de neutralité religieuse de l’État dicté par la Charte québécoise des droits et libertés de la personne. Elle avait précisé avoir basé sa réflexion sur la décision de la Cour suprême du Canada, qui a mis fin aux prières du maire Jean Tremblay durant les séances du Conseil municipal de Saguenay. Malgré la mobilisation en faveur du crucifix, la direction n’a pas l’intention de revenir sur sa décision. Pour le Mouvement Tradition Québec, ce symbole religieux représente un pan de notre histoire. « C’est pour sauver l’honneur de notre très grand Jésus-Christ et, ensuite, pour donner l’exemple à nos compatriotes », fait valoir M. Piché. De son côté, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, s’est montré peu bavar[d] sur le sujet. « C’est une décision locale », s’est-il limité à commenter, à l’Assemblée nationale. Il a refusé de s’arrêter pour répondre à d’autres questions sur le sujet.
Source : Le Journal de Montréal, 27 février Via Christianophobie.fr
http://www.journaldemontreal.com/2017/03/01/derniere-heure-le-crucifix-serait-reinstalle-a-lhopital-saint-sacrement
Peut-être ils diront qu’ils devaient faire une rénovation ou repeindre ?
Les sœurs de la Charité ont fondé cet hôpital et, ce qui les a inspirées, est ce que le Christ a incarné c’est à dire un message d’amour, de fraternité, de solidarité. Il est permis de penser que ce crucifix représente ces valeurs. Nous savons ce que cette croix nous a apporté : un rappel de ces valeurs. Nous pouvons avoir une idée de ce que pourra nous apporter son absence : l’oubli de ces valeurs. N’est-ce pas le rôle de l’Etat et des instances décisionnaires de nos sociétés que de veiller au maintien de valeurs qui nous humanisent et nous relient ? La mémoire de l’expression mystique des fondatrices de cet hôpital, les sœurs de la Charité, est-elle respectée par le retrait de cette croix ?
Je pense qu’on devrait laisser les crucifix en place. Pour moi qui n’est pas pratiquantencore, ce n’est pas une question de religion c’est une question de patrimoine québécois, une antiquité. Je ne peux pas croire que les plaignants ne peuvent pas expliquer å ceux qui ne savent pas que ça fait partie de notre histoires
Enlever les crucifix dans les hôpitaux. Peut-on respecter ceux qui sont de religion catholique. Je ne comprends pas cette attitude de vouloir à tout prix tout détruire de nos racines. Certaines personnes y croient peut-on respecter leur choix. On est dans un pays libre enfin j’espère. Ceux qui n’y croient, le ciel ne vous tombera pas sur la tête parce que vous croisez un crucifix ou que vous circuler sur une rue portant un nom religieux. TOLÉRANCE ENVERS TOUS, RESPECT ET LIBERTÉ.
5000 contre 1 que ce patient a la peau mat , les cheveux noirs et la barbe si c’est un homme.