Grande Bretagne : "Voilà le plan de l'isalm radical dans les écoles".

Le verdict rendu par une Commission d'enquête suite à des alertes [concernant des écoles de Birmingham est clair] :

"Les garçons et les filles sont séparés, la musique et les fêtes chrétiennes sont interdites".

Londres a découvert un véritable plan des fondamentalistes [musulmans] pour radicaliser les jeunes écoliers. Le ministre de l'instruction Morgan a déclaré : "C'est inquiétant et les enseignants impliqués payeront".

"C'est inquiétant". Il n'y a pas d'autre mot pour le ministre Nicky Morgan, après qu'une commission d'enquête de Londres ait vérifié comment, dans plusieurs écoles de Birmingham et cela, depuis des années, un plan a été mis en place par des extrémistes islamiques pour enseigner à des enfants et à de jeunes Britanniques l'islam radical.

Les programmes d'étude ont été modifiés pour être compatibles avec des dogmes ultra-religieux. Beaucoup trop de professeurs, devant les harcèlements des extrémistes et les pressions de type homophobes, sexistes et ségrégationnistes, ont plié devant leurs exigences, selon le rapport final de la Commission.

Le plan "Cheval de Troie"

Le problème a été mis à jour il y a quelques semaines après que la municipalité de Birmingham ait reçu une lettre anonyme qui a alarmé les autorités. Le gouvernement, entretemps, s'est occupé plusieurs fois de ce problème baptisé "Trojan Horse".

Mais c'est la première enquête qui a confirmé, sans l'ombre d'un doute, ce qui semble être un véritable PLAN pour radicaliser des dizaines de jeunes britanniques et de très jeunes enfants.

Le rapport souligne qu'aucun élément de type terroriste n'a été trouvé. Mais, en même temps, Peter Clarke, ex chef de la cellule anti-terroriste de Londres et maintenant responsable de l'enquête, a déclaré :"Il est évident que le fait d'introduire dans certaines écoles de Birmingham des coutumes islamiques intolérantes et agressives sont des actions coordonnées et organisées par un groupe de personnes."

Classes séparées et musique interdite.

Le rapport a en outre révélé, que suite à l'influence et aux menaces d'un groupe précis de personnes, des enseignants et les autorités scolaires ont effectivement mis en place des classes ou les garçons et les filles étaient séparés; les fêtes chrétiennes étaient interdites; il était interdit de chanter ou d'écouter de la musique; il était interdit de dessiner des visages (surtout de femmes) pendant les leçons d'art.

Il n'y a pas que ça. Des écoutes ont prouvé de quelle manière certains enseignants étaient victimes d'insultes homophobes, anti-occidentales, anti-israéliennes et anti-américaines.

Peur et intimidation

Selon l'enquête, un groupe de musulmans extrémistes (dont on ne connaît pas encore les noms) a fait pression pendant longtemps pour influencer au maximum les autorités scolaires et les enseignants, cherchant à imposer certains de leurs coreligionnaires dans les postes clés. [...] Le mois passé, déjà, des inspecteurs scolaires avaient lancé l'alarme, dénonçant une culture de "peur et d'intimidation" dans certaines écoles de Birmingham.

Le ministre Morgan a annoncé de lourdes mesures à l'encontre des enseignants qui ont cédé aux pressions des fondamentalistes.

Les communautés religieuses

Birmingham est la ville de Grande Bretagne où il y a la plus grande communauté musulmane, sikh et bouddhiste. Selon le dernier recensement, les musulmans représentent 21,8% de la population (en 2001, ils étaient 14,3%).

Pour l'instant, les Chrétiens sont encore les plus nombreux, avec 46%, mais ils étaient 59,1% en 2001....

Source en italien  (Trad. D. Borer)