La question d’un de nos lecteurs, quelques éléments de réponse. En un mot, c’est pas donné…
1 milliard 293 millions, selon le plan financier 2014-2016 (p.75), auxquels il faudra vraisemblablement ajouter 100 millions de correction pour l'année à venir, soit 1 milliards 393 millions, chiffre ne comprenant pas le poids éventuel des migrations sur les diverses assurances sociales, invalidité etc., ni même sur les services de police, de douane, de protection civile, ni même encore le montant des participations à des services d'aide aux migrations ou à l'intégration émanant de structures internationales, ni enfin celui des subventions accordées à des ONG ou autres associations d'aides aux réfugiés.
Nonobstant cette rallonge de 100 millions, il faut savoir que le chiffre a été sciemment compté à la baisse: « Le plan financier se fonde sur l’hypothèse que le nombre de demandes d’asile connaîtra, après une forte augmentation en 2012 et 2013, une importante réduction.» Ce que le plan conteste curieusement dans la phrase qui précède: « Etant donné la composition des demandes d’asile, il faut s’attendre à une augmentation du nombre des réfugiés reconnus » (p.76); allez comprendre ! Cette augmentation effective entraînera des coûts supplémentaires: « En outre, des moyens supplémentaires destinés à des mesures d’intégration (+ 20 mio) sont prévus dès 2014 », soit un total de 1 milliard 413 millions.
Il convient d'ajouter à cela les frais de fonctionnement de l'Office fédéral des migrations, à savoir 1 milliard 295 millions, soit un total de 2 milliards 708 millions. Par définition, l'ODM n'est pas en charge que de l'asile, il s'agit tout de même là d'une part essentielle de la tâche administrative.
Cette somme ne tient pas encore compte du financement de plans d'aide à l'asile, aux migrations, à l'aide à l'intégration d'organisations telles que l'ONU, Conseil de l'Europe, OCDE et consorts, ni du soutien de notre pays à la Croix-Rouge et autres ONG investies dans ce domaine, ni de la diplomatie, ni enfin de l'aide aux pays en voie de développement qui se chiffre, pour 2014, à 2 milliards 474 millions.
Reste à déterminer la constellation des dépenses conséquentes aux migrations sur différents postes. En mars dernier, le CN Peter Keller (UDC/NW) interpellait le Conseil fédéral sur ce constat pour le moins intéressant: « Une étude réalisée par l'Institut de criminologie de l'Université de Zurich démontre que les jeunes demandeurs d'asile de sexe masculin ont maille à partir avec la Justice plus souvent que la moyenne, alors qu'ils ne représentent que 0,5 % de la population. La Berner Zeitung du 9 mars 2013 précise que si en 2010, sur 1000 ressortissants suisses de sexe masculin âgés de 18 à 29 ans, moins de 20 ont été condamnés pour avoir commis une infraction, cette proportion s'élève à près de 120 pour les demandeurs d'asile situés dans la même tranche d'âge. Si l'on considère les types d'infraction, il apparaît que les jeunes demandeurs d'asile de sexe masculin ont commis en 2010 13,2 fois plus d'atteintes aux biens que les ressortissants suisses du même âge. Manifestement, les demandeurs d'asile sont surreprésentés dans les affaires traitées par la Justice suisse ». Reste à calculer cette incidence en termes de coût.
Un autre Conseiller national UDC, Felix Müri (UDC/LU), s'est encore inquiété dernièrement des répercutions financières de l'asile dans une interpellation intitulée « Renvois d’étrangers criminels. Chiffrer la réalité ».
Ne manque plus qu'un troisième député UDC pour demander l'estimation exacte des coûts, aide au retour comprise, engendrés par les procédures de demandes d'asile et les migrations.
A titre purement informatif, 2 milliards 708 millions correspondent à 57,2 % du budget de la Défense nationale militaire, 568.9% de celui de l'assurance-chômage, 582,4% de celui des services de police, poursuite pénale et exécution des peines, 750% de celui des contrôles aux frontières, 1488% de celui des tribunaux, 2115,6% de celui de la conservation du patrimoine culturel...
Enfin un article qui nous donne un constat claire. Je me demande ce que la gauche pense de ces coûts surtout lorsqu’on le compart au tout petit budget de l’armée de milice. Une quetions m’habite, je souhaiterai aussi connaitre le coût à la charge du contribuable honnête pour subvenir au besoins des toxico et autres personnalités fort appréciés du PS.
Bravo pour un article qui enfin nous donne des chiffres précis sur ce coûte les luxes que se payent sur notre dos nos politiciens.Les montants révélés devraient faire l’objet d’une vaste distribution publique.Qu’en dirait notre télévision romande et nos bonnes consciences criardes d’Infrarouge?Alors que certains partis minables hurlent quant au budget de l’armée il serait bon de rappeler les chiffres de l’ODM un ministère sans utilité
Ces chiffres donnent le vertige. Il est temps de poser clairement la question au peuple Suisse à ce sujet. Je pense qu’une initiative allant de le sens de diminuer drastiquement le budget attribué au poste réfugiers a toutes les chances de passer. Pour ma part je soucris de déduire le montant de toutes les charges du poste réfugiers au montant attribué à l’aide au développement.
Tout d’abord, le terme “asile” est totalement frelaté, car en fait il s’agit d’une immigration. 98 % des requérants devraient être d’emblée refoulés au sens de l’asile.
L’arrivée de quelque 2’000 demandeurs d’asile tunisiens, parmi lesquels une bande de voyous, voleurs, la confirmation de leur refoulement, auront coûté globalement 40 millions de CHF.
Le durcissement de cette loi passoire constitue une urgence. UDC ou non, il faut agir car nous sommes en face d’une invasion. Parallèlement, cette invasion crée des problèmes de multiculturalisme.