Trois poneys de l'écurie du Guinefort, à Brusvily (22), participent depuis fin septembre à un projet humanitaire à destination des réfugiés du Moyen-Orient, en Grèce. Ces trois globe-trotteurs ont été convoyés par Emmanuelle Elléouët, monitrice du club, qui est revenue «chamboulée» par cette aventure.
Dans les pas de leur picaresque ancêtre Poly, célèbre équidé vagabond de la littérature enfantine, trois poneys de Brusvily jouent à leur tour aux globe-trotteurs. Romi, Artémis et Galopin ont ainsi quitté leur écurie du Guinefort, près de Dinan, pour rejoindre les quartiers populaires d'Athènes, dans le cadre d'un projet solidaire financé par l'association United Pony Caravan (*). À leur flanc, une escorte de haute voltige : Emmanuelle Elléouët, 29 ans, monitrice d'équitation originaire de Créhen (22), près de Plancoët, spécialisée dans l'équi-social et l'encadrement de publics trop souvent laissés pour compte.
Cinq jours, 3.000 km, 35°
Partis de Brusvily le 18 septembre, Emmanuelle et ses quadrupèdes ont traversé la France jusqu'à Saint-Jean-de-Maurienne, rejoignant au passage à Saumur le reste du convoi. Au total, cinq poneys et cinq encadrants mettent le cap vers Bari, dans le talon de la botte italienne. De là, en selle pour 17 heures de traversée de l'Adriatique. « Un voyage difficile, avec le bruit et la chaleur, qui est passée à 35° C en journée. Débarqués à Patras, en Grèce, il nous restait encore six heures de camion pour rejoindre Athènes. On avait prévu foin et eau, et on roulait de nuit, au frais », relate Emmanuelle. Après cinq jours et 3.000 km de périple, la mission pouvait désormais commencer.
Des poneys dans les quartiers
« On a installé l'enclos des poneys à Ilione, près d'un quartier pauvre d'Athènes. Après avoir défini notre pédagogie, on est allé avec deux poneys dans le quartier, pour rencontrer des réfugiés, des enfants avec leurs parents et des ados isolés, déscolarisés. Le but était de leur apporter du réconfort et égayer leur quotidien, grâce au poney. Là-bas, l'équitation est un vrai luxe », explique la monitrice, qui découvre la dure réalité des « migrants ». « Ils viennent de Syrie, d'Afghanistan, d'Iran et d'Irak. Ils ont fui leur pays et sont bloqués à Athènes depuis un ou deux ans. Certains sont à la rue, dorment le jour et se prostituent la nuit », raconte la jeune femme, qui s'illumine cependant en se remémorant « un super-accueil, une population polie, gentille et respectueuse. Le poney est un super-médiateur, un moyen fantastique de donner le sourire ».
Nos remerciements à Jeune Athéna
Pauvres poneys! Il est urgent d’alerter la SPA!
Après l’histoire du bled marocain où une dizaine de petits maroufs ont contracté la rage après avoir sodomisé un… âne, on devrait prévenir les poneys: Attention, vous allez y passer et attention aussi aux maladies que ces crasseux vont vous filer! Le délire… Aussi délirant que l’histoire des cochon d’Inde que les returnees syriens devaient regarder dans les yeux pour comprendre ce que vaut la vie… C’est pire que dans Vol au-dessus d’un nid de coucou! Les fous ont pris la direction de la planète!
Des poneys pour les migrants ? oui on connait l’astuce de ces chances
Faites plutôt une distributions de poupées gonflables
Des poneys? Pour satisfaire leurs besoins sexuels, comme le Syrien qui a violé un petit poney dans un jardin public à Berlin?
Je propose de remplacer les poneys par des crocodiles ….ou des lions . Un bassin rempli de requins serait aussi une solution .
Au vu de l’utilisation des poneys par ces « chances », j’espère que Ceylor aura sponsorisé sous forme d’envoi de leur meilleur lubrifiant