Le Ministère public fait recours contre l’acquittement d’Yvan Perrin

Mercredi de la semaine dernière, un ancien conseiller national comparaissait devant le Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers. [...] Yvan Perrin avait été acquitté, le juge considérant que ses propos ne s’adressaient pas à tous les musulmans mais à une mouvance islamiste spécifique considérée comme terroriste, et qu’il n’était pas responsable des commentaires postés par d’autres internautes.

Dans son édition de samedi, «Arcinfo» révèle que le procureur général Pierre Aubert, absent des débats lors du procès, avait confirmé son intention de recourir contre l’acquittement.

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20min.ch


Rappel :

Chasse aux sorcières: Yvan Perrin n’est pas coupable de discrimination raciale!

N’en déplaise à Benoit Couchepin

Benoit Couchepin ne déçoit jamais. Selon lui, L'udc et "Les observateurs" font leur cirque d'été. Ils réclament l'application d'une de leurs initiatives que le peuple suisse a littéralement balayée par plus de 63% des voix en 2016. Le compagnon de route du plr a depuis longtemps abandonné toute notion d'honnêteté intellectuelle mais là, il faut admettre qu'il pousse le bouchon nettement plus loin que d'ordinaire. Il fustige l'udc et Les observateurs (on notera ici l'usage des majuscules), coupables de réclamer la mise en œuvre d'une initiative balayée en 2016. Tout à sa joie, notre homme parle d'un journaliste qui a encore de la mémoire, à savoir le réputé Eric Felley. Asinus asinum fricat. Ils ont en effet en commun une haine de l'UDC qui leur fait prendre de grandes libertés avec les faits. Tous deux passent sous silence le fait que si l'initiative a été nettement refusée en 2016, c'est parce que le souverain a choisi de faire confiance au Conseil fédéral et au Parlement qui avaient rédigé un projet de loi visant à expulser les étrangers criminels sauf cas de rigueur. A l'époque, nous avions déjà fait savoir que cette clause de rigueur exceptionnelle deviendrait très vite la norme. Dans le canton de Neuchâtel, seuls 23% des étrangers criminels sont invités à quitter notre sol, ce qui fait peu mais manifestement, cela convient à nos honnêtes journalistes. Le temps nous a donné raison, à telle enseigne que c'est l'ancien président du plr (moi aussi, je sais utiliser les majuscules) Philipp Mueller qui a ouvert les feux lorsque les chiffres sont sortis. Il est vrai que le décalage entre ce que le plr promettait et la réalité a de quoi irriter les pontes de cette formation. Même la Conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, pourtant plr, s'est émue et dit vouloir corriger les choses dès l'automne.

M. Couchepin ajoute qu'"on comprend maintenant pourquoi M. Perrin et ses amis estiment qu'il faut supprimer les journalistes. Et bientôt la mémoire sans doute." Il est vrai que la déontologie dont font preuve certains représentants de la profession me pousse à penser que la démocratie ne perdrait rien sans eux. Cela m'a souvent inspiré des commentaires critiques mais à chacun son opinion. Le journalisme partisan devient cependant problématique dès lors qu'il est financé par l'argent public, redevance notamment.

Pour ce qui est de la mémoire, voici quelques mots tenus par un éminent plr, le Conseiller national Kurt Fluri en janvier 2016, propos qu'on trouve sur le site plr.ch : "Selon moi, la législation de mise en œuvre concernant l’initiative sur le renvoi présente une solution ferme mais juste, en adéquation avec les exigences de l’initiative. Une fois la législation appliquée, nous aurons une solution efficace et répondant aux principes de l’Etat de droit pour lutter contre les étrangers criminels."

C'est en accordant de la valeur à ces propos que la population a fait son choix en 2016. Elle a été trompée. Même ceux qui l'ont menée en bateau en conviennent.

N'en déplaise à Benoit Couchepin.

Yvan Perrin : l’agression de Genève a été un révélateur de l’hypocrisie de gauche

L'attaque de cinq jeunes femmes à Genève il y a peu continue de faire des vagues. La gauche s'insurge contre les comportements sexistes voire violents en constante augmentation depuis un certain temps. C'est bien. Après SolidaritéS, c'est au parti socialiste de donner de la voix. Hier dimanche 12 août, la Rose a organisé plusieurs manifestations dans diverses villes du pays. Les participants brandissaient bien haut leurs pancartes "Stop aux violences contre les femmes". C'est bien. La Conseillère aux Etats vaudoise Géraldine Savary, toute indignation dehors, nous fait savoir que "que ce n'est pas un cas isolé et que les femmes sont victimes de sexisme, de misogynie et de violence". Jusque-là, c'est juste mais incomplet.

Comme lors des événements de Cologne, les femmes socialistes réclament des mesures contre les comportements inacceptables mais se refusent à désigner la provenance du phénomène. Il est vrai que c'est délicat, le gros des agresseurs étant constitué de musulmans. La chose n'est guère étonnante dès lors qu'on sait comment le coran voit la femme et sa place dans la société. Dans la logique de gauche, l'Autre ne peut être que bon et enrichissant. Il est donc impossible de concevoir que cet Autre soit très largement responsable des faits dont nous parlons. C'est ainsi que lorsque des élèves musulmans ont décidé de ne plus serrer la main de leur enseignante, au lieu d'exiger le respect que l'on doit au beau sexe, les camarades se sont lancés dans une réflexion visant à déterminer si la composante culturelle ne devait pas l'emporter sur notre conception de la vie en société. A cette occasion, les femmes socialistes ont été bien muettes malgré l'insulte. Même chose concernant la burqa, symbole ultime de la domination islamique de l'homme sur la femme, il ne faut pas l'interdire mais la comprendre.

En clair, le parti socialiste dénonce un phénomène dont il exonère les responsables. Avec pareil défenseur, les femmes n'ont pas fini de subir.

Yvan Perrin

 

*Christian Hofer : je précise que j'ai formulé le titre.

Il y a 10 ans, Yvan Perrin était témoin du coup d’Etat contre Blocher. Interview

Ci-dessus, Widmer-Schlumpf embrassée par un socialiste lors de l'éjection de Blocher

Il y a 10 ans, Yvan Perrin se sentait bien seul, orphelin de ce conseiller fédéral qui lui avait tant appris. Alors vice-président de l’UDC, il nous livre son analyse après la non-réélection de Christoph Blocher en décembre 2007.

Vidéo de l'interview d'Yvan Perrin ICI

Lésions culturelles simples. La chronique d’Yvan Perrin

Nous avons été nombreux à assister à un échange culturel mettant en scène deux jeunes, l'un blanc, l'autre noir, le premier étant violemment agressé par le second dans une gare jurassienne. Un spectateur a en effet eu l'excellente idée de poster la vidéo célébrant l'exploit sur internet, ce qui a provoqué quelques réactions vigoureuses de la part de certaines personnes peu acquises à ce genre de manifestation d'amour.

Pareil comportement déplacé doit être combattu avec la plus extrême rigueur, ce que la police jurassienne se propose de faire dans un communiqué au ton très ferme. Les autorités puniront avec énergie les fautifs coupables de s'indigner de l'agression et, partant, du comportement de l'agresseur.

On aurait attendu quelques mots de soutien en faveur de la victime qui se serait sans doute bien passée du moment auquel il nous est donné d'assister, ceci manifestement au grand dam du commandant de la police jurassienne. Il n'en est rien.

Il eût été agréable d'apprendre que la police était sur les traces de l'agresseur africain afin de le trainer devant ses juges mais la justice jurassienne préfère s'attaquer à toute personne exprimant son indignation face à l'acte dont nous parlons. Pour bien se faire comprendre, dite justice menace expressément les adeptes de la liberté d'expression des pires maux judiciaires, ceci dans la grande tradition de quelque défunte république populaire. Cela ne l'honore pas mais le Procureur général a manifestement des priorités.

Concluons avec Juvénal qui ne pensait pas si bien dire :

"La censure pardonne aux corbeaux et poursuit les colombes".

 

Yvan Perrin, le 12 octobre 2017

Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent.

 

Cette citation d'Edgar Faure, expert de la question, colle manifestement bien à l'ancien président du Grand Conseil et candidat UDC au Conseil d'Etat neuchâtelois Xavier Challandes. L'homme n'a jamais fait mystère de ses divergences avec la ligne de stricte obédience de l'UDC, surtout en ce qui concerne la sortie du nucléaire et la stratégie énergétique tant désirée par Doris Leuthard.

Après la Bérézina du 02 avril dernier, le personnage quitte les rangs du parti qui lui a valu son élection et rejoint les Verts après une tentative infructueuse auprès des Vert'libéraux. Cette dernière formation semble par son refus d'intégrer le transfuge admettre que tout ne se recycle pas contrairement à la maison mère dont l'odorat est moins délicat.

 Ce vagabondage politique montre assez clairement la plasticité des convictions de notre homme qui, désormais député vert, n'en est pas moins membre de la Société Neuchâteloise des Officiers.

Sur le site de la faitière, la Société Suisse des Officiers, on apprend que ses buts sont notamment"… promouvoir une armée efficace du point de vue des effectifs, de l’organisation, de l’équipement, de l’instruction et de la conduite ainsi que d’entretenir des relations étroites avec les autorités et organisations nationales et internationales ayant des objectifs de politique de sécurité". Un organisme peu suspect d'antimilitarisme donc.

 Pourtant, l'officier Challandes milite désormais au sein d'une formation hostile au service militaire, au tir et aux nouveaux avions de combat, formation dont nombre de membres portent fièrement la casquette du Groupement pour une Suisse sans Armée, ce qui n'étonne personne.

A ce stade, ce n'est plus un grand écart, c'est un écartèlement. La chose n'est toutefois pas inédite comme l'évoquait Jacques Dutronc en 1969 dans sa chanson L'Opportuniste. On pouvait y écouter notamment ces mots : "Je suis de tous les partis, je suis de toutes les patries, je suis de toutes les coteries, je suis le roi des convertis, je ne sais faire qu'un seul geste, celui de retourner ma veste, je l'ai tellement retournée qu'elle craque de tous côtés, à la prochaine révolution, je retourne mon pantalon".

 Xavier Challandes ne semble pour l'heure pas encore très au clair quant à cette conversion inédite puisqu'il laisse le soin à la présidente des Verts d'en expliquer les motifs.

Il est certes préférable d'éviter certaines questions dont les réponses seraient difficiles à apporter, du genre comment militer sincèrement pour tout et son contraire.

Dans son Antéchrist, Nietzsche affirme que les convictions sont des prisons. Xavier Challandes est un homme libre.

Yvan Perrin

Neuchâtel: Vers une initiative pour la préférence indigène

L'assemblée générale de l'UDC neuchâteloise a soutenu à l'unanimité le texte intitulé «Les nôtres avant les autres». Le texte va s'inspirer de celui qui a été approuvé par le Tessin en votation populaire en septembre.

L'objectif de cette démarche est de donner la priorité à l'embauche aux Neuchâtelois plutôt qu'aux frontaliers français par les biais des ORP. Il s'agirait d'inscrire dans la loi la préférence indigène à l'embauche.

Source et article complet

 

Le retour d’Yvan Perrin [audio]

RTS Médialogues :

Yvan Perrin revient sur la scène publique après 17 mois de mutisme. L'UDC avait été contraint à la démission du gouvernent neuchâtelois. Il évoque aujourd'hui ouvertement sa maladie dans la presse romande. Pourquoi autant de détails?

Avec Yvan Perrin, ancien conseiller national et ancien conseiller d'Etat UDC neuchâtelois et candidat à la présidence de l'UDC cantonale de Neuchâtel.

Yvan Perrin sur Canal alpha [vidéo]

On sait, depuis une semaine, qu’Yvan Perrin, ancien conseiller national et conseiller d’Etat UDC neuchâtelois, se remet en selle en politique, candidat à la présidence cantonale de son parti. Pour lui, l’élection aura lieu courant janvier. Il commente avec nous l’actualité de l’automne, à commencer par l’élection, ce mercredi, du Vaudois Guy Parmelin comme 2nd conseiller fédéral UDC. L’homme de La Côte-aux-Fées n’a rien perdu de sa répartie, unique et sincère.

Voir l'interview ICI