Italie : Un clandestin, déjà expulsé et multirécidiviste, arrêté pour avoir violé et tenté d’extorquer un handicapé

Un sans-abri handicapé a été violé dans la nuit de mercredi dans une ferme abandonnée à Vintimille.

La police a arrêté un citoyen maghrébin de 23 ans. Il est accusé non seulement de violences sexuelles mais également de tentative d'extorsion. Il aurait demandé 400 euros à sa victime pour ne pas publier une vidéo montrant les sévices subis.

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Après le dépôt de plainte, la personne handicapée a été transportée à l'hôpital où les médecins ont pu constater des blessures compatibles avec des violences sexuelles. Le Maghrébin, qui a été emprisonné à San Remo, se trouve en situation irrégulière sur le territoire national. Plusieurs fois condamné pour des crimes contre la personne et les biens et déjà expulsé, il était soumis à un ordre de quitter le territoire italien, notifié il y a seulement cinq jours.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Farodiroma.it / Imolaoggi.it

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

Marche de solidarité en faveur des clandestins: Les migrants préfèrent jouer au foot.

Nous parlions de cette marche déjà ici.

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La "Marche de la solidarité" aura lieu à Calais le 7 juillet: une étape symbolique dans la ville de Vintimille. Mais les migrants préfèrent jouer au football.

Lors d'un moment de recueillement, les activistes des centres sociaux ont tracé la longue traînée de sang qui a marqué la frontière franco-italienne de Vintimille ces dernières années, répertoriant, une à une les victimes d'une politique "populiste et autoritaire".

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Mais, les migrants, où sont-ils?

Oui, vous avez bien compris: les migrants. Les vrais protagonistes de cette parade grossière, consommée devant des dizaines de caméras italiennes et françaises. Les mêmes "réfugiés" qui devraient exprimer leur solidarité avec leurs compatriotes tués par une Europe "indifférente aux droits de l'homme, qui devraient crier la colère de leurs frères morts dans le voyage de l'espoir".

Ils ne sont pas là, parce qu'ils jouent au football à ​​quelques mètres (regardez la galerie de photos), évidemment ennuyés par l'idée d'avoir à écouter les « sermons » des différents militants et hommes politiques qui se succèdent sur la « scène » en face du cimetière Roverino, à Vintimille, à la première étape de la marche de solidarité Vintimille-Calais, organisée par l'association "L'Auberge des Migrants" (L'osteria dei migranti).

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Au départ de la marche, il y avait entre autres l'évêque du diocèse de Vintimille et de Sanremo, Antonio Suetta et l'évêque émérite Jacques Jaillot, ou encore le curé Don Rito Alvarez, symbole de l'accueil des Gianchette dont l'église a accueilli des centaines d'étrangers, ainsi que l'eurodéputée Marie Christine Vergiat (Gauche européenne), qui a tiré à boulets rouges sur Macron et le gouvernement de son pays, en ce qui concerne les politiques d'accueil.

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Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Des marcheurs iront de Vintimille à Calais en solidarité avec les migrants du 30 avril au 7 juillet

Cette marche se veut solidaire et citoyenne. Les participants entendent ainsi protester contre le blocage des frontières pour les migrants. Ils demandent un véritable accueil et protestent contre le délit de solidarité.

La marche durera deux mois. 1.400 kilomètres de la frontière franco-italienne, à Vintimille, jusqu'à la frontière franco-anglaise, à Douvres. Elle se veut citoyenne et solidaire  afin de plaider "pour un véritable accueil, contre
le blocage des frontières et contre le délit de solidarité
",  explique  François Guennoc, président de l'Auberge des migrants.

Départ le 30 avril à Vintimille

Le rendez-vous, organisé par L’Auberge des migrants, avec Roya Citoyenne, Défends ta Citoyenneté (D.T.C.), des citoyens, des associations, ONG ou encore collectifs,  est donné à 9 heures le 30 avril à Vintimille.

Des étapes et des animations

"Entre 30 et 100 personnes sont attendues sur chaque étape avec des moments forts à Marseille, Lyon ou Paris, et la participation de personnalités telles que l'eurodéputé José Bové et Mgr Jacques Gaillot au départ du cortège", a ajouté François Guennoc en espérant un "effet boule de neige". La marche, qui s'accompagnera de débats, projections, repas et concerts, sera aussi "l'occasion de recueillir les bonnes pratiques et de lancer une pétition",
a ajouté Yann Manzi, d'Utopia 56, une autre association d'aide aux migrants participant à la marche.

La marche passera par des lieux symboliques tels que le plateau des Glières, haut lieu de la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale. "Le lien est évident", a assuré l'écrivain Yann Moix, en estimant qu' "il y a eu des phases où la France n'était plus incarnée par l'État" mais qu'"elle existe par ailleurs, sous la forme des Justes qui accueillent les migrants, des associations..."

Une lois asile-immigration  qui stigmatise selon les organisateurs de la marche

Avec le vote de la loi "asile-immigration" ou le rassemblement, ce samedi, d'une centaine de militants d'extrême droite qui ont bloqué un col des Hautes-Alpes emprunté par les migrants, "le contexte actuel n'est pas encourageant", a affirmé M. Guennoc.
Mais l'idée est de "montrer qu'en France il n'y a pas que des gens racistes, il y en a aussi qui aident au quotidien", a-t-il ajouté, promettant une manifestation "gaie" et festive.

Source

Italie. Vintimille: les habitants font face à des violences quotidiennes « On n’en peut plus de l’immigration »

Plus de 43.000 illégaux ont été arrêtés depuis janvier dans les Alpes-Maritimes. À la gare de Menton-Garavan, les policiers de la PAF appuyés par les CRS contrôlent systématiquement les trains en provenance d’Italie.

«Depuis quelques semaines, nous assistons quand même à une dégradation des conditions de contrôle des clandestins, avec des rébellions plus fréquentes et beaucoup de faux papiers saisis», reconnaît le major Michel Prudent, patron de la brigade des chemins de fer. Le rythme des contrôles n’a jamais été aussi soutenu. Déjà 43.000 migrants interpellés dans les Alpes-Maritimes depuis le 1er janvier (contre 37.000 pour toute l’année 2016). Un millier d’arrestations par semaine en moyenne! Et un passeur serré chaque jour. «Nous avons arrêté 300 passeurs depuis janvier. Il y a très peu de récidivistes. On n’en voit jamais le bout!», lâche le commandant Lætitia Baronchelli, chef de la brigade mobile de recherche qui traque sans relâche les réseaux. Le préfet Georges-François Leclerc prédit 50.000 arrestations au total à la fin 2017. Son département aura, à lui seul, stoppé la moitié des clandestins interpellés en France cette année. Car la PAF locale les renvoie à 97 % en Italie, sous couvert de «non-admission». Une procédure éclair qui revient à considérer que les illégaux arrêtés n’ont jamais foulé le sol français. Ce système expéditif s’applique exclusivement dans des points de passage autorisés (les PPA) fixés par arrêtés ministériels. Et ces points-là, disséminés aux endroits stratégiques, sont contrôlés 24 heures sur 24.

La gare de Garavan constitue le point le plus important. C’est la première gare française après la frontière. «70% des interpellations ont lieu ici», affirme le commissaire Lallemand. Les migrants arrivés d’Italie se cachent parfois dans les placards techniques des wagons. «Ils étaient sept, l’autre jour, entassés dans ce réduit plein de fils électriques sous tension», confie, effaré, un agent de la PAF. Le record est de 108 migrants dans un train. Tous ceux qui sont expulsables sont dirigés vers le poste de Saint-Louis à Menton, avant leur remise aux autorités italiennes quelques centaines de mètres plus haut. La frontière est matérialisée par un grand triangle blanc peint sur le rocher. Matin et soir, c’est une noria indescriptible de voitures, de fourgons de police d’où sortent des silhouettes comme des ombres. «Les locaux de Saint-Louis ont été conçus pour 7000 éloignements d’illégaux par an au maximum. Alors imaginez avec un flux sept fois plus important…», déclare le commandant Hervé Bluteau, chef de poste chevronné. En attendant mieux, il faut tenir.

Ces délinquants notoires se sont mêlés aux jeunes migrants tunisiens frappés par le chômage qui les pousse à partir. Pas moins de 3000 migrants tunisiens seraient ainsi arrivés en Italie en septembre et octobre. «Il pourrait en réalité s’agir du double, car beaucoup de débarquements ont lieu sur des plages peu surveillées», avance une source bien renseignée. Et ceux-là, francophones, espèrent bien rester en France.

Dans la ville italienne de Vintimille, à deux pas de Menton, le climat s’est dégradé. Les migrants déambulent en ville, formant des grappes humaines par région ou par nationalité.

«Après trois ans de pression migratoire ininterrompue, on n’en peut plus. Pourtant, les Italiens ont une grande tradition d’accueil», assure Francesca, commerçante dans le centre-ville de Vintimille. Enrico Ioculano, le maire (Parti démocrate) de cette commune de 25.000 âmes, l’assure, de son côté: «La ville est épuisée.» Les violences sont devenues quotidiennes. Comme à Calais hier, désormais des rixes avec armes se produisent.

Les autorités locales se plaignent de phénomènes d’alcoolisation massive.

Des femmes sont harcelées et deux tentatives de viol ont suscité beaucoup d’émotion.

Des menaces de mort ont été proférées contre le maire. La police fait même état d’«alertes à la bombe» visant notamment la gare. Le questeur d’Imperia, chef-lieu du secteur, a dû dépêcher des renforts de policiers et de militaires par centaines. Au point que Vintimille compte désormais un uniforme pour 45 habitants. Sans parler des forces de l’ordre en civil. Des expulsions d’illégaux au profil de délinquant ont débuté le 11 octobre et le ministre de l’Intérieur à Rome met la pression sur Tunis pour que cesse l’hémorragie des repris de justice vers l’Italie.

Le Figaro

Vintimille : vous nous laissez entrer, ou c’est l’affrontement

Vintimille ; les clandestins menacent : «  Ou on nous laisse passer gentiment, ou ce sera l’affrontement ». 
 
Des camionnettes de la Police Nationale française se sont déployées au poste-frontière du Pont Saint-Ludovic, entre l’Italie et la France, où, du côté italien, se sont amassés les réfugiés. Est présent sur place,le Maire de Vintimille, Enrico Loculano, pour qui la situation est « préoccupante ».
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Hurlements, cris, pancartes écrites en parfait anglais. «  Où ils nous laissent entrer en France de bon gré, ou on arrivera à l’affrontement, et si ils ne nous laissent pas passer, on se jettera à la mer ».
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C’est la menace faite par les « clandestins-refugiés-manifestants » à la frontière franco-italienne à Vintimille, par l’intermédiaire d’un interprète marocain de la Croix-Rouge.
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Pour contrôler la situation, une trentaine de policiers, italiens et français.  La situation est très préoccupante. La présence des étrangers a déjà été signalée dans la nuit : de soi-disant réfugiés venant du Yemen, du Soudan, de l’Afghanistan, du Nigéria, et surtout de l’Erythrée.
Comme il leur est impossible pour le moment de franchir la frontière, les migrants refusent de faire demi-tour, et sont déterminés à rester tant qu’il le faut à la frontière.
Traduction Steve Preve