Vintimille : vous nous laissez entrer, ou c’est l’affrontement

Vintimille ; les clandestins menacent : «  Ou on nous laisse passer gentiment, ou ce sera l’affrontement ». 
 
Des camionnettes de la Police Nationale française se sont déployées au poste-frontière du Pont Saint-Ludovic, entre l’Italie et la France, où, du côté italien, se sont amassés les réfugiés. Est présent sur place,le Maire de Vintimille, Enrico Loculano, pour qui la situation est « préoccupante ».
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Hurlements, cris, pancartes écrites en parfait anglais. «  Où ils nous laissent entrer en France de bon gré, ou on arrivera à l’affrontement, et si ils ne nous laissent pas passer, on se jettera à la mer ».
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C’est la menace faite par les « clandestins-refugiés-manifestants » à la frontière franco-italienne à Vintimille, par l’intermédiaire d’un interprète marocain de la Croix-Rouge.
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Pour contrôler la situation, une trentaine de policiers, italiens et français.  La situation est très préoccupante. La présence des étrangers a déjà été signalée dans la nuit : de soi-disant réfugiés venant du Yemen, du Soudan, de l’Afghanistan, du Nigéria, et surtout de l’Erythrée.
Comme il leur est impossible pour le moment de franchir la frontière, les migrants refusent de faire demi-tour, et sont déterminés à rester tant qu’il le faut à la frontière.
Traduction Steve Preve

A la frontière franco-italienne, un face-à-face qui dure entre gendarmes et migrants

Vintimille (Italie) 
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Ils réclament "la paix", "la liberté", du travail: une centaine de migrants, venus pour la plupart d'Afrique, empêchés par les autorités françaises d'entrer en France à la frontière italienne à Vintimille, demandent pacifiquement qu'on les "laisse passer" pour qu'ils puissent gagner le pays européen de leurs rêves. [...]
Les migrants présents à la frontière viennent notamment de Somalie, d'Érythrée, de Côte d'Ivoire ou du Soudan
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