L'isolement du semi-confinement a beaucoup nui à la santé psychique des plus de 65 ans. [...]
article complet: https://www.rts.ch/info/
L'isolement du semi-confinement a beaucoup nui à la santé psychique des plus de 65 ans. [...]
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Les chômeurs âgés qui ne retrouvent pas de travail toucheront une rente-pont. Cette prestation transitoire ne sera toutefois accordée qu'aux personnes qui seront arrivées en fin de droit au plus tôt après leur 60e anniversaire. Et elle sera plafonnée.
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Le projet n'est pas un encouragement à licencier les personnes âgées, a argué Pierre-Yves Maillard (PS/VD). Contrairement à ce que disent les opposants, les employeurs ne réfléchissent pas à licencier leurs employés parce qu'ils auront une meilleure prestation. Les offices de placement sont incités à trouver du travail pour ces personnes et à lutter contre l'exclusion du marché de l'emploi.
Seule l'UDC s'est opposée à l'ensemble du projet. La Suisse doit déjà faire face à une «montagne de dettes» pour faire face à la crise du coronavirus. Pas besoin d'en ajouter, a lancé Thomas de Courten (UDC/BL). Il est question ici d'assurer l'existence de ces travailleurs, lui a rétorqué Regine Sauter (PLR/ZH). «Ce n'est rien d'exubérant.»
La rente-pont fait partie d'un paquet de mesures que le Conseil fédéral a élaboré avec les partenaires sociaux pour favoriser la main-d'oeuvre indigène et répondre à l'initiative UDC contre la libre circulation soumise au vote le 27 septembre, a rappelé Alain Berset. Elle ne sera utilisée que lorsque toutes les autres dispositions auront échoué.
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Les ménages de plus d'une personne devraient obtenir une rente-pont de 65'643 francs par an au maximum.
Pour les personnes seules, cette aide sera de 43'762 francs. Cela représente 2,25 fois les besoins vitaux dans les deux cas. Le projet devrait coûter 150 millions de francs par an, a précisé M. Berset. Environ 3400 personnes devraient en bénéficier. Et seuls 3% des cas verraient leurs besoins vitaux non couverts.
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Les mères qui diminuent leur temps de travail ou y renoncent pour s'occupent de leurs enfants durant 16 ans pourront faire valoir les bonifications pour tâches éducatives ou d'assistance dans le calcul des cotisations à l'AVS. Les frais médicaux seront inclus dans le plafond pour les prestations transitoires.
Le chômeur devra avoir cotisé au minimum durant 20 ans aux assurances sociales, dont au moins cinq après 50 ans et gagné au moins 21'330 francs par an.
Le chômeur aura droit à une rente si sa fortune nette est inférieure à 50'000 francs (100'000 francs pour les couples). C'est une désincitation à la prévoyance privée dans le 3e pilier, a critiqué le ministre des assurances sociales Alain Berset au cours des débats. Celle-ci est en effet comptée dans la fortune nette. Le Conseil fédéral proposait 100'000 francs pour une personne seule et 200'000 francs pour les couples.
Le bien immobilier servant d'habitation à son propriétaire ne sera pas pris en compte dans la fortune nette. Les avoirs de la prévoyance vieillesse qui dépassent un montant à définir par le Conseil fédéral feront partie de la fortune.
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article complet: https://www.bluewin.ch/fr/infos/suisse/les-chomeurs-ages-toucheront-une-rente-pont-401926.html
La vidéo ci-dessous a été recommandée par notre lecteur G. Vuilliomenet.
Au moment de cette interview, il y avait 60 morts du coronavirus en Suisse.
Perrine Truong est une ancienne athlète (4’27 sur 1500 m et 2’12 sur 800 m), née le 29.07.1987, Elle est désormais cheffe de clinique aux urgences du CHUV. Elle raconte la situation actuelle et notamment : - Les chiffres qui ne veulent rien dire - L’hôpital MOINS rempli que d’habitude - La peur d’être débordé et de devoir faire des choix tragiques - Le drame italien - « Le Coronavirus ce n’est pas le premier et ce ne sera pas le dernier » - La nouvelle star française Didier Raoult - « Les grosses années de grippe, en France c’est 10'000 morts, on en est encore loin » - « Ce n’est pas une infection pire qu’une grippe, le problème c’est la vague » - La difficulté d’appréhender la mort dans la société actuelle - Les mauvaises informations des journalistes et des politiciens
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Résumé Cenator : Perrine Truong dit avec un large sourire qu’elle n’a pas peur d’en mourir. Elle précise plus tard que les jeunes en bonne santé et des sportifs même dans la cinquantaine ne risquent quasiment rien.
La peur, avec le coronavirus, c’est dans l’inconnu. On a à faire à une pathologie qu’on ne connait pas bien. La peur des soignants, c’est d’être submergés au niveau de la prise en charge, de ne plus pouvoir faire face.
Puis la peur des soignants de devoir faire le choix entre deux patients, qui doit vivre, qui doit mourir.
L’activité à l’hôpital est sous contrôle actuellement. On n’est pas vraiment en guerre. Ce n’est ni le premier ni le dernier virus, même si la pandémie va se résoudre. Il y a de la comorbidité chez la majorité des patients : diabète, obésité et surtout, beaucoup d’hypertension.
C’est une épidémie banale qui ne tue pas plus que les autres grippes saisonnières.
Ce n’est pas pire que la grippe, le problème est la vague qui peut arriver. Tous en même temps, des patients très malades, c’est là le problème.
Intervieweur : La grippe de Hong-Kong a fait, rien qu’en France en décembre 1969, 25’000 morts. Les médias parlaient de grippe particulièrement virulente, rien d’autre.
Perrine Truong : Le problème est que tout le monde va arriver en même temps à l’hôpital.
ndlr: Il faut savoir que si on laisse mourir les malades à la maison dès 80 ans cela signifie que le patient sera privé de tous les soins que l'hôpital fournit AVANT l'intubation avec de l’oxygène pulsée et la phase suivante, si son état ne s'améliore pas, par l'intubation.
C’est un problème de société, la peur de la maladie et de la mort. Il y a une espèce de panique irrationnelle. Toute panique est irrationnelle par rapport à la peur.
Les peurs, c’est parce que les informations sont relativement mal données à la population, autant de la part des journalistes que de la part des politiciens. Les recommandations ont été longtemps floues. Même moi, je me demande alors que je suis là-dedans, est-ce que j’ai le droit de le faire ou pas ?
Pour la population, beaucoup de gens ont très peur mais pas pour les bonnes raisons.
Ça peut devenir comme en Italie ?
Oui, mais actuellement ce n’est pas le cas.
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Vidéo | Covid-19 | Deuxième point de la situation avec Perrine Truong CRISE
Nouveau point avec la demi-fondeuse devenue cheffe de clinique aux urgences Perrine Truong. - Le stress et la tension qui augmente - La situation sous contrôle - La sédentarité et l'âge comme facteurs principaux de risque - L'inutilité des masques dans la rue - Son quotidien.
Cette seconde vidéo a été tournée 10 jours plus tard, le 1er avril. Désormais la Suisse compte 434 morts.
Perrine Truong : Porter des masques dans la rue ? Les masques chirurgicaux sont périmés au bout de maximum 4 heures, il faut les changer. Par conséquent, dans la rue, ça n’a pas beaucoup de sens. Tout au plus, cela protège les autres lorsqu’une personne est infectée. Il faut se laver des mains. Mais le virus ne se promène pas comme ça dans l’air (16:15) (faux)*, donc mettre un masque pour se promener dans la rue, ça n’a pas beaucoup de sens.
En Suisse, on ne manque pas de matériel pour affronter cette crise, ni de masques, ni d’autres choses.
Selon les prévisions optimistes, il y aura 1000 morts, selon les prévisions pessimistes, 100'000.
On ne sait pas quand viendra la grande vague, ni sa longueur, ni son intensité.
Pourquoi y a-t-il beaucoup de malades à un endroit et pas à d’autres ?
Perrine Truong : Les mesures ont été prises tard pour le Tessin. Pourquoi Vaud ? A cause des grandes agglomérations.
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* https://www.letemps.ch/sciences/coronavirus-pourrait-finalement-se-transmettre-lair
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https://www.youtube.com/watch?v=4unVNVEfI9E
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69 ans après la création de l’AVS et 32 ans après celle du 2ème pilier, le problème de la pauvreté des personnes à la retraite n’est toujours pas réglé. Pire, il s’aggrave. Selon certaines estimations, un retraité sur cinq se débrouille aujourd'hui comme il peut pour ne pas sombrer en dessous du minimum vital. Leur quotidien est fait de petites et grosses batailles pour boucler les fins de mois. Ils ont surmonté un tabou typiquement helvétique, la stigmatisation de la pauvreté, pour témoigner face à la caméra.
Au milieu du mois, Renée n’a plus que 100 francs pour le terminer. Comment fait-elle? Elle vit d’expédients, notamment en vendant des appareils ménagers ou d’autres objets de valeur, dont elle se prive de plus en plus. Son AVS et sa caisse de pension lui assurent un revenu mensuel de 2'570 francs. Ce n’est pas assez pour subvenir à ses besoins. La moindre dépense imprévue déséquilibre son budget.
Ils et elles sont des centaines de milliers à vivre de cette manière, parce que beaucoup touchent des rentes vieillesse trop faibles pour faire face au coût de la vie en Suisse. La hausse des loyers et celle des primes maladie est passée par là. Et les prestations complémentaires ne parviennent plus à boucher tous les trous.
Cette pauvreté est d’abord féminine. Un demi-million de femmes n’ont que l’AVS pour vivre. En moyenne, leurs rentes sont inférieures de 37% de celles des hommes. Une inégalité frappante à cause du 2ème pilier, qui les pénalise particulièrement. Cette précarité des aînés risque d’augmenter, car les fins de carrière professionnelle sont désormais de plus en plus difficiles, en raison du chômage de longue durée, entre autres. La conséquence: des caisses de pension insuffisantes pour compléter l’AVS..
Un reportage de Pietro Boschetti et Xavier Nicol
Image : Alain Pentucci Son : Benedikt Fruttiger Montage : Chantal Dall'Aglio
Des journalistes italiens ont enquêté sur la condition dans laquelle vivent de nombreuses personnes âgées à Milan, à l'ère de la politique de l'"accueil".
Voici l'enquête de Claudio Bernieri* en italien (résumé en français sous la vidéo) :
Comment donc survivent les anciens à l'ère de l'accueil à tout va ?
Voici un exemple parmi tant d'autres : Pour entretenir les clandestins et payer les 7 centres d'accueil "en or" qui fournissent aux pseudos réfugiés gîte et couvert, la commune de Milan a enlevé des subsides aux retraités.
Allons dans un marché milanais, par exemple celui de la rue Papiniano où l'on voit toujours plus de retraités et de chômeurs miséreux fouiller dans les légumes pourris.
La commune (de gauche) est arrivée à nourrir environ 90.000 (soi-disant) réfugiés depuis 5 ans : parmi les 77.000 arrivés l'an passé, seuls 270 étaient de vrais réfugiés, les autres étant des immigrés clandestins.
Outre les 7 centres d'accueil "en or", spécialisés dans le business de l'asile, les 77.000 clandestins arrivés cette dernière année à Milan disposent d'ordinateurs, du wifi, de skype, d'internet, d'une infirmerie, d'une nurserie, de cantines et de bons de restauration.
Qui paye ? Et bien, ce business est à la charge des Milanais pour lesquels les taxes ont augmenté de 130%.
Mais ce sont surtout les personnes âgées, que la commune de gauche a privé de subsides et de repas chauds, qui payent pour le logement et les repas des clandestins, ce sont elles les premières victimes de ce business.
Le Christ ne s'arrête plus à Milan...nous voyons nos anciens dans les marchés, contraints de glaner des fruits et des légumes à moitié pourris pour survivre.
Beaucoup d'historiens nomment ça "le grand remplacement" : on fait venir en Italie 60 millions d'Africains et les Italiens, réduits à la misère, sont contraints d'émigrer....on substitue une population à une autre, plus malléable, plus docile...
Ces personnes rencontrées au marché nous ont parlé des différentes solutions qu'ils ont trouvé pour s'en sortir...un vrai manuel de survie. Réduits à la pauvreté, ces retraités (non seulement à Milan mais également dans toute l'Italie) doivent recourir aux organisations caritatives. Mais, en même temps, ces associations voient leurs ressources disponibles fondre puisque leurs fonds sont principalement distribués aux migrants.
A qui doit-on dire merci pour tout ça ? Au Partito Democratico, à la gauche, aux centres sociaux, à la Boldrini, aux Jésuites qui commandent au Vatican...et à la culture de la bien-pensance !
Pendant ce temps, les clandestins séjournent dans des hôtels.
Les retraités de Milan nous ont expliqué tous les trucs qu'ils utilisent pour survivre, à l'ère de la politique d'accueil. Les services pour les anciens sont de plus en plus mauvais...
Allons voir (à 13'15'' de la vidéo) ce qui se passe au domicile d'un retraité dont la femme est sous dialyse, Armando, ancien chauffer de taxi. (...) Les repas pour les indigents de Milan étaient, depuis des années, apportés à domicile par des entreprises spécialisées. Mais maintenant les repas fournis sont d'une qualité alimentaire extrêmement basse, alors que les clandestins jouissent de plats cuisinés avec des produits frais, bien cuits et bien assortis.
...Sur les marchés, les scènes sont toujours plus triste et avilissantes...
Nous assistons à un épisode douloureux : une multinationale alimentaire, qui produit du bouillon en boîte, a décidé d'en distribuer aux personnes âgées, par charité, puisque la commune n'offre plus de repas qu'aux clandestins. Cette vision d'une cohue de retraités pauvres se pressant pour obtenir une boîte de bouillon fait penser qu'une guerre a éclaté.
Ceci est la ènième preuve du grand remplacement...et cette théorie explique sûrement beaucoup de choses...Nos anciens seront les premiers à devoir fuir l'Italie...
Pour finir, nous avons rencontré Anna, une veuve avec deux fils à charge (ils ne trouvent pas de travail). Son mari, malade, était submergé par les taxes; il avait un étalage de fruits et légumes. Mais sur les marchés, les extra-européens sont favorisés : ils ne payent pas de taxes durant les deux premières années, alors que les marchands ambulants italiens sont poursuivis par le fisc. C'est pour cette raison qu'Anna a dû céder son étal à deux Pakistanais pour pouvoir payer les soins médicaux de son mari. Maintenant qu'il est mort, tous les samedis, au marché où elle avait été un jour propriétaire d'un étal, Anna doit aller fouiller dans les fruits et légumes invendables pour trouver quelque chose de comestible afin de pouvoir nourrir sa famille.
...Adieu, Anna, qui sait si aujourd'hui tu trouveras un chou ou une salade mangeable pour toi et tes deux fils. Toi aussi tu es une de ces victime de la politique d'asile, qui héberge des pseudo-réfugiés dans des hôtels étoilés et qui oublie ses pauvres, coupables d'être Italiens.
Le grand remplacement t'obligera bientôt à t'exiler, peut-être en Amérique du Sud...dans des bidonvilles pour Italiens.
Source Imola oggi / Enquête de Claudio Bernieri / Traduit par D. Borer)
*Claudio Bernieri a travaillé en tant que correspondant de guerre pour l'hebdomadaire “L’Europeo” sur les fronts de l’Irak, de la Somalie, du Mozambique et de l'ex Yougoslavie. Actuellement, il écrit et produit des documentaires pour les télévisions Rete 7 et Stream.