Expulsion des criminels étrangers : Encore davantage de criminels restent en Suisse. La Confédération dissimule les vrais chiffres depuis des années!

Note : Le Département de la justice et police dont fait partie le Secrétariat d'État aux migrations était dirigé par la socialiste Simonetta Sommaruga entre 2010 et 2018.

 


Près de la moitié des étrangers qui ont commis des délits sont autorisés à rester en Suisse malgré l'initiative d'expulsion. Et en réalité, il y en a encore plus. Le gouvernement fédéral dissimule le chiffre exact.

Mais ces chiffres existent, comme le montrent les recherches du Blick.

Tout cela est bien pire - mais personne ne doit le savoir : en 2019, seuls 58 % des étrangers criminels ont été expulsés du pays. Ce chiffre, récemment annoncé par l'Office fédéral de la statistique, suscite l'indignation, et non seulement de l'UDC.

Cela ne signifie pas pour autant que ces criminels quitteront effectivement la Suisse. Car les statistiques fédérales officielles ne montrent que le nombre d'expulsion qui ont été prononcées par les juges suisses.

Ils ne fournissent aucune information sur le nombre de ceux qui restent néanmoins dans le pays.

Les données existent...

Depuis des années, celui qui demande à la Confédération combien de criminels étrangers ont effectivement quitté la Suisse obtient comme réponse qu'aucune donnée n'est disponible.

Lors de la conférence de presse d'hier, l'ancien conseiller national de l'UDC Adrian Amstutz (66 ans) a accusé le Conseil fédéral de ne pas vouloir connaître la réponse à cette question. Cette accusation n'est pas une phrase vide de sens - mais elle ne va pas assez loin.

Le Blick s'est renseigné auprès de différents organismes fédéraux. Ils ont transmis la demande de renseignements de bureau en bureau, comme une patate chaude. Personne ne voulait être responsable.

Finalement, après des demandes persistantes, le Secrétariat d'État aux migrations (SEM) a cédé: Oui, le gouvernement fédéral possède les données ! Les recherches effectuées par le Blick montrent que l'administration fédérale recueille des données sur l'exécution des expulsions depuis trois ans.

...mais le gouvernement fédéral ne veut pas publier les chiffres

Néanmoins, le gouvernement fédéral ne fournit aucune information sur le nombre d'expulsions de délinquants étrangers qui ont effectivement eu lieu. Le SEM avance l'excuse suivante : il ne dispose pas encore des "conditions techniques" nécessaires pour établir des statistiques.

La façon dont la Confédération s'y prend pour ne pas avoir à remplir son devoir d'information semble peu crédible. Le Secrétariat d'État aux migrations devrait également disposer d'un programme de tableur tel qu'Excel.

En outre, comme il l'a maintenant démontré, le gouvernement fédéral est également en mesure de fournir des chiffres fiables sur le taux de reconduite aux frontières. Et l'Office fédéral de la statistique puise ces données dans la même base de données qui enregistre également quand et dans quelles circonstances une personne a effectivement quitté le pays : à savoir dans le système d'information sur les casiers judiciaires Vostra.

Ce moment où le gouvernement fédéral tente de cacher des informations importantes au public est particulièrement explosif : Dans deux mois, la Suisse votera sur l'initiative de l'UDC en matière de limitation de l'immigration. Cela implique l'abolition de la libre circulation des personnes avec l'UE. Mais comment la population doit-elle se prononcer sur l’initiative de limitation si l'on dissimule le fait que les violeurs sans passeport suisse devront effectivement quitter le pays ?

Keller-Sutter communique via Twitter

Le SEM fait référence à une modification législative en cours. Ce n'est qu'après la mise en œuvre de cette mesure qu'il sera possible de dire combien d'étrangers condamnés ont effectivement été expulsés. Le fait est que la révision ne change rien au fait que la Confédération dispose déjà des données sur lesquelles l'UDC insiste depuis sept ans. Thomas Aeschi (41 ans), responsable de l'UDC, accuse le Conseil fédéral de jouer avec le temps.

Ce qu’il faut constater, c’est que la communication est différente. La nouvelle stratégie de communication du département de la justice de Karin Keller-Sutter (56 ans), dont fait partie le SEM, en est la preuve. Son département a gardé le silence jusqu’à hier sur les demandes des médias concernant les chiffres des expulsions.

Hier, le département de la justice a soudainement admis la nécessité d’agir. Keller-Sutter discutera des mesures avec les cantons à l’automne. Le département l’a déclaré sur Twitter.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch

Nos remerciements à Info

 


Rappels :

Simonetta Sommaruga : La trahison de la démocratie suisse ?

Serment du Conseil fédéral après sa réélection : Sommaruga refuse toujours de lever les 3 doigts

Simonetta Sommaruga veut continuer à accueillir des réfugiés particulièrement coûteux et inassimilables

Opération Papyrus de Maudet avec le soutien de Sommaruga : Validation de dossiers malgré des soupçons de fraude, ingérence de Maudet, absence de directives…

Sous la baguette de Sommaruga, le Conseil des Etats veut une aide à la presse. Seule l’UDC s’y oppose.

Suisse : Le Secrétariat d’Etat aux migrations donne mandat à Caritas et l’Eper pour des prestations juridiques aux migrants. Ces 2 ONG militent également pour l’Aquarius.

Rappel : Suisse : Douze ONG insistent auprès du Conseil fédéral pour que l’Aquarius puisse battre pavillon suisse :

Amnesty International (section suisse), Caritas, EPER (Entraide protestante suisse), Médecins du monde, l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés et Terre des hommes.

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Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) a attribué les mandats pour les prestations d'assistance juridique qui seront fournies dès mars prochain aux requérants d'asile dans les centres fédéraux. En Suisse romande, cette tâche sera assumée par Caritas Suisse.

Quant à l'assistance juridique dans les régions Suisse orientale et du Nord-Ouest, elle a été confiée à l'Entraide protestante suisse (EPER), a annoncé mercredi le SEM dans un communiqué.

(...)

Journaldujura.ch

Nos remerciements à notre lectrice

Le secrétariat d’Etat responsable de l’immigration est infiltré par les associations humanitaires

Ci-dessus, Mario Gattiker et Simonetta Sommaruga

 

Selon la conseillère nationale Barbara Steinmann, ce secrétariat d'Etat ne fait pas son travail, car il laisse entrer de faux réfugiés sans les soumettre aux contrôles nécessaires, notamment concernant leur nationalité et leur date de naissance. Il en résulte l'arrivée de personnes qui n'ont rien à faire ici et qui coûtent énormément d'argent. La raison en est que les hauts responsables de ce secrétariat d'Etat ont un passé d'activistes en faveur de l'immigration incontrôlée.

Les postes clés du SEM sont occupées par d'anciens responsables d'organisations non gouvernementales recasés là. Je pense par exemple au directeur Mario Gattiker, qui était le chef du service juridique de Caritas. Il faudrait faire un grand nettoyage au secrétariat d'Etat pour l'immigration. Nous n'avons pas besoin là de "socialo-romantiques", mais de personnes responsables, qui n'étendent pas une main protectrice sur de faux réfugiés. Rien qu'un coup d'oeil dans les comptes de l'Etat montre qu'il s'agit d'une vraie culture de bienvenue. Alors que la Confédération dépensait encore 600 millions de francs en 2009 pour l'aide à l'asile, cela deviendra l'année prochaine 1,7 milliards, soit une augmentation de 187 % en dix ans. Il y a encore la vague de coûts sociaux qui se dirige vers les communes. L'intégration des faux réfugiés est à leur charge. Beaucoup d'entre eux ne savent même pas ce qu'est une brosse à dents, sans parler de connaître notre alphabet. Le chemin jusqu'au métier d'aide dans la restauration, de magasinier ou de spécialiste du nettoyage durera des années et provoquera d'énormes coûts d'intégration. Pour une seule personne, il faut compter au total entre 40'000 et 100'000 Francs .

Article complet en allemand ICI, résumé et traduit par Claude Haenggli

 

Suisse: Le Secrétariat d’Etat aux migrations estime que la Suisse risque de devenir un pays cible pour les migrants

Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) estime que la Suisse peut devenir à nouveau un pays cible des requérants d’asile et des migrants, rapporte la SonntagsZeitung, citant une mise à jour du SEM datée du 9 août et envoyée aux gouvernements cantonaux.

A l’heure actuelle, beaucoup des réfugiés attendant en Italie à la frontière tessinoise, ne veulent que traverser la Suisse pour se rendre dans le nord de l’Europe.

Or, comme il est toujours plus difficile de s’y déplacer, les réfugiés pourraient être tentés de demander l’asile en Suisse, indique le document, ce que confirme le conseiller d’Etat tessinois Norman Gobbi. Selon le chef de la sécurité au Tessin, les personnes, qui ont été bloquées à la frontière, veulent déposer une requête d’asile.

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