Conférence de Saïda Keller-Messahli et Mireille Vallette du 20 mars 2018 (Neuchâtel)

Yvan Perrin
Ancien Conseiller national

Rapide retour sur la conférence consacrée aux dangers de l'islam en général et dans le canton de Neuchâtel en particulier. En résumé, l'essentiel des mosquées suisses sont d'obédience radicale voire pire pour celles qui dépendent du Kosovo, grand pourvoyeur de djihadistes.

Le Conseil d'Etat neuchâtelois souhaite reconnaitre les communautés religieuses, comprenez l'islam, moyennant conditions. Il faudra constituer une association, reconnaitre l'égalité hommes-femmes, le droit de quitter l'association donc l'islam et respecter la Constitution neuchâteloise, ceci en assurant la transparence des fonds. Il est bien évident que les têtes pensantes de l'islam neuchâtelois vont veiller à remplir ces critères tout en se gardant de les appliquer.

En effet, respecter les prescriptions prévues revient pour un musulman à renier le Coran, donc à devenir apostat, comportement puni de mort dans l'islam. Dans les faits, cette reconnaissance ne sera rien moins qu'une lâcheté supplémentaire face à une religion qui se propose de détruire toutes les autres, à commencer par la nôtre. Rappelons que Nadia Karmous, figure de l'islam neuchâtelois, parlait de Tariq Ramadan en dénonçant ses victimes considérées comme des femmes qui "auraient surfé sur l’effet de mode de #balancetonporc par frustration, n’ayant pu parvenir à leurs fins avec l’intellectuel mis en examen et incarcéré pour viols ce vendredi à Paris", ceci selon Le Matin du 04 février dernier. Un peu surpris par ces propos, le journaliste posait la question suivante : "Comment cette femme reconnue par les autorités pour sa volonté de dialogue a-t-elle pu déraper de la sorte?"

Reconnue par les autorités pour sa volonté de dialogue, voici comment le canton voit l'intéressée. C'est dire.

Yvan Perrin

 

Ndlr : la vidéo de la conférence sera publiée ici dans quelques jours

8 commentaires

  1. Posté par Catherine le

    Peut-être peut-on poser le problème comme ceci:
    La laïcité a été conçue pour empêcher l’Etat d’imposer une religion aux individus.
    Elle n’est pas faite pour empêcher l’inverse, c’est-à-dire que des individus imposent leur religion à l’Etat. Et avec l’immigration musulmane, phénomène récent, c’est ce qui se passe. En plus, à travers les individus que sont leurs (ex-)ressortissants ce sont finalement d’autres Etats (Turquie, Kosovo…) qui imposent une religion à l’Etat (suisse etc.).

  2. Posté par rikiki le

    C’est ces politicards qu’il faut éradiquer. Ce sont les fossoyeurs de nos enfants et petits enfants.
    Il devient urgent de ficher « S » tous ces traitres qui veulent s’enrichir et jouer aux rois et non comme en France de les laisser en liberté mais bien de les enfermer définitivement et pas dans une prison bien de chez nous avec tous les avantages.

  3. Posté par Dominique Schwander le

    Parce qu’une vraie religion est toujours et obligatoirement une affaire strictement personnelle et intime, sauf erreur de ma part, 24 des 26 de nos Cantons suisses reconnaissent non pas des religions mais des Eglises, soit des communautés de citoyens unies par une même religion et deux cantons expressément laïcs éloignent et mettent à part l’Etat et l’Eglise, non pas la religion et l’Etat. Contrairement à une théocratie comme par exemple l’Iran ou l’Arabie Saoudite et à tout état musulman, un Etat-nation démocratique, la Suisse dans ce cas, ne peut jamais prendre la liberté d’imposer des dogmes religieux à de ses citoyens et de les contraindre à se soumettre à une doctrine religieuse ; il a seulement l’obligation de s’assurer que leurs religions intimes ne soient pas en contradiction et/ou interfèrent avec les valeurs et les vertus laïques et démocratiques de notre Etat-nation. A la différence du catholicisme et du protestantisme l’islam n’est ni une religion personnelle et intime ni une religion d’Eglises mais une relation politisée et de complète soumission de chaque musulman pratiquant à allah, sa superstar le dit messager Mahomet, ses dires ou hadiths et la charia la loi musulmane universelle et indérogeable qui cherche en priorité à leur dicter toutes leurs pensées, tous leurs comportements et tous leurs actes; par obligation juridique cette relation s’oppose catégoriquement à et interfère avec nos valeurs et vertus laïques et démocratiques, ce qui fait qu’un Etat-nation démocratique comme la Suisse est dans l’impossibilité absolue de reconnaître cet ersatz de religion et cette doctrine politique de conquête qu’est l’islam-idéologie et de lui accorder des privilèges tels qu’exonération d’impôts, subsides, aumôniers à l’armée et dans les prisons.

  4. Posté par Maurice le

    Bien d’accord avec vous, Catherine !
    De plus, non seulement « ces politiciens achètent tout simplement la tranquillité d’aujourd’hui, au prix de celle de demain », mais encore ils cherchent à obtenir un accroissement de voix pour de futures élections, des voix auprès des double-nationaux, nombreux dans ces communautés…
    Le socialiste Thierry Apothéloz, maire de Vernier (GE), en est un exemple, lui qui imite les politiciens français en cela qu’il fait les yeux doux aux musulmans de sa commune.
    https://lesobservateurs.ch/2013/09/19/le-chemin-de-damas-de-salerno-mais-pas-encore-dapotheloz/
    https://www.letemps.ch/suisse/thierry-apotheloz-roi-bons-copains?utm_source=amp

  5. Posté par Catherine le

    Reconnaître « le droit de quitter l’association donc l’islam »: l’équivalence ne va pas de soi. Attention à ne pas comprendre les choses avec notre conception occidentale. Ces associations reconnaîtront peut-être le droit de les quitter, mais cela ne voudra certainement pas dire qu’on peut quitter l’islam. Une structure d’association relève des lois humaines, n’a donc aucune valeur si ce n’est de façade, pour sembler se plier temporairement à ces lois.
    Attention à la confusion entre « reconnaissance de l’islam », « reconnaissance des communautés musulmanes », « reconnaissance des associations ». Il ne faut reconnaître ni les uns ni les autres. Ces associations ne sont PAS d’intérêt public, elles servent seulement les intérêts des politiciens en poste car pour le moment elles canalisent la violence intrinsèque à l’islam. Ces politiciens achètent tout simplement la tranquillité d’aujourd’hui, au prix de celle de demain.

  6. Posté par leone le

    Et dans le canard local même pas un entrefilet sur cette conférence. Arcinfo ne se veut pas le vecteur de la pensée d’extrême droite…

  7. Posté par Sentinelle le

    Merci, Monsieur Perrin, en une phrase tout est dit : « En effet, respecter les prescriptions prévues revient pour un musulman à renier le Coran,… »
    Il est quand même incroyable et incompréhensible qu’en Suisse des politiciens, des juristes, des hommes d’église et des journalistes continuent de défendre et de rêver d’un « dialogue » avec l’islam – sans avoir lu le Coran, sans comprendre ni discerner – ou, au moins, en avoir une toute petite idée – ce que représentent la taqiya, la oumma et la charia : l’islam domine, il est au-dessus de toute autre religion et système juridique : Allahou akbar. Point final. « Dialogue » terminé ! Evidemment, là où ils sont (encore) en minorité, force dialogues, force sourires, force déclarations – sans pour autant renoncer aux foulards, à la viande halal, au ramadan… Jusqu’à quand ce spectacle cynique et pitoyable ?

  8. Posté par Bussy le

    Et ces politicards et autres chrétiens naïfs ne voient pas qu’en faisant des courbettes aux musulmans, ils les encouragent à demander toujours plus, fidèles à leur tactique d’envahissement d’un territoire…. et que les musulmans ne peuvent être satisfaits que quand ce territoire a basculé dans la charia….. et encore, l’étape suivante étant les guerres entre chiites et sunnites…

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