Genève: Brutalisée par un élève noir, la professeure se voit poursuivie pour discrimination

Une professeure d'un collège genevois soupçonnée d'avoir tenu des propos racistes à l'encontre de deux élèves noirs a eu gain de cause devant le Tribunal de police, raconte la Tribune de Genève.

En juin 2014, elle a sanctionné d'un 3 en allemand - une note éliminatoire - un élève de couleur alors que ce dernier parlait bien cette langue pour avoir vécu outre-Sarine. L'étudiant a réclamé des explications, injurié la prof et l'a brutalisée. Celle-ci a porté plainte, mais elle a été classée. Au contraire, la justice a lancé une procédure contre elle pour discrimination.

La professeure a reconnu des «propos maladroits» à l'encontre de son élève: «On les accueille dans notre pays et voilà ce qu'ils font», a-t-elle dit.

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A Genève, un élève musulman a refusé tout contact physique avec une prof

Un adolescent récemment converti à l’Islam a refusé d’être touché par sa professeure d’éducation physique dans une école de Genève, selon une information de la RTS. Il a invoqué des motifs religieux.

L’incident a eu lieu au début de l’année 2015, lors d’un cours d’éducation physique durant lequel les élèves effectuaient des exercices abdominaux. "J’ai voulu corriger sa posture mais à peine l’avais-je effleuré qu’il a bondi en arrière en m’expliquant qu’il ne touchait pas les femmes. J’ai été extrêmement surprise et décontenancée", explique à Mise au Point Corine Casagrande, professeure d’éducation physique à l’école de culture générale Jean-Piaget.

Cas dénoncé à la direction

L’enseignante a dénoncé le cas à sa direction qui a convoqué l’élève et pris contact avec les parents. "Dans un cas comme celui-ci, la première question que nous nous posons est celle du risque de radicalisation de l’élève, précise Francine Novel directrice de l’établissement. Nous avons heureusement pu rapidement dissiper cette inquiétude."

L’élève a pu poursuivre les cours de sport sans entrer en contact physique avec son enseignante ou des élèves féminines. "En l’occurrence, les disciplines pratiquées durant la fin du semestre ne l’exigeaient pas, poursuit la directrice. Mais nous avons expliqué à l’élève que si un contact était obligatoire pour assurer sa sécurité dans un exercice, nous serions obligés de l’exclure du cours."

François Roulet

Cas identique à Bâle

Deux élèves musulmans de la commune de Therwil (BL) ont été dispensés de serrer la main du personnel enseignant féminin, provoquant colère et stupéfaction dans les milieux éducatifs.Elle a été prise après que les deux jeunes ont déclaré avoir des problèmes avec cette coutume car dans leur religion ils affirment qu'un homme n'a pas le droit de toucher une femme si celle-ci n'est pas la sienne ou si elle n'est pas membre de sa famille.

Mosquée de Bâle: Sur le mur de la mosquée est écrit “Tous les crimes contre les mécréants sont permis”

Nous parlions des fils de cet imam déjà ici.

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Les élèves qui ont refusé la poignée de main sont les fils de l'imam de Bâle

Les fils d'Ibrahim S. refusent la poignée de main à leur professeure. Ibrahim S. est lui-même Imam à la mosquée saoudite de Faysal, à Bâle. Les politiciens critiquent.

Deux frères musulmans de 14 et 15 refusent de donner la poignée de main à leur professeure dans une école de Thervwil à Bâle Campagne. Des recherches du 20 Minutes.ch montrent à présent d'autres éléments: Le père Ibrahim S. répand sa vision du monde sans être dérangé dans la mosquée bâloise du Roi Faysal. Depuis des années, l'imam dirige les importantes prières du vendredi. Avant cela, il avait prêché dans les Émirats Arabes Unis.

La mosquée avait déjà fait à plusieurs reprises les gros titres de manière négative: En 2013, elle a été signalée par la "Basler Zeitung" pour avoir prêché contre les infidèles. Entre autres choses, des vers du coran et des livres ont été cités condamnant les cloches de l'église comme étant une chose du diable. Sur un mur de la mosquée, une fatwa (avis juridique) légalise les "crimes de toute nature" contre les gens d'un État mécréant.

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Impression d'écran de la vidéo mise sur Facebook par N. S.

Une vidéo montrant le drapeau de l'Etat islamique sur Facebook

N.S. l'un des deux garçons, a posté sur Facebook un message de propagande du groupe terroriste de l'Etat islamique: "C'est clairement un drapeau de l'EI", déclare Saïda Keller-Messahli, fondatrice du forum pour un islam progressiste dans le "Blick". Dans la vidéo, on voit une ombre encagoulée avec une Kalaschnikov. N. S. commente: "Chaque musulman doit liker (aimer)." Une autre vidéo montre le prédicateur salafiste Pierre Vogel.

Pour la défense de ses fils, le père avait affirmé à la direction de l'école secondaire que ceux-ci étaient déjà majeurs à 14 ans aux yeux de la loi islamique. «Ce qui veut dire qu'il place le Coran au-dessus des lois suisses», prévient Saïda Keller-Messahli.

Nos remerciements à Myrisa Jones pour le lien

Source traduction partielle Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

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