Par Sébastien Jallamion, 44 ans, fonctionnaire de police, président de l’Association ANDELE, responsable de la publication de Rhône-Alpes Info, correspondant de TV Libertés.
Un journaliste de TV Libertés agressé : Alors qu’il faisait son métier de journaliste pour la chaine TV Libertés, couvrant l’un des rassemblements des « Veilleurs » en parallèle au mouvement « Nuit Debout » quai de Valmy à Paris, Hervé Grandchamp a été lâchement agressé et frappé au visage. Blessé à un œil, il a pu heureusement échapper à la sauvagerie de ses agresseurs.
Les militants de « Nuit Debout », dont les actions violentes ont largement été relayées par les médias, se présentent comme faisant partie d’un mouvement « citoyen », et tiennent un discours clairement politique, et plus précisément d’extrême gauche.
Dénonçant les rassemblements pacifistes et culturels du mouvement « Les Veilleurs », qu’ils qualifient « d’extrême droite », ils ont fait la preuve de leur degré de tolérence face à ce qu’ils considèrent comme une adversité, comme cette video l’illustre parfaitement :
La violence, cet argument des faibles, a donc une fois de plus été employée comme seule réponse à ce que ses auteurs considèrent visiblement comme inacceptable : l’autre.
Si frapper gratuitement un homme est intolérable, exercer des violences à l’encontre d’un journaliste en plein travail et dont la fonction et d’informer ses concitoyens, est un acte qui nous concerne tous !
https://youtu.be/5WpVJ7J2_l0
Faut-il rappeler à ces énergumènes que la liberté de la presse est une composante essentielle de toute démocratie ? Faut-il rappeler à ces voyous que la violence n’est pas acceptable et que l’intolérence dont ils font preuve à l’égard de ceux qui ne pensent pas comme eux est une atteinte grave à nos libertés fondamentales ?
A l’heure où l’autorité de l’Etat n’a jamais été aussi affaiblie, du fait de l’incompétence de nos dirigeants, les mouvements contestataires, bien que minoritaires, d’extrème gauche n’ont jamais eu, sous la Vème république moribonde, un tel terrain de jeu. Et ils s’en donnent à coeur joie. Casser du flic, s’en prendre aux symboles du capitalisme (à leurs yeux : c’est à dire la façade de votre banque, dont vous paierez d’une manière ou d’une autre les réparations), et à tout ce qui leur passe sous la main, est devenu un sport national qui se pratique chaque jour.
A l’évidence, nous venons de franchir une étape supérieure dans la barbarie de ces sauvages, qu’il faudra bien, tôt ou tard, neutraliser définitivement, si nous voulons préserver nos valeurs démocratiques.
Ce dimanche, une centaine de Genevois ont participé au mouvement français qui a démarré en avril.
Des syndicalistes, des étudiants, des féministes, des militants de SolidaritéS et des curieux, tous ouverts à changer le monde. Un seul drapeau, rouge, flotte au vent frais de ce dimanche ensoleillé.
Pendant ce temps, au stand des étudiants marxistes de l’Université de Genève, on propose des livres du philosophe allemand à la barbe blanche tout en débattant avec un rouge de la première heure: «Je suis retraité, j’ai fait Mai 68 et Woodstock, relève ce vieux sympathisant un brin condescendant avec ces jeunes intellectuels.
Des militants et politiciens, dont les jeunes PS, veulent organiser, ce dimanche, une première manifestation inspirée des soirées de la place de la République
"Mai 68 c'était hier, Global Debout c'est aujourd'hui", affirme le slogan des organisateurs zurichois de cette première Nuit debout. Les militants, dont la Jeunesse socialiste, veulent dénoncer l'absence de perspectives durables.
Le motif de protestation est de caractère plutôt général. Les organisateurs de la première «Nuit debout» de Suisse annoncent vouloir contester «l’absence de perspectives durables offerte par les politiques en Suisse» (sic!).
Les bobos blancs des premiers jours ont laissé place à un vrac de populations hétéroclites et foutraques réclamant à peu près tout et n’importe quoi pourvu que le désir soit avant tout satisfait, tandis que par moments un cycliste pressé traversait le vaste dépotoir qu’est devenue la place de la République, un lieu souillon qui n’a jamais aussi bien illustré le long déclin dégénérescent qu’il symbolise.
La loi El-Khomri, prétexte à cette vaste fête de la bière, les Munichoises en moins, semble déjà oubliée au profit de luttes communautaristes plus autocentrées que réellement productives et favorables à la collectivité et au bon sens. Car on veut bien de l’égalité dans le discours et du rassemblement festif et fraternisant, à condition de se la jouer paroissial.
Le militant de République ne veut pas de frontières mais il préfère quand même rester entre soi, entre gens qui pratiquent le sexe comme lui, qui ont les mêmes idées politiques que lui, qui mangent du tofu et pas des œufs parce que c’est mal, qui sont pro-palestiniens, qui portent des dread-locks, qui sont plutôt Banque Postale que BNP, qui sont… bref…
Les frontières du pays ont volé en éclats pour céder la place aux frontières intérieures de chacun, celles des cerveaux et des idées : tu ne penses pas comme moi, tu dois sortir de mon cercle, du cercle de mes semblables, je ne te reconnais pas le droit de faire partie de ma bande. Tu penses qu’il faut rétablir les frontières ? C’est que tu es un raciste. Moi je ne suis pas un raciste mais je refuse tout dialogue avec les hétéros, avec les blancs, avec les cathos, avec les hommes, avec les femmes, avec les mangeurs de viande, avec les nationalistes, avec Zemmour, avec Philippot, avec Finkielkraut, avec toi, avec eux….
Le principe de frontière est nécessaire à toute vie. Supprimez-la et l’humain la reconstruira autrement, radicalement, salement.
Ça et là, des petites grappes incertaines se sont formées, assises, debout, dansantes, titubantes, parmi lesquelles on trouve dans le désordre des Amazighs, des punks à chien, des LGBT, des Roms, des Pakis spécialisés dans la vente de canettes de bière, des vieilles communistes éméchées essayant de convertir de jeunes hipsters désireux de ne pas signer la pétition tendue, des jeunettes anarchistes à lunettes assoiffées de commissions de travail républicaines pour se donner l’illusion de servir à quelque chose, des féministes égalitaristes faisant la promotion de la position assise pour les messieurs désireux de se soulager, des allogènes réclamant d’être pris en photo avec les autochtones féminines (j’ai poliment décliné), des utopistes en sarouel à l’air pénétré, des pro-palestiniens typés vendeurs de falafels et probablement peu enclins à uriner assis, des Africains anti françafrique voire anti France tout court, des gens volontairement endormis par terre, des fumeurs de shit décomplexés, des amateurs de Benjamin Biolay, et autres promoteurs de « vie non perdue à la gagner » dans la mesure où c’est ce c… de contribuable culpabilisé qui finance leur vie pour qu’ils ne la perdent pas.
Des commissions constituées de sous commissions se sont mises en place, des commissions sur la constitution, des commissions sur la démocratie, des commissions sur le vocabulaire aussi… bref, des grosses commissions.
Je lisais justement hier que l’un des manifestants déclarait que le débat d’idées n’était pour le moment pas encore la meilleure option, car « nos idées sont en mouvement » et que par conséquent mieux valait ne pas déranger cette mobilité.
Le stand LGBT était des plus intéressants, avec homos-trans et d’autres mœurs que je n’ai pas bien comprises, et dont certaines seraient pratiquées par un genre de « mogwaï » ou quelque chose comme ça… Sais pas.
Ils ont évoqué avec une certaine admiration le mode de manifestation particulier des Veilleurs, enviant avec une pointe de regret la bonne réputation de ceux-ci tandis qu’eux-mêmes sont catalogués par les médias de « casseurs », de « buveurs de bière » et de « faiseurs de poubelles ». Ils prévoyaient de faire une action là où se trouvent les Veilleurs « parce qu’ils ne sont pas les seuls à exister, ils ne sont pas les seuls à avoir droit à l’espace public ». La place de la République ne serait donc pas un espace public ? Leur but en faisant cela ? Le « retournement du stigmate »…
Les Veilleurs, sous leurs revendications très humanistes et d’amour du prochain et qui en vrai, selon les LGBT présents, tenteraient en réalité de piquer la méthode des #NuitDebout et seraient en fait « affiliés à des groupes d’extrême droite qui font mal dans tous les sens du terme », des gens « fanatisés ». C’est vrai que rester debout sans bouger dans la rue, ça fiche drôlement la trouille quand même. En outre, les Veilleurs ne se contenteraient pas de menacer tout le monde en restant debout dans la rue mais pollueraient également les réseaux sociaux « avec des trucs racistes, homophobes et compagnie ». Diable !
Un homme fort courageusement avait osé les approcher un jour. Il témoignait : « ceux que j’ai croisés ils étaient là pour prier donc ce sont vraiment des organismes très très très durs et je ne pense pas qu’on va pouvoir générer quelque chose ».
Attrapant le micro, une femme a contesté le bien-fondé d’une action visant à aller leur chercher des noises comme d’autres l’envisageaient, mais n’était en revanche pas contre l’idée de sensibiliser des habitants du Marais contre ces Veilleurs pervers qui abriteraient nombre de « pédophiles » dans leurs rangs, le Marais où, disait-elle, il y a « plein de bars de pédés mainstream autour »…
Ma soirée avec les #NuitDebout a donc été des plus intéressantes et je m’y suis grandement enrichie.
Des députés espagnols de Podemos ont entamé une "grève de la faim" d'une semaine. Elle se terminera par des réunions sur les places pour inciter "l'opinion publique" à se mobiliser en faveur des "réfugiés". Les élus mettront fin à cette action "symbolique" le 22 avril, date à laquelle ils appellent les Espagnols à se réunir 24 heures sur les places -- comme le mouvement des "Indignés" (la secte d'un sénile narcissique décédé depuis) et "Nuit Debout" (je dors la journée) -- cette fois comme geste de soutien aux "réfugiés". - Michel Garroté -
Un CRS témoigne de la violence des manifestants de la Nuit debout
Un CRS, en poste près de la place de la République à Paris où se tient le mouvement Nuit debout, déplore sur RMC le comportement de certains militants.
Des CRS impuissants face aux dégradations de certains militants du mouvement "Nuit debout". C'est le ressenti d'Étienne, un CRS en poste aux abords de la place de la République, à Paris, où se rassemble le mouvement. Sur l'antenne de RMC, il témoigne de l'impossibilité d'intervenir pour empêcher les dégradations : "On regarde les gens tout casser, uriner partout… On n'a pas formellement ordre de ne pas bouger, c'est que les ordres ne viennent pas. On est là, mais on ne peut pas intervenir", raconte-t-il.
Si aucune dégradation n'a eu lieu depuis deux nuits, selon la Préfecture de police de Paris, grâce aux organisateurs, les nuits précédentes ont été marquées par différents troubles aux abords de la place, notamment jeudi dernier.
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