Robert Ménard: “Ils m’ont jeté à terre sous les yeux d’élus de gauche, de communistes qui filmaient et s’en sont félicités. Les gendarmes n’ont pas réagi non plus.”

Le maire de Béziers a été agressé ce samedi en marge d'une réunion publique sur "l'union des droites". Sur RMC, il dénonce la "violence des antifas" et le fait que des élus se soient félicités de cette échauffourée.

 

"Il y avait 40 ou 50 personnes qui se présentent comme des 'antifas'. On a le droit de contester ce que je dis, de me chahuter. Mais là ce n'est pas un chahut, c'est des gens qui m'ont tapé dessus ! D'une violence incroyable et tout ça sous les yeux d'élus de gauche, d'Insoumis, du PC du PS qui n'ont pas bronché. J'ai été jeté à terre, des coups derrière la tête qui me font encore mal, qui font que le médecin m'a dit 4 jours d'ITT et 10 jours partiels. C'est ça la réalité".

 

 

 

Source et article complet du 07/05/2018 à 09h09

Nos remerciements à Λlex Λ

 

La Licra et SOS Racisme saisissent leur commission juridique contre Robert Ménard pour qui être Français, c’est “être européen, blanc et catholique”.

La Licra et SOS Racisme annoncent à Europe 1 qu'elles vont saisir leur commission juridique pour étudier les propos de Robert Ménard pour qui être Français, c'est "être européen, blanc et catholique".

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Indignées et en colère. Voilà comment réagissent les associations anti-racisme à la nouvelle sortie de Robert Ménard. Sur LCI, lundi matin, le maire de Béziers, élu en 2014 avec le soutien du Front national, a déclaré qu'"être Français, c'est aussi, comme le disait le général De Gaulle, être européen, blanc et catholique, bien sûr". Il a ensuite poursuivi sur le taux trop élevé de musulmans dans "une classe du centre-ville de chez moi", où "il y a 91% d'enfants musulmans". Enfin, il a expliqué qu'il n'avait pas vu de musulmans dans les églises de France après l'assassinat, cet été, du prêtre Jacquel Hamel, revendiqué par l'Etat islamique.

Source et article complet

 

Béziers brûle-t-il ?

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"Le modèle suisse, pourquoi les Suisses ne s’entretuent pas". Voilà un postulat qui me plaît. Notre ami Uli Windisch est venu parler, il y a peu, sur TVLibertés (voir lien vers source en bas de page) du système politique helvétique, thème largement évoqué dans son ouvrage intitulé “Le modèle suisse”. Un modèle référence pour d’autres pays en matière de démocratie directe et de gestion de la diversité culturelle.
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Uli Windisch revient également sur la crise migratoire et sur la montée du parti patriote l’UDC. Je trouve cela particulièrement intéressant si on le met en perspective avec le rassemblement organisé - tout récemment - à Béziers, en France, par Robert Ménard. Rassemblement auquel notre site Lesobservateurs.ch  a d'ailleurs activement participé.
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Ci-dessous, je reproduis une analyse de Roland Hureaux, à propos de Béziers ("Béziers: en attendant Villiers ?"), analyse parue sur Liberté Politique (l'auteur semblerait préférer, si j'ai bien compris, Philippe de Villiers à Marine Le Pen). Force est de constater - qu'en effet - "les Suisses ne s’entretuent pas", mais qu'en France, la situation est un tout petit peu différente, si je peux me permettre, à titre amical bien sûr, cet euphémisme (à ce sujet, lire ou relire "Le combat des chefs" dans la collection Astérix et Obélix, en vente chez votre libraire ; lire aussi "Astérix chez les Helvètes", pour compenser et ré-équilibrer le débat...).
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A propos de Béziers donc, Roland Hureaux, sur Liberté Politique, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Incontestablement, Robert Ménard a réussi son pari : réunir à Béziers ce  qu'Eric Zemmour a appelé  la "droite hors les murs" : tous les conservateurs qui ne se reconnaissent pas dans les grands partis qui se réclament de la droite : les Républicains, le Front national principalement. Debout la France avait,  quant à lui, décliné l'invitation. Les idées de droite aujourd'hui : l'attachement à la France, non seulement, comme idée abstraite mais comme civilisation, héritage chrétien compris, et réalité charnelle, un attachement de plus en plus tenu par les médias dominants pour du fascisme.
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Roland Hureaux : Il y a 50 ans, on aurait dit que la patrie n'était ni de droite et de gauche, aujourd'hui l'essentiel de la gauche - et une partie de la droite - sont ralliés au mondialisme euro-atlantique pour lesquels cette idée est surannée. Cette gauche est adepte, dans un domaine ou un autre, et le plus souvent tous, d'idéologies simplificatrices, que beaucoup jugent  destructrices. Plus de 2000 participants, plus de 100 intervenants dans une vingtaine d'ateliers sur des thèmes recouvrant l'ensemble des domaines de l'action publique. Les plus suivis de ces ateliers furent, on n'en sera pas étonné, ceux  qui concernaient l'immigration, la justice ou  l'éducation. Ce qui frappait : la qualité exceptionnelle des intervenants, à commencer  par Denis Tillinac chargé de prononcer le discours d’ouverture, une qualité que ne reconnaîtront sans doute pas les idéologues qui tiennent lieu d'intellectuels à gauche, mais qui était pourtant  bien réelle.
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Roland Hureaux : Parmi les nombreux intervenants, tel Renaud Camus,  dénonçant inlassablement le "grand remplacement", d'autres comme Jean-Paul Brighelli ou l'inclassable  Jean-Paul Gourévitch, qui étaient  là plutôt comme techniciens respectivement de l'éducation et de l'immigration, tout comme Xavier Raufer l'était de la sécurité. A côté d'eux, une pléiade de personnalités ayant  occupé des responsabilités importantes : ministérielles comme François Guillaume, professionnelles comme Charles Beigbeder, municipales comme Xavier Lemoine, judicaires comme Philippe Bilger,    militaires comme le Général Antoine Martinez ou associatives comme Jacques Bichot, François Billot de  Lochner ou  Ludovine de la Rochère,   et bien d'autres ayant au minimum  écrit des  livres  hors des sentiers de la  pensée  unique  : Charles Gave,  Hervé Juvin,  Chantal Millon,  Serge Federbusch,  Frédéric Pons, Gilles-William Goldnadel,  Béatrice Bourges,  Daniel Fédou. La droite, de qui seule à l'évidence, peut venir aujourd'hui le changement que les Français attendent, apparait composée de deux grands forces politique : les Républicains et le Front national, très séparées idéologiquement  au niveau de leurs dirigeants, beaucoup moins au niveau de  leurs militants.
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Roland Hureaux : Entre les deux, la galaxie de Béziers où il y avait de quoi composer un conseil des ministres de meilleure tenue que dans  certains partis. Mais comment aboutir à une vraie synergie de ces forces ? Béziers pourrait être comparé au boson de Higgs, qui donne du poids (de la masse) aux  autres particules qui sans lui n'en ont pas. Mais là où la nature se charge de faire les amalgames, la politique a plus de mal. Malgré l'extrême diversité des tempéraments et des engagements, presque tous  les participants de Béziers n'avaient pas, sur la plupart des sujets,  des idées franchement  incompatibles. Seul l'euro auquel certains, tel Robert Ménard lui-même à ce qu'on a compris, demeurent attachés, constituait  un clivage,  rapidement évacué. Il reste difficile de trouver à ce rassemblement un débouché politique.
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Roland Hureaux : Eloignés des idées des candidats républicains (sauf Jean-Frédéric  Poisson qui était présent  et Jaques Myard)  les participants se méfient  pour la plupart du Front national : ne murmure-t-on pas qu'il attendrait 2022, ce qui indigne  Robert Ménard pour qui le changement c'est 2017. Il est jugé trop endogamique et  peu ouvert. Un incident a confirmé ce défaut ouverture: l'ordre donné le samedi par Marine Le Pen à ses cadres, Marion Maréchal comprise, de quitter le forum à la suite d'une  déclaration de Robert Ménard qui ne lui avait  pas plu. Tempête dans un verre d'eau. Quelle stratégie dès lors pour les "Biterrois" ? Si une centaine de propositions a été présentée en fin de colloque,  de  manière hâtive à notre gré, cette stratégie n'est pas apparue clairement.
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Roland Hureaux : Aucun candidat à la présidentielle ne s'est déclaré.  Nul doute que la plupart de ceux qui étaient là se rallieraient à un Philippe de Villiers qui résume à peu près leurs positions, mais, quoique représenté,  il n'était pas là,  et il reste silencieux. Alors quoi ? Fonder  un nouveau parti ? Il n'en est pas question non plus pour le moment. Peut-être un programme plus élaboré, ou alors  une sorte de contre-gouvernement mettant  en valeur les compétences nombreuses que Robert Ménard a  su réunir. Béziers est encore une affaire à suivre, conclut Roland Hureaux (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 8 juin 2016
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https://lesobservateurs.ch/2016/06/07/uli-windisch-sur-le-plateau-de-tvlibertes-video/
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Beziers-en-attendant-Villiers
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Béziers – Grands succès et petits échecs

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Pour Robert Ménard, la rencontre de Béziers est un succès considérable. Il écrit aux participants : "Nous disposons maintenant d'un outil pour mesurer le niveau de compatibilité patriote de chaque candidat de droite. Nous publierons bientôt un baromètre avec le classement de chacun. Contrairement à ce que peut penser une partie des leaders de la droite, 2017 ne se jouera ni sur l'emploi ni sur l'Europe ni sur l'écologie. Certes, tous ces sujets sont importants. Mais le nœud gordien de la politique française, c'est l'identité ou plutôt son absence de prise en compte. C'est là et seulement là qu'un candidat patriote pourra faire la différence. Pour une simple raison : la question identitaire englobe la plupart des autres, emploi, social, école, logement, sécurité, terrorisme, presque tout part et presque tout revient à ce point central de la vie et des activités humaines".
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De son côté, sur Les 4 Vérités, Guillaume Thieulloy estime : Comme beaucoup de sympathisants de droite, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les rencontres de Béziers, organisées le week-end dernier par le maire de la ville, Robert Ménard. Il me semble extrêmement salubre que les représentants de la « droite hors les murs », selon l’excellente expression de l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, se parlent. De ce point de vue, ce fut un succès. Plusieurs dizaines de personnalités ont pris la parole à Béziers.
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Guillaume Thieulloy : Ce fut également un succès du point de vue de l’affluence. Près de 2 000 personnes ont participé à ces journées et, de l’avis général, l’immense majorité d’entre elles souhaitaient que cette « droite hors les murs » s’organise pour peser sur les prochaines échéances électorales. En d’autres termes, Robert Ménard a montré à tous que l’intelligence et le dynamisme étaient très bien représentés à droite et que les électeurs attendaient quelque chose. Au plan politique, il était également intéressant de parvenir à réunir des élus alliés des LR (notamment Jean-Frédéric Poisson, candidat à la primaire de droite) et des élus FN (comme Marion Maréchal).
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Guillaume Thieulloy : Mais il faut bien reconnaître que l’initiative de Robert Ménard a aussi montré que l’union des droites n’était pas pour tout de suite. Le départ précipité de Marion Maré­chal a été emblématique de cette difficulté.  ’heure où j’écris ces lignes, on ne sait pas encore avec certitude pour quel motif la benjamine de l’As­semblée a quitté la salle. n tout cas, le fait que Robert Ménard ait déclaré qu’il n’était pas question que cette réunion de Béziers serve de marchepied pour le FN a été l’occasion de cette rupture. Pourtant, ce n’était pas une nouveauté : Robert Ménard l’avait déclaré plusieurs fois au cours des jours précédents. Et c’était logique : on pouvait difficilement demander à des personnalités aussi diverses de s’engager aux côtés du FN, avant même de savoir à quoi ressemblera le programme de ce dernier pour 2017.
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Guillaume Thieulloy : En réalité, ce que montrent les rencontres de Béziers, c’est surtout une incompréhension persistante et peut-être même croissante entre la « société civile » et le monde politique. Ce dernier exige une soumission inconditionnelle et semble hermétique à la logique d’une alliance temporaire et limitée. Les partis ont, qu’on le veuille ou non, une logique sectaire. On ne peut dire à un politicien qu’on l’approuve sur tel point, tout en ne le suivant pas sur tel autre. ’est là le principal problème. Et, de ce point de vue, Robert Ménard et ses amis ont raison de refuser une allégeance inconditionnelle.
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Guillaume Thieulloy : Mais il existe également un problème en sens contraire. La société civile ne semble pas comprendre les règles de la vie électorale.Et ici, Marion Maréchal a raison quand elle constate que le FN a été le marchepied de l’élection de Robert Ménard. Elle a également raison quand elle constate qu’il est absurde de prétendre défendre le souverainisme de droite en ignorant le FN. Le problème, c’est que la logique électorale impose une logique de rapport de forces. C’est-à-dire que, si elle veut peser sur le débat politique, la droite hors les murs doit présenter un candidat.
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Guillaume Thieulloy : La logique « gramsciste » que plusieurs personnalités présentes à Bé­ziers défendent est évidemment intéressante. Elle est même plus durablement utile que toutes les victoires électorales possibles. Mais elle ne peut pas déboucher, dans un avenir prévisible, dans le domaine politique. Et elle n’est accessible qu’aux médias ou aux think tanks, pas aux initiatives proprement politiques. Il y a donc un profond malentendu. Robert Ménard réunissait des « voix » pour illustrer le foisonnement d’initiatives à droite. Mais beaucoup d’observateurs attendent que la droite hors les murs « se compte » et se prépare à l’affrontement, à la fois contre LR et contre le FN. Tandis que le FN attendait que cette réunion rallie derrière Marine Le Pen tout ce que la France compte d’anciens villiéristes ou d’anciens pasquaïens.
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Guillaume Thieulloy : Toutes ces conceptions ont leur logique, mais elles sont incompatibles entre elles. C’est pourquoi l’incontestable succès des rencontres de Bé­ziers laisse un goût amer. Pour ma part, je continue à défendre l’union des droites sur un programme, dans la logique « gramsciste » qu’il est logique d’avoir dans un journal. Tout en sachant bien que cela pourra difficilement aboutir électoralement pour les présidentielles mais un peu plus facilement pour les législatives, élections au moins aussi importantes et beaucoup moins personnalisées que les présidentielles, conclut Guillaume Thieulloy.
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Michel Garroté
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http://www.les4verites.com/politique/succes-et-echec-des-rencontres-de-beziers
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Il n’existe pas de débats en France

Robert-Ménard-2

   
Depuis Mai 68, la structure intellectuelle des gens de gauche, en France, se résume par le refus du débat, par le refus du travail des idées, par le refus de la confrontation des idées, par le procès en légitimité de l'adversaire politique, par l'intolérance et par le sectarisme. "Il est interdit d'interdire" est devenu "il est obligatoire d'interdire". Méfiez-vous donc, lorsqu'un intellectuel français de gauche prononce le mot "liberté". Car souvent, il pense le contraire et ce qu'il voulait dire, en réalité, c'est "je suis liberticide, inculte et paresseux" ou encore "tu n'as pas droit à la parole et moi seul ait le droit de parler".

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29 professeurs d'histoire ont écrit une lettre à Robert Ménard, publiée dans Le Midi Libre le 15 janvier. Ménard, maire de Béziers leurs répond (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ainsi donc, ces enseignants du lycée Jean-Moulin m'accusent "d'instrumentaliser" et de "retricoter" l'Histoire dans un but "polémique". Sans qu'ils s'en rendent compte sans doute, ils révèlent ainsi la nature profonde de leur structure intellectuelle : le refus du débat, le refus de la confrontation des idées. Ils y ajoutent le procès en légitimité, propre à la pensée de gauche, qui exclut l'Autre à partir du moment où celui-ci ose penser l'Histoire différemment, ose envisager son enseignement autrement qu'il est pratiqué depuis mai 68. Quand ces enseignants écrivent, "nous sommes attachés à la rigueur de la démarche historique", on a envie de rire tant leur courrier témoigne presque à chaque ligne du contraire. Un courrier que l'on peut résumer en quelques points.
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Robert Ménard : Premier point : la guerre d'Algérie. Ces enseignants me reprochent d'avoir débaptisé la rue du 19 mars 1962. Pour eux, c'est "rouvrir les plaies" et "réhabiliter l'OAS". On croirait lire un tract du Parti communiste ! Or, d'un point de vue historique, de quoi s'agit-il ? Peut-on dire que la guerre d'Algérie a pris fin avec la signature des accords d'Évian du 19 mars 1962 ? Oui, affirment ces enseignants. Oui, affirment les anciens porteurs de valises. Non, disait François Mitterrand. Non, pensent les milliers de familles dont les membres ont péri après le 19 mars. Il peut donc y avoir débat. Ce n'est pas une question de querelles de "mémoire". Ce débat, ces enseignants l'esquivent. Ils ne sont pas "attachés à la rigueur de la démarche historique", ils font de la politique.
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Robert Ménard : Deuxième point : il m'est reproché un tweet dans lequel j'invitais à lire un numéro du Figaro Histoire "Quand les barbares envahissaient l'Empire romain". Selon ces enseignants, il s'agirait d'une allusion implicite aux migrants. En quelque sorte, on m'accuse d'une arrière-pensée. Procédé stalinien s'il en est ! Or, il s'agissait simplement d'attirer l'attention sur un numéro du Figaro Histoire. Mais peut-être est-il interdit de citer Le Figaro ? On est loin de "la rigueur de la démarche historique". Et plus près de la politique.
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Robert Ménard : Troisième point : si j'en crois ces professeurs, je ne devrais plus évoquer les combattants de 14-18 dans mes discours. Il m'est reproché de m'être interrogé ainsi à leur sujet : que diraient-ils "en voyant certaines rues de nos communes où le Français doit baisser la tête ?" Au nom de quelle "démarche historique" ces enseignants prétendent m'interdire de faire un rapprochement entre 1914 et 2016 ? Oui, les Poilus biterrois de 14-18 qui sont morts pour la France, pour qu'elle ne soit pas allemande, que penseraient-ils de notre Béziers de 2016 ? Poser cette question n'est ni ridicule ni déplacé car elle s'adresse, au fond, non pas aux Poilus, mais à nous, à nos consciences. À quoi bon se gargariser de la gloire de nos ancêtres, si nous acceptons ce qu'ils ont refusé au prix de leur vie ? Ces enseignants de Jean Moulin peuvent ne pas être d'accord. Mais la querelle qu'ils me font n'est pas historique ou scientifique, elle est politique.
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Robert Ménard : Quatrième point : il m'est reproché implicitement d'avoir installé une crèche en mairie. Pour ces professeurs, c'est mal car cela "ne s'inscrit pas dans la tradition laïque garante de cohésion sociale et protectrice des libertés". Quel laïus pour dire : nous ne sommes pas d'accord. Soit ! Mais la justice a tranché. La crèche dans la mairie ne viole pas la laïcité. Le christianisme est un élément culturel constituant de l'identité française. Il est possible que cela chagrine ces professeurs, il est possible qu'ils préfèrent n'en souffler mot dans leur enseignement sinon pour le minorer. Cependant, quand ils écrivent qu'ils sont attachés à leurs obligations de "réserve et de neutralité", ils se moquent du monde. Envoyer à la presse une lettre ouverte au maire de la ville et la signer explicitement en tant qu'enseignants du lycée Jean-Moulin, qu'est-ce sinon entrer dans le débat public, sinon faire de la politique, et donc violer le devoir de "réserve et de neutralité" dont ils se réclament ?
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Robert Ménard : Cinquième point : Jean Moulin. Deux choses à ce sujet. D'abord, Jean Moulin, comme le général de Gaulle, a combattu avec des hommes venant de tous les horizons. Le secrétaire de Jean Moulin venait de l'Action française. Autour de De Gaulle, on retrouvait des gens venus de la droite la plus dure, qui feraient passer Marine Le Pen pour une centriste. Pour eux, seules comptaient la libération de la France, sa souveraineté. Jean Moulin n'était pas le "visage de la France républicaine", comme l'écrivent les enseignants, il était le visage de la France. Il n'est pas mort pour un concept politique, il est mort pour une réalité charnelle, pour un peuple. En 1940, les nationalistes français ont répondu présents en masse à Londres alors qu'une partie de la gauche a voté les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Alors à qui appartient Jean Moulin ? D'abord et avant tout à l'histoire de France. Il est le symbole d'un Français qui meurt pour que son pays ne soit pas occupé par une armée étrangère. À qui ne peut pas appartenir Jean Moulin ? À ceux qui vendent notre pays, à ceux qui le pillent. Comme à ceux qui trouvent des excuses aux pillards et aux vendus. L'autre point important sur Jean Moulin est plus factuel. La Ville va créer un musée historique qui lui sera entièrement consacré. Alors que son appartement natal était dans un état déplorable, il va être restauré. Et quel est le premier mouvement de ces enseignants de Jean Moulin ? Se réjouir ? Non ! C'est de faire un procès moral, un procès historique, un procès politique à la mairie ! Pour conclure, je crois que ces enseignants de Jean-Moulin auraient mieux fait de ne pas signer ce texte, rédigé par un ou deux d'entre eux. Je pense qu'ils n'ont pas mesuré son caractère politique. Pour ma part, je forme le vœu qu'ils transmettent à leurs élèves l'amour de la France, une France qui n'a commencé ni en 1968, ni en 1789. Qu'ils forment des citoyens, des citoyens fiers de leur pays, fiers de leur identité, conclut Robert Ménard (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) .
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Michel Garroté
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http://www.midilibre.fr/2016/01/15/29-professeurs-d-histoire-ecrivent-a-robert-menard,1270620.php
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Nouvelle inversion immonde de nos médias: C’est Ménard qui met le feu à la France, pas les racailles islamistes!

Christian Hofer: On va rappeler que jamais les peuples européens n'ont pu s'exprimer sur la présence des musulmans en Europe. La gauche les a imposés. On ne compte plus les provocations, les violences, les viols de cette communauté sur notre continent. Mais s'opposer à cela revient à dire que nous sommes... les incendiaires désormais. Ce ne sont pas ces politiques trahissant leurs peuples qui sont coupables, mais ceux qui ne veulent de ce dogme violent. Avec une telle logique provocatrice, on peut faire croire que le Bataclan et Charlie Hebdo étaient aussi de la responsabilité du FN et de Ménard! Tous les pays européens connaissent désormais des problèmes avec les musulmans sans que cela ne choque les journalistes immigratiophiles. Les pays musulmans quant à eux ne se privent pas pour discriminer les non musulmans, toujours sans que cela ne choque nos journalistes. Nous ne voulons pas de la "protection des musulmans pour nos Eglises". Et nous n'en aurions pas besoin si d'autres musulmans ne nous prenaient pas pour cibles, s'ils ne bénéficiaient pas de nos passeports, de nos largesses, de notre hospitalité, de notre argent, de notre asile!

La France minée par des incendiaires de tout poil

D’Ajaccio à Béziers Ajaccio vit des tensions extrêmes entre musulmans et non musulmans. Et à Béziers, le maire Robert Ménard joue les pyromanes.

A Béziers, c’est une initiative pacifique d’un groupe de musulmans qui a donné prétexte au maire de la ville Robert Ménard (élu d’extrême droite soutenu par le Front national) de se lancer dans une de ces provocations qui forment l’essentiel de son discours politique.

Lors de la nuit de Noël, des Bitterois membres de l’Association cultuelle des Français musulmans et d’Esprit libre et cultures solidaires ont symboliquement protégé deux églises catholiques de la cité héraultaise afin de délivrer «un message de paix». Ménard a répliqué par un tweet incendiaire, clamant entre autres: «Depuis quand ces pyromanes protègent des incendies? SOS Racisme a déposé une plainte contre le maire de Béziers

Source via le Facebook du PNS