Drapeau suisse en croix gammée. Le journal Le Temps publie une interview favorable à l’amalgame : “L’initiative UDC rappelle les Juifs persécutés”

Christian Hofer: Comparer les criminels étrangers à des Juifs persécutés, voilà jusqu'où peut aller la propagande diffusée par Le Temps afin de culpabiliser les Suisses. On ne sait pas si on doit rire ou pleurer devant les arguments minables agités par ce "conseiller en communication". C'est ainsi que des violeurs multirécidivistes peuvent magiquement se transformer en pauvres petites victimes persécutées par les "méchants UDC". Les véritables victimes apprécieront!!!

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«Complètement idiot», c’est ainsi que le conseiller en communication Jean-Henri Francfort juge la décision des CFF d’enlever de leurs gares l’affiche contestée, conçue par le publicitaire Sheik Fareed.

– L’utilisation de la croix gammée ne vous offense pas?

– Non, appelons un chat un chat! De mon point de vue, le message véhiculé par la croix gammée est approprié dans le cas de l’initiative de mise en œuvre.

– Ne dévalorise-t-on pas ici l’oppression des juifs?

– Non, la croix gammée rappelle les persécutions qu’a subies le peuple juif et le message principal que l’affiche fait passer est: «Plus jamais ça!».

Source

François Cherix dans le Temps : “Le modèle suisse au bord du chaos “

Seul le pouvoir intéresse l’UDC, estime le politologue François Cherix (photo). Dans ce but, ce parti populiste n’hésite pas à créer les problèmes qu’il dénonce, tel l’incendiaire qui met le feu à la maison, puis désigne les flammes pour justifier ses cris.

Souvent, les Suisses aiment recenser les malheurs du monde pour y lire en contrepoint l’énoncé de leurs vertus. Jamais, ils n’ont pratiqué cet exercice avec autant d’ardeur qu’aujourd’hui. Sur la place publique, faire la leçon à nos voisins proches ou lointains est devenu la règle.

Suite

Sami Aldeeb: réponse à Mme Céline Zünd “La droite pamphlétaire étend sa toile en Suisse”

À Céline Zünd  suite à son article paru dans Le Temps

Chère Madame,
 
Je tiens à vous remercier de votre excellent article paru aujourd'hui sous le titre
La droite pamphlétaire étend sa toile en Suisse que je viens de reprendre dans mon blog, mettant en gras et en rouge le passage suivant me concernant:
 
Obsession anti-islam
Leur point commun: l’obsession, exacerbée par l’actualité internationale, contre l’islam et pour la sauvegarde d’une identité judéo-chrétienne prétendument menacée. L’universitaire suisse Sami Aldeeb est abondamment cité. Juriste chrétien d’origine palestinienne et auteur d’une traduction française du coran, il soutient la thèse d’une nature violente intrinsèque de la religion musulmane.
 
Je dois vous féliciter pour votre honnêteté. Il s'agit effectivement d'une "obsession anti-islam", et je soutiens "la thèse d'une nature violente intrinsèque de la religion musulmane". Je parle en connaissance de cause, puisque je suis traducteur du Coran, et j'enseigne le droit musulman, domaine dans lequel j'ai écrit une trentaine d'ouvrages gratuits mis gratuitement sur mon site. Et je suis en train de finir un ouvrage sur le Jihad dans l'islam à travers les siècles, analysant environ 80 exégètes musulmans anciens et modernes du Coran. Vous trouvez une présentation de cet ouvrage dans mon article: 

Sami Aldeeb – Le jihad dans l’islam

 
Au risque de vous surprendre, je peux vous signaler que je vote généralement à gauche et vert, tout en étant "islamophobe et fier de l'être" (titre d'un de mes articles).
 
J'estime en effet qu'il faut être lucide et honnête avec les musulmans, que j'aime comme tous les autres êtres humains. "Être islamophobe" n'est pas à confondre avec "être musulmanophobe". Il faut aimer les allemands (en tant qu'êtres humains) et rejeter le nazisme (en tant qu'idéologie). Et à mes yeux l'islam est bien plus dangereux que le nazisme, surtout pour les musulmans qui en sont les premières et principales victimes. Le nazisme n'a duré qu'une fraction du 20ème siècle, et il a été vaincu avec la Deuxième guerre mondiale. Mais l'islam dure depuis 14 siècles, et ses méfaits sont visibles à l’œil nu, et au quotidien. 
 
En disant cela, je me fais mienne cette parole d'Ernest Renan (mort en 1892), ô combien vraie:
 
"Les musulmans sont les premières victimes de l’islam. Combien de fois n’ai-je pas observé au cours de mes voyages en Orient, que le fanatisme est le fait d’une minorité d’hommes dangereux qui, par la terreur, maintiennent les autres dans la pratique d’une religion. Affranchir le musulman de sa religion est le plus grand service qu’on puisse lui rendre".
 
Je ne fais d'ailleurs pas que critiquer l'islam, mais je propose de le réformer, dans l'intérêt des musulmans... et de l'humanité. Voir à cet effet mon article (paru en arabe et en français):

Y a-t-il un moyen pour faire évoluer l’Islam afin de l’adapter aux droits de l’homme?

 
Je vous signale aussi mon article paru en français, en anglais et en arabe: 

Protectorat pour les réfugiés sur la moitié de l’Arabie saoudite

 
Je vous serais très reconnaissant si vous pouvez reproduire cette lettre dans votre Journal, en tant que lettre de lecteur (si possible avec les liens) en réponse à votre excellent article.
 
Bonne journée et bonnes fêtes.
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Dr. Sami Aldeeb Abu-Sahlieh
Professeur des Universités
Centre de droit arabe et musulman
Mes livres gratuits / My free books / I miei libri gratuiti

Freysinger, censuré par le journal Le Temps, son interview en entier

Vous voulez savoir comment Le Temps, "journal de référence", traite ses interlocuteurs ? Voici un exemple parlant.

Le mardi 17 novembre, Xavier Lambiel me téléphone en me disant que sa rédaction veut réaliser une interview approfondie qui révèle le fond de ma pensée politique. Je lui réponds que j’ai un emploi du temps démentiel et lui demande quel délai il me donne.

Réponse : c’est assez urgent, pour demain mercredi, ou au plus tard jeudi.

Après réflexion, je lui suggère de m’envoyer ses questions par mail, lui promettant une réponse exhaustive avant la nuit.

Les questions m’étant parvenues dans l’après-midi, j’y ai répondu pendant presque deux heures. Un temps qu’il a fallu aménager dans mon agenda.

Mercredi, je reçois un mail du journaliste m’informant que l’interview ne paraîtra que vendredi 20. Je lui réponds que c’est OK pour moi.

Le jeudi, enfin, un nouveau courriel m’annonce que la rédaction renonce finalement à publier l’interview le lendemain et qu’elle ne la publiera que la semaine suivante à la condition que je sois sur le ticket UDC pour le Conseil fédéral !

Là, je fais savoir à Xavier Lambiel qu’il n’a plus besoin de me téléphoner et que je ne répondrai plus à aucune sollicitation du Temps, n’appréciant pas d’être pris pour un con. Je m’y tiendrai et ne m’étonne plus que ce journal, dirigé par des amateurs incompétents et des cuistres, voie son lectorat fondre de jour en jour.

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Pourquoi cette censure ? Peut-être les rédacteurs ont-ils été mécontents des réponses que j’ai données à des questions très polémiques ? Peut-être n’ai-je pas suffisamment illustré la thèse selon laquelle l’UDC serait composée de butors ou de mononeurones ? Quoi qu’il en soit, je ne permettrai pas que mon temps et ma parole soient suspendus au bon vouloir ou aux manipulations tactiques des calamiteux maîtres du Temps. Je publie donc ci-dessous l’entretien tel quel.

Comme disent les journalistes, « le public a le droit de savoir »…


INTERVIEW

Pourquoi dites-vous que la troisième guerre mondiale a déjà commencé depuis longtemps ?

Elle a commencé au lendemain de la deuxième, de manière insidieuse et lente. Nous avons été, pendant des décennies, comme des grenouilles baignant dans une eau tiède. Une tiédeur confortable faite de progrès social, de consommation, de divertissement. Et nous n’avons pas remarqué que nous y perdions notre âme. Maintenant, l’eau est devenue très chaude. Sous peu, elle sera bouillante et nous y passerons tous. Une civilisation qui est en dessous du seuil de 2,1 enfants par couple, qui se renie elle-même, qui jette aux oubliettes toutes ses valeurs et qui renie des pans entiers de son histoire est vouée à disparaître.

Le crépuscule des dieux approche et nous ne voulons rien voir venir.

C’est le déni qui nous tuera, l’aveuglement et l’inaction. Nous nous sommes évertués à nourrir sur notre sein le serpent qui nous mordra et nous le considérons toujours comme un doux chaton ronronnant !

Pourquoi dites-vous de l’Europe qu’elle est « malade » ?

Elle est malade de ses élites lâches et corrompues, de gens ne considérant plus le bien commun, mais seulement leurs petits intérêts propres, leurs ambitions, leurs prébendes. Ils ne font plus rêver personne. Ils ont perdu toute crédibilité. Leur incapacité à prendre des décisions nécessaires et à les assumer plonge les pays européens dans un marasme grandissant. Ils veulent tellement plaire qu’ils renient leurs racines, leur culture, leur histoire, car ça risquerait d’être « mal vu ». Or, un politicien n’a pas à plaire, il a à faire ce qui est juste, il a à faire ce qui doit être fait, et tant pis pour l’image. C’est le seul moyen pour retrouver une cohérence, le seul chemin pour retrouver le respect des citoyens.

N’exagérez-vous pas quand vous dites que « les écrits de Voltaire seront brûlés sur la place publique dans 20 ans » ?

Absolument pas. On s’évertue déjà maintenant à les interdire, car ils risquent d’offusquer certains milieux. Demain, on les brûlera sur la place publique. La soumission de la société civile à des idéologies doctrinales et liberticides finit toujours par des autodafés.

Vous prétendez représenter « l’anticorps contre la barbarie ». Que voulez-vous dire ?

Je suis un crieur dans le désert, un avertisseur. Depuis des années, je me bats contre la propagation, à l’intérieur du corps social, d’éléments criminogènes et liberticides qui ne sont pas issus de notre culture, de notre droit, de notre histoire. L’application rigoureuse de la sharia n’est pas compatible avec l’État de Droit tel que nous le concevons (arrêt Refah, CEDH 2001). Laisser des extraterritorialités juridiques se propager met en danger l’État de Droit. Accepter la coexistence de systèmes juridiques contradictoires crée des conflits et des tensions menant à la violence et la guerre civile. L’Europe doit défendre avec vigueur ce qui fait d’elle une exception civilisationnelle, elle doit revendiquer son droit de défendre ses valeurs immuables : la dignité individuelle inviolable, la liberté d’expression, le libre arbitre. C’est notre devoir envers nos enfants, envers nous-mêmes. L’Europe doit extirper les éléments liberticides qui cherchent à détruire notre société de l’intérieur en se prévalant des droits que nous leurs accordons tout en privant d’autres de leurs droits et en se moquant des devoirs qu’ils ont face à leur pays d’accueil.

La théorie du remplacement à laquelle vous souscrivez n’est-elle pas catastrophiste ou paranoïaque ?

La réalité est là. Les chiffres sont terrifiants. L’Europe est devenue stérile. Elle sent la mort. Entre l’euthanasie et l’avortement, les forces vives de notre continent s’amenuisent. Nous prolongeons la vie, mais nous n’en créons plus, parce que nous ne croyons plus en notre futur, en nos valeurs, en nous-mêmes. Nous passons d’une impulsion fugace à l’autre, nous consommons la vie comme si c’était un Big Mac, nous tuons notre ennui par des divertissements futiles, nous fuyons l’autre en le tenant à distance par l’électronique, nous nions la maladie et la mort en nous cloisonnant, nous nous déresponsabilisons par une pathologisation de nos dérives, par le recours systématique à des psys. Nous bourrons nos enfants de Ritaline pour qu’ils se tiennent tranquilles, nous prônons la solidarité et l’ouverture, mais nous cultivons notre égoïsme en nous refermant sur nous-mêmes. De cette manière, nous avons affaibli nos défenses, perdu notre vigueur. Des peuples plus forts, plus brutaux, portés par un dogmatisme étroit, vont finir par nous balayer.

Vous évoquez parfois « la haine de la race blanche ». Cet argument n’est-il pas un renversement de paradigme pratiqué par ceux qui haïssent l’islam ?

Pas du tout. C’est de la haine de l’homme blanc de lui-même que je parle, de son autoflagellation, de sa culpabilisation qui le pousse à ne plus oser s’affirmer, à se taire, à se coucher devant la barbarie croissante.

Vous êtes parfois taxé de racisme et classé à l’extrême droite de l’échiquier politique. Où considérez-vous vous situer sur cet échiquier ?

Je suis un démocrate convaincu. Un défenseur acharné de la vie, de la liberté individuelle qui ne peut exister que si l’homme assume ses choix. Je suis un défenseur de l’état de Droit et de la seule vraie liberté, celle qui est au fond de nous, cette étincelle d’essence spirituelle qui nous habite et qui a pour nom : amour transcendant ! Cela fait de moi un homme qui échappe aux clivages traditionnels, un humaniste et un mystique en même temps. Je refuse tous les totalitarismes, qu’ils soient collectivistes ou doctrinaires, car ils sont toujours matérialistes et cherchent donc le pouvoir absolu dans un monde limité. Quelle aberration. Il n’y a pas d’autre pouvoir que le pouvoir d’amour.

Pour vous, les Américains œuvrent à la perte de l’Europe en favorisant volontairement la crise migratoire actuelle. Vous considérez-vous comme antiaméricain ou comme pro russe ?

Je constate que les Américains ne sont plus le « policier de la planète », mais le premier générateur d’un chaos mondial. Ses jalons s’appellent Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, Ex-Yougoslavie, Ukraine et j’en passe. L’empire US ne veille qu’à ses intérêts propres. Il ne connaît que des pays qui se soumettent à son diktat ou des pays qui s’y opposent et qu’il faut combattre.

La Russie a le courage de s’opposer à la Némésis yankee. Elle a retrouvé des valeurs, des couleurs, retrouvé la foi ; malgré les difficultés, elle est vivante ! Les USA ne sont plus qu’un propagateur de mort et de destruction et l’OTAN est leur instrument obéissant. Je suis convaincu que le futur de l’Europe se fera avec la Russie et non pas contre elle. C’est justement cette collaboration que les Yankees essaient par tous les moyens d’empêcher, sachant qu’il en émergerait un formidable contre-pouvoir économique, social, culturel et peut-être militaire.

Vous critiquez régulièrement les médias. Est-ce que les théories dites « complotistes » vous séduisent ?

Pour qu’il y ait complot, il faudrait qu’il y ait un semblant de réflexion ! Or, la plupart des médias sont aux ordres. Ils propagent la doxa dominante, se copient les uns les autres, condamnent malgré la présomption d’innocence, ignorent toute conception d’équité. Ils vivent désormais plus par l’image et sa dérive émotionnelle que par le verbe. Je les utilise comme ils m’utilisent. C’est un jeu de dupes. J’ai besoin de la visibilité qu’ils offrent malgré les distorsions de mon image et eux ont besoin d’un méchant pour pouvoir se faire un film qu’ils tentent de vendre à la foule.

Vous vous exprimez régulièrement en France ou en Allemagne. Avez-vous l’ambition d’être reconnu comme un idéologue des droites dures européennes ?

Dans mes conférences, je parle de démocratie directe, de la dignité inaliénable de l’homme, de la souveraineté. J’y parle de collégialité, de compromis, de dialogue. J’y parle de paix sociale, de droits populaires étendus, d’équilibres sensibles. J’y parle de la Suisse, un modèle d’essence métaphysique unique au monde. La Suisse est le seul pays sur terre qui a su traduire les lois immuables d’Antigone dans sa réalité politique vécue. Chez nous, Antigone fait le boulot de Créon sans devoir se renier. Chez nous, le cadavre de Polynice est enterré rapidement afin de rendre à la terre ce qui est sorti de la terre et permettre le pardon et le renouveau. En Suisse, les cadavres ne sont pas exhibés à des fins politiques. La Suisse est un perpetuum mobile, l’incarnation du développement durable politique. La Suisse est une horloge sensible, aussi forte que fragile, elle offre un mode de gouvernance unique dans l’histoire du monde, c’est un moule précieux qu’il faut propager, qu’il faut exporter, car c’est grâce à lui que le monde peut guérir.

Votre pensée politique est-elle gouvernementale et a-t-elle sa place au Conseil fédéral ?

Si ce que je viens de répondre dans cet interview n’est pas « gouvernemental », alors je crains que le gouvernement ne soit qu’une coquille vide.

 

 

 

Source : blog d'Oskar Freysinger

Une chronique du Temps se lamente sur le sort des colons

Nos lecteurs nous proposent

Dans une chronique diffusée par Le Temps, Rinny Gremaud qui y est journaliste, essaye de jouer sur l’empathie de ses lecteurs pour les persuader de soutenir l’invasion massive par des hordes étrangères dont l’Europe est l’objet.

Il adapte cette stratégie usée jusqu’à la corde à la saison, cherchant à faire pleurer dans les chaumières sur le terrible froid et l’horrible pluie qui maltraite ceux qui ne viennent après tout « que » nous remplacer.

Vous avez remarqué cette vague de froid humide? Vous n’avez pas pu la manquer: si elle ne vous a pas pris au dépourvu, le jour où vous êtes sorti avec votre pauvre veste de mi-saison, elle vous a forcément rattrapé à la machine à café, c’est le sujet de conversation du moment. Avec la crise migratoire. Dommage que personne n’ait encore pensé à faire le lien entre les deux. Ça aurait peut-être évité que l’UDC sorte à ce point victorieuse des élections fédérales.

Rappellons que c’est la chronique d’un journaliste, même pas celle d’un « expert » quelconque. L’orientation politique en est pourtant outrancière. La victoire de l’UDC l’a sans doute rendu malade en début de semaine avant qu’il ne puisse trouver la force d’écrire ce texte.

Notons bien qu’il dit que la découverte d’un lien mystérieux entre froid et invasion migratoire aurait fait baisser le vote UDC.

Croît-il disposer d’une écriture performative, transformant en réalité tangible ses écrits par la simple grâce de leur existence ? Mystère.

Je m’explique. L’autre jour, je lisais le énième article sur les réfugiés bloqués aux frontières de l’Europe – cette fois entre la Croatie et la Slovénie, nouvelle route de contournement de la Hongrie. L’article était illustré par la photo de trois enfants accroupis dans la boue, abrités de la pluie par un sac de couchage.

L’article était donc illustré par une photo de propagande, où les reporters aux ordres avaient pris soin de trouver des enfants parmi des envahisseurs principalement adultes, et de les mettre dans la posture qui attirerait le plus de pitié possible.

J’ai repensé à cette fois, la semaine dernière, où j’ai dû marcher dix minutes, sans parapluie ni chaussures adaptées, sous la pluie glaciale d’un automne hostile. La même pluie glaciale que sur la photo. Je me suis imaginé passer la nuit dehors, dans mes vêtements trempés, à l’abri d’un sac de couchage imbibé d’eau froide. J’ai imaginé faire dormir mes enfants dans ces conditions, une nuit, deux nuits, une semaine, puis les regarder tomber malades, leurs joues et leurs yeux se creuser progressivement, chacune de leurs quintes de toux morbides déchirer mon cœur et grossir ma colère.

Voici le passage censé faire chavirer vos coeurs dans la compassion.

Mais, rappelons que dans l’ensemble des pays d’où nous viennent ces « réfugiés », il fait beaucoup moins froid l’hiver, voire il n’y a rien que l’on puisse à proprement parler qualifier d’hiver.
Rien ni personne ne les a forcé à s’engager sur cette voie, et il n’y a donc nul remords à avoir. Mieux, les conditions difficiles pouvant en décourager certains, il convient de les apprécier.

L’hiver est à nos portes, et il n’est pas tout seul : il arrive en même temps que les centaines de milliers de réfugiés de guerre. Et en Suisse, que fait-on pendant ce temps ? On enclenche les radiateurs et on vote UDC.

Parmi les centaines de milliers de personnes arrivant par la voie des balkans, une large part vient du Pakistan, d’Erythrée, du Bengladesh, qui ne sont pas en guerre. Ceux arrivant par Lampedusa sont quasi exclusivement des africains venus de pays qui ne sont pas en guerre.
Mais par la magie de la malhonnêteté intellectuelle, ils se transforment tous en « réfugiés de guerre ».
Par ailleurs, la vague a commencé dès ce printemps, avant de s’amplifier au milieu de l’été. A la fin août, les chiffres quotidiens étaient proches de ceux qu’on observe aujourd’hui. Mais cela fait plus « poétique » de dire qu’ils arrivent avec l’hiver.

Au lendemain des élections fédérales, on a découvert la lune : les électeurs, quelle surprise, sont sensibles aux sujets qui font la une des médias. Un récent sondage, commandé par le groupe de presse Tamedia, montre que l’asile et les réfugiés, l’immigration et l’Union européenne sont les principales préoccupations des Suisses, toutes inclinations politiques confondues.

Puisque les médias influencent la politique, se dit ce journaliste, il est de son devoir de l’influencer « dans le bon sens » ?

Alors comment se fait-il qu’aucune autre voix que celle qui appelle à fermer les frontières, les yeux, les oreilles et les porte-monnaie, ne se soit encore élevée sur ce thème? Comment se fait-il qu’aucun candidat n’ait eu le courage d’appeler à une solution politique humaine pour ces gens, familles et enfants, qui fuient le pire au péril de leur vie et vont passer l’hiver à nos frontières? Parce que le sujet est complexe? Parce qu’il est risqué (cf. Mme Merkel)?

Il m’a fallu environ cinq secondes de recherche internet pour trouver des responsables politiques suisses appelant le pays à se suicider en accueillant des réfugiés :

Le PS dit également sa déception: «La Suisse est l’un des pays les plus riches du monde par tête d’habitant, et la population est bouleversée par les drames humains qui se jouent à nos frontières. On peut faire mieux», regrette le conseiller national Carlo Sommaruga (PS/GE). «Dommage, ajoute-t-il, que Simonetta Sommaruga n’ait pas pu convaincre ses collègues d’en faire davantage au nom de la solidarité.

Ce Carlo Sommaruga était candidat aux élections de dimanche dernier où il était même un des élus sortant.

A l’image des propagandistes staliniens, notre journaliste du Temps n’hésite pas à recourir aux mensonges les plus éhontés pour défendre sa thèse.

L’afflux de réfugiés que connaît l’Europe n’est pas un phénomène médiatique passager voué à disparaître demain de nos écrans. Ce n’est pas seulement un casse-tête administrativo-européen qui se réglera à coup de quotas. C’est l’histoire en train de s’écrire, et qui jugera chacun à son courage et à ses actes. Or, en Suisse, ceux qui voudraient s’engager, accueillir et intégrer ces personnes ne sont représentés par aucun parti. Les politiciens de tous bords feraient bien de s’en rendre compte. Et de prendre leurs responsabilités.

L’Histoire jugera chacun à ses actes. Et ceux qui voudraient s’engager en faveur des envahisseurs, de quelque manière que ce soit, seront jugés comme d’impardonnables traîtres à leur peuple, complices de la tentative de génocide des blancs.

 

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Journal Le Temps : “Les jihadistes sont parfois de grands amateurs de poésie”

Les djihadistes sont souvent amateurs de poésie. Aussi étonnant que cela paraisse, nombre d’entre eux concilient le plus naturellement du monde la pratique de la violence et le goût des formules finement ciselées. Certains de leurs dirigeants ont même montré une authentique passion, voire du talent, pour la composition et la récitation de vers.

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Lorsque Le Temps découvre l’eau tiède: “Consternation: certains élèves français justifient les assassinats de Charlie Hebdo”

ND C.H. A noter que Le Temps découvre la vidéo en question bien après nous. 

Dans de nombreuses classes françaises, à ce que l’on peut lire des témoignages parus sur la Toile et dans la presse, la minute de silence aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo ne s’est pas déroulée comme souhaité. En clair, certains élèves ont justifié les assassinats. L’Education nationale minimise. Certains enseignants sont néanmoins traumatisés. Bref la France découvre des gouffres qui l’inquiètent

Source (article réservé aux abonnés)

Comment traiter l’auteure de propos ignobles ? Le choix du Temps

Quel genre d’articles faire après les propos abjects d’une étudiante sur la victime d’un
acte terroriste ?

Le Temps a choisi : reproduire la défense de la coupable.

Un terroriste fonce avec sa voiture dans un groupe de personnes stationnant à un arrêt de tram. Une étudiante de Genève, après avoir vu la photo d’un bébé de trois mois tué par cette
opération, twitte (anonymement) ceci:

"C’est bon de voir cette petite pute, j’aurais aimé voir sa gueule quand elle est morte cette chienne".

L’auteure est pro-palestinienne et commentait un attentat commis à Jérusalem.
Comment traiter journalistiquement des propos aussi ignobles et la personne qui les écrit? Le
Temps a répondu : en allant aimablement questionner l’auteure. Ce qui conduit logiquement la journaliste à une certaine empathie.

Moteur de l’article : le calvaire que subit la jeune femme. Démasquée, son nom révélé, la voilà victime, nous dit Céline Zünd, d’un «déferlement de haine». Elle reçoit des dizaines de
courriels d’insultes. Ses parents sont aussi menacés de mort. Sa vie «s’est transformée en
enfer».

Faut-il s’en émouvoir… S’en scandaliser?

L’étudiante a été démasquée par un groupe de juifs qui s’attellent à débusquer les propos
antisémites sur le Net et, précise la journaliste, « se qualifient de sionistes». Ils sont
responsables de tous les malheurs de «Vanessa» l’étudiante.

«La chasse à l’homme est lancée», écrit la journaliste. Et de préciser que les limiers ont averti Migros. «L’effet est immédiat: on lui annonce son licenciement.»
Sniff ? Peut-on imaginer une seconde qu’une entreprise quelle qu’elle soit ne licencie pas
l’auteure de propos aussi infâmes ? Pour Céline, les vilains sont-ils les délateurs ? Quant à
l’étudiante, elle pense subir une injustice: elle contestera son licenciement.

«Vanessa» dit regretter son geste et s’en être excusée, mais ne mesure pas le moins du monde
sa gravité, ou n’en a pas la moindre envie: « Je suis stressée, j’ai des insomnies», se plaint-
elle.

La journaliste relaie volontiers les propos de la jeune femme affirmant s’être davantage
intéressée à la cause palestinienne lorsque «l’armée israélienne pilonnait Gaza». Et qui n’a
d’autre mobile que «la révolte face à l’injustice».

Que pensent les parents de «la petite pute» de ce genre d’amour de la justice ? Ils sont un peu
loin et probablement dans un autre état que la malheureuse twitteuse pour répondre.
Sur twitter, les échanges haineux sont monnaie courante, rappelle la journaliste. Et de
rapporter gracieusement le procédé de l’étudiante qui tente de rejeter sa responsabilité sur les
haineux de l’autre bord (qui ne manquent pas). «Il y avait des tweets qui se moquaient
d’enfants palestiniens morts et souhaitaient en voir plus… » Ça sonne si vrai!

Avec un gramme d’éthique et un grain de morale, Le Temps aurait pu nous épargner ce
voyage au pays du vomi. Une information toute de sobriété l’aurait avantageusement
remplacé.

Mais il me reste une légère interrogation. Madame Zünd aurait-elle tenu à connaître les états
d’âme d’un juif genevois qui aurait écrit à propos d’un acte d’ultraorthodoxes que personne
n’a oublié:

«C’est bon de voir ce petit salaud, j’aurais aimé voir sa gueule quand il brûlait, ce
chien. »

… Et si elle avait tenu à l’entendre, précisons que ce n’aurait pas été le moins du monde plus
honorable.

Mireille Vallette

Journal Le Temps : “Osons la fluidité des genres”

Dans «Une Nouvelle Amie», François Ozon joue avec l’idée du travestissement. Un brillant numéro de funambule entre norme et «perversion»

Cinéaste trop raffiné pour faire des films ouvertement gay, Ozon n’a-t-il pas toujours préféré ses personnages féminins? Dans cet ordre d’idées, Une Nouvelle Amie est sans doute son film à la fois le plus honnête et le plus surprenant, qui se joue des genres tant cinématographiques que sexués.

Sauf qu’en illustrant en flash-back cette sorte d’idylle brisée comme une vulgaire publicité d’assurance vie, le cinéaste nous rappelle déjà ce que la normalité peut avoir de désespérant. Quelques semaines plus tard, en arrêt de travail, Claire surprend David déguisé en femme. David lui explique qu’il a toujours aimé se travestir, même s’il n’est pas homosexuel.

Et si les sexes n’étaient pas aussi clairement définis qu’on le croit? Le désir plus trouble?

Quant à Ozon, il dépasse ici toute théorie du genre pour exalter un continuum sexuel dans lequel tout le monde aurait enfin sa place. Réalité ou utopie?

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La priorité pour Le Temps: Attaquer l’UDC

Alors que la Suisse vient d'échapper à un attentat islamique, le Temps s'attaque encore une fois à l'UDC:

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Christoph Blocher, ou le national-fondamentalisme

 

On savait le champion de l’UDC conservateur. Il affiche une forme d’intégrisme par la lecture qu’il fait de la Constitution de 1848, qu’il traite à égalité avec le Pacte de 1291. Avec comme dessein de subordonner la politique de la Suisse à la lecture littérale d’un accord établi à la fin du XIIIe siècle par des notables de trois vallées alpestres, analyse le journaliste Daniel S. Miéville (NDLR "journaliste" déjà auteur d'autres attaques contre l'UDC, on vous laisse juger de l'objectivité d'un tel article sur cette base.)

Suite (article réservé aux abonnés)