Chantage aux maladies des migrants : la France doit-elle devenir le dispensaire du monde entier ?

28 Fév 2020

L’Académie de médecine nous met la pression :

-les migrants sont massivement porteurs de maladies dangereuses.

La France doit donc :

-mettre encore plus de moyens

-leur faciliter l’accès aux droits

L’Académie de médecine insiste sur les « troubles mentaux » massifs:

Les migrants sont reconnus officiellement agressifs et violents

= sous-entendu :

si on ne paye pas et qu’on se fait attaquer, ce sera  donc de notre faute. 

https://www.lavoixdunord.fr/716062/article/2020-02-26/l-academie-de-medecine-alerte-sur-la-situation-sanitaire-preoccupante-des

 

Troubles mentaux et pathologies « comparables » à celles des sans-abri : la santé des migrants, « préoccupante », se dégrade au fil des « obstacles » dressés par les pouvoirs publics, a-t-elle alerté mercredi.

 

Dans un rapport à paraître prochainement et présenté à la presse mercredi, l’Académie réclame notamment que tout exilé, qu’il soit ou non en situation régulière, puisse bénéficier « dès son arrivée » d’un examen médical et d’un accès aux soins.

« La précarité des conditions de vie »

« La situation des étrangers arrivant en France est préoccupante (…) compte tenu de la précarité des conditions de vie et d’hébergement, du manque cruel d’hygiène et d’un retard à l’accès aux droits », a souligné l’instance, en dévoilant son rapport « L’immigration en France : situation sanitaire et sociale ».

Elle a également dénoncé « tous les obstacles qui provoquent, involontairement ou non, le retard à l’accès ou même l’absence de soins ».

Des troubles mentaux importants

[c’est donc officiel, ils sont agressifs : et la violence qui va avec ?]

L’institution a en particulier ciblé le délai de carence de trois mois récemment imposé aux demandeurs d’asile avant qu’ils ne puissent accéder à la PUMa (Protection universelle maladie, ex-CMU), alignant désormais leur accès aux soins à la carence de trois mois pour l’AME (Aide médicale d’État) réservée aux personnes en situation irrégulière.

L’Académie recommande ainsi de « créer une Protection Maladie réellement universelle rassemblant AME et CMU ».

« La santé de tous les migrants est fragilisée par les traumatismes » du parcours migratoire, relève le rapport. Une situation aggravée par leur précarité en France, « entraînant des troubles organiques mais surtout mentaux, six fois plus fréquents que dans la population générale » 

Des pathologies observées chez les sans-abri

Infections aiguës, hépatites virales… Chez les mineurs, les pathologies sont même « comparables à celles observées chez les sans-domiciles », alertent les auteurs.

« Il faut qu’on fasse le pari de l’accueil. C’est plus efficace, beaucoup moins onéreux et plus digne », résume le Pr Marc Gentilini, coauteur du rapport. Le texte, explique-t-il, a surtout pour objectif de « trouver des formules qui permettent aux pouvoirs publics et aux ONG de s’allier et non de s’opposer », car « la France est certainement l’un des pays, en terme de couverture médicale, qui propose les formules les plus larges ».

La pression ne s’arrêtera donc  jamais puisqu’à aucun moment on ne remet en question leur présence sur notre sol.

La seule solution évoquée est un renforcement de la prise en charge et des droits, ce qui va encore mobiliser des moyens énormes, à un moment où la France a déjà fort à faire avec la santé de ses ressortissants (sécurité sociale dans le rouge, crise de la médecine, déserts médicaux, crise de l’hôpital, des infirmiers…).

Encore une fois, les Français n’ont rien demandé mais ils sont mis à contribution et doivent donner les clés du pays. Le chantage aux maladies fait partie de la guerre psychologique.

C’est l’injonction de l’OMS :

Vivre ensemble implique d’être malade ensemble, et demain de mourir ensemble.

Donc taisez-vous et payez !

Capture d’écran du site internet de l’OMS :

Afflux de migrants : le grand retour des maladies disparues en Europe

On les pensait en déclin ou disparues d’Europe: VIH, tuberculose, gale, rougeole, typhoïde, choléra, dysenterie, ainsi qu’une multitude d’autres maladies parasitaires et infectieuses font leur grand retour sur le vieux continent. En cause, l’afflux de réfugiés, qui véhicule bactéries et virus à travers les frontières. Des propos alarmants tenus lors d’une grande conférence de microbiologie qui s’est tenue à Amsterdam, selon le Daily Mail.

https://fr.sputniknews.com/international/201604121024160360-maladie-afflux-migrants/

source: https://resistancerepublicaine.com/2020/02/28/chantage-aux-maladies-des-migrants-la-france-doit-elle-devenir-le-dispensaire-du-monde-entier/

Migrants et maladies infectieuses : le lien est fait mais il ne faut pas le dire

Les bien-pensants éludent la question plutôt que photographier le moment historique avec honnêteté intellectuelle et dénoncer les dégâts de la politique scélérate de l’immigration.

DE LORENZA FORMICOLA.

En Allemagne la peur est revenue au sujet de toutes ces maladies qui étaient éradiquées ou rarissimes en Occident. Depuis le cas du demandeur d’asile yéménite logé dans une église à BUNSDORF pour lui éviter l’expulsion et qui aurait contaminé  cinquante bambins avec la tuberculose, cette maladie est remontée dans la classification des maladies les plus contagieuses. Mais elle n’est certes pas la seule à remonter.

Suite sur RR

Allemagne – Des maladies infectieuses exotiques ou oubliées se propagent avec l’arrivée des migrants

Un Yéménite débouté de sa demande d’asile et qu’une église du nord de l’Allemagne avait hébergé et protégé pour tenter d’empêcher son expulsion, a contaminé plus de cinquante enfants. L’homme était porteur d’une souche de tuberculose hautement résistante aux antibiotiques.

Abrité de janvier à mai 2017 par l’église de Bünsdorf, le réfugié était en contact fréquent avec les enfants d’une garderie, dont certains n’avaient pas trois ans. Il a été admis à l’hôpital de Rendsburg en juin et diagnostiqué d’une tuberculose ultra résistante – une maladie qui fait un retour fracassant en Allemagne.

Suite

Maladies chez les migrants: Le rapport alarmant de la Revue médicale suisse

Résumé

Certaines maladies infectieuses peuvent rester a- ou paucisymptomatiques durant de nombreuses années avant de provoquer des manifestations cliniques parfois sévères. Les migrants sont particulièrement vulnérables à plusieurs maladies infectieuses persistantes, en raison d’une exposition dans leur pays d’origine et de leurs conditions de vie particulières. Cet article met l’accent sur des maladies parasitaires persistantes souvent négligées, telles que la schistosomiase, la strongyloïdiase et la maladie de Chagas. De plus, en cas de co-infections avec le VIH ou les hépatites B et C, certaines de ces parasitoses persistantes induisent une morbidité plus grave. Ces aspects sont d’autant plus importants à connaître que l’ensemble de ces maladies, tant virales que parasitaires, sont particulièrement fréquentes chez les migrants.

INTRODUCTION

En Suisse, un peu plus de 7% de la population est composée de migrants originaires de pays extra-européens, avec une répartition à peu près égale entre personnes originaires d’Afrique, d’Asie et d’Amérique. Ces migrants ont des statuts et des conditions de vie très hétérogènes : certains sont des travailleurs en situations régulières, d’autres des demandeurs d’asile, des réfugiés politiques, des étudiants, ou encore des enfants adoptés. De plus, selon la Commission fédérale pour les questions de migration, entre 70 000 et 300 000 migrants vivent en Suisse sans autorisation de séjour valide.13 Dans cet article, le terme «migrant» est utilisé pour parler des personnes originaires des pays extra-européens.

Dans les pays occidentaux, non seulement le VIH, les hépatites virales chroniques et la tuberculose, mais aussi certaines maladies parasitaires persistantes sont plus fréquents chez les migrants que les autochtones.2 L’épidémiologie des maladies infectieuses persistantes chez les migrants est influencée par plusieurs facteurs et mécanismes auxquels il est important d’être sensibilisé, afin de proposer des mesures de prévention adaptées à cette population vulnérable. Le premier mécanisme est lié à l’exposition aux maladies infectieuses dans le pays d’origine avant la migration. Pour les pathologies caractérisées par de longues périodes asymptomatiques, le niveau d’endémicité au sein de populations migrantes est lié principalement à la prévalence dans les pays d’origine, où ces personnes ont passé une partie de leur vie. Le deuxième mécanisme est lié à l’exposition lors de voyages dans le pays d’origine pour rendre visite à leur famille et amis (VFR, visiting friends and relatives). Chaque année, 50 à 80 millions de personnes voyagent des pays caractérisés par un produit intérieur brut (PIB) élevé vers des pays à bas PIB ; 25 à 40% de ces voyageurs sont des migrants qui retournent dans leur pays d’origine pour rendre visite à leur famille et amis.4,5 Pour divers motifs, les voyageurs VFR ont un risque augmenté de contracter certaines maladies infectieuses en comparaison avec les autres touristes : ces personnes ont plus de contacts étroits avec les populations locales, ils séjournent plus souvent dans des zones rurales éloignées, avec des durées de séjour plus longues. De plus, ils bénéficient plus rarement de consultations médicales pour préparer leur séjour, voyagent souvent «à la dernière minute» et sont souvent insuffisamment vaccinés.5 Un troisième mécanisme découle des conditions de vie à l’origine de risques sanitaires spécifiques chez les migrants. Dans les pays occidentaux, une proportion plus importante de migrants que d’autochtones est concernée par les déterminants sociaux négatifs sur la santé : un environnement psychosocial difficile, une limitation de l’accès aux soins, la promiscuité, la précarité, un logement insalubre, de mauvaises conditions de travail, la prostitution et des comportements à risque inappropriés.4 Plusieurs exemples de maladies infectieuses persistantes, qui affectent en particulier les migrants, sont classés dans la figure 1, en fonction de trois facteurs et mécanismes qui influencent leur épidémiologie.

Figure 1.

Exemples de maladies infectieuses persistantes et facteurs explicatifs d’une prévalence élevée chez les migrants

* VHB, VIH et tuberculose sont placées à cheval entre des cercles, pour signaler que l’exposition dans le pays d’origine avant la migration représente le facteur de risque principal.VFR : visiting friends and relatives ; HSV2 : herpès de type 2

Cet article résume l’épidémiologie des maladies persistantes chez les migrants, la présentation clinique de certaines maladies parasitaires négligées, ainsi que l’impact des co-infections virales.

 

MALADIES VIRALES ET BACTÉRIENNES PERSISTANTES D’IMPORTANCE CHEZ LES MIGRANTS

Au sein des populations migrantes, la prévalence des maladies transmises par le sang est plus élevée que dans la population générale pour les raisons listées plus haut. Une méta-analyse récente a démontré que la prévalence de .6 La séroprévalence chez les migrants, stratifiée selon les régions d’origine, correspond au niveau d’endémicité rapporté dans le monde par l’OMS et le CDC (Centers for Disease Control and Prevention) : un peu plus de 10% des migrants originaires d’Afrique subsaharienne et d’Asie de l’Est sont porteurs d’une hépatite B chronique, entre 4 et 6% parmi ceux originaires d’Europe de l’Est et d’Asie centrale, alors que la prévalence est inférieure à 2% au sein des populations de migrants originaires d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Amérique Latine.7 Le risque d’infection est aussi significatif chez les migrants qui voyagent dans leur pays d’origine pour rendre visite à leur famille et leurs amis.4 Ces données doivent encourager à proposer systématiquement un screening aux migrants originaires de pays endémiques, d’autant plus que plusieurs études suggèrent que le rapport coût-bénéfice de cette intervention est bon.6 De plus, il est recommandé de proposer une vaccination aux migrants susceptibles.

Pour l’hépatite C, l’augmentation de la prévalence moyenne d’un facteur deux chez les migrants par rapport aux autochtones est significative, mais moins marquée que pour l’hépatite B. Des études phylogénétiques révèlent que les migrants de première génération sont infectés par des souches rarement observées en Europe, tendant à prouver que l’infection survient dans le pays d’origine avant le processus migratoire. Les voyages dans les pays d’origine et les conditions de vie ne semblent pas influer de manière significative sur l’épidémiologie, les migrants de deuxième génération ayant une prévalence comparable à celle des autochtones.6,8

Concernant le VIH, les populations migrantes, principalement originaires d’Afrique subsaharienne, représentent une proportion considérable des infections en Europe.9 Ces constatations s’observent aussi en Suisse, où les migrants, originaires d’Afrique subsaharienne, constituent le deuxième groupe le plus touché par le VIH après les hommes homosexuels.2 Chez ces migrants, l’infection est généralement contractée dans le pays d’origine avant le processus migratoire ; néanmoins au retour de vacances, le VIH (ainsi que d’autres MST) est plus fréquemment diagnostiqué chez des voyageurs VFR que chez les touristes, ce qui souligne l’importance de sensibiliser les migrants aux risques de MST lors de voyages.4 Chez les migrants originaires de pays à forte endémicité, des dépistages devraient être encouragés, la maladie étant fréquemment diagnostiquée très tardivement.2,9

L’herpès de type 2 (HSV2) est une maladie virale de transmission principalement sexuelle. Dans la population générale, la prévalence est généralement plus élevée dans les pays en développement que dans les pays occidentaux. Les prévalences les plus faibles s’observent en Europe de l’Ouest, avec une moyenne de 15%, alors qu’en Afrique sub-saharienne, des prévalences moyennes de 62% sont rapportées.10 Peu d’études ont évalué cette pathologie au sein des populations migrantes. En Grèce, les femmes issues de l’immigration sont cinq fois plus souvent infectées par le HSV2 que les autochtones.11 En Suisse, au sein d’une population masculine carcérale à Genève, la prévalence est deux fois plus élevée chez les migrants originaires d’Afrique subsaharienne et d’Amérique latine (35,5%) par rapport aux européens de l’Ouest (17,6%).12 Etant donné que le HSV2 est associé à une morbidité considérable et qu’il augmente le risque de transmission du VIH d’un facteur 2 à 3, la prévention doit être renforcée auprès des populations migrantes.

A propos des maladies bactériennes, la tuberculose est surreprésentée au sein des populations migrantes. Dans de nombreux pays d’Europe occidentale, plus de la moitié des cas de tuberculose active sont diagnostiqués chez des personnes nées à l’étranger (69% des cas en Suisse).13 La haute prévalence de la tuberculose chez les migrants correspond au niveau d’endémicité dans les pays d’origine. Ces personnes ont en effet un risque accru d’avoir été en contact avec le bacille de la tuberculose avant d’émigrer et ainsi d’avoir une infection latente par Mycobacterium tuberculosis.2 Les voyages des migrants dans leur pays d’origine représentent aussi un facteur de risque additionnel de contage, dû à des contacts plus étroits avec les populations locales que les autres touristes.5 De plus, des conditions de vie dans le pays de résidence favorisent aussi l’infection, en raison de la promiscuité avec d’autres migrants, des logements parfois insalubres et mal ventilés, et des barrières dans l’accès aux soins.

Une autre maladie bactérienne persistante, pour laquelle une attention particulière doit être portée chez les migrants, est la syphilis, pathologie qui continue de représenter un problème de santé publique dans les pays occidentaux. Les taux d’infections, qui sont plus élevés chez les migrants que dans la population générale, sont le reflet non seulement de l’endémicité dans les pays d’origine, mais aussi d’une exposition augmentée au sein des populations de migrants.2,14,15

 

MALADIES TROPICALES PARASITAIRES PERSISTANTES CHEZ LES MIGRANTS

La schistosomiase, la strongyloïdiase et la maladie de Chagas sont des exemples de maladies parasitaires, responsables d’une morbidité significative dans les pays tropicaux et subtropicaux endémiques. Etant donné la période de latence généralement très longue de ces parasitoses, les migrants qui s’infectent avant d’émigrer peuvent vivre souvent de nombreuses années avant de présenter des complications et des symptômes évocateurs. L’infection peut aussi survenir lors de voyages dans les pays d’origine : en effet, la schistosomiase est plus souvent diagnostiquée chez les voyageurs VFR que chez les touristes, de même que les parasites intestinaux, dont fait partie la strongyloïdiase.5,16 Des cas de malaria avec une période d’incubation de plusieurs mois, ainsi que des rechutes tardives, surviennent occasionnellement. Dès lors, en cas d’état fébrile, la malaria doit être évoquée chez les migrants même plusieurs mois ou années après avoir quitté une zone endémique.17

 

Schistosomiase

Environ 207 millions de personnes sont infectées par une des espèces de schistosome dans le monde, 93% dans des pays d’Afrique subsaharienne et le reste en Asie et dans certaines régions d’Amérique du Sud. Dans les pays endémiques d’Afrique, en moyenne 25% de la population ont une schistosomiase.18 Quelques études sérologiques, réalisées au sein de populations migrantes, ont démontré des prévalences variant entre 10,7 et 44%.1924 La maladie s’acquiert par contact de la peau intacte avec de l’eau douce (lacs, rivières) contaminée par la présence de larves. Selon les espèces de schistosomes, les vers adultes se localisent au niveau des veines mésentériques de l’intestin grêle (S. mansoni), du côlon (S. japonicum) ou du plexus vésical (S. haematobium). Les adultes survivent en général de cinq à sept ans, mais il existe des cas avec une survie décrite de plus de 30 ans.25

Dans les pays où la maladie est endémique, les manifestations cliniques aiguës (dermatite cercarienne ou fièvre de Katayama) surviennent principalement chez les voyageurs. Les migrants originaires de zones endémiques sont concernés par des symptômes en lien avec la pathologie chronique. Dans ce cas, les symptômes sont secondaires à l’inflammation qui est consécutive au dépôt d’œufs au niveau des tissus de l’hôte. En cas de schistosomiase intestinale, les œufs s’accumulent au niveau de la paroi du côlon et du rectum. La patient pourra présenter des douleurs abdominales, accompagnées ou non de diarrhées muqueuses et d’une perte d’appétit. Le processus inflammatoire se manifeste au niveau local par de petites ulcérations, des micropolypes et de petits saignements. Les œufs peuvent aussi migrer et se déposer au niveau du parenchyme hépatique, où ils pourront induire une fibrose progressive qui peut obstruer les veines portes et provoquer une hypertension portale secondaire, dont la complication la plus redoutée est l’hématémèse sur varices œsophagiennes.25

La schistosomiase génito-urinaire peut être asymptomatique ou induire une micro ou macrohématurie, une dysurie, et occasionnellement des fibroses et calcifications. Les lésions au niveau des uretères peuvent provoquer des sténoses urétérales, avec hydronéphrose et insuffisance rénale secondaire. Dans la littérature, une association est décrite entre schistosomiase et cancer vésical. Une atteinte des organes génitaux peut également survenir, entraînant chez la femme des lésions ulcéreuses de la vulve, du vagin ou du col utérin, et parfois des lésions ovariennes. Chez l’homme, des atteintes testiculaires, prostatiques ou de l’épididyme peuvent survenir.25,26

En ce qui concerne le diagnostic, la sérologie est très utile, 95% des personnes infectées ayant des anticorps positifs. Les examens parasitologiques coprologiques et urinaires permettent d’identifier les espèces, mais ont une faible sensibilité. L’absence d’hyperéosinophilie n’exclut pas la schistosomiase, en particulier durant la phase de chronicité. Le traitement de praziquantel est simple, sûr et efficace.27

 

Schistosomiase et co-infections par VIH, hépatites B et C (tableau 1)
Tableau 1.

Conséquences de la co-infection entre infections virales et parasitaires

HTLV1 : human T-lymphotropic virus type I.

Des données empiriques montrent que la schistosomiase augmente la susceptibilité à l’infection par le VIH, la probabilité de transmettre l’infection à d’autres personnes et favorise également la progression plus rapide du VIH. Bien que S. haematobium soit l’espèce la plus fortement incriminée dans ces mécanismes en raison de son association avec la maladie urogénitale, S. mansoni est également incriminé.28,29

Chez les patients infectés par l’hépatite C, la schistosomiase pourrait provoquer une augmentation de la charge virale et accélérer la progression vers la fibrose. La progression de la maladie est particulièrement rapide en cas de co-infection par S. mansoni.3032 De plus, la schistosomiase diminue la réponse au traitement par interféron et augmente le risque de rechute de l’hépatite C.33 La littérature rapporte que la co-infection de S. mansoni ou S. japonicum avec l’hépatite B provoque une évolution clinique plus sévère, avec détérioration accélérée de la fonction hépatique et une aggravation du pronostic.3436 Dès lors, chez les migrants souffrant d’une hépatite virale et originaires d’une région endémique pour la schistosomiase (principalement des personnes originaires d’Afrique subsaharienne), un dépistage sérologique de la schistosomiase est souhaitable en raison des effets synergiques délétères lors de co-infections.

 

Strongyloïdiase

La strongyloïdiase (Strongyloides stercoralis), qui fait aussi partie des maladies parasitaires négligées, s’acquiert dans des régions tropicales et subtropicales. Selon de récentes estimations, environ 370 millions de personnes au monde seraient infectées.37 Des études épidémiologiques, réalisées par sérologie au sein de populations migrantes, originaires de zones endémiques, ont révélé une séroprévalence variant entre 11 et 42%.19,20,24,38,39 Les larves du parasite s’acquièrent par pénétration transcutanée au contact de sols humides ou boueux.40 Après avoir transité par les poumons, les larves se dirigent vers l’intestin grêle où elles atteignent l’âge adulte. Les femelles pondent une grande quantité d’œufs qui éclosent rapidement. Les larves peuvent compléter leur cycle de vie dans le milieu ambiant après avoir été excrétées dans les selles, mais elles peuvent aussi compléter leur cycle dans le corps humain en traversant la paroi intestinale ou au niveau périanal. Ce processus se nomme «auto-infestation endogène», lequel est responsable de la longévité de l’infection. Des infections de plus de 40 ans ont été décrites.41

Les manifestations cliniques varient selon la phase de migration des larves : la phase de pénétration cutanée peut provoquer une dermatite papuleuse prurigineuse et rarement un pseudo-syndrome de Loeffler. La phase d’état est généralement asymptomatique, mais des douleurs abdominales, de la diarrhée, des éruptions cutanées de type urticarien, appelées aussi larva currens (ou dermatite linéaire de progression rapide), peuvent être observées. Quand l’immunité du patient est normale, un équilibre entre les défenses et l’auto-infestation s’établit. Le risque de maladie disséminée augmente lors d’immunosuppression, en particulier lors de la prise de corticoïdes ou d’autres traitements immunosuppresseurs, par exemple en cas de maladies rhumatologiques, oncologiques ou de transplantations.42 Les larves se multiplient massivement et envahissent les organes, ce qui peut occasionner un syndrome d’hyperinfestation, associé à une mortalité pouvant atteindre 87%. Des infections sévères à germes intestinaux (surtout bactéries gram-) véhiculés par les larves peuvent entraîner des chocs septiques.

Le diagnostic se réalise par techniques sérologiques et coproparasitologiques. La sensibilité des techniques sérologiques par ELISA avoisine 90% chez les personnes immunocompétentes (sensibilité plus faible chez les personnes immunosupprimées). Bien que certaines publications attestent des valeurs de spécificité de l’ordre de 97%, elle n’est pas toujours optimale en raison de réactions croisées avec d’autres helminthes ; cette notion est importante à intégrer au sein des populations de migrants, qui sont parfois (souvent) co-infectés par d’autres parasitoses.4345 Les examens coprologiques standards ont une très faible sensibilité ; il faut donc demander spécifiquement au laboratoire de procéder à des méthodes plus performantes (méthode de Baermann et/ou culture sur agar). Aussi, étant donné que les larves sont excrétées de façon intermittente dans les selles et que beaucoup de patients ne sont porteurs que d’une faible charge parasitaire, une recherche sériée est recommandée.46

Le traitement de cette parasitose a été révolutionné par l’excellente efficacité de l’ivermectine.47

 

Strongyloïdiase et co-infections virales (tableau 1)

Chez les patients infectés par le VIH, la strongyloïdiase augmente le risque de syndrome de reconstitution immune durant la période faisant suite à l’introduction du traitement antirétroviral. Il n’y a pas d’évidence claire d’une augmentation de risque de strongyloïdiase disséminée chez les patients infectés par le VIH.48Néanmoins, dans certaines circonstances, le risque d’hyperinfestation est bien réel. Ce risque est lié au fait que les patients infectés par le VIH doivent occasionnellement être traités par une corticothérapie, par exemple, en cas de toxoplasmose, lors de pneumonie à Pneumocystis jiroveci ou en cas de maladies hématologiques.38

La co-infection par HTLV-1 (human T-lymphotropic virus type I) est communément décrite dans la littérature et révèle un risque accru de strongyloïdiase disséminée. Ce rétrovirus est particulièrement fréquent dans certaines régions d’Asie et d’Amérique du Sud.49

 

Maladie de Chagas

Cette maladie, causée par un protozoaire (Trypanosoma cruzi) est largement distribuée en Amérique centrale et du Sud, où dix millions de personnes seraient infectées selon les estimations de l’OMS. La transmission ne se cantonne pas à la classique piqûre d’une punaise endémique dans certaines régions d’Amérique latine, mais peut être congénitale ou survenir lors de transfusions sanguines ou transplantations d’organes. Des études ont révélé en Suisse, en Espagne et en Italie qu’au sein des populations originaires de zones endémiques, la prévalence varie entre 4,2 et 12,6%.5052 La maladie de Chagas, dont le parasite responsable a un tropisme pour les cellules musculaires cardiaques et du tube digestif, est généralement asymptomatique durant des décennies avant de provoquer parfois des complications cliniques majeures. Vingt à trente pour cent des personnes infectées développent des complications cardiaques (arythmies, insuffisance cardiaque, cardio-pathie dilatée), et environ 10% des troubles de la motilité œsophagienne (dysphagie, méga-œsophage) et intestinale (constipation, fécalome), consécutivement à une atteinte du système nerveux autonome.53

 

Maladie de Chagas et co-infections virales (tableau 1)

En cas d’immunosuppression, et particulièrement lors d’infection par le VIH (avec CD4 < 200/μl), une réactivation de la maladie de Chagas peut survenir (tableau 1). Cette réactivation se caractérise par des atteintes du système nerveux central (méningo-encéphalite aiguë, abcès cérébraux) et/ou cardiaques (myocardites aiguës).54-55

 

CONCLUSION

Les maladies parasitaires tropicales ne doivent pas être négligées chez les migrants même plusieurs années ou décennies après avoir quitté les régions endémiques. Au même titre que d’autres maladies persistantes plus connues que sont le VIH, les hépatites virales ou la tuberculose, des parasitoses comme la schistosomiase, la strongyloïdiase ou la maladie de Chagas peuvent rester longtemps a- ou paucisymptomatiques avant de provoquer des complications parfois sévères. Les effets synergiques délétères lors de co-infections avec certaines viroses (VIH, hépatites B et C) renforcent la nécessité de détecter et traiter ces maladies tropicales persistantes précocement. Il est également primordial que les médecins traitants profitent de chaque occasion pour sensibiliser les migrants aux risques liés aux maladies infectieuses, en particulier celles transmises par le sang ou les rapports sexuels, et proposent les mesures préventives adéquates (vaccinations y compris contre l’hépatite B, prophylaxie antimalarique) avant des voyages dans leur pays d’origine.

Implications pratiques

> Non seulement le VIH, les hépatites virales chroniques et la tuberculose, mais aussi des maladies tropicales parasitaires persistantes sont plus fréquents chez les migrants que chez les autochtones dans les pays occidentaux

> Ces maladies persistantes sont souvent asymptomatiques durant plusieurs années avant d’engendrer des complications parfois sévères

> L’évolution clinique est parfois aggravée en cas de co-infections entre des maladies tropicales parasitaires et des viroses persistantes

> Etant donné que les VFR (visiting friends and relatives) consultent rarement avant de voyager dans leur pays d’origine, les médecins traitants devraient profiter de chaque occasion pour transmettre à leurs patients migrants des messages de prévention et procéder aux rattrapages vaccinaux (par exemple, VHB)

Source 

Nos remerciements à Victoria Valentini

Le grand retour des maladies disparues en Europe

Ci-dessus, mode de transmission de la tuberculose

Les services de santé européens doivent accélérer le dépistage de maladies infectieuses disparues d'Europe et qui réapparaissent du fait de l'afflux migratoire, avertissent les experts.

On les pensait en déclin ou disparues d'Europe: VIH, tuberculose, gale, rougeole, typhoïde, choléra, dysenterie, ainsi qu'une multitude d'autres maladies parasitaires et infectieuses font leur grand retour sur le vieux continent. En cause, l'afflux de réfugiés, qui véhicule bactéries et virus à travers les frontières. Des propos alarmants tenus lors d'une grande conférence de microbiologie qui s'est tenue à Amsterdam le 11 avril, selon le Daily Mail.

En effet, les migrants ont plus de chances d'être porteurs de ces maladies graves, du fait des conditions sordides qui règnent dans les camps de réfugiés en Afrique et au Moyen-Orient. Durant leur voyage vers l'Europe, ils vivent dans une grande promiscuité et dans des conditions d'hygiène déplorables, le contexte idéal à la propagation d'infections et de maladies.

Au delà de ce constat, les épidémiologistes s'inquiètent de la diffusion de salmonelles résistantes aux antibiotiques. Ainsi, les médecins de l'hôpital universitaire de Bâle ont indiqué que les patients dans un centre de réfugiés suisse étaient dix fois plus susceptibles d'être porteurs de bactéries de SARM que la population générale.

"Nous recommandons que les établissements de santé publique conservent et intensifient les programmes de dépistage et mettent les précautions et les procédures appropriées en place pour protéger le plus efficacement possible les migrants et les populations nationales des pays d'accueil", a insisté Winfried Kern, directeur d'une conférence de la Société européenne de microbiologie clinique et des maladies infectieuses.

Une réalité visible sur le terrain. Ainsi, des policiers avaient-ils démantelé un camp de toile au nord de Paris en octobre dernier, argüant des conditions sanitaires et des risques pour les migrants d'attraper la dysenterie, la gale et d'autres infections.

Source

IMMIGRANTS ILLÉGAUX PAR CENTAINES DE MILLIERS EN ALLEMAGNE : CRI D’ALARME D’UN MÉDECIN !

Une femme médecin allemande envoie ce message d’alerte au monde :

.
Hier, à l'hôpital, nous avons eu une réunion sur la façon dont la situation ici et dans les autres hôpitaux de Munich est insoutenable. Les cliniques ne peuvent pas gérer les situations d'urgence, de sorte qu'ils commencent à les envoyer tous vers les hôpitaux.

Beaucoup de musulmans refusent d’être traités par du personnel féminin et, nous, les femmes, refusons de nous occuper de ces spécimens, en particulier d'Afrique. Les relations entre le personnel et les migrants vont de mal en pis. Depuis le dernier week-end, les migrants qui arrivent dans les hôpitaux doivent être accompagnés par la police avec des unités K-9.

Beaucoup de migrants ont le SIDA, la syphilis, la tuberculose et de nombreuses maladies exotiques que nous, en Europe, ne savons pas comment traiter. S’ils reçoivent une prescription à la pharmacie, ils apprennent qu'ils ont à payer comptant. Cela conduit à des réactions violentes incroyables, surtout quand il s’agit de médicaments pour les enfants. Ils abandonnent alors leurs enfants au personnel de la pharmacie avec l’injonction : "Alors, soignez-les vous-mêmes ici!"  La police doit non seulement garder les cliniques et les hôpitaux, mais aussi les grandes pharmacies !

Nous avons déclaré ouvertement : Où sont tous ceux qui avaient accueilli devant les caméras de télévision, avec des signes dans les gares ?! Oui, pour le moment, la frontière a été fermée, mais un million d'entre eux sont déjà ici et nous ne serons certainement pas en mesure de nous débarrasser d'eux.

Jusqu'à présent, le nombre de chômeurs en Allemagne était de 2,2 millions. Désormais, il sera d’au moins 3,5 millions. La plupart de ces gens sont complètement inaptes au travail. Une toute petite minorité d’entre eux ont un minimum d’éducation. Qui plus est, leurs femmes ne travaillent généralement pas du tout. J’estime qu’une sur dix est enceinte. Des centaines de milliers d'entre eux ont apporté les nourrissons et les petits enfants de moins de six ans, beaucoup émaciés et maltraités. Si cela continue, et que l'Allemagne ré-ouvre ses frontières, je retourne en République tchèque. Personne ne peut m'obliger à supporter  cette situation, même avec le double du salaire que j’aurai là-bas. Je suis venue en Allemagne, pas en Afrique ou au Moyen-Orient.

Même le professeur qui dirige notre département nous a dit combien il était triste de voir qu’une femme de ménage nettoie tous les jours pendant des années pour [seulement] 800€, et que des jeunes hommes dans les couloirs viennent attendre main tendue, exigeant  tout gratuitement, et quand ils ne l'obtiennent pas, ils piquent une crise.
Je n’ai vraiment pas besoin de ça ! Mais je crains que si je reviens, bientôt ce sera la même chose en République tchèque. Si les Allemands,  ne peuvent pas gérer cela, en Tchéquie ce sera le chaos total. Personne n'ayant fait l’expérience d’être en contact avec eux n’a la moindre idée de leur comportement sauvage, et en particulier les Musulmans venant d'Afrique. Ils se comportent comme étant supérieurs à notre personnel, en ce qui concerne les accommodements religieux.

Pour l'instant, le personnel de l'hôpital local ne s’est pas effondré par  contamination des maladies qu'ils ont amenées ici, mais, avec autant de centaines de patients chaque jour cela est juste une question de temps.

Dans un hôpital à proximité du Rhin, les migrants ont attaqué le personnel avec des couteaux après avoir amené un bébé de 8 mois proche de la mort, qu’ils avaient traîné à travers la moitié de l'Europe pendant trois mois. L'enfant est mort en deux jours, malgré les meilleurs soins reçus dans l'une des cliniques pédiatriques les plus réputées d’Allemagne. Le médecin a dû subir une intervention chirurgicale et deux infirmières ont été mises dans l'unité de soins intensifs. Personne n'a été puni.

On interdit à la presse locale d'écrire à ce sujet, donc nous avons été informés par courriel. Que serait-il arrivé à un Allemand s’il avait poignardé un médecin et les infirmières avec un couteau? Ou s’il avait répandue sa propre urine infectée par la syphilis au visage d'une infirmière et lui avait ainsi transmis son infection ? Au minimum il irait tout droit en prison et plus tard au tribunal. Avec ces personnes - jusqu'à présent - rien n'a été fait.

Je demande donc : Où sont tous ces gens qui les réceptionnent et les accueillent dans les gares ? Assis tranquilles à la maison, profitant de leurs subventions d’associations « à but non lucratif » ( !) et impatients de voir arriver d’autres trains [plein d’immigrés clandestins] qui leur permettront de jouer à nouveau leur rôle d’« accueillants » et récupérer leur part de fric.

Si cela ne tenait qu'à moi, je rassemblerais tous ces « accueillants » et les amènerais ici au service des urgences de notre hôpital, comme préposés dans un bâtiment dévolus aux seuls immigrés clandestins, de façon à ce qu’ils puissent s’occuper d’eux, eux-mêmes, sans police armée, sans chiens policiers, qui sont aujourd'hui dans tous les hôpitaux en Bavière, et sans aide médicale.

Source non identifiée

Via

Une catastrophe sanitaire programmée…

 Ci-dessus : séquelles de la poliomyélite

 

Je vous raconte une histoire belge qui circule sur le net :

"Dans le village flamand de Sijsele il y a un supermarché Lidl. En face il y a un centre pour requérants d’asile. Les pensionnaires du centre pour requérants d’asile vont flâner entre les rayons du supermarché, ouvrent des bouteilles et les boivent, ouvrent des confections et en mangent le contenu et quand ils arrivent à la caisse ils disent “no money”. Alors on appelle la police mais la Croix Rouge intervient pour expliquer que “c’est leur culture”… Alors les habitants de Sijsele ne font plus leurs courses dans leur supermarché Lidl mais vont les faire dans le village voisin de  Moerkerke et les seuls clients qui restent à Sijsele c’est ceux qui ne payent pas…

Un commentateur ajoute “et chez nous ils ouvraient même les pots de confiture et les vidaient comme ça”…

Un autre précise qu’on a engagé un cuisinier mais celui-ci a été refusé, d’ailleurs “la nourriture est trop belge”…

Un autre ajoute qu’ils n’ont ni faim, ni soif mais ce qu’ils veulent c’est de l’argent…

Et vous savez quoi ? Ben, on constate un mécontentement croissant parmi la population… "

 Signé “Wannes”

-

Une histoire allemande. Ma voisine est allemande et écoute l’heure pendant laquelle les auditeurs peuvent s’exprimer à la radio. Et vous savez quoi? Ben, il y a un médecin qui a dit que les hôpitaux sont bondés et posent la question “qui va payer tout ça?” Mais c’est pas tout, ce médecin dit que ces gens qui arrivent de partout dans les conditions les plus désastreuses apportent avec eux des germes qui peuvent faire réapparaitre chez nous des maladies qui ont été éradiquées grâce à des décennies de soins, campagnes d’hygiène, vaccinations etc.

Les gens commencent à oser en parler…

La santé c’est mon domaine alors je vais y ajouter mon grain de sel. Comme je l’ai raconté dans mon livre “Les oiseaux noirs de Calcutta”, dans les pays du Tiers Monde il y a des maladies endémiques comme la gale ( scabieuse) qui est une maladie de la peau extrêmement contagieuse qui est une véritable calamité quand elle se répand dans une école, un home, un hôpital… à tel point qu’un chirurgien refusait d’hospitaliser les enfants qui en étaient porteurs de peur de contaminer tout le service et de devoir le fermer.

Il y a aussi la tuberculose qui est résistante aux médicaments dont nous disposons. Il y a aussi tout ce qui est amibes, bactéries ou vers intestinaux. A côté de ça le SIDA semble moins grave car c’est une maladie que nous connaissons mieux.

Il y a quelque temps un médecin français expliquait que le tourisme médical voit arriver en France des maladies graves comme des insuffisances rénales qui vont finir par la dialyse et des médicaments à vie mais que, étant donné que dans leur pays d’origine ces gens ne peuvent pas se soigner, il était impossible de les renvoyer chez eux, par contre ils ont  le droit de faire venir leurs familles. Qui paye ? Ca c’est un type de problème. Le problème des maladies importées par les “migrants” est d’un autre type: il s’agit de l’importation de germes qui peuvent produire des contaminations et ensuite des épidémies. Ces gens n’ont pas non plus une constitution physique adaptée à nos conditions de vie, ni à notre environnement climatique.

Voici ma cerise sur notre gâteau: la poliomyélite ou paralysie infantile.

Je ne vais pas vous faire un cours de médecine mais le sujet est tellement grave que je vous recommande chaudement d’aller lire ce que dit Wikipédia de tout ça.

Toujours est-il que quand j’étais à l’école primaire dans mon petit village flamand de Strijtem, en 1952 nous, les petits élèves nous avons été vaccinés contre la polio – j’ai encore ma carte de vaccinations. Depuis, grâce à la vaccination, chez nous, la polio a pratiquement disparu mais il y a eu des épisodes d’épidémies surtout au sein de sectes religieuses qui refusent les vaccinations. J’ai un cousin qui n’avait pas été vacciné, qui a été contaminé, en a gardé des paralysies aux jambes et maintenant à l’âge de 55 ans il souffre d’un syndrome de post polio. C’est là qu’on se rend compte du caractère terrible de la polio car non seulement elle laisse des séquelles graves comme des paralysies, mais elle ne disparait jamais et avec l’âge reprend vigueur et continue la lente destruction les muscles jusqu’à ce que la personne se retrouve en chaise roulante. Pire: si le virus attaque les muscles de la cage thoracique c’est soit le poumon d’acier, soit la mort par asphyxie.

Mais, étant donné que cette maladie a pratiquement disparu chez nous, elle n’est plus enseignée dans les universités et les médecins ne la connaissent pas. Il n’est pas rare que les patients, comme mon cousin,  soient considérés comme des simulateurs… Pendant mes études de physiothérapie j’ai eu la chance d’avoir comme professeurs des kinés qui avaient encore participé à la lutte contre la polio avant la découverte du vaccin.

Puisque la polio ne se rencontre plus, de nombreux parents refusent de faire vacciner leurs enfants. Je suis tout à fait d’accord, les vaccins ne sont pas inoffensifs et il faut bien peser les pours et les contres. Mais en l’occurrence  les conséquences de la polio peuvent être beaucoup plus graves que celles de la coqueluche ou de la grippe.

Actuellement l’OMS a beau se gargarise avec “L’éradication de la polio”, elle n’est pas éradiquée du tout dans le Tiers Monde et par exemple pour un tas de raisons, voir Internet, en Afghanistan les talibans s’en prennent aux vaccinateurs.

Tout ça pour dire que parmi les chercheurs de vie meilleure il va fatalement y avoir des porteurs de germes de toutes sortes mais aussi de la polio et nous ne sommes pas du tout à l’abri d’épidémies, ni préparés à les affronter.

Ce n’est pas leur faute: ces gens ne savent pas d’être porteurs, mais ils peuvent contaminer puisqu’ils circulent dans les transports publics, les magasins, les WC etc. Le pire c’est quand ils ne connaissent pas les règles d’hygiène et ne font pas leurs besoins naturels dans des WC et ne se lavent pas les mains avec du savon…Dans leurs pays … s’ils n’ont pas de quoi acheter à manger, ils n’ont  certainement pas de quoi acheter du savon, serviettes hygiéniques, tampax, ni même des WC ou du papier WC… Ces gens s’essuient avec la main gauche… et mangent avec la main droite…  A Calcutta, dans Park Street, la rue chic, devant la Oxford Library, j’ai vu un monsieur descendre du trottoir, s’accroupir et déféquer. A l’arrêt du bus j’ai vu un jeune homme bien habillé genre employé, s’arrêter et uriner, même pas derrière un arbre, ni un poteau, non comme ça. Ils toussent et crachent tout le temps et partout. Cela signifie une dissémination et une prolifération de germes inimaginable à laquelle nous ne sommes pas préparés, nos hôpitaux non plus, notre assurance maladie non plus. Qu’est ce qui va se passer, qui va payer, comment allons-nous empêcher notre système sanitaire de s’écrouler ? A la limite, allons-nous disposer d’assez de vaccins ?

Pourquoi je vous brosse un tableau aussi effrayant? Parce qu’il faut décider de priorités et la priorité la plus urgente, c’est, avant toute autre chose, d’enseigner à ces personnes les règles d’hygiène pour éviter une catastrophe sanitaire. Il est beaucoup plus urgent qu’ils apprennent à ne pas cracher par terre qu’à parler français. Dans ma profession j’ai appris qu’il faut prévoir le pire pour ne pas être pris au dépourvu. Je ne sais pas si nos gouvernements le font, bien que gouverner ce soit justement…  prévoir. En tous cas je conseille aux parents qui n’ont pas fait vacciner leurs enfants d’en parler avec leur médecin.

Anne Lauwaert

Répondre Transférer

 

Kyenge : « Les migrants partent en bonne santé mais tombent malades en Italie »

Par  Girolamo Minotto

Voilà ce qu'a répondu l'ex-ministre de l'Intégration Cécile Kashetu Kyenge à un journaliste qui lui demandait si ces arrivées massives de clandestins favorisaient l'émergence de maladies comme la tuberculose. Comme nous le voyons sur la vidéo, quand on lui demande ce qu'elle pense de la prise de position de Beppe Grillo (qui avait déclaré que les migrants amenaient des maladies comme la TBC), Kyenge répond que les migrants partent de chez eux en bonne santé ("più forti") mais qu'ils s'affaiblissent pendant le voyage et qu'ils peuvent attraper des maladies quand ils sont en Italie. Ensuite, elle se fend d'une analyse sur la Lega et son racisme, en disant que le Mouvement 5 Stelle de B. Grillo n'est pas raciste comme la Lega. (...), ce qui n'a rien à voir avec la question posée.

Il est clair qu'on ne pouvait attendre de Kyenge une position anti-immigration.

Mais si l'ex-ministre avait raison et que les migrants attrapaient des maladies en arrivant en Italie, la meilleure solution pour protéger leur santé serait fort simple : mettre fin à Mare Nostrum et bloquer les départ des bateaux sur sol africain. Oui ou non, Kyenge ?

Source