Le gouvernement Biden fait appel pour extrader et juger Julian Assange

Joe Biden a bien l'intention de juger Julian Assange. Son gouvernement, au pouvoir depuis le 20 janvier aux Etats-Unis, a décidé de faire appel de la décision de la justice britannique qui avait refusé l'extradition de l'Australien, fondateur de WikiLeaks.

Cet appel a été annoncé vendredi par le ministère américain de la Justice qui entend donc bien juger le lanceur d'alerte pour la diffusion massive de documents confidentiels dès l'année 2009. La décision britannique du 4 janvier dernier indiquait un refus d'extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis en raison du risque de suicide du cybermilitant dans le système carcéral américain.

(...)

Le Point

WikiLeaks: Genève soutiendra une demande de visa humanitaire pour Assange

C’est un nouveau rebondissement dans le dossier de Julian Assange: le canton de Genève s’est annoncé prêt à accueillir le fondateur de WikiLeaks, alors qu’il est traqué de par le monde par plusieurs puissances, à commencer les Etats-Unis.

Le canton de Genève pourrait demander à la Confédération qu’elle délivre un visa humanitaire à Julian Assange. [...]

article complet:

Julian Assange accuse la CIA d’avoir produit Al Qaida et Daesh

« La passe d’armes se poursuit entre la CIA et le fondateur de Wikileaks », Julian Assange, rapporte Euronews. Dans un tweet, Julian Assange accuse en effet l’agence de renseignements américaine d’avoir engendré Al Qaida, l’Etat islamique, l’Irak, l’Iran et Pinochet – ce qui n’est pas vraiment un mystère dans ce dernier cas.

Suite sur Novopress

Négation de droits humains fondamentaux par le Conseil Fédéral?

Fin 2016, Jean-Luc Addor déposait une interpellation visant à faire en sorte que la Suisse fasse le nécessaire pour accorder protection à Julian Assange.

Son argumentaire consistait à dire que puisque le Conseil Fédéral se gargarise de protéger les défenseurs des droits humains, il fallait accorder également à Assange une attention particulière. L'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme précise en effet que le droit "de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit" est un droit humain fondamental.

Au regard de cette définition, il est impossible de nier à Assange la qualité de défenseur des droits humains puisque son site Wikileaks est, de par essence, une création visant à permettre de chercher, recevoir et répandre des informations. Wikileaks n'a d'ailleurs pas d'autre vocation que celle-là.

Mais il en va tout autrement pour le Conseil Fédéral. Pour celui-ci, si certaines actions d'Assange "peuvent viser à la promotion indirecte des droits de l'homme, il n'avait pas l'intention de lier ses révélations directement à la promotion et la protection des droits de l'homme". Par conséquent, il ne mérite pas de protection particulière.

Autrement dit, soit le Conseil Fédéral se permet de nier la substance même de Wikileaks et de lui attribuer une autre utilité que celle de " chercher, recevoir et répandre des informations", soit il nie que l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, à savoir "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit" protège le droit de "chercher, de recevoir et de répandre" des informations comme le fait Wikileaks.

Tout aussi grave, le Conseil Fédéral se permet de lire dans les pensées de Julian Assange afin d'affirmer ce qu'il a ou non l'intention de faire. C'est ce que l'on appelle un "procès d'intention", ce qui correspond grosso modo à un des niveaux les plus faibles et malhonnêtes qui puissent être atteints en guise d'argumentation.

Pour Lesobservateurs.ch, Cain Marchenoir, le 6 mars 2017

 

 

Julian Assange: “La fondation Clinton est soutenue par l’Arabie Saoudite, financier de l’Etat islamique” (Vidéo)

Christian Hofer: Toute la gauche bien-pensante et nos médias qui font mine de s'offusquer lorsque la Suisse vend un peu de matériel militaire, ne se privent pas pour soutenir une femme qui arme massivement des pays source d'extrémisme, avec à la clé le sang d'innombrables victimes!

Et plus encore, l'Arabie Saoudite et le Qatar, soutiens de groupes islamistes, ont financé la "fondation Clinton", ce dont nos médias évitent scrupuleusement de parler.

Une hypocrisie qui dévoile à quel point nos donneurs de leçons sont répugnants.

**********

Le fondateur de WikiLeaks a accordé un entretien exclusif au journaliste australien John Pilger. RT publie cette conversation franche, revenant sur les fuites des emails d’Hillary Clinton, les accusations liant WikiLeaks à la Russie, la guerre en Libye et l’afflux de migrants de ce «bouchon de la bouteille de l’Afrique», sa vie recluse et la capacité de l’être humain à s’adapter à tout.

 

WikiLeaks : Julian Assange privé d’internet par des services gouvernementaux

Les responsables du site de Julian Assange ont annoncé avoir appliqué des mesures d’urgence, le co-fondateur de Wikileaks s'étant vu coupé son accès à internet par des organes gouvernementaux.

Internet est l’un des rares moyens dont dispose Julian Assange pour rester en contact avec le monde puisqu'il vit reclus dans l’ambassade équatorienne à Londres.

Dans la matinée du 17 octobre, un tweet de WikiLeaks informait que l’accès à internet de son co-fondateur aurait été bloqué «par des organes gouvernementaux» sans préciser de quel pays.

La veille, WikiLeaks avait publié trois tweets en utilisant des liens inutilisables et incompréhensibles en mentionnant John Kerry, l’Equateur et le ministère britannique des Affaires étrangères du Commonwealth.

Ces problèmes de connexion à internet sont apparus après la publication de la neuvième partie des emails du chef de la campagne de Hillary Clinton, John Podesta. Au total, plus de 12 000 emails ont été révélés au public depuis le début du mois d’octobre.

 

assange2

Source

Nos remerciements à Aude