Un “courtier en bulletins” se vante de conserver des centaines de bulletins de vote par correspondance dans le coffre de sa voiture. Il se vante qu’ils soient remplis par d’autres personnes que les électeurs. Souvent, de l’argent change de main. Des témoins relient la fraude généralisée au président de campagne d’un membre éminent de l’ “escouade” radicale de la Chambre des États-Unis. Des lois électorales peu contraignantes permettent aux gens de venir de l’extérieur de l’État, de voter, puis de repartir.
Cette activité se déroule réellement en Amérique en 2020, et elle a été mise sur vidéo par le journaliste guérillero James O’Keefe. Certaines de ces activités pourraient se dérouler dans des états-clés près de chez vous si on ne fait rien.
Un effort concerté est en cours pour se servir du coronavirus comme prétexte pour transformer la façon dont nous votons aux élections, en passant à des bulletins de vote par correspondance. On nous dit que la démocratie sera améliorée si nous permettons que les bulletins de vote soient traités en dehors du contrôle des fonctionnaires électoraux – et qu’il n’y a presque pas de fraude électorale, alors pourquoi s’inquiéter ?
Le bon sens et les observateurs électoraux s’opposent à tout changement soudain. “Les bulletins de vote par correspondance restent la plus grande source de fraude électorale potentielle”, a conclu la Commission bipartite sur la réforme électorale fédérale, coprésidée par l’ancien président Jimmy Carter [NdeFDS : Démocrate]. Autoriser de tels bulletins “augmente les risques de fraude et de contestation des élections”.
En 2012, un grand jury dans le comté de Miami-Dade avait mis en garde contre les risques de vote par correspondance : “Une fois que ce bulletin de vote n’est plus entre les mains de l’électeur, nous n’avons aucune idée de ce qu’il advient de lui. Les possibilités sont nombreuses et effrayantes”.
Omar Escobar, le procureur démocrate du comté de Starr, au Texas, affirme que dans sa région, la maltraitance des citoyens âgés pour leurs bulletins de vote par correspondance est telle que “le moment est venu d’envisager une alternative au vote par correspondance… quelque chose qui ne peut pas être détourné”.
Le guérillero-journaliste James O’Keefe est célèbre pour avoir coincé plusieurs institutions allant du frauduleux groupe d’enregistrement des électeurs ACORN [NdeFDS:fédération de syndicats de quartier] à la Radio Publique Nationale (NPR) en passant par Google. Son équipe de Project Veritas a également rassemblé un nombre impressionnant de vidéos documentant la fraude électorale et la facilité avec laquelle elle peut être commise.
Les reporters de Veritas ont constaté qu’il était facile de voter en utilisant le nom d’une personne décédée dans le New Hampshire. Ils ont filmé un militant de Greenpeace dans le Colorado se vantant d’avoir trouvé des bulletins de vote dans des poubelles qui pouvaient être envoyés frauduleusement par la poste. En Caroline du Nord, des agents politiques ont encouragé les représentants de Veritas à voter même s’ils n’étaient pas citoyens. En 2016, les caméras de Veritas ont filmé Alan Schulkin, le commissaire électoral démocrate de Manhattan, en train de dire : “C’est absurde. Il y a beaucoup de fraude. Pas seulement la fraude électorale, mais toutes sortes de fraudes”. Il a expliqué : “Ils mettent [les gens] dans un bus et vont de site de vote en site de vote.” La franchise de Schulkin avait rapidement déclenché son renvoi par le maire de New York, Bill de Blasio [NdeFDS: démocrate].
Aujourd’hui, O’Keefe a conduit ses caméras à la “récolte des bulletins de vote”, qui consiste pour des tiers à collecter des bulletins de vote par correspondance et à les remettre aux responsables des élections. Bien qu’illégale dans certains États, cette pratique est légale en Californie et dans d’autres États. La personne qui recueille les bulletins peut même être un travailleur de campagne rémunéré pour quelqu’un qui figure sur le bulletin de vote. Les soi-disant courtiers en bulletins de vote ciblent certaines communautés, complexes d’appartements ou maisons de retraite pour collecter des votes pour leur parti politique.
O’Keefe a mis au jour ce qui semble être une fraude électorale massive et continue à Minneapolis. Elle est liée à l’appareil politique d’Ilhan Omar, la députée du cinquième district du Minnesota (Minneapolis) et proche alliée d’Alexandria Ocasio-Cortez à la Chambre des représentants.
Ilhan Omar a été élue pour la première fois en 2018 et est rapidement devenue une figure controversée, blâmée pour ses propos antisémites et accusée de dépenses de campagne douteuses et d’avoir commis une fraude à l’immigration en épousant son frère. En 2020, elle a été contestée par Anyone Melton-Meaux, un avocat qui avait promis de moins se focalisé sur la politique progressiste nationale et qui a fait campagne sur le slogan “Concentré sur le 5ème”. Il avait été soutenu par le comité de rédaction du Minneapolis Star Tribune et par l’ancienne présidente de la NAACP de Minneapolis, Nekima Levy-Armstrong.
Melton-Meaux avait fini par perdre lors des primaires démocrates du mois d’août, 57% contre 39%.
Beaucoup de gens pensent que la domination totale d’Omar sur la politique du district est due à la capacité de son appareil à tromper, séduire ou soudoyer les membres de sa communauté somalienne pour qu’ils commettent des fraudes électorales.
La loi du Minnesota interdit à quiconque de collecter plus de trois bulletins de vote lors d’une élection. Alors pourquoi Liban Mohamed, un “courtier en bulletins”, se targue-t-il d’avoir dans sa voiture 300 bulletins de vote des primaires du mois d’août, dont beaucoup sont vierges et certains ouverts ? “L’argent, c’est tout”, dit-il en riant sur la vidéo. Les militants décrivent comment les gens reçoivent de l’argent liquide lorsqu’ils remettent leur bulletin de vote par correspondance pour qu’il soit rempli.
A. J. Awed, un Somalien qui avait été candidat perdant au conseil municipal dans le quartier 6 de Minneapolis, est choqué par la “corruption” qu’il voit. Il appelle l’appareil d’Ilhan Omar “une alliance entre [son] clan et la gauche progressiste”. Un militant politique somalien affirme que le Parti démocratique de l’État est au courant de ces combines. Elle décrit comment des Somaliens qui ont depuis longtemps quitté l’État, enregistrent temporairement leur résidence et votent le jour des élections, avec des locaux travaillant sur la campagne qui se portent “garants” pour eux. Ils disparaissent ensuite et retournent à leur vrai domicile et à leur vie normale. Aujourd’hui, avec l’assouplissement des lois sur le vote par correspondance, il est encore plus facile de tricher.
Omar Jamal est le guide et le facilitateur de O’Keefe pour la réalisation de ces vidéos d’infiltration. Somalo-Américain, Jamal travaille pour le bureau du shérif du comté de Ramsey et dirige également le groupe de vigilance somalien, qui lutte contre la corruption de certains dirigeants de la communauté.
Selon les sources d’O’Keefe, les pratiques qu’il décrit sont organisées par Ali (Isse) Gainey, le directeur adjoint du district d’Ilhan Omar. Isse a joué un rôle essentiel dans les deux campagnes réussies d’Omar au Congrès, en tant qu’organisateur de terrain pour sa course à la Maison du Minnesota et que directeur de la sensibilisation pour sa première campagne au Congrès. Jamal affirme qu’Ilhan Omar “brime sa propre communauté et sabote l’intégrité des élections”.
La corruption n’est pas nouvelle non plus. Phyllis Kahn, représentante démocrate de l’État à Minneapolis pendant 44 ans jusqu’à ce qu’elles soit battue par Ilhan Omar en 2016, se plaint depuis longtemps de la fraude électorale liée à l’appareil d’Omar ; elle pense que la fraude a contribué à sa défaite soudaine.
Mais Phyllis Kahn n’est pas la seul démocrate à s’inquiéter de l’existence d’une fraude électorale qui compromette sérieusement nos élections. La député Tulsi Gabbard, la démocrate hawaïenne qui a fait un peu parler d’elle en tant que candidate à la présidence cette année, est devenue l’un des principaux co-parrains d’un projet de loi visant à retirer l’aide aux élections fédérales aux États qui autorisent la récolte des bulletins de vote. Son homologue républicain sur la loi sur la prévention de la fraude électorale est le républicain de l’Illinois Rodney Davis.
“L’interdiction de la collecte de bulletins de vote n’est pas une question partisane… et elle est propice à la fraude”, dit-elle dans une vidéo. “Cela constitue une menace sérieuse pour l’intégrité de nos élections.”
Omar Jamal est encore plus direct. “Si les Américains ne font pas attention à ce qui se passe, le pays va bientôt s’effondrer”, prévient-il. “Il y a des règles et des réglementations, si vous les ignorez et que vous laissez la corruption et la fraude devenir une affaire quotidienne, alors tant pis. Le pays tel que vous le connaissiez n’existera plus”.
Via Fdesouche