Italie. Trapani: 538 migrants ont débarqué. Deux migrants sur trois sont malades de la gale.

Sur les 538 migrants qui ont débarqué aujourd'hui au port de Trapani du navire l'Aquarius, 366 ont été affectés par la gale. Après la visite au quai effectuée par le personnel médical de la compagnie de santé provinciale, ils ont été transférés au hotspot de Milos où la prophylaxie sera effectuée par des moyens qui leur sont exclusivement dédiés.

Douze hospitalisés
Il s'agit de quatre femmes enceintes, dont deux atteintes de la gale, un mineur avec des symptômes abdominaux et six individus avec des symptômes respiratoires, dont un avec la gale. Tous les douze ont été transférés à l'hôpital Sant'Antonio Abate à Trapani.

Sur les 538 migrants qui ont débarqué (341 hommes et 198 femmes), 135 étaient mineurs (111 hommes et 24 femmes) et 125 d'entre eux n'étaient pas accompagnés (107 hommes et 18 femmes).

Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Madame Zuercher-Camponovo

 

Paris : le camp de migrants de la Chapelle touché par une épidémie de gale

L’association Médecins sans frontières tire la sonnette d’alarme. Plus d’une centaine de cas de gale ont été recensés à proximité du centre d’accueil des réfugiés situé au nord de la capitale, et ce malgré les efforts des professionnels de santé.

Dans les rues de Paris, la gale prolifère dangereusement au point d’inquiéter les associations humanitaires. Selon Bruno Morel, directeur général d’Emmaüs Solidarité, 157 personnes auraient été diagnostiquées depuis novembre 2016 par le service de santé du centre d’accueil de migrants de la porte de la Chapelle (XVIIIe arrondissement), situé au nord de la capitale. De son côté, l’organisation non gouvernementale (ONG) Médecins sans frontières a dénombré près de 164 autres cas parmi les milliers de réfugiés qui dorment dans la rue dans des conditions d’hygiène déplorables.

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Via Contre-Info.com
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Suisse: La gale fait sa réapparition dans les écoles du pays à cause des enfants réfugiés.

Causée par des parasites de la peau, la gale est à nouveau d’actualité depuis quelques mois. De plus en plus de cas sont signalés dans des écoles ou des crèches.

«J’ai traité moi-même entre 15 et 20 enfants infectés en 2016», indique Carolina Gouveia, spécialiste en maladies de peau à l’Hôpital de l’Île à Berne, dans le «Sonntags Blick.» Elle ajoute: «Ce sont surtout des enfants de réfugiés qui viennent se faire ausculter.

Très souvent, ils ont attrapé cette maladie durant le périple qui les a conduits dans notre pays. Ils ont vécu de nombreux mois dans des conditions d’hygiène précaires.»

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Nos remerciements à Wilhelm ✙ ن

Epidémie de Gale importée par les requérants: Les Suisses passent à la caisse

ND Christian Hofer: A noter que les Suisses sont contraints de payer encore pour leurs propres soins puisque l'assurance de base ne le fait pas, contrairement aux requérants et aux déboutés qui n'ont jamais cotisé ni payé une caisse maladie. Non seulement nous payons pour ces gens, mais encore la Confédération nous abandonne totalement si nous contractons cette maladie. L'inégalité choquante cautionnée par toute cette gauche bien-pensante.

Les cas de gale se sont multipliés depuis 2013, avec notamment l’arrivée de nombreux migrants. On parle désormais officiellement d’épidémie dans les centres d’enregistrement et les abris PC qui accueillent ces populations.

Face à cette maladie cutanée, qui touche aussi la population suisse, les individus sont inégaux face au remboursement du traitement.

Comme aucune pharma indigène ne le produit, ce médicament, qui coûte des centaines de francs, doit être importé. Or, les assurances de base ne sont pas obligées de le rembourser, car l’institut Swissmedic ne l’a pas commercialisé sur le marché helvétique, selon une pharmacienne. Les assurés risquent bien de devoir le payer de leur poche.

Le topo est différent pour les requérants d’asile. «Ils sont couverts dans le canton de Vaud, leur traitement est donc pris en charge, tout comme les cas de non-entrée en matière et les requérants déboutés», déclare le Dr Patrick Bodenmann, de la Policlinique médicale universitaire lausannoise (PMU).

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Genève: La gale sévit dans les centres de requérants

La semaine dernière, douze migrants hébergés dans des foyers de l’Hospice général sont allés consulter aux HUG, selon la «Tribune de Genève». Ils souffrent tous de problèmes liés à la gale. Cette maladie peut apparaître en Suisse, dans les lieux de vie communautaires ou chez des habitants qui reviennent de voyage à l'étranger.

 

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Un médecin dénonce : “A Chiasso on assiste à une explosion des cas de gale et de tuberculose”

Comme à Milan et dans de nombreuses autres villes italiennes, au Tessin aussi on enregistre une augmentation des maladies infectieuses, augmentation proportionnelle à l'afflux croissant du nombre de clandestins qui arrivent illégalement au Tessin. Un médecin de Chiasso, qui bien entendu a voulu garder l'anonymat, nous raconte ce que le personnel médical vit ces jours :

- Est-il vrai que ces derniers temps on a enregistré une augmentation de cas de gale à Chiasso ?

- Pas une augmentation, non, je parlerais plutôt d'une véritable explosion. Le mois passé, nous avons diagnostiqué en moyenne 3 cas de gale par jour, c'est vraiment beaucoup. Au point que de nombreux médecins sont obligés d'envoyés leurs patients chez des confrères parce qu'ils n'arrivent plus à gérer tous les cas qu'ils reçoivent. Mais ce qui est encore plus préoccupant, ce sont les cas de tuberculose en nette augmentation.

- Tuberculose ?

- Oui. Chaque jours, nous faisons entre 3 et 4 tests de Mantoux (ndt, tests de détection de la TBC). Dans mon cabinet, nous trouvons 1 à 2 cas positifs par mois.

- Comment vivez-vous cette situation ?

- Sincèrement, je suis préoccupé. J'ai un fils et l'idée qu'il puisse, à cause de moi, attraper une de ces maladies me fait peur.

- Quelles sont les précautions à prendre ?

- Nous portons toujours des masques et des gants. Nous installons les réfugiés dans des salles séparées des autres patients et nous désinfectons tout ce qu'ils touchent. Nous ne pouvons risquer de provoquer une contagion, chose qui, malgré tout, est déjà arrivée.

- Vraiment ?

- Oui. Deux infirmières ont contracté la tuberculose. Vous pouvez imaginer comment elle doivent se sentir....

Que se passe-t-il en cas de contagion par la TBC ?

- C'est un sérieux problème. Cela signifie subir un traitement par antibiotiques pendant 6 mois (tout en priant pour que le bacille ne soit pas trop résistant) et une hospitalisation en isolement pendant le temps où la personne reste contagieuse. Outre le problème physique, se superpose une épreuve psychologique.

- Est-ce que la gale représente un danger aussi grave ?

- Par chance, ce n'est pas mortel. Mais c'est une maladie très désagréable car elle provoque des éruptions cutanées particulièrement prurigineuses qui s'infectent facilement.

- Que peuvent faire les autorités pour limiter les risques de contagion ?

-  Ils doivent interdire aux requérants de circuler librement dans Chiasso, car il existe un risque constant de contaminer d'autres personnes. Il faudrait que des médecins soient chargés d'examiner les requérants directement dans le centre d'accueil pour empêcher qu'ils sortent, et, évidemment, limiter l'afflux de clandestins, peut-être même en refouler quelques uns : avec mes collègues nous nous demandons pour quelles raisons on accueille de nombreux toxicomanes, des Algériens ou des Tunisiens, qui, en plus de représenter un danger, nous coûtent très cher. Il suffit de penser aux doses de méthadone qu'on doit leur donner et aux traitements pour sevrage auxquels on doit régulièrement faire face. Il n'est pas difficile de se rendre compte que ces personnes auront bien du mal à s'intégrer au Tessin.

Source en italien (trad. D. Borer)