6’500 milliards d’euros – Le vrai montant de la dette française

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Michel Garroté -- Alors qu'Emmanuel Macron communique à tour de bras sur sa promesse de réduire la dette de l'État (cf. source en bas de page), les engagements hors bilan ne cessent eux de grimper et atteignent aujourd'hui plus de 4'000 milliards d'euros. Depuis la présentation du projet de loi de finances 2019, la semaine dernière par le gouvernement, c'est l'un des éléments les plus scrutés par les observateurs : quel montant atteindra la dette de l'État l'an prochain ?
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En apparence, les chiffres sont (presque) positifs : après avoir atteint 98,7% du PIB cette année, soit 2'290 milliards d'euros, le gouvernement anticipe une légère baisse l'an prochain (de 0,1%, pour atteindre 98,6% du PIB), prélude à un désendettement plus marqué les années suivantes, qui doit permettre de revenir à 92,7% à l'horizon 2022.
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Le chiffre officiel de la dette cache en fait un véritable trou noir, qui n'apparaît pas directement dans les comptes de l'État : les engagements hors bilan. Or ceux-ci atteignent aujourd'hui plus de 4'200 milliards l'an dernier, soit une dette totale dépassant les 6'500 milliards d'euros. À quoi correspondent ces engagements hors bilan ? il s'agit des sommes que l'État s'est engagé à verser si certains évènements se produisent.
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Pour résumer, ils tombent dans deux catégories. La première, ce sont les retraites futures des fonctionnaires : l'État ne fait pas, chaque année, de provisions pour anticiper les pensions futures des personnes qu'il emploie, mais sait qu'il devra les verser un jour. L'argent correspondant n'apparaît donc pas dans le bilan comptable, même s'il s'agit d'une dette à venir.
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La deuxième catégorie, ce sont les garanties financières apportées par l'État. Par exemple, lorsque l'Europe a créé le mécanisme européen de stabilité (MES) afin de venir en aide aux pays en situation difficile, les partenaires européens n'ont pas apporté d'argent, seulement la garantie qu'en cas de faillite, ils couvriraient les pertes (cf. source en bas de page).
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Extraits adaptés par Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Source :
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http://www.valeursactuelles.com/economie/6500-milliards-deuros-le-vrai-montant-de-la-dette-francaise-99462
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La méga-crise financière qui vient

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Michel Garroté - Il y a toujours eu, il y a encore, et, il y aura à l'avenir, des gens pour proclamer que la méga-crise financière c'est maintenant. Dans les années 1980, on parlait de "catastrophistes", et, aujourd'hui, on évoque les "complotistes" ou les "conspirationnistes". Cela dit, ceux qui prédisent "la méga-crise financière qui vient" ont, peut-être, un peu, raison.
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J'ai longtemps travaillé dans le secteur privé (15 ans au siège mondial de Nestlé...) ; et cela m'a vacciné contre les "catastrophistes", les "complotistes" et les "conspirationnistes" qui, trop souvent, ne comprennent strictement rien à l'économie réelle et pataugent dans des sphères académiques sur le déclin.
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Cependant, j'admets volontiers que le secteur de la finance - et les milliers de milliards qu'il brasse - semble, en partie, incontrôlable. Depuis le milieu des années 1980, nous sommes progressivement passé d'un monde qui raisonne en millions à un monde qui raisonne en milliards, puis en milliers de milliards. D'où l'hypothèse de la méga-crise financière qui vient.
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A ce propos, sur Le 4 Vérités, Kerstens Pieter écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : À première vue, rien de catastrophique ne devait arriver à Fortis au début de l’automne 2007. Cette holding venait d’ailleurs de racheter le géant hollandais ABN-AMRO. Pendant les 9 mois qui ont précédé la formation du gouvernement Leterme, début 2008, con­sacrés à des palabres partisanes, la tempête financière dé­vastait pourtant les USA. De son côté, le comte Maurice Lippens, à la tête de Fortis, avait déjà procédé à une première dilution de capital pour trouver les deniers indispensables à l’achat d’ABN-AMRO. Et la pilule passait mal auprès de certains gros actionnaires, qui se dégagèrent donc, anticipant la catastrophe.
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Kerstens Pieter : Par contre, pour les centaines de milliers d’actionnaires crédules, les millions de clients et les dizaines de milliers d’employés, « tout allait très bien, Madame la Marquise ». Depuis quelques années, on nous avait assuré, juré et promis que la « transparence et la bon­ne gouvernance seraient les deux mamelles de la finance ». Des lois avaient été mises en place le 1er janvier 2005, et c’est le comte Lippens lui-même qui en avait été l’artisan. La déconfiture qui a secoué le groupe Fortis est donc un cas d’école. Tout le petit monde de la planète finance était parfaitement informé depuis août 2007 de la crise des subprimes. Mais beaucoup refusèrent d’affronter la vérité en face. Le gouvernement Leterme intervint alors, bafouant les lois et les règlements, et nationalisa le groupe Fortis durant le week-end du 27-28 septembre. Pour­quoi ?
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Kerstens Pieter : Au prétexte qu’il fallait sauver les petits épargnants et le personnel ! En réalité, parce que le gouvernement tremblait à l’idée de voir des files de clients hurlant devant les banques pour réclamer leur fric. Donc Leterme injecte des dizaines de milliards d’euros dans la banque Fortis. Le 2 octobre, c’est au tour de Dexia d’être recapitalisée. Mais le summum sera atteint le week-end du 5 octobre : la spoliation pure et simple des actionnaires de Fortis. Sans assemblée générale des actionnaires, le groupe Fortis est dépecé, les bijoux étant répartis entre copains, alors que les actifs toxiques restent dans la holding Fortis. L’action, qui avait coté 30 € au printemps 2007, ne valait plus que 0,60 € début octobre. Mais tira-t-on la leçon de la crise de 2008 ? Non ! Les bilans de nombreuses ban­ques européennes sont truffés d’actifs pourris.
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Kerstens Pieter : Les banksters ont continué à spéculer avec les dépôts des clients. La BCE a in­jecté des centaines de milliards d’euros dans le système. Depuis le 1er janvier 2016, les clients ne sont plus propriétaires de leurs comptes bancaires, mais seulement « créanciers » de la banque et rien ne garantit les dépôts inférieurs à 100'000 €, malgré les déclarations mensongères des États. En inondant la planète de mil­liers de milliards de dollars, les USA ont créé des « bulles » qui éclateront inévitablement. Ces dernières semaines ont vu la concrétisation des craintes à l’égard des banques, en particulier la déliquescence du système bancaire italien. lus préoccupant, la Deutsche Bank, première banque allemande, porte le titre peu enviable de « banque la plus dangereuse au monde », avec des engagements hors-bilan de milliards d’euros.
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Kerstens Pieter : Avec la baisse des taux d’intérêt, les banques ne peuvent plus être rentables sur leur métier de base. De plus, l’excès de réglementations les pousse à investir dans des activités plus risquées. En Italie, la banque Monte dei Paschi di Siena est en quasi faillite, avec 47 milliards d’euros de créances douteuses. Les actionnaires de la majorité des banques italiennes sont des petits porteurs. Or, une faillite provoquerait leur ruine et ils ne comprendraient pas que la BCE soutienne les systèmes financiers irlandais, grec et portugais et non le système financier italien. Certes, mais c’était avant cette fameuse réglementation. Et ne croyez pas que seules la Deutsche Bank et Monte dei Paschi soient concernées, conclut Kerstens Pieter sur Le 4 Vérités (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.les4verites.com/economie-4v/une-nouvelle-crise-financiere-sannonce
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Vaud: Loyers, écoles, intégration… les communes peinent sous la pression financière de l’asile

«On veut bien faire notre part, mais on ne veut pas être péjorés!» Pour le syndic de Bex, Pierre Rochat, il existe actuellement une injustice envers certaines communes vaudoises qui accueillent, proportionnellement à leur population, un grand nombre de migrants. En cause? Les subventions pour l’intégration scolaire des enfants de migrants. Ces 4000 francs par année et par élève sont attribués aux communes, pour les enfants accueillis dans le giron de l’Etablissement Vaudois d’accueil des migrants (EVAM). Rien n’est prévu en revanche pour ceux dont les parents ont obtenu l’asile, mais restent suivis par le Centre social d’intégration des réfugiés (CSIR).

«A Bex, cela représente une quarantaine d’élèves, soit presque trois classes supplémentaires, détaille le syndic. Il est vrai que notre commune, comme d’autres aux extrémités du Canton, a encore suffisamment de biens à disposition, à des loyers raisonnables. C’est pourquoi le CSIR les loue pour y placer des réfugiés statutaires (ndlr: ayant obtenu un droit d’asile).

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Asile: une bombe à retardement pour les finances de la Suisse

Les Suisses risquent de financer des requérants durant des années au détriment d'autres Helvètes

Christian Hofer: Texte qui démontre à quel point nos analyses étaient exactes, notamment sur le fait que les Suisses étaient devenus les esclaves de ces requérants. On notera la référence à la "cohésion sociale", terme politiquement correct qui contourne une réalité bien plus crue: le risque de violence dans notre pays parce que notre Conseil fédéral, mené par S. Sommaruga, donne la priorité à des étrangers plutôt qu'aux autochtones légitimes.

Les subsides de caisse maladie ont toujours plus de peine à être versés, les dossiers deviennent toujours plus nombreux alors même que les requérants sont surprotégés sur le plan médical tout en provoquant nombre de délits. Une telle inégalité de traitement doit être bannie et les responsables doivent être licenciés.

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Le coût de l’asile monte en flèche. Vaud craint un dépassement de 45 millions pour 2016.

Certains réfugiés se débrouillent sur le marché du travail, mais la majorité émarge durablement à l’aide sociale. Une statistique du Secrétariat d’État aux migrations montre qu’au 30 avril dernier le taux d’activité est de 21% chez les réfugiés statutaires et de 28% pour les admissions provisoires. Le taux d’activité des Erythréens est particulièrement bas. Il ne dépasse pas 15%, alors qu’il est de 29% pour les Somaliens, de 37% pour les Afghans et de 48% pour les Sri-Lankais.

Faudra-il entretenir durant toute leur vie les jeunes réfugiés arrivés ces dernières années? Les responsables cantonaux des finances redoutent que la politique d’asile ne soit une bombe à retardement. Ils voient un danger non seulement financier, mais aussi de cohésion sociale, si les migrants absorbent une part toujours plus grande de l’aide aux personnes dans le besoin.

Source

Varoufakis: Nous avons rendue publique la façon non démocratique dont l’Europe prend des décisions [vidéo]

Entretien exclusif - YANIS VAROUFAKIS sur ECORAMA

Défaite des frondeurs de Syriza aux dernières législatives, relations avec Alexis Tsipras, faiblesse du gouvernement français, coulisses des négociations entre la Grèce et ses créanciers, plan d'aides voué à l'échec, avenir politique : Yanis Varoufakis, ancien ministre des Finances grec, revient sur son expérience du pouvoir et livre son analyse de la politique économique du gouvernement français. Pour lui, "Les réformes de M. Macron ne marcheront pas"

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Source et article ICI

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Merci à Pierre H

Intéressante interview d’un conseiller financier [vidéo]

Martin ARMSTRONG, conseiller financier respecté, richissime et ancien gestionnaire d’un fond (1 trillion de dollars), basé aux États-Unis, a mis au point un modèle informatique basé sur le nombre pi, et d'autres théories liées aux cycles, capable de prédire les tournants décisifs de la vie économique mondiale, et ce avec une précision frappante.

Vidéo en anglais sous-titrée en français : (à 16'31'' il parle de la Grèce)

l'Oracle Interview ZDF - VOSTFR par alalumieredunouveaumonde

 

Merci à Anne Lauwaert

Fabius assure que le Qatar ne finance pas le terrorisme : le ministre a menti

Invité au micro de RTL le 21 janvier dernier, Laurent Fabius a assuré que le Qatar ne finançait pas le terrorisme : "Nous avions fait faire par nos services des enquêtes précises qui ont montré que ce n'est pas exact." Pour Thomas Guénolé, politologue, c'est un mensonge éhonté et totalement incompréhensible.

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