Arménie : Cet été, Erdogan avait déclaré “‘Nous finirons ce qui a été commencé en 1915’ (le génocide)”

“Cet été, Erdogan a lui-même dit ‘Nous finirons ce qui a été commencé en 1915’ (le génocide). Ne le laissons pas faire et réagissons avec notre plus puissante arme qui est la prière.”

Union des Eglises Evangéliques Arméniennes de France et Espoir pour l’Arménie lance un appel à la prière en faveur de l’Arménie. Via le site Action Chrétienne en Orient, ils encouragent à prier pour “la cessation des combats entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie”.

Le texte transmis commence par rappeler le contexte et l’instauration de la loi martiale, qui oblige tous les hommes de moins de 55 ans à partir au front.

“Dimanche matin 27 septembre, l’Arménie a été la cible d’attaques de son voisin azéri. D’abord, à la frontière du Karabagh, puis, depuis lundi, dans la ville de Vardenis, sur le territoire même de l’Arménie. La loi martiale a été décrétée et les hommes de moins de 55 ans sont appelés sur le front. Depuis, le peuple entier, qui luttait déjà avec le Covid, vit dans la sidération d’une guerre.”

Puis, rapidement, l’émotion se mêle à l’urgence.

“Les mots me manquent pour vous dire ce qu’il se passe là-bas. Au moment où j’essaie d’écrire ce message, je reçois des demandes de prière d’amis sur place pour des étudiants des GBU (Groupes Bibliques Universitaires), pour des frères, pour des amis qui sont partis sur le front, et dont on n’a pas de nouvelles. Comme vous pouvez l’imaginez, ce sont des jeunes qui n’ont jamais combattu et qui se trouvent face à des mercenaires syriens. Ce pourrait être l’un de nous aujourd’hui. Les mots me manquent.”

Une “mobilisation intense dans la prière dans le monde entier” est demandée. L’auteur de la lettre rappelle les mots de Recep Tayyip Erdogan :

“Cet été, Erdogan a lui-même dit ‘Nous finirons ce qui a été commencé en 1915’ (le génocide). Ne le laissons pas faire et réagissons avec notre plus puissante arme qui est la prière.”

Infochretienne.com


Rappel :

La Turquie a toujours refusé de reconnaître le génocide arménien, en prenant clairement les chrétiens pour des imbéciles.

Sociétés de mercenaires et “ONG d’Allah” : les milices privées turques au service de l’impérialisme d’Erdogan

Par Alexandre del Valle

Dans quelques jours, se tiendra, à Bruxelles, le prochain Conseil européen (extraordinaire, 24-25 septembre), convoqué par son président Charles Michel dans un contexte de crise sanitaire et de menaces turques croissantes et Méditerranée. Face à la l'indifférence de plusieurs pays européens qui rechignent à se montrer solidaires de la Grèce et de Chypre, menacés par la Turquie dans leurs zones économiques exclusives regorgeant de gaz, Alexandre del Valle revient sur les liens ambigus que le régime d'Erdogan entretient avec le jihadisme international via d'étranges sociétés de mercenaires privées.

Les autorités turques, le Qatar et nombre de pays occidentaux dénoncent régulièrement le violation de l'embargo sur les armes en Libye, notamment l'envoi par la Russie, via la société de sécurité WAGNER, de mercenaires russes et syriens dans ce pays en appui à l'Armée Nationale Libyenne du maréchal Khalifa Haftar. Alliée des Émirats, de la Russie et de l'Egypte, l'armée de Haftar, liée aux autorités de Benghazi et au Parlement de Tobrouk (légitime, contrairement à celui périmé de Tripoli), a elle-même recruté de mercenaires au Soudan et au Tchad. Les médias occidentaux déplorent et rappellent en permanence la présence de mercenaires syriens ou vétérans de l’armée russe recrutés en acheminés en Libye par le groupe Wagner, et financés en grande partie par les Émirats, estimés par l'ONU à un millier. Ces combattants russes et syriens pro-Assad, engagés contre les islamistes de Tripoli, les Frères musulmans et les jihadistes internationaux, ont été notamment chargés d’opérer les batteries antiaériennes Pantsir, armement russe payé et livré par les Émirats. Sur la base d’Al-Joufra, à 650 kilomètres au sud-est de Tripoli, la Russie a également déployé des chasseurs Mig 29 et Su24 pour dissuader les forces loyales à Tripoli de progresser vers l'est. Tout cela est attesté et connu. En revanche, l'activisme militaire illégal et bien plus massif de la Turquie en Syrie, en Irak et depuis 2019 en Libye, via des milices islamistes fidèles à Erdogan, encadrées notamment par la société de mercenaires (SMP) turque SADAT International Defence consultancy, sous la supervision de l'armée, des services spéciaux et de la présidence turque elle-même, l'est beaucoup moins, voire pas du tout. Cette omertà des médias et politiques occidentaux est pour le moins étonnante, même si elle s'explique en partie par le refus américain et atlantiste de reconnaître officiellement quoi que ce soit qui pourrait aller dans le sens des 'diables' Poutine et Assad, car dans le cas turc, les mercenaires islamistes enrôlés par SADAT et l'armée turque ne sont pas seulement des combattants non-conventionnels, mais des combattants islamistes et jihadistes internationaux et liés au terrorisme international, donc qui menacent, à quelques kilomètres de l'Italie (Lampedusa) et de Malte, la sécurité même des pays de l'Union européenne ainsi que celle des pays d'Afrique sahélo-saharienne gravement déstabilisés par le terrorisme jihadiste depuis la fin des années 2000.

Le "national-islamisme turc" et ses dispositifs paramilitaires

Comme le rappelle l'analyste Alain Rodier, ancien de la DGSE et membre du Centre Français de Recherches sur le Renseignement (CF2R), Adnan Tanriverdi a déclaré dans les colonnes du quotidien turc Khabar Tork que la SMP SADAT a organisé des missions en Syrie dès 2013 puis ensuite en Libye, dans le cadre d'une coopération islamiste-jihadiste syro-libyenne.

Le 17 décembre dernier 2019, Adnan Tanriverdi déclarait ainsi dans un quotidien turc que son pays avait « besoin de sociétés sécuritaires privées pour employer des mercenaires » et que « Si la Turquie envoie des mercenaires en Libye, ça sera plus efficace que les sociétés Wagner ou Blackwater ». Dans ses écrits officiels, SADAT appelle sans complexe aucun à la création d'une « armée internationale de l’Islam » composée de « volontaires » du jihad contre les « ennemis de l'islam » qui pourrait devenir à terme supérieure à celle de « l'entité sioniste », Tsahal, et qui viendrait « au secours » des musulmans et des minorités « turco-ottomanes opprimées » du monde entier. Le général Tanriverdi, d'accord en cela avec la pensée profonde de son mentor Erdogan, rêve d'ailleurs non seulement de voir l’État d’Israël définitivement détruit mais ne se cache pas de son ambition de créer un peu partout des "comptoirs" et "protectorats" néo-ottomans partout dans les pays arabes et en Europe orientale ou au Caucase et jusqu'aux frontières de l'Inde où des populations furent soumises au joug ottoman. Comme le parti AKP du président Erdogan et maintes ONG d'Allah ou organisations islamistes turques, la SMP de Tanriverdi est bien évidemment très active à Gaza et en Palestine, notamment en soutien au mouvement terroriste-jihadiste HAMAS, qui bénéficie de nombreuses facilités en Turquie même, où ses cadres ont trouvé refuge depuis qu'ils ont été renvoyés de Syrie lors du printemps arabe, vite devenu un « hiver islamiste ». SADAT soutient également en Irak et en Syrie des groupes jihadistes internationaux utilisés pour combattre les Kurdes, ennemis internes et externes existentiels des nationalistes et islamistes-fréristes au pouvoir à Ankara.

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Valeursactuelles.com

Soutenu par Merkel et l’UE, Erdogan insulte la France et menace la Grèce

Pour bien comprendre le conflit territorial maritime actuel, qui oppose la Turquie à la Grèce, écoutez cette remarquable vidéo.

https://www.youtube.com/watch?v=MKo9vpEN74c

En Méditerranée orientale, il est clair que le va-t-en-guerre Erdogan n’a pas de meilleure alliée qu’Angela Merkel, qui se couche systématiquement devant le belliqueux sultan islamiste d’Ankara.

L’orgueilleuse chancelière, qui fait la pluie et le beau temps au sein de l’UE,  n’apprécie guère les gesticulations militaires de la Grèce et de la France, en réponse aux provocations turques.

C’est donc en toute impunité qu’Erdogan peut déployer ses navires de guerre et narguer la Grèce, Chypre et une Union européenne totalement divisée.

Seule la France a manifesté un réel soutien à Athènes, avec une présence militaire maritime et aérienne au large de la Grèce, un soutien majoritairement désapprouvé par l’UE, qui s’obstine à vouloir dialoguer avec un énergumène arrogant, qui ne respecte que la force.

À ce jour, l’UE rejette toute idée de sanctions, malgré les ambitions démesurées d’Erdogan, qui se prend pour Soliman le Magnifique.

Ce soutien français exaspère le sultan, habitué aux capitulations de l’UE et de l’Otan, dès lors qu’il exerce son chantage à l’immigration ou qu’il intervient militairement en Syrie ou en Libye.

Traitant Macron de “petit caïd”, Erdogan se fait menaçant, invitant Macron “à ne pas chercher querelle à la Turquie”.

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-president-turc-erdogan-avertit-emmanuel-macron-de-ne-pas-chercher-querelle-a-la-turquie-20200912

Mais les conflits territoriaux entre Turquie et Grèce ne datent pas d’hier.

Rappelons que les Turcs occupent illégalement la partie nord de Chypre depuis 1974, sans que l’UE ni l’Otan n’aient mis un terme à cette colonisation d’un pays indépendant depuis 1960.

Il est vrai que les résolutions de l’Onu, face à un pays déterminé, ne sont que torchon sans intérêt.

Quant à l’Otan, sous commandement américain, elle ne bougera pas, car les États-Unis possèdent une base en Turquie, où sont entreposées des armes nucléaires.

Mais le conflit d’aujourd’hui est né de l’accord signé en 2019 entre la Turquie et la Libye, donnant aux Turcs un libre accès à des zones économiques maritimes revendiquées par la Grèce et par Chypre.

En effet, de riches gisements gaziers, équivalents à ceux de la Norvège, ont été découverts dans une zone maritime convoitée par la Turquie, qui conteste les frontières maritimes définies par le droit international.

Évidemment, outre l’enjeu économique considérable, Erdogan, qui fait face à une grave crise économique et monétaire, tente de faire diversion en faisant vibrer la fibre nationaliste du peuple turc, toujours à fleur de peau. Rien de bien nouveau chez les despotes contestés de l’intérieur.

Un navire sismique turc, protégé par des navires de guerre, opère dans la zone revendiquée par la Grèce, en attendant  l’arrivée prochaine d’un navire de forage turc.

La marine grecque reste en état d’alerte maximale. Des incidents entre navires turcs, grecs et  français ont fait monter la tension.

Pendant que l’UE temporise, en prêchant  le dialogue et la coopération, les esprits s’échauffent à Athènes.

Le parti  conservateur Solution grecque enjoint le gouvernement de “se préparer à la guerre sans tarder”.

Ce que fait le gouvernement grec, qui vient d’annoncer  d’importantes commandes d’armements, dont 18 Rafale, et qui va recruter 15 000 soldats supplémentaires.

Les tensions diplomatiques, c’est toujours bon pour le juteux marché de l’armement, qui bat record sur record chaque année dans le monde.

La Grèce devient ainsi le 4e client du Rafale, après l’Égypte, l’Inde et le Qatar.

Il est évident que ni la Grèce, ni la Turquie n’ont intérêt à envenimer la situation. Mais un grave dérapage est toujours possible.

Erdogan entretient les tensions. Un exercice naval a lieu ce WE au large de Chypre.

Mais quelle que soit l’évolution de la situation, l’UE se doit d’afficher un soutien sans faille à Athènes, avec sanctions économiques et réponses militaires  dissuasives contre Ankara si besoin.

Seule la détermination affirmée des 27 fera reculer le belliqueux sultan.

Jacques Guillemain

Erdogan avertit Emmanuel Macron de ne pas « chercher querelle à la Turquie »

« Ne cherchez pas querelle au peuple turc, ne cherchez pas querelle à la Turquie », a lancé M. Erdogan dans un discours télévisé à Istanbul, en référence aux sévères critiques émises par M. Macron envers Ankara dans le cadre du conflit entre la Turquie et la Grèce à propos de la prospection pétrolière en Méditerranée.

Emmanuel Macron et ses six homologues du sud de l’UE ont exhorté jeudi la Turquie à cesser sa politique de confrontation en Méditerranée orientale et l’ont menacée de sanctions européennes si Ankara continue à contester les droits d’exploration gazière de la Grèce et de Chypre dans la zone.

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« Vous n’avez pas fini d’avoir des ennuis avec moi »

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Ouest-france.fr

La Turquie condamne la republication des caricatures de Mahomet dans Charlie Hebdo

La Turquie a condamné la republication des caricatures de Mahomet par le journal satirique français et critiqué Emmanuel Macron pour avoir défendu le droit au blasphème, dans un contexte de vives tensions entre Ankara et Paris.

«Nous condamnons vivement la décision de Charlie Hebdo de republier les caricatures irrespectueuses envers notre religion et notre prophète», a affirmé le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué le 2 septembre.

Ankara a aussi critiqué le président Emmanuel Macron pour avoir défendu «la liberté de blasphémer», estimant qu'il était «inadmissible» de justifier la publication des caricatures controversées au nom de la liberté d'expression.

La réédition en une de Charlie Hebdo des caricatures du prophète Mahomet à l'occasion de l'ouverture du procès des attentats djihadistes de janvier 2015 en France risquerait, selon Ankara, «d'encourager la haine contre l'Islam et les étrangers [et] de faire le jeu des racistes».

Charlie Hebdo était devenu la cible de djihadistes après avoir publié en 2006 12 caricatures de Mahomet, provoquant un tollé et des manifestations parfois violentes dans plusieurs pays musulmans. Les représentations du prophète sont considérées comme un blasphème dans l'islam traditionnel.

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Francais.rt.com


Rappels :

Turquie. Basilique Sainte-Sophie : Le premier prêche musulman a été fait épée à la main et traitait de la conquête islamique

Erdogan lance de nouvelles menaces contre la Grèce

Après Sainte-Sophie, Erdogan transforme en mosquée le monastère du Saint-Sauveur-in-Chora

Erdogan s’offre une prière à Sainte-Sophie reconvertie en mosquée. Comble de la provocation, il invite le Pape à la prière musulmane.

Erdogan bloque la livraison de 200.000 masques de protection à destination de l’Italie

Erdogan menace de faire déferler 3,7 millions de migrants sur l’Europe

Le prochain objectif de l’Etat islamique représente une menace terrible pour la France

Manuel Gomez le 6 septembre 2020

L’objectif de Daesh, avec la protection du dictateur turc Erdogan, est de refonder un Etat Islamique dans une région africaine, dès que les différents groupes de djihadistes parviendront à une entente pour se regrouper, de gré ou de force. 

Cet objectif présente un avantage pour les pays du Moyen-Orient, Irak, Syrie, Liban et Libye, qui sont ainsi de plus en plus éloignés de la menace djihadiste, puisqu’elle se dirige vers l’Afrique, sans pour autant ne pas craindre les ingérences de la Turquie et de l’Iran, contrés dorénavant par le rapprochement des Emirats, de l’Arabie Saoudite et de l’Egypte, etc. avec Israël.

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Revenons donc à l’Afrique, hors celle du nord qui, pour le moment, échappe à cette menace islamiste, malgré les efforts et les manipulations d’Erdogan, en ce qui concerne plus particulièrement l’Algérie.

Les quelques milliers de militaires français sont bien impuissants sur des territoires immenses qu’ils ne peuvent couvrir et, qui plus est, subissent depuis quelques mois le mépris et la colère d’une majorité de Maliens qui réclame leur départ.

Malgré les efforts financiers, stratégiques et techniques de différents pays du monde, y compris de la France, pour tenter, en vain, de mettre sur pied une armée africaine opérationnelle, susceptible de contrer et d’éradiquer, tous ces groupes djihadistes, il s’agit d’un échec lamentable et l’une des raisons de cet échec est, sans contexte, le départ de centaines de milliers de jeunes africains, sans doute les plus courageux (selon eux et selon ceux qui en tirent bénéfice) vers l’Europe.

Examinons ce problème de ces « migrants », devenus « réfugiés », sans à priori et avec objectivité :

On constate que la très grande majorité de ces « réfugiés » sont des jeunes apparemment en bonne santé physique (si l’on en juge d’après leur combativité contre les forces de l’ordre des pays qui les réceptionnent) et, nous dit-on, d’un niveau intellectuel plus élevé que la moyenne de leurs compatriotes.

Ils quittent, disent-ils, leurs pays en guerre non pas parce qu’ils sont des lâches mais parce qu’ils ne veulent pas être tués sans pouvoir se défendre. Ce qui est tout à fait compréhensible, si cela est exact ? 

Les enfants et les femmes que nous accueillons doivent être pris en charge, c’est un devoir d’humanité et depuis des décennies nous n’en manquons pas.

Mais pour les 90% de ces « réfugiés », tous jeunes et en bonne santé et si désireux de défendre leur patrie, de participer à la libération de leur pays, de combattre les ennemis ? La solution m’apparaît simple :

**Pourquoi ne pas prendre la décision de former et d’encadrer militairement, en quelques semaines, ces dizaines de milliers de jeunes « réfugiés », de les armer et de les transporter dans leurs pays afin qu’ils puissent combattre ceux qui les chassent, qui les assassinent.

Quelques centaines de milliers de « réfugiés, clandestins et en situation irrégulière » cela ferait une armée irrésistible contre laquelle l’Etat Islamique, où qu’il se trouve en Afrique, ne résisterait pas très longtemps.

Ils participeraient ainsi à la libération de leur pays et seraient bien plus utiles que dans leurs campements insalubres en Ile de France et ailleurs.

N’est-ce pas le rôle, le devoir, des pays européens de les aider à reconquérir leurs territoires ?

Et non pas de prévoir, d’ores et déjà, le regroupement familial afin qu’ils s’installent définitivement dans nos pays ? 

Le destin futur de l’Europe n’est pas de devenir africaine (et c’est pourtant ce qui l’attend inévitablement dans les prochaines décennies !) car, il est utile de le rappeler, l’Afrique comptait 140 millions d’habitants en 1900, plus d’un milliard aujourd’hui et plus de deux milliards en 2050.

Ne nous dit-on pas que ces « réfugiés » sont destinés à retourner chez eux, une fois la paix rétablie ?

Mais par qui sera-t-elle rétablie si ce n’est par eux-mêmes ?

N’est-ce pas ce que font les Kurdes, femmes, hommes et même vieillards, depuis des mois ? Et cela malgré les bombardements des turcs et l’indifférence des autres nations.

N’est-ce pas ce que font les milices ?

Au lieu de fournir en armes on ne sait trop qui, ni on ne sait en quelles mains elles tombent, ne serait-il pas plus logique de les remettre à des « patriotes » volontaires pour repartir se battre le plus tôt possible ?

N’est-ce pas là leur objectif prioritaire, disent-ils, avant qu’il ne soit trop tard ?

Cette solution nous coûterait bien moins cher que ce que l’Europe versera aux centaines de milliers de « réfugiés », et aux villes qui les accepteront, et cela profiterait à nos fabricants d’armes en tout premier lieu.

Entendons-nous bien : s’il s’agit véritablement de « réfugiés » destinés à retourner chez eux, une fois la paix revenue, et non pas de « migrants clandestins », toujours en situation irrégulière, prêts à s’installer et à être assistés définitivement, et cela devant l’hostilité de plus en plus remarquée des populations européennes ?

Bien entendu, je ne crois pas une seule seconde à la réalisation de ce que je viens d’écrire car ces centaines de milliers de « fuyards » ne sont certainement pas des courageux prêts à mourir pour leur patrie !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

source: https://www.dreuz.info/2020/09/06/le-prochain-objectif-de-letat-islamique-represente-une-menace-terrible-pour-la-france/

Erdogan lance de nouvelles menaces contre la Grèce

En faisant allusion à des zones maritimes disputées en Méditerranée orientale, le président turc a déclaré ce samedi que la Turquie est «assez forte» pour «déchirer les cartes et les documents immoraux».

[...]

«Ils vont comprendre, soit par le langage de la politique et de la diplomatie, soit sur le terrain via d’amères expériences», a prévenu le dirigeant turc lors d’une allocution télévisée. «La Turquie et le peuple turc sont préparés à toute éventualité et à toute conséquence».

[...]

TdG

Erdogan: La conquête turque n’est pas de l’occupation ni du pillage, elle instaure la justice d’Allah

Le 26 août 2020, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a prononcé un discours au parc national de Manzikert en Turquie lors d'un cérémonie célébrant le 949e anniversaire de la bataille de Manzikert (*):

« Dans notre civilisation, la conquête n’est pas une occupation ni un pillage. C’est instaurer dans la région le règne de la justice voulue par Allah.

Tout d’abord, notre nation a mis fin à l’oppression dans les régions conquises. Elle a instauré la justice.

Voilà pourquoi notre civilisation est une civilisation de conquête.

La Turquie prendra ce qui est son droit dans la Méditerranée, la mer Égée et la mer Noire.

De même que nous n’avons aucune visée sur le sol, la souverainteé ou les intérêts de quiconque d’autre, de même nous ne ferons aucune concession sur les nôtres.

C’est pourquoi nous sommes déterminés à faire tout ce qui est nécessaire politiquement, économiquement ou militairement.

Nous invitons nos interlocuteurs à bien se tenir et à s’abstenir d’erreurs qui ouvririaent la voie à leur destruction.

Nous voulons que tout le monde voie que la Turquie n’est plus un pays dont on peut mettre à l’épreuve la patience, la détermination, les capacités ou le courage. Si nous disons ‘Nous le ferons’, eh bien nous le ferons. Quel qu’en soit le prix.

S’il y a quelqu’un qui veut s’opposer à nous et en payer le prix, qu’il vienne !

Sinon, qu’il dégage, et nous nous occuperons de nos affaires.

Qu’a dit le poète Yahya Kemal ? Dans l’esprit des armées [turques qui ont combattu] ici :

‘Cette tempête qui éclate, c’est l’armée turque, Seigneur.

L’armée qui meurt pour Toi, c’est celle-ci, Seigneur.

Que Ton nom fameux et renforcé s’élève avec les appels à la prière !

Donne-nous la victoire, car nous sommes la dernière armée de l’islam !’ »

Vidéo : chaîne YouTube officielle du Président Erdoğan
Sous-titres en anglais : MEMRI
Version française : Cenator

(*) Manzikert, aujourd’hui Malazgirt, est une ville de l’Est de la Turquie, dans une région à forte minorité kurde et (autrefois) arménienne. C’est près de là que le 26 août 1071, l’armée byzantine de l’empereur Romain IV Diogène fut mise en déroute par celle du sultan seldjoukide Alp Arslan. Cette défaite fragilisa considérablement l’empire byzantin dans la région.

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Quelques images pour nous rappeler sur quelles bases est bâtie la civilisation qu’Erdoğan chérit:

Esclaves en route vers l’Empire ottoman

Esclaves sur un navire ottoman

Marché d’esclaves sexuelles pour les Ottomans

Viols

 

Castration des esclaves pour l’Empire ottoman

Conquêtes par incendie

Conquêtes par batailles sanglantes

Génocides ottomans

Tortures pratiquées sur les populations dhimmies

Décapitations

Exterminations

Pillages généralisés sur les territoires conquis

Expropriation des richesses durement acquises durant des générations

Recul et disparition des civilisations, dépeuplements drastiques partout où les Ottomans ont conquis des territoires.

La crise gréco-turque, révélatrice de l’impuissance de l’OTAN et de l’Europe

2 septembre 2020 - par

Les événements fortement anxiogènes qui se déroulent depuis plusieurs semaines dans la Méditerranée orientale du fait des ambitions ottomanes d’Erdogan font apparaître clairement l’irrésolution et les déficiences de l’Otan et de l’Union européenne.

Ils éclairent d’une lumière crue l’inconsistance du couple franco-allemand dont les membres ont des intérêts et des objectifs profondément divergents.

Une situation explosive

Erdogan, mouché sévèrement par Poutine en Syrie, a jeté son dévolu sur la Libye en proie à une guerre civile et sur des zones entières de l’est de la Méditerranée, riches en gaz et en pétrole et dont certaines relèvent de la souveraineté de la Grèce. Celle-ci est appelée par le dictateur d’Ankara à ne plus s’exercer sur les îles de la mer Égée proches de la Turquie et sur les eaux territoriales qui les entourent.

Son comportement agressif et sa jactance se traduisent par des menaces grossières et des insultes à l’égard de ceux qui envisageraient de ne pas se soumettre.

Plus grave, les marines et même les aviations concernées se croisent, se menacent et sont à la merci du moindre incident, étincelle d’une déflagration possible. L’« illumination » de notre frégate Courbet, le 10 juin, par trois navires turcs escortant un cargo suspect aura été une étape significative de cette escalade voulue et organisée par le dictateur turc.

Face à une Turquie ouvertement belliciste, la Grèce, méprisée par les Européens et maltraitée par les Allemands, affiche, dans la grande tradition de Salamine et des Thermopyles, fermeté et détermination. On ne peut qu’être étonné mais le gouvernement de Macron, il faut pour l’instant en prendre acte, semble vouloir adopter une attitude identique après la reculade du 10 juin.

De même assistons-nous à une sorte de coalition avec l’Italie, Chypre et les Émirats arabes unis.

Malheureusement, ce n’est pas le cas de l’Otan et de l’Union européenne.

Les contradictions et l’impotence de l’Otan
La Turquie a entrepris de s’en prendre à un petit pays, la Grèce, qu’elle menace depuis des années d’une invasion migratoire. Cette crise oppose deux nations membres de la même alliance

Il s’agit d’une agression de la souveraineté d’un pays voisin, du viol des règles et des traités internationaux applicables à cette région de l’Europe et du piratage de ressources énergétiques grecques et européennes. À terme, si on laisse faire Erdogan, ce sont les îles de la mer Égée qu’il enfournera dans son escarcelle.

D’une manière générale, la plupart des pays membres de cette organisation ne réagissent pas ou demeurent indifférents. À la suite de l’illumination du Courbet, la ministre des Armées avait protesté au sein de l’Otan contre un allié qui viole les règles que l’alliance est censée faire respecter. La France n’avait reçu le soutien que de huit pays sur trente.

Les USA se montrent particulièrement discrets : période électorale, ménagement d’un grand allié, intérêt économique lié au gaz ? En tout cas, l’équivoque de leur attitude est telle que la Turquie a pu se flatter d’avoir mené des manœuvres navales avec une frégate américaine. Mais, semble-t-il, la Grèce aussi.

Inerte dans cette affaire, l’Otan se trouve en état de mort cérébrale et neurologique. Issue de la guerre froide menée contre l’empire soviétique, elle est devenue inutile et même néfaste car elle donne un faux sentiment de sécurité aux pays européens qui en prennent prétexte pour désarmer. Elle devrait disparaître.

Une Europe désunie et impuissante

La problématique des relations entre l’Europe et la Turquie ne datent pas d’aujourd’hui. L’antagonisme gréco-turc, Chypre dont une partie a été occupée et annexée par la Turquie en 1974 et la menace de subversion migratoire dont Erdogan menace notre continent constituent des points permanents de friction voire d’affrontement.

Il ne faut pas oublier la question religieuse avec la profanation de Sainte-Sophie et la présence de hordes de millions de Turcs sur le sol européen.

L’Europe détient une responsabilité immense dans l’aggravation de ces tensions et dans la montée de l’agressivité turque qui vise depuis 1975 la Méditerranée orientale et les côtes grecques.

Comme le souligne Olivier Delorme, l’Union européenne a montré un aveuglement géostratégique immense en déversant des milliards d’euros au titre de la préadhésion et du chantage aux migrants sans imposer de contrepartie comme l’évacuation de la partie du territoire de Chypre, membre de l’UE, colonisé depuis 1974 et l’arbitrage de la Cour de La Haye concernant les exigences d’Ankara sur les territoires grecs. Et ce, dans un contexte de nettoyage ethnique à l’égard des Kurdes, de réislamisation des musulmans des Balkans et de la mainmise sur les communautés turques d’Europe occidentale.

Cette lâcheté, il faut bien employer le mot, ne peut qu’encourager Erdogan à attaquer un pays voisin plus petit et surtout ravagé économiquement et financièrement par Bruxelles et Merkel.

À la fermeté grecque répondent le manque de solidarité et la désunion des pays européens.

Si certains pays comme la France, Chypre, l’Italie se sont rangés aux côtés de la Grèce, l’Allemagne et l’Espagne ont adopté une approche beaucoup plus conciliante. Des pays de l’Est comme la Pologne et la Hongrie souhaitent garder de bonnes relations avec Erdogan. En revanche l’appui apporté par les Émirats arabes unis apparaît nettement plus ferme que celui de beaucoup d’États européens.

Les ministres des Affaires étrangères se sont réunis il y a quelques jours mais cela ne semble pas avoir abouti à une solution concrète, sinon prévoir un sommet extraordinaire les 24 et 25 septembre prochains. Cette lenteur de réaction constitue un aveu de totale d’impuissance.

Une fois de plus l’impotence et la lâcheté de l’Union européenne déshonorent et mettent en danger notre continent.

La politique solitaire et égoïste de l’Allemagne et son rôle néfaste

L’Allemagne de Merkel refuse de prendre position en faveur de la Grèce et de la France. La ministre allemande de la Défense, l’illustre AKK, a déclaré que « les manœuvres navales qui ont lieu aujourd’hui ne sont certainement pas utiles ».

En fait les Allemands, peu soucieux d’aider les Français, suivent une politique identique à celle des Britanniques dans les années 30, qui consiste à mettre sur le même plan Grecs et Français d’une part et les Turcs de l’autre. Sur ce fondement, au nom d’une vertueuse médiation, ils adoptent une posture d’arbitrage au terme de laquelle ils pourront donner une satisfaction au moins partielle à Erdogan, au mépris des lois et des traités internationaux.

Où est l’Europe dans cette affaire ? Nulle part.

Aujourd’hui l’Allemagne ne peut être un « intermédiaire impartial ». Elle ne travaille et n’agit que dans son propre intérêt national au mépris de la prétendue souveraineté européenne :
– elle a d’importants intérêts économiques en Turquie ;

– elle ploie sous la menace d’Erdogan d’ouvrir les frontières de la Turquie aux migrants afin de forcer Bruxelles à faire des concessions. Il ne vient pas à l’esprit de ses dirigeants de renforcer les capacités de la Grèce à repousser les envahisseurs. Elle préfère transiger, payer et céder ;

– amie de la Turquie depuis plus d’un siècle, elle a accueilli 3 millions de Turcs sur son sol qui sont contrôlés largement par des parties islamistes turques et qui représentent une épée de Damoclès mortelle.

Il faut donc s’attendre à ce que Merkel s’aligne sur le tyran belliciste d’Ankara et impose une négociation bilatérale, sans prendre parti, entre la Grèce et la Turquie plutôt que le respect du droit par la cour internationale de justice prônée par l’ONU. Comme le dit Olivier Delorme, l’Allemagne prend aujourd’hui le parti de l’agresseur contre l’agressé.

Le couple franco-allemand n’existe pas

Les intérêts de la France de l’Allemagne apparaissent de plus en plus divergents, particulièrement dans le contexte de cette crise de la Méditerranée orientale.

Apparemment la France est défavorable à une hégémonie turque en Méditerranée orientale. Elle souhaite éviter une intrusion de la Turquie en Libye, intrusion largement entamée depuis plusieurs mois. Elle semble déterminée à aider la Grèce à se défendre contre les agressions turques et à protéger la souveraineté de ce pays molesté par l’UE et l’Allemagne. Elle revendique également d’avoir sa part dans les gisements pétroliers et gaziers que prospecte le consortium Total-ENI.

L’Allemagne, quant à elle, entend entretenir des relations privilégiées avec la Turquie d’Erdogan dans son intérêt propre, économique comme démographique, au mépris de la souveraineté européenne et de la démocratie. Le couple franco-allemand ne lui importe que s’il peut l’aider à asseoir sa domination sur l’UE.

Un article du Figaro affirme que cette crise prouve que le couple franco-allemand n’existe plus. Hubert Védrine soutient que ce couple a disparu en 1989 lors de la réunification allemande. Il est loisible de se demander s’il n’a jamais existé lorsqu’on repense à la prise de position du Bundestag contre l’esprit du traité franco-allemand de 1963.

Mais surtout il convient de rappeler à quel point l’Europe a donné les moyens à l’Allemagne de mener une politique solitaire strictement égoïste :

– la monnaie commune lui a permis d’engranger les excédents commerciaux à notre détriment puisque nous ne pouvions plus dévaluer ;

– elle a refusé sans discussion l’union pour la Méditerranée à laquelle tenait tant, peut-être à tort, Sarkozy ;

– elle a abandonné le nucléaire, sans concertation avec ses voisins, inondant son pays d’éoliennes et en maintenant les centrales au charbon ;

– elle ne contribue que de manière dérisoire à notre opération au Mali, indispensable à la sécurité européenne ;

– surtout, sans concertation une fois de plus, Merkel, dont l’histoire dira qu’elle a été une catastrophe pour l’Europe, a accueilli plus d’un million de migrants en 2015 ;

– enfin, toujours sans concertation, elle a cédé aux exigences du maître chanteur Erdogan et négocier un accord sur les migrants au détriment des finances européennes.

En définitive

Cette crise qui pourrait s’avérer extrêmement grave, a permis d’effectuer plusieurs constats qui ne sont pas nouveaux mais qui sont apparus d’une manière criante.

– L’Otan est en situation d’acharnement thérapeutique ;

– Le concept de souveraineté européenne ne correspond aujourd’hui à aucune réalité ;

– Le partenariat franco-allemand est une duperie de la part des européistes, idiots utiles d’une Germanie prépondérante.

Vivement une solidarité et une coopération en Europe entre des États-nations souverains et puissants.

André Posokhow
2 septembre 2020

source: https://ripostelaique.com/la-crise-greco-turque-revelatrice-de-limpuissance-de-lotan-et-de-leurope.html

Après Sainte-Sophie, Erdogan ordonne la reconversion d’une autre ex-église en mosquée

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a ordonné vendredi 21 août la reconversion en mosquée d’une ancienne église orthodoxe emblématique d’Istanbul, un mois après la réouverture au culte musulman de la basilique Sainte-Sophie. La décision de transformer le musée de la Chora en mosquée intervient un mois après la reconversion similaire et controversée de l’ex-basilique Sainte-Sophie, classée au patrimoine mondial de l’humanité.

Construite par les Byzantins au 5ème siècle, l’église Saint-Sauveur-in-Chora, aussi appelée église de la Chora, a été convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, puis en musée après la Seconde Guerre mondiale. Outre son histoire millénaire rivalisant avec celle de Sainte-Sophie, l’église byzantine de la Chora est surtout connue pour ses magnifiques mosaïques et fresques datant du 14ème siècle, dont une monumentale composition du Jugement dernier.

[…]

Yücel Sahin, un habitant d’Istanbul âgé de 45 ans, est venu «avec excitation» dès qu’il a appris la nouvelle. «Nos ancêtres (…) sont devenus les propriétaires de ces lieux après la conquête» de Constantinople, estime-t-il, rejetant l’idée d’un manque de respect envers les fidèles d’autres religions en Turquie. «Il y a (de nombreuses) églises et synagogues à Istanbul, mais une poignée d’entre elles seulement sont ouvertes à la prière», ajoute-t-il.

[…]

Le Figaro

Via Fdesouche

Erdogan s’offre une prière à Sainte-Sophie reconvertie en mosquée. Comble de la provocation, il invite le Pape à la prière musulmane.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan participe vendredi à la première prière musulmane dans l'ex-basilique Sainte-Sophie depuis sa reconversion en mosquée, l'occasion pour ce nostalgique de l'Empire ottoman de s'offrir un coup d'éclat malgré les condamnations.

Oeuvre architecturale majeure construite au VIe siècle et monument le plus visité d'Istanbul, Sainte-Sophie a successivement été une basilique byzantine, une mosquée ottomane et un musée. Le 10 juillet, Recep Tayyip Erdogan a décidé de rendre l'édifice au culte musulman après une décision de justice révoquant son statut de musée.

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RTS

Nos remerciements à Wilhou


La Turquie invite le pape François à venir visiter Sainte-Sophie

Le président Recep Erdogan, par la voix de son porte parole, Ibrahim Kalin, a invité « tout le monde, y compris le pape François » à la cérémonie d’ouverture à la prière musulmane de Sainte-Sophie le 24 juillet, rapporte l’agence turque Anadolou.

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Aleteia.org

 


Note : A ce jour, le pape n'a eu que peu de réactions. Or ce même pape a invité Erdogan au Vatican, dans des lieux inaccessibles au commun des Chrétiens, avec tous les fastes possibles et imaginables, les gardes suisses au garde-à-vous devant cet islamiste.

 

La marine grecque a été mise en alerte après des mouvements de navires turcs en mer Égée

· 22 juillet 2020

Les protestations de l’Union européenne ainsi que les menaces de renforcer les sanctions à son égard n’y font rien : la Turquie continue ses forages gaziers dans la zone économique exclusive de la République de Chypre tout en entravant ceux conduits grâce à des autorisations délivrées par Nicosie. Et cela conformément, a priori, au concept de « Patrie bleue », c’est à dire un programme politico-militaire consistant à défendre avec agressivité les frontières maritimes turques, que ce soit en mer Noire, en mer Egée et en Méditerranée orientale.

La question de l’exploitation gazière au large de Chypre est liée avec la Libye. En novembre 2019, avec le gouvernement d’entente nationale de Tripoli [GNA], Ankara a en effet signé un protocole d’accord lui permettant d’étendre son plateau continental et, donc, d’appuyer des revendications territoriales en Méditerranée orientale, aux dépens de Nicosie, d’Athènes et du Caire.

« L’enjeu central pour la Turquie est de revendiquer une vaste zone économique exclusive en Méditerranée orientale » explique Ryan Gingeras, spécialiste de la Turquie et professeur au sein du département des affaires de sécurité nationale à la Naval Postgraduate School, [...]

article compet: http://www.opex360.com/2020/07/22/la-marine-grecque-a-ete-mise-en-alerte-apres-des-mouvements-de-navires-turcs-en-mer-egee/

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RTS info, lien vers l'audio: La Marine grecque en état d'alerte face à la présence turque en mer Egée

La Marine grecque s'est mise en alerte et en "préparatifs renforcés", a indiqué mercredi une source de ce corps militaire. La Grèce a pris cette décision suite aux récentes activités turques d'exploration gazière en mer Egée.

"Des unités de la Marine ont été déployées depuis hier (mardi) dans le sud et le sud-est de la mer Egée", a déclaré cette source. Ces unités "sont prêtes à répondre à toute activité", a ajouté l'officier. La Marine a également appelé les marins à ignorer une restriction de navigation maritime décrétée par la Turquie.

Le Premier ministre grec Kyriakos Mistotakis a organisé des rencontres séparées avec les dirigeants de partis politiques grecs, jeudi et vendredi, "sur des sujets nationaux", selon son bureau de presse.

"Escalade de la tension"

Dans le cadre de ses activités d'exploration d'hydrocarbone en cours, la Turquie a annoncé "publiquement" le déploiement de son vaisseau Oruç Reis en Méditerranée orientale à compter de mardi, selon un communiqué du ministère turc des Affaires étrangères daté de mercredi.

Athènes a protesté officiellement contre ces mouvements proches de l'île grecque de Kastellorizo. "L'annonce des explorations turques dans une section du plateau continental grec constitue une escalade de la tension dans notre région", a déclaré mardi le ministère grec des Affaires étrangères.

"Nous appelons la Turquie à cesser immédiatement ses activités illégales qui violent nos droits souverains et sapent la paix et la sécurité dans la région", a ajouté le ministère grec. Or Ankara affirme que la zone maritime où les explorations seront conduites se trouve "entièrement sur le plateau continental turc tel que déclaré aux Nations unies", selon Hami Aksoy, porte-parole du ministre des Affaires étrangères.

Celui-ci conteste que la seule île grecque de Kastellorizo, "large de 10 km2, à 2 km seulement d'Anatolie (en Turquie) et à 580 km du continent grec, puisse générer un plateau continental de 40'000 km2", selon un communiqué.

"Forages illégaux"

Pays voisins tous deux membres de l'Otan, la Grèce et la Turquie ont historiquement des relations tendues. Athènes dénonce l'accord turco-libyen controversé, signé l'année dernière, sur le partage des espaces maritimes entre Ankara et le gouvernement de Tripoli.

Athènes estime que cet accord vise à accroître l'influence de la Turquie en Méditerranée où ce pays a récemment effectué des forages exploratoires à proximité de Chypre, suscitant les protestations des pays voisins, Chypre, la Grèce et l'Egypte. L'UE a également dénoncé ces "forages illégaux" et menacé Ankara de sanctions.

ats/gma

C’est officiel : Sainte-Sophie va devenir une mosquée

Plusieurs associations ont obtenu l’annulation d’une décision gouvernementale datant de 1934 conférant à Sainte-Sophie à Istanbul le statut de musée.

Turquie : Sainte Sophie sera transformée en mosquée

Sainte Sophie ou Ayasofya en turc, est une grande basilique chrétienne de Constantinople. Sa construction remonte au VI e siècle. Elle devient une mosquée lors de la reconquête en 1453. Suite à la création de la république turque en 1923, Mustafa Kamal Ataturk décide de la transformer en musée en 1935.

Le conseil d’Etat a annulé le 8 juillet le statut de musée pour redéfinir Ayasofya en tant que mosquée. Selon Selim Agrun, directeur des affaires religieuses en Turquie, la redéfinition de la Ayasofya comme une mosquée est un acte « symbolique de notre reconnaissance et loyauté envers Sultan Fatih, le conquistador. »

[...]

Ajib.fr / Aa.com.tr

Minneapolis : Erdogan dénonce un meurtre « raciste » et « fasciste »

Les événements de Minneapolis prennent une dimension internationale. Vendredi 29 mai, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a qualifié de « raciste » et « fasciste » le meurtre d’un Noir américain, George Floyd, lors de son interpellation musclée par la police aux États-Unis.

(…)

Le Point

 

Via Fdesouche

Lien vers un autre article sur ce dictateur, ici

Frontière grecque : Des soldats turcs auraient tiré sur des responsables allemands de Frontex

À la frontière terrestre turco-grecque, un incident dangereux s'est produit entre les gardes-frontières turcs et allemands. Les soldats turcs ont visé des officiers allemands et ont tiré au moins un coup de feu ; on ne sait pas exactement où la balle est allée.

C'est ce qui ressort d'un document interne de l'agence européenne de protection des frontières Frontex, dont le SPIEGEL dispose. Personne n'a été blessé lors de l'incident.

Le ministère allemand de l'Intérieur confirme l'incident. Un soldat turc a tiré un coup de feu mardi soir vers 19h15 alors que des officiers allemands se trouvaient de l'autre côté de la frontière.

Les policiers allemands sont stationnés en Grèce dans le cadre d'une mission Frontex. L'incident s'est produit près de la ville grecque de Tychero. Selon les informations du SPIEGEL, un garde-frontière allemand a entendu un coup de feu provenant du côté turc de la frontière mardi soir. Le policier allemand s'est alors immédiatement mis à l'abri.

A travers les jumelles, les gardes-frontières allemands ont vu un soldat turc de l'autre côté de la rive pointer une arme automatique sur le côté grec.

Le soldat turc a alors montré son majeur droit et est retourné à sa tente. D'autres soldats ont crié "venez, venez". Peu de temps après, six autres soldats turcs sont apparus et ont à nouveau pointé leurs armes sur les gardes-frontières allemands et grecs.

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Spiegel.de

Nos remerciements à Victoria Valentini

Migrants : Erdogan gardera ses frontières ouvertes jusqu’à ce que l’Europe réponde aux exigences turques

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